Maux de dos Flashcards

1
Q

Connaître les cibles d’interventions pour le traitement d’une clientèle avec maux de dos.

A
  • Éducation (anatomie, physiologie, impacts des facteurs de stress et niveau de stress sur la dlr)
  • Mécanique du corps
  • Principes d’ergonomie au travail
  • Principes de conservation de l’énergie (planification, établissement des priorités, apprentissage de la tolérance à l’activité, élimination ou délégation de tâche. Le client doit être conscient de sa tolérance et des déclencheurs)
  • Rythme d’activité (planification, alterner repos-activité, pas trop d’activité, pauses, répartition, division)
  • Augmentation de la force et de l’endurance occupationnel (pour un engagement professionnel accru)
  • Entrainement à l’auto-régulation et stratégies de coping (stress stimule SNAS qui est déjà surstimulé par dlr = cercle vicieux, dépression, santé comportementale)
  • Modification des habitudes de vie (alimentation, sommeil, exercices
  • Gestion de la médication (stratégie d’organisation, de suivi et de repérage)
  • Équipements adaptés (prévenir mvt excessif de la colonne)
  • Interventions post-opératories (positionnemnent, entrainement au AVQ)
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2
Q

Qu’est ce que l’intervention en santé comportementale (comportements sains)?

A
  • Vise à encourager les patients à gérer eux-mêmes leur stress et leur humeur.
  • Plusieurs interventions encouragent l’activation du système nerveux parasympathique, diminuant ainsi la réponse du système nerveux sympathique, et sont considérées comme des techniques d’autorégulation puisqu’elles visent à réguler et à calmer un système nerveux trop stimulé.
  • Elles peuvent aussi avoir un effet direct sur le niveau de douleur en atténuant la réaction sympathique.
    Exemples stratégies :
  • 20 min exposé au soleil
  • S’habiller tous les jours
  • Activité physique
  • Médication à temps
  • Relaxation musculaire
  • Socialiser
  • Visualisation
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3
Q

Quels sont les autres facteurs à considérer lors de l’implantation des interventions?

A
  • Désir du client de changer ses vieux comportements
  • Niveau d’éducation
  • Ressources financières
  • Support social
  • Cognition
  • Conscience de soi
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4
Q

Quelles sont les différentes techniques de stabilisation du dos lors de mouvements, ou de lever d’objets dans les activités quotidiennes.

A
  • Important de surveiller et donner des indices au client au besoin durant l’activité afin qu’il maintienne la position adéquate
  • Trouver la position neutre
    1. Se tenir debout droit.
    2. Soulever la poitrine.
    3. Incliner le pelvis pour courber le dos.
    4. Incliner le pelvis dans la direction opposée pour aplatir le dos.
    5. Trouver une position confortable entre la position courbée et aplatie.
  • Faire des squat (si pas de patho aux genoux ou hanches), garde le dos droit
  • Fentes avant (diagonal lift), 1 pied devant l’autre
  • Le balancier (golfer lift), flexion des hanche en levant une jambe vers l’arrière)
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5
Q

Quels sont les principes de mécanique corporelle?

A
  • Maintenir le dos droit;
  • Flexion au niveau des hanches;
  • Éviter la rotation / les torsions;
  • Maintenir une bonne posture;
  • Transporter les objets près du corps (utiliser les jambes pour pousser, base de support large, moins de stress lombaire)
  • Tourner en bloc avec position neutre de la colonne)
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6
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : Se doucher.

A

• Douche est préférable au bain, car il est plus facile de maintenir l’alignement de la colonne lorsque la personne est debout.
• Plus difficile d’entrer et de sortir du bain de façon sécuritaire.
• Trucs et aides techniques :
- Garder tous les items à portée de main (entre la hauteur de la poitrine et des yeux).
- Utilisez une chaise ou un banc de douche si l’équilibre et la flexion lors du lavage des membres inférieurs sont difficiles en position debout.
- Brosse ou éponge à long manche pour se laver le dos, les jambes et les pieds sans flexion ou rotation du dos.
- Douche téléphone : permet contrôle du débit de l’eau et diminuer les mouvements non nécessaires.
• Pour la sécurité, toujours avoir un tapis de bain pour éviter de glisser et devrait vider le bain complétement avant de sortir du bain.

