med 2 : bronchoconstriction Flashcards
qu’est-ce qu’une dyspnée
Il s’agit d’une perception SUBJECTIVE (un symptôme) quantifiable par le patient uniquement
Caractérisée souvent par un malaise, un souffle court, une gêne respiratoire, une respiration inconfortable ou laborieuse.
Certaines personnes peuvent être fortement affectées par une insuffisance respiratoire et ne ressentir aucune dyspnée et vice-versa.
Résumé intervention patient présentant une dyspnée
quelle sont les potentiel cause de dyspnée
- Contraction des muscles lisses autour des bronchioles et bronches
- Problèmes a/n des vaisseaux pulmonaires (embolie, HTAP)
- Inflammation a/n des bronches
- Sécrétions a/n des bronches ou dans les alvéoles
- Les poumons ne peuvent s’expandre adéquatement (tumeur, obésité, fibrose pulmonaire, traumatisme, etc.)
- Problème neurologique
- OEdème voies respiratoires supérieures
- Manque d’oxygène a/n des cellules
- etc
quelle sont les RX pour géré une dyspnée
Les Rx disponibles en SPU (salbutamol et épinéphrine) agissent sur une seule de ces causes; la bronchoconstriction/le bronchospasme.
Anatomophysiopathologie de la bronchoconstriction
Bronchospasme/bronchoconstriction:
Spasme/constriction
des muscles situés autour des
bronchioles et des bronches
= réduit le passage de l’air jusqu’aux les alvéoles.
pourquoi et comment le salbutamol agis sur le Bronchospasme/ bronchoconstriction
Une contraction des muscles lisses qui se fait au niveau des bronchioles et bronches Ces muscles sont contrôlés par les récepteurs β2: (récepteurs adrénergiques)
explication du mécanisme d’action du salbutamol
Conséquences physiologiques au bronchospasme
Le passage de l’air au niveau des bronches et bronchioles est rétréci, le débit d’air expiré est diminué
l’expiration est le plus affecté car l’expiration est passive
pourquoi le bronchospasme mene a la fatigue respiratoire
bronchospasme →↑effort a l’expiration → fatigue respiratoire
quelle sont les signe clinique du bronchospasme
- Un temps expiratoire augmenté (TE↑)
- La présence de sibilances… jusqu’à la diminution des MV (retrécissement +++)
- Toute manifestation liée à la difficulté, la détresse ou l’insuffisance respiratoire (non spécifique) peut également être signe d’une bronchoconstriction.
- Dans ces situations, la prise de bronchodilatateurs régulière doit amener le PSP à considérer le bronchospasme rapidement. Pour les autres patients, d’autres soins pourraient être considérés avant en fonction de la pathologie suspectée.
quelle sont les signe du TE↑
- À l’auscultation, lorsquele ratio estplus petit que 3:1 (3:2; 3:3; 3:4, etc.)
- Il pourrait être possible d’objectiver un allongementde la phase expiratoire en observant le patient. Il estf réquent de voir l’utilisation des muscles accessoires à l’expiration (principalement les abdominaux)
*
Sibilances = bronchospasme?
Comme la présence de sibilances témoigne d’une diminution du passage de l’air dans les VRI, ce bruit adventice est très souvent associé à une bronchoconstriction.
qu’elle est la situation la plus urgente:
MV vs Sibilances
la diminution des MV démontre une grande diminution du volume
Autres conséquences physiologiques d’une ↓ des échanges gazeux a/n de la membrane alvéolo-capillaire (non spécifique au bronchospasme)
L’air chargé en CO2 reste «trappé/pris» dans les alvéoles. Cela nuit aux échanges gazeux (le CO2 des capillaires pulmonaires diffuse moins bien vers les alvéoles, puisqu’il reste du CO2). Il en va de même pour l’O2. Cela entraine une hypoxémie et une hypercapnie.
hypoxémie=?
↓ de la quantité d’O2 dans le sang… Donc hypoxie généralisée à toutes les cellules (< 104 mmHg)
Hypercapnie=?
↑ de la quantité de CO2 dans le sang
(›45 mmHg)
Conséquences de l’hypoxémie
L’ensemble des cellules de l’organisme manquent d’oxygène (hypoxie généralisée). Elles doivent donc travailler en anaérobie. Coût d’option pour produire ATP Production d’acide lactique (H+). Cela acidifie le sang ↓pH= acidose.
Cette acidification du sang entrainera une ↑ de la FR afin de réguler le pH.
MC de l’hypoxémie
- ↑ FR et ↑ FC
- Agitation, anxiété, Altération de l’état de conscience
- Vasoconstriction peau (peau pâle et froide, retour capillaire > 3 sec.
