Médecin Et Addictions Flashcards
Apport du DSM V (2013) :
Différenciation entre le non usage, l’usage simple et l’usage à risque ?
Depuis le DSM V, à quel seuil commence t’on à parler d’addiction ?
Non usage = pas de conso
Usage simple = conso occasionelle régulière
Usage à risque = asympto mais risque de dommages à long terme.
Depuis 2013, Addiction = «trouble lié à l’usage» = utilisation inadaptée entraînant :
- souffrance clinique (physique ou psychique)
- décrochage social ou professionnel
- et poursuite du comportement malgré les effets négatifs ressentis
Quelles sont les manifestations médicales communes des Substances Psychoactives (SPA) qui doivent interroger l’aptitude au poste ?
Risque pour lui même et les tiers, par :
- altération des perceptions visuelle, auditive, corporelle
- de l’humeur
- de la vigilance
Quelle est en 2019 l’estimation du % des AT lié à une addiction ?
15 à 20% des AT (selon les estimations) sont liés à une addiction
Secteur pro consommant le plus de substance psychoactive (comprenant l’alcool et le tabac) ?
Secteur ou on en consomme le moins ?
SPA +++ :
- BTP (alcool et tabac)
- Arts et spectacles (cocaïne, ecstasy, amphétamines)
- Restauration-hotellerie (cocaïne, ecstasy, amphétamines)
SPA - - - :
- administration publique
- enseignement
- professionnel de santé
- assistants sociaux
Particularité :
- agriculture/peche = alcool
- transport routier/marin = cannabis
Pour le cannabis et l’alcool, à partir de quand considère t’on la consommation comme «à risque» ?
Alcool : +14 verres/semaine (femme) et +21 verres/semaine (hommes), +5 verres/occasion
Cannabis : consommation quotidienne OU ivresse cannabique.
Postes à risque au travail (responsabilité de l’employeur) :
- machine dangereuse (autorisation de conduite chariot conducteur autoporté, plateforme élévatrice et grue).
- poste de sécurité/contrôle avec besoin de vigilance.
1 verre standard équivaut à quelle alcoolémie attendue (à jeun) ?
1 verre standard = 0,25g d’alcoolémie.
Diminue de 0,1 g par heure.
En combien de temps les effets d’un joint (20 mg de cannabis) apparaissent puis disparaissent t’ils ?
Est ce que le dosage urinaire est pertinent en médecine du travail ?
- combien de temps reste t’il positif pour une consommation unique d’un joint, idem combien de temps reste t’il positif pour une consommation régulière ?
1 joint de cannabis :
- fait effet en moins d’une heure
- ne fait plus effet en moins de 4 heures.
Dosage urinaire THC :
- positif jusqu’à 6 jours après une conso unique (1 joint)
- positif jusqu’à 30 jours après conso régulière
Intérêt dosage urinaire :
- bof bof … ne peut pas avoir un effet sanction/inaptitude si positif car pas de parallélisme entre les taux urinaires et les capacités fonctionelles.
- se fier à ce qui est constaté en visite
Signes d’imprégnation/ivresse cannabinique ?
Effet somatique :
- hyperhémie conjonctivale
- tachycardie et hypertension
Effet psychique :
- ivresse cannabinique : sentiment de bonheur, erreur d’appréciation du temps et de l’espace, dissociation des idées.
Sous quelle forme se consomme le LSD ?
En combien de temps fait il effet ? Quel effet ? Quelle durée ?
LSD :
- buvard liquide
- effet en moins d’une heure
- disparition effet en 6 à 12 heures (un buvard et ça défonce une la demi-journée !)
- descente désagréable (angoisse, confusion)
MDMA - Ecstasy :
- quelle forme ça prend ?
Comprimés (formes et couleur variées)
Est ce que la prévention de la consommation d’alcool et de drogue sur le lieu de travail est une obligation des SST ?
Oui, article L 4622-2 du code du travail.
- les SST «conseillent les employeurs, les travailleurs … prévention de la consommation d’alcool et de drogue SUR LE LIEU DE TRAVAIL».
L’alcool est il autorisé en salle de pause, en dehors du lieu de travail ?
Oui mais soumis au réglement intérieur, les alcools autorisés sont :
- Vin
- Bière
- Cidre et Poiré
C’est le réglement intérieur de l’employeur qui fixe les consommation autorisée. Qui peut d’ailleurs faire apparaître dans son réglement intérieur la réalisation d’ethylotest au prise de poste pour les missions à risque type autorisation de conduite (= uniquement sur les postes dits de «sureté-sécurité).
Mais interdiction de laisser entrer ou séjourner dans les lieux de travail des personnes en état d’ivresse.
Si un employeur a recours à la réalisation d’un test de dépistage salivaire. Peut il le faire lui même ? Faut il l’action du médecin du travail ?
Quels sont les seuls salariés à qui il peut imposer un test salivaire ?
Le droit jurisprudentiel a validé le recours à un test salivaire pour détecter la conso de stupéfiant :
- si inscrit dans le réglement intérieur
- si ce n’est pas à but d’apprécier l’aptitude
- si ce n’est pas lui qui lit les résultats (résultat relève du secret médical)
- sa mise en oeuvre ne requiert pas l’intervention d’un médecin du travail
- seulement sur travailleurs affectés à des postes à risque
- le salarié dépisté devra être accompagné par un tiers
- peut être réalisé de manière inopinée (si c’est dans le RI)
- le salarié peut demander une contre expertise avec chromatographie couplé à spectro de masse sur prélévement sanguin.
Une entreprise a t’elle forcément un réglement intérieur ?
Non, si moins de 20 salarié le réglement intérieur n’est pas obligatoire, il est remplacé par des NOTES DE SERVICES qui ont la même valeur.
Quel est le meilleur marqueur biologiques pour le dépistage d’un alcoolisme chronique ?
- VGM, GGT, Transaminases : marqueurs peu sensible ou spécifique
- CDT +++ : le plus spécifique/sensible de l’alcoolisme. Augmente si plus de 6 verres stnadard/jour.
(Carbohydrate deficient transferrin)