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7
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : S’habiller

A
  • Garder le dos en position neutre (objectif principal)
  • Peut s’habiller en position assise, garder le dos droit ou se coucher sur le lit et tirer les vêtements.
  • Ne pas s’habiller en fléchissant le dos vers l’avant, plutôt utiliser la flexion de la hanche.
  • Bas et chaussures : position assise, amener et déposer le pied sur le genou opposé ou sur un banc (flexion ou rotation externe de la hanche)
  • Chaussures sans lacet plus facile
  • Enfile-chaussure à long manche.
  • Autant pour s’habiller que se déshabiller.
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8
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : Mobilité fonctionnelle

A

• Transfert lit :
- Se tourner en un seul bloc
- Pour se lever, fléchir les genoux et pousser avec les bras tout en s’amenant vers une position assise (utiliser le poids des jambes pour s’aider).
- Pour se coucher, le client amène les jambes vers le haut et utilise les bras pour descendre le corps vers le côté du lit.
- Pour le lever et le coucher : Garder dos droit + Contracter abdos pour supporter le dos.
• Transferts la toilette :
- Pour s’asseoir ou se relever de la toilette, abaisser son corps en maintenant le dos droit et la colonne en position neutre.
- Bouger doucement si dlr
- Supporter les mains sur les cuisses est aidant.
- Si besoin, barres d’appui
- Une assise surélevée peut être aidante
• Transferts au fauteuil :
- Chaise avec appui-bras qui est supportante, et pas trop basse
- Client peut utiliser les appui-bras pour se pousser vers la position debout.
- Pour diminuer la raideur, devrait se lever et marcher ou s’étirer fréquemment (au 15-20 minutes)

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9
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : Hygiène personelle

A
  • Les activités au lavabo peuvent être difficiles, car à la hauteur des hanches ou de la taille, ce qui oblige à se pencher vers l’avant et cela augmente le stress et la tension sur le bas du dos.
  • En se brossant les dents, en se rasant ou en se lavant le visage, placer un pied à l’intérieur du cabinet de base pour réduire la tension sur la partie inférieure du dos et se plier à partir des hanches tout en maintenant le dos aussi droit que possible
  • Alternativement, peut se pencher vers l’avant en amenant son poids sur un genou tout en faisant une extension de la jambe arrière pour l’équilibre, le support et le maintien d’une position neutre de la colonne vertébrale.
  • Utiliser un miroir ajustable à la hauteur du visage peut être aidant.
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10
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : Activités sexuelles

A
  • Prioriser les positions où le dos est en position neutre (ex. : sur le dos).
  • Position passive sur le dos.
  • Si dlr en ext colonne, serviette sous les fesses ou partie sup du dos
  • Si dlr en flex colonne, serviette dans le bas du dos
  • Position sur les mains ou genoux, grands coussin en coin
  • Pour les hommes, debout, un pied devant l’autre (+ facile)
  • commencer lentement et augmenter tranquillement le rythme
  • La communication est essentielle
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11
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : Sommeil

A
  • Matelas ferme et supportant
  • Oreiller qui supporte le cou et la tête sans flex de celle-ci
  • Dormir sur le dos, oreiller sous les genou
  • Dormir sur le côté, oreiller entre les genoux et oreiller à hauteur de poitrine pour éviter affaissement de l’épaule
  • Dormir sur le ventre, pas conseiller mais sinon pas d’oreiller pour la tête et petit oreiller sous les chevilles. Si ext dlr, oreiller sous les hanches
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12
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : Toilette

A
  • S’essuyer : passer par l’entre-jambe plutôt que d’avoir à faire une torsion du dos.
  • Tirer la chasse d’eau : se lever, se tourner en bloc pour faire face à la toilette plutôt que de faire une torsion du dos.
  • Durant un épisode douloureux ++ : s’asseoir à cheval sur la toilette et faire face à la toilette = plus large base de support et permet l’utilisation du réservoir comme appui quand il est temps de se lever.
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13
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : Soins des enfants

A
  • Habiller l’enfant : utiliser une table à langer ou une surface élevée.
  • Faire prendre le bain : dans l’évier de la cuisine ou dans une baignoire portative sur une surface élevée.
  • Au berceau : la majorité ont des côtés qui s’abaissent → pas besoin de faire une extension des bras pour lever l’enfant.
  • Rappeler au client de fléchir au niveau des hanches et garder le dos droit.
  • Lever un enfant du sol : squat et apporter l’enfant près de soi avant de se lever. Quand l’enfant devient plus vieux, lui demander de se tenir debout ou de s’asseoir sur un chaise/fauteuil avant de le lever.
  • Placer un enfant dans l’auto : se tenir près du banc d’auto, garder le dos droit et minimiser les torsions.
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14
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : Soins des animaux

A

*Selon la taille et le type de l’animal, un client peut avoir besoin de différentes stratégies pour protéger le bas du dos.
• Il est conseillé d’utiliser des stratégies de mécanique corporelle appropriées (s’accroupir ou s’agenouiller avec une colonne vertébrale neutre pour servir de la nourriture, de l’eau ou pour ramasser l’animal lui-même).
• Les pinces à long manche (Long-handled pet waste scoopers), les bacs à litière autonettoyants (minimiser la flexion).
• Les contenants de nourriture et d’eau à distribution automatique (pas besoin de se plier plusieurs fois par jour).
• Grands chiens = prudence lors de la marche ou jeu avec l’animal afin d’éviter toute torsion ou secousse soudaine.