- Peau moite-diaphorétique
Autres MC associés à l’hypoxémie lorsque celle-ci est associée à problème a/n du système respiratoire
- Tirage, utilisation des muscles accessoires (pour compenser)
- Désaturation (conséquence)
- Cyanose (conséquence)
explique pourquoi :
↑ FR et ↑ FC
est un mc de l’hypoxémie
Pour répondre aux besoins de l’organisme (compenser)
explique pourquoi : Agitation, anxiété Altération de l’état de conscience
est un mc de l’hypoxémie
Résultat de l’hypoxie cérébrale
explique pourquoi :
Vasoconstriction peau
est un mc de l’hypoxémie
Le sang (l’oxygène) se dirige vers les organes nobles
explique pourquoi :
Peau moite-diaphorétique
est un mc de l’hypoxémie
Activation des glandes sudoripares
MC de l’hypercapnie
- ↓ Agitation, ↓anxiété
- Somnolence
- Confusion
- Altération de l’état de conscience
- Le patient «cesse de se battre» surtout si l’hypoxémie est corrigée…
- Sa SpO2 est belle… Il s’endort
Causes de bronchospasme/ bronchoconstriction
Le bronchospasme/ la bronchoconstriction peut être engendré par des mécanismes d’action différents que l’on peut rencontrer dans plusieurs pathologies ou situations cliniques. Les muscles lisses auront tendances à se «spasmer» si les bronches et bronchioles sont irritées (surtout
si elles sont inflammées)
- Toutes conditions entrainant une inflammation des bronches/bronchioles, les rendra vulnérables à la bronchonstriction (p.ex. asthme, BPOC, bronchite)
- Puis, certains éléments peuvent précipiter la bronchoconstriction (p.ex. inhalation d’agent irritant, d’air froid, d’allergène (p.ex. anaphylaxie), la présence de mucus, de liquide (p.exoedème pulmonaire), d’un corps étranger dans les VRI, etc.)
Traitement d’une bronchoconstriction
- salbutamol
- épinéphrine
Conditions d’administration : salbutamol
- ≥ 6 mois
ET - Tableau clinique de bronchoconstriction
Contre-indications : salbutamol
- Allergie au salbutamol
- DVR en cours
Répétition : salbutamol
**Dyspnée ou détresse respiratoire **
* toutes les 10 minutes (à partir de la fin de la dose précédente), si les indications sont toujours présentes
**Insuffisance respiratoire : **
administrer en continu (sans délai entre les doses), si les indications sont toujours présentes
Maximum de 3 doses au total
Voies d’administration : salbutamol
● Inhalation :
o L’utilisation de l’ aérosol doseur avec tube d’espacement est possible si la condition clinique du patient le permet
o Utiliser la nébulisation si échec à l’aérosol doseur, insuffisance respiratoire, autres soins prioritaires, évacuation, etc.
comment effectuer la nébulisation
La nébulisation:
* doit être effectuée à un débit de 6 L/min.
- doit être effectuée dans un volume de 5 ml afin de délivrer une dose complète. Utiliser l’une des deux options suivant
- La nébulisation peut être utilisée avec tous les outils d’assistance ventilatoire « A-V-P-U » à l’exception du masque de poche en utilisant un dispositif de nébulisation (tube en T).
- Lors de l’administration de salbutamol par nébulisation, le paramédic doit porter un masque d’intervention.
dosage pour salbutamol
Dosage de 2,5 mg :
- 2 nébules de salbutamol de 1,25 mg/2,5 ml;
ou - 1x nébule de salbutamol de 2,5 mg/2,5 ml + 1x nébule de NaCl 0,9 % de 2,5 ml.
Dosage de 5 mg :
- 2x nébules de salbutamol de 2,5 mg/2,5 ml;
Posologie : salbutamol
Moins de 25 kg
Dose (mg) (nébulisation)
* 2,5 mg
Dose (μg) (aérosol doseur)
- 400 ug (4 inhalations)
25 kg et plus
Dose (mg) (nébulisation)
- 5 mg
Dose (μg) (aérosol doseur)
- 800 ug (8 inhalations)
Conditions d’administration: Épinéphrine en cas de Bronchoconstriction
- Tableau clinique de bronchoconstriction
- Asthmatique moins de 40 ans
- Tableau clinique d’insuffisance respiratoire Si le seul élément indiquant une insuffisance respiratoire est la détresse respiratoire réfractaire aux traitements (O2, salbutamol) avec désaturation (sous les valeurs cibles), considérer l’épinéphrine uniquement après trois traitements de salbutamol.
Contre-indication: Épinéphrine en cas de Bronchoconstriction
Maladie coronarienne (MCAS) connue
Posologie: épinéphrine
- de 25 kg = 0,15 mg (0,15 ml)
25 à 49 kg = 0,3 mg (0,3 ml)
50 kg et + = 0,5 mg (0,5 ml)
répétition Lors d’une bronchoconstriction : épinéphine
- une seul injection est possible
mode d’action épinéphrine