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15
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : Conduite automobile

A
  • Pour entrer et sortir de la voiture, s’assoir sur le siège et tourner le corps en bloc pour empêcher la torsion.
  • Position assise avec les genoux pas plus hauts que les hanches.
  • Une petite serviette roulée positionnée dans la région lombaire est aidante.
  • Long trajet, doit prévoir des pauses pour changer de positions et utiliser la fonction d’inclinaison du siège afin d’atténuer toute compression de la colonne vertébrale en position assise droite pendant de longues périodes de temps.
  • Utiliser le cruise control permet des changements de position plus fréquents.
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16
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : Entretien ménager

A

• Organiser l’espace afin que le matériel nécessaire pour les tâches spécifiques se retrouve dans l’aire de travail (ex. : pas à avoir à s’étirer pour prendre des objets).
• Les aires de travail doivent permettre une flexion des coudes, mais pas de flexion ou de tension dans le bas du dos
• Lavage :
- Utiliser le « golfer’s lift » pour aller chercher les vêtements dans la laveuse à linge, et faire un squat pour mettre le linge dans la sécheuse.
-Déplacer le panier à linge près du corps. Tenir le dos droit.
• Repassage :
- Coude fléchi à 90°. Utiliser principalement la flexion/extension du coude pour manœuvrer le fer à repasser.
-Reposer un pied sur un tabouret pour aider à diminuer la tension sur le bas du dos.
- Monter la table à repasser à la bonne hauteur.
- Peut aussi être fait assis
• Cuisine
- Comptoir de cuisine : hauteur idéal = coudes fléchis à 90°, mouvement des bras sans extension du dos ou de flexion du cou.
- Réfrigérateur : cherche dans le frigo avec genoux fléchis et non en se penchant.
• Ménage
- Utiliser une brosse ou éponge à long manche et un spray plutôt que frotter directement.
- Déplacer les pieds et les jambes plutôt que se pencher et se relever quand on passe l’aspirateur.

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17
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : Travaux extérieurs

A
  • Tondre le gazon : Regarder devant, garder alignement des hanches avec la tondeuse, dos droit, la colonne en position neutre. Prendre des pauses fréquentes et limiter la torsion.
  • Utiliser une pelle : fléchir les genoux et hanches. Tenir la pelle et la neige près du corps. Vider la pelle de neige en tournant le corps complet (en un bloc), gardant les hanches et épaules alignées.
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18
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : Magasiner

A
  • Étagère basse : Squat ou technique de la fente avant et utiliser les étagères comme support pour revenir à la position debout.
  • Étagère localisée au-dessus de la tête : s’approcher ++ et utiliser une main comme support sur l’étagère.
  • Utiliser un chariot même pour des charges légères.
  • Vider le chariot : utiliser le golfer’s lift pour enlever les items du bas
  • Transporter les sacs : distribuer le poids dans les 2 bras pour diminuer la flexion latérale d’un côté. Meilleure option = transporter les sacs 1 à 1, près du corps, en utilisant les 2 bras.
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19
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : Travail

A
  • Améliorations faites par l’individu : modifier lui-même sa technique de travail pour diminuer ses douleurs lombaires.
  • Peut être fait en utilisant correctement des techniques de manutention, utiliser l’équipement de façon approprié et demander de l’aide.
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20
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : Loisirs

A

• Lecture : chaise supportant bien le dos (pas être en boule dans un sofa).
• Jeux de table : même positionnement recommandé que pour poste de travail.
• Voyage : valise sur roulettes. Sacs bananes ou sacs à dos pour charges légères. Amener seulement le nécessaire.
• Sacs : De nombreux clients, transportent des porte-documents, des sacs à main ou des sacs à main dans leur routine quotidienne.
- Diminuer le poids du sac et changer fréquemment d’épaule peut diminuer la tension inégale sur le dos, mais l’utilisation d’une sacoche ou d’un sac à main roulant pour ordinateur portable est optimale pour réduire la tension dorsale.
• Téléphone : Tenir l’appareil juste en dessous de la hauteur des yeux, semblable à celle d’un moniteur informatique (pour éviter une flexion extrême du cou et du dos). En cas d’utilisation prolongée de l’appareil, le client peut utiliser des oreillers (s’il est assis) pour soutenir les coudes vers le haut sans serrer les épaules. Encore une fois, des pauses fréquentes. Option main-libre idéale!
• Jardinage : Élever le lit du jardin ou les bacs à jardinage. Avoir des bancs de jardinages. Pads pour les genoux.

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21
Q

Quelles sont les composantes de l’analyse d’une situation occupationnelle pour réduire la douleur?

A
  • Évaluation
    • Quels sont les objectifs du client ?
    • Quel est l’objectif occupationnel ?
    • Quel est le contexte dans lequel l’occupation est exercée ?
    • Quels sont les facilitateurs et les obstacles à l’engagement ?
    • Comment le patient exerce-t-il les occupations nécessaires en ce moment ?
  • Intervention
    • Quels mouvements pendant l’activité augmentent la douleur ?
    • Quelles sont les structures anatomiques impliquées au cours de la performance occupationnelle ?
    • Que peut faire ou utiliser le patient pour diminuer la douleur ?
    • Comment peut-on modifier l’environnement ou la tâche pour l’adapter aux besoins du patient ?
  • Réévaluation
    • L’intervention a-t-elle amélioré la fonction du patient ?
    • Le patient est-il capable de gérer la douleur pendant et après l’activité ?
    • Le patient a-t-il l’éducation nécessaire pour résoudre le problème face aux obstacles à l’engagement occupationnelle de façon indépendante après le congé (de l’hôpital exemple).
  • Important de toujours tenir compte de la façon dont la personne, l’occupation et l’environnement interagissent lorsqu’il s’agit de décider des interventions de traitement.
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22
Q

Quels sont les différents aspects à considérer lors de l’aménagement d’un poste de travail?

A
  • Considérer les interactions entre le travailleur, la tâche à effectuer, les outils et équipements, l’environnement de travail et la structure organisationnelle.
  • Poste de travail (endroit, surface, type de travail, posture)
  • Chaise
  • Facteur visuel de la tâche
  • Outils
  • Manipulation du matériel
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23
Q

Quels sont les principes de base en ergonomie à considérer lors de l’aménagement d’un poste de travail?

A

1) Posture (Éviter ou minimiser l’impact des postures contraignantes)
- Assis :
• Assemblage fin, écriture, objet facilement manipulé et près du corps.
• Poids de l’objet manipulé et max 10 lbs.
• Déplacements peu fréquents.
• Tous les items requis peuvent être atteints et manipulés à portée de main.
• Pas besoin de travailler à plus de 6’’ (15cm) au-dessus de la surface de travail.
• La hauteur du poste doit être au-dessus de la hauteur du coude.
- Debout :3
• Travail qui demandent des forces orientées vers le bas
• Beaucoup de déplacements ou de manutention de charges à différentes hauteurs d’objets pesant plus de 10 lb.
• Atteinte d’objet à hauteur multiples
• Dégagement pour les genoux et les pieds
• La surface de travail devrait se situer 4-6’’ (5-15cm) en-dessous des coudes si travail exigent et au-dessus si précision
- Combinaison assis/debout :
•Idéal pour multitâches.
*éviter les positions statiques prolongées, éviter amplitudes extrême et respecter les courbes du rachis
2) Zone d’atteinte (travailler près de soi, stabilité́)
3) Manutention (limiter stress ou surcharge sur les structures anatomiques )
• Charge supportée par les tissus d’un individu n’excède pas la capacité de son système musculosquelettique
• Tache de travail qui demeure à l’intérieur d’une réponse physiologique acceptable. Évalue le niveau de fatigue physique généralisée

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24
Q

Quels sont les différents aspects au sujet de la chaise qui sont à considérer lors de l’aménagement d’un poste de travail?

A
TRÈS important en station assise
Si mauvaise posture = fatigue, lésion, dlr ou mauvais rendement
- chaise doit être facilement ajustable
- Support lombaire approprié
- Roulette selon le plancher (bois ou tapis)
- 2 pieds au sol ou sur appui-pied
- Creux poplité dégager
- Appui-bras
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25
Q

Quels sont les différents aspects au sujet des facteurs visuels reliés à la tache qui sont à considérer lors de l’aménagement d’un poste de travail?

A

1) Localisation des items :
• Devraient être situés devant la personne.
• Les objets qui doivent être examinés de près devraient être positionnés 15 à 25 cm au dessus de la surface de travail.
2) Éclairage :
• Quantité :
- Suffisamment pour bien voir; pas trop pour ne pas créer d’inconfort.
- Travail à l’ordinateur nécessite moins de luminosité.
- Pour le travail à l’ordinateur, 28 à 50 foot-candles.
• Contraste :
- Minimiser les contrastes entre les objets, l’équipement, la surface de travail et les zones environnantes pour ne pas stresser les yeux.
• Éblouissement :
- La couleur et la finition des murs et des équipements (dans le poste de travail) ainsi que l’arrangement des sources de lumières devraient être considérés afin d’éviter les reflets et l’éblouissement pendant la tâche.

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26
Q

Quels sont les différents aspects au sujet des outils reliés à la tache qui sont à considérer lors de l’aménagement d’un poste de travail?

A

• La vibration de la main
-Prioriser les outils anti-vibration à basse vitesse si possible.
- Prise et gants adaptés (diminuer vibrations)
- Tenir les poignées aussi légèrement que possible.
- Prendre des pauses fréquentes.
- Effet du tabac = ↗ risque de problèmes aux mains liés à la vibration.
• T° extrêmes
• La compression des tissus mous.
• Design de l’outil
- Isoler la main de l’outil
- Favoriser le contrôle et la stabilité de l’outil
- Augmenter l’avantage mécanique et diminuer l’effort et posture contraignante
• Longueur des poignées = 10cm pour éviter la pression
• Poignées et ciseaux avec ressorts (pour pas blesser dos de la main)
• Choisir outil électrique
• Outil avec stabilisation du poignet en position neutre et de garder le coude près du corps.
• Des systèmes de suspension et de contrepoids pour outil lourd car ne peut être maintenu à l’horizontal longtemps
• Bonne prise sur l’outil et le laisse faire le travail (outil)

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27
Q

Quels sont les différents aspects au sujet de la manipulation du matériel reliés à la tache qui sont à considérer lors de l’aménagement d’un poste de travail?

A

Inclus lever, pousser, tirer, plier et twister
Plus le matériel est lourd, plus il y a des risques de blessure
Blessure lombaire sont du à des trauma répétées
- Lever du matériel
• Utiliser des équipements de leviers mécaniques quand c’est possible.
• Entraînement concernant les techniques de manutention adéquates
• Utilisation d’un élastique pour support lombaire (préventifs, mais aussi faire le point précédent)
- Principes et techniques d’interventions pour la manutention sécuritaire
• Garder les gros items qui requièrent un levage au-dessus du plancher.
• Garder les items à une hauteur mi-cuisse pour conserver une position debout droite lors du levage.
• Dégager l’espace au sol où les pieds afin que les travailleurs puissent se positionner aussi près que possible de l’item et pour faire face à la charge.
• Les objets devraient se trouver contre le torse durant le levage pour minimiser la force exercée sur la colonne vertébrale.
• Ne pas faire de torsion du tronc pour lever un objet.
• Utiliser des convoyeurs pour transporter les matériaux lourds
• Orienter les caisses pour faciliter la prise et fournir des poignées adéquates ou des poignées découpées sur les boîtes.
- Rôle de l’ergo auprès d’un travailleur blessé
• Fabriquer des orthèses.
• Donner des instructions concernant l’étirement et les exercices de renforcement musculaire.
• Utilisation d’agents physiques pour calmer les tissus mous en préparation des activités fonctionnelles.
• Éduquer le travailleur p/r à la nature de la blessure.
• Entraînement des différentes mécaniques du corps et des stratégies de gestion pour éviter la récurrence de la blessure lors du retour au travail.
• Intervention ergonomique

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28
Q

Quels sont les facteurs de risque que peut présenter un poste de travail et les moyens de réduire ces risques de lésions professionnelles dans les situations de travail?

A
  • Effort excessifs
    • Diminuer la force nécessaire pour réaliser l’activtié (lift ou collègue, levier, poulie)
  • Répétition
    • Diminuer l’exposition prolongée aux activités répétitives (alterner tous les 30 mins si possible)
  • Position contraingnante ou statique, répétives ou pour de longues périodes
    • Écran aligné avec tête, marche sur place pendant 1 min
    • Utiliser les 2 mains
  • Stress de contact
    • Repose poignet
    • Pince à long manche
    • Brocheuse électrique
  • Vibrations excessives
    • Emballer la poignée avec ruban amortisseur
    • Gant anti-vibration
  • T° froides
    • Emballer la poignée ou gants thermiques
    • Outil de préhension au lieu des mains
  • Aspect psychosocial (attentes exagérées, charge de travail élevée, stress de productivité, mauvaise relation, pas de plaisir, mauvaise santé)
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29
Q

Quels sont les 3 types de préventions des blessures?

A
  1. La prévention primaire :
    - Protéger les travailleurs en santé contre une affection ciblée avant qu’elle ne survienne
    - Les interventions s’adressent à l’ensemble d’une main-d’œuvre pour prévenir un problème médical spécifique lié au travail
  2. La prévention secondaire :
    - L’identification et l’intervention précoces des travailleurs asymptomatiques qui présentent des facteurs de risque
    - L’identification et le traitement des travailleurs présentant des symptômes médicaux légers aux premiers stades réversibles
    - L’objectif est d’identifier les facteurs de risque afin de les minimiser ou de les éliminer et d’inverser tout problème médical qui pourrait survenir.
  3. La prévention tertiaire :
    - Après qu’un travailleur souffre d’une blessure, d’une maladie ou d’une affection irréversible.
    - Les interventions : le traitement du problème médical, les tentatives de rétablissement d’une fonction maximale sur le lieu de travail et la prévention des blessures, des maladies ou des complications
    - L’objectif est de retourner les personnes touchées dans un emploi rémunéré dans les limites du problème médical et de prévenir d’autres blessures.
30
Q

Faire des liens entre les 3 types de prévention,

A
  • Une fois qu’un accident du travail lié au travail se produit, les mesures de prévention primaires et secondaires ont échoué.
  • Cependant, la détection précoce des facteurs de risque et l’intervention par la prévention secondaire peuvent avoir réduit au minimum la gravité de la blessure permanente.
  • Généralement, l’ergothérapeute intervient après qu’un travailleur a subi une blessure (tertiaire), et il incombe à l’ergothérapeute d’aider le client à retrouver une fonction maximale au travail et de prévenir d’autres blessures.
  • Les ergothérapeutes participent également aux efforts de prévention secondaire avec les travailleurs sont référés pour des problèmes de santé légers liés au travail. Il est prévu d’intervenir pour renverser les symptômes. Peut les aider à identifier et à modifier les facteurs de risque afin de réduire le risque de blessure.
31
Q

Identifier le processus d’utilisation d’un tableau d’enregistrement des pensées dysfonctionnelles (TEPD) auprès d’un client.

A
  • Pensées dysfonctionnelles = irréalistes et inadaptées.
  • L’outil sert le plus souvent pour effectuer une restructuration cognitive de façon systématisée
  • Restructuration cognitive = Démarche consistant à remplacer les pensées dysfonctionnelles par d’autres, plus fonctionnelles, c-à-d. plus réalistes et mieux adaptées.
  • Procédure = écriture. Un texte écrit oblige la personne à prendre de la distance par rapport à ses pensées, à les exprimer plus clairement, à les systématiser et à les ordonner dans une séquence logique.
32
Q

Connaître les composantes d’un tableau d’enregistrement des pensées dysfonctionnelles.

A

Selon 2 modèles, Elis et Beck (c’est Beck qu’on prend)

  1. Événement ou situation
  2. Émotions
  3. Pensées automatiques
  4. Pensées adaptées
  5. Résulats
33
Q

Qu’est-ce que le restructuration cognitive?

A

Démarche consistant à remplacer les pensées dysfonctionnelles par d’autres plus fonctionnelles (plus réalistes, plus adaptées). Le patient commence par reconnaitre les pensées qui sont à l’origine de ses émotions. Il vérifie si ces pensées sont dysfonctionnelles ou non. Si les pensées sont dysfonctionnelles, il les remplace par des pensées plus fonctionnelles. Le processus de restructuration cognitive résulte presque toujours en une diminution et parfois même une disparition des émotions dysfonctionnelles.

34
Q

Associer les énoncés suivant soir aux pensées fonctionnelles ou dysfonctionnelles

  1. Ma conjointe m’a quitté il y a 2 mois, c’est insupportable
  2. Il est regrettable que ma conjointe m’ait quitté
  3. J’aurais préféré que ma conjointe demeure avec moi
  4. Ma conjointe n’a pas le droit de me quitter, je ne peux le supporter, car j’ai besoin d’elle pour être heureux
  5. Ma conjointe n’avait pas le droit de me quitter après tout ce que j’ai fait pour elle
  6. Il existe au Québec une ville nommée Montréal
  7. Je pourrais jamais passer mon examen de ERG311
A

Fonctionnelles : 2, 3, 6

Dysfonctionnelles : 1, 4, 5, 7

35
Q

Comparer les pensées fonctionnelles et dysfonctionnelles.

A

Fonctionnelles:
- Évidente, logique et facilement vérifiable/démontrable
- S’exprime en termes relatifs, conditionnels et nuancés
- Suivi d’émotions modérées et non dommageables
- Aide une personne à atteindre ses objectifs
Dysfonctionnelles :
- Moins évidente, logique ou difficilement vérifiable/démontrable
- S’exprime en terme absolus sous la forme d’une exigence rigide
- Émotions perturbatrices et fréquemment dommageables
- Nuit à la réalisation des objectifs.

36
Q

Expliquer la composante événement du tableau d’enregistrement des pensées dysfonctionnelles..

A

-Événement explicite :
• Un événement spécifique survenu dans la vie d’un individu duquel découlent immédiatement les pensées et les émotions dysfonctionnelles.
• Facile à reconnaître parce qu’ils correspondent aux faits tels qu’ils se sont produits dans la réalité.
• Les gens y associent assez facilement leurs émotions.
- Événement spécifique découlant des pensées dysfonctionnelles :
• Proviennent d’une situation passée ou hypothétique.
• Peuvent surgir n’importe quand dans le discours intérieur de l’individu, surtout s’il est au repos ou s’il fait une tâche qui n’exige pas toute son attention.
• Si elles sont influencées et déformées par des attitudes et des croyances irrationnelles.
• Le client ne parviendra pas à établir un lien entre l’événement passé et les pensées et émotions qui en découlent.
• Il faut bien reconnaître les pensées automatiques qui tiennent lieu d’événements.
- Événement spécifique découlant des émotions dysfonctionnelles :
• L’événement peut prendre la forme d’une émotion dysfonctionnelle qui génère des pensées irréalistes dont découlera une autre émotion dysfonctionnelle = émotion seconde (peut aussi en engendrer d’autre = 3e ou 4e émotions)
• Peur amène Honte qui provoque tristesse

37
Q

Expliquer la composante événement du tableau d’enregistrement des pensées dysfonctionnelles.

A

-Événement explicite :
• Un événement spécifique survenu dans la vie d’un individu duquel découlent immédiatement les pensées et les émotions dysfonctionnelles.
• Facile à reconnaître parce qu’ils correspondent aux faits tels qu’ils se sont produits dans la réalité.
• Les gens y associent assez facilement leurs émotions.
- Événement spécifique découlant des pensées dysfonctionnelles :
• Proviennent d’une situation passée ou hypothétique.
• Peuvent surgir n’importe quand dans le discours intérieur de l’individu, surtout s’il est au repos ou s’il fait une tâche qui n’exige pas toute son attention.
• Si elles sont influencées et déformées par des attitudes et des croyances irrationnelles.
• Le client ne parviendra pas à établir un lien entre l’événement passé et les pensées et émotions qui en découlent.
• Il faut bien reconnaître les pensées automatiques qui tiennent lieu d’événements.
- Événement spécifique découlant des émotions dysfonctionnelles :
• L’événement peut prendre la forme d’une émotion dysfonctionnelle qui génère des pensées irréalistes dont découlera une autre émotion dysfonctionnelle = émotion seconde (peut aussi en engendrer d’autre = 3e ou 4e émotions)
• Peur amène Honte qui provoque tristesse

38
Q

Expliquer la composante émotion du tableau d’enregistrement des pensées dysfonctionnelles.

A
  • Émotion dysfonctionnelle = lorsque sa présence, sa fréquence, sa durée et son intensité ne sont pas justifiées dans le contexte où elle survient.
  • Apparition d’une émotion dysfonctionnelle = premier indice de la présence de pensées dysfonctionnelles.
  • Restructuration cognitive efficace : 1) reconnaissance exacte de l’émotion en cause 2) cherche les pensées d’où cette émotion provient.
39
Q

Quels sont les principaux groupes (5) d’émotions du TEPD?

A
  1. Émotions liées à l’anxiété :
    - Un danger me menace (immédiat ou futur), peut être perte matérielle, souffrance physique ou psychique, rejet/dévalorisation, etc.
    - Je ne pourrai éviter ce danger : Plus cette éventualité devient probable, plus l’anxiété augmente.
    - Anxiété souvent fonctionnelle dans la vie, car elle sert d’alarme pour éviter le danger.
    - Dysfonctionnelle si mauvaise info, erreur de logiques ou croyances dysfonctionnelles
  2. Émotions liées à l’hostilité :
    - À chaud : à la suite d’un événement spécifique dont les manifestations sont le plus souvent transitoires (impatience, irritation, colère, rage).
    - À froid : s’inscrit dans la durée comme la haine et la rancune accompagnées ou non d’un désir de vengeance.
    - Survient quand :
    • Cette personne commet ou a commis une erreur (c’est la faute des autres)
    • Cette personne ne devrait pas ou n’aurait pas dû faire ce qu’elle a fait (règle bafouer)
  3. Émotions liées à la culpabilité :
    - Regret, remords et autoaccusation.
    -Même pensées que pour l’hostilité mais l’hostilité est tournée contre soi non contre autrui.
    - Survient quand :
    • J’ai commis une faute (toujours présente dans la culpabilité).
    • Je n’aurais pas dû faire ce que j’ai fait (présence d’une exigence).
    - Parfois utile parce qu’elle nous permet de prendre conscience de nos fautes et de nos erreurs et de les corriger, mais devient souvent dysfonctionnelle.
  4. Émotions liées à l’auto-dévalorisation et la honte :
    - Semblable à la culpabilité mais mais il y a ajout d’un jugement que l’individu porte sur sa valeur personnelle.
    - Autodévalorisation : «Puisque j’ai commis cette faute, ma valeur personnelle baisse ou est nulle.»
    - Honte :«Puisque j’ai commis cette faute, les autres vont penser que je suis une mauvaise personne; par conséquent, ma valeur personnelle baisse ou est nulle à leurs yeux.»
  5. Émotions liées à la tristesse :
    - Déception, désappointement, affliction, abattement, accablement, découragement, désespoir, etc.
    • La pensée à l’origine de la tristesse est toujours la même : Ce qui arrive, est arrivé ou arrivera est mauvais pour moi.
40
Q

Expliquer la composante pensées automatiques du tableau d’enregistrement des pensées dysfonctionnelles.

A
  • Sous forme d’idées (auto-verbalisation, monologue, discours intérieur) ou d’images mentales.
  • Comment reconnaître les pensées automatiques :
    • Utiliser la question directe (À quoi pensiez-vous lorsque vous avez ressenti cette émotion? Qu’est-ce qui vous inquiète?
    • Être attentif à l’expression des émotions ressenties durant l’entreve
    • Reconstituer la situation (Suggérez au patient de raconter avec précision les différentes étapes de la situation au cours de laquelle est apparue l’émotion et de mentionner, à chaque étape, les pensées dont ils se souviennent.)
    • Utiliser l’imagerie mentale ou le jeu de rôle (Revivre la situation en cause en lui demandant de se détendre, puis lui suggérer d’imaginer aussi clairement que possible l’endroit et le contexte dans lesquels la situation s’est déroulée.)
    • Observer et comparer les pensées dans des situations identiques (L’apparition d’une émotion intense constitue, la plupart du temps, le signal de départ d’une restructuration cognitive. La reconnaissance des pensées automatiques survient ensuite. Il faut prêter attention aux pensées et les noter)
  • Lorsqu’un client identifie une émotion, pour commencer le travail de restructuration, on lui demande de mesurer l’intensité de cette émotion.
41
Q

Expliquer la composante pensées adaptées du tableau d’enregistrement des pensées dysfonctionnelles.

A
  • Remplacer les pensées dysfonctionnelles par d’autres plus fonctionnelles c’est-à-dire plus réalistes et mieux adaptées.
  • Comment remplacer les pensées dysfonctionnelles par des pensées mieux adaptées :
    1) Sonder les pensées automatiques ou le questionnement socratique
    • Sur quelles preuves cette idée est-elle basée? (Vérifier la justesse de l’affirmation du sujet. Permet d’obtenir de l’info sur la perception ou déformation de la réalité. Permet de constater les erreurs de logique, les fausses hypothèses et les infos erronées qui appuient le raisonnement. )
    • Serait-il possible de voir les choses autrement? (Les personnes anxieuses ou déprimées ont un point de vue étroit de la réalité. Peut utiliser la réattribution: aide à comprendre que plusieurs éléments dans la situation sont hors de leur contrôle, qu’ils ont moins de responsabilité qu’ils pensaient. Chercher d’autres options ou d’autres solutions : un inventaire de ressources et de celles de son entourage peut permettre de voir d’autres opinions. Se décentrer de la situation : se rendre compte qu’on n’est pas impliqué dans la situation ou si on l’est, notre implication est moindre qu’on le croit)
    • Et si cela arrivait quel en serait les conséquences? (explore : Probabilité du malheur anticipé; Véritable potentiel de dangerosité; Capacité du patient de le prévenir; Capacité du patient d’accepter ou de faire face à la pire des éventualités.
    2) Relever les indices qui appuient ou vont à l’encontre des pensées automatiques (colonne de plus, pour ou contre)
    3) Utiliser le jeu de rôle (On questionne le patient pendant un certain temps, puis on reprend le questionnement en demandant au patient de se mettre dans la peau de quelqu’un d’autre comme thérapeute, ami, lui dans 10ans.
    4) Utiliser les expériences comportementales ou l’épreuve de la réalité (demander au patient d’en faire l’expérience dans la vie quotidienne. Souvent les prédictions pessimistes ne se réalisent pas et ces expériences deviennent le meilleur moyen d’amener la personne à modifier son point de vue. Si les prédictions se réalisent, le thérapeute et le patient se retrouvent face à une situation précise qu’ils s’emploient à modifier ou accepter.
42
Q

Où à lieu la véritable étape de restructuration cognitive dans TEPD?

A

Entre le moment de remplir la 3e et la 4e colonne, là où sont inscrits les résultats de l’évaluation des pensées adaptées.

43
Q

Quels sont les facteurs rendant les pensées adaptées dysfonctionnelles?

A

• Les erreurs logiques : Erreurs de raisonnement ou de processus cognitifs biaisés associés souvent à des croyances intermédiaires et fondamentales également dysfonctionnelles. Cause la plus fréquente de pensée dysfonctionnelle. Utiliser restructuration cognitive pour travailler sur les erreurs de logique. Expliquer et lui apprendre à les reconnaître puis à les modifier. Sept erreurs de logique plus fréquentes :
- Raisonnement émotif
- Personnalisation
- Lecture de la pensée d’autrui
- Dramatisation
- Disqualification du positif
- Pensée tout ou rien
- Jugement global sur la valeur personnelle
• L’absence d’information ou les informations fausses : Aussitôt que ces informations sont remplacées par d’autres informations plus pertinentes, les émotions dysfonctionnelles disparaissent ou diminuent. Thérapeute doit donc fournir des informations adéquates et rectifier les fausses informations.
• Les croyances intermédiaires et fondamentales dysfonctionnelles: Généralement inconscientes. Après un certain temps de thérapie qu’elles deviennent conscientes, car elles apparaissent de manière répétitive dans le discours intérieur de la personne. Exemple : « je ne vaux rien », « j’ai tout raté »

44
Q

Comment peut-on mettre en application les pensées adaptées?

A
  • En questionnant le patient pour connaître ses pensées automatiques, le thérapeute en vient à cibler ses pensées dysfonctionnelles et à mettre en évidence les facteurs les rendant dysfonctionnelles comme les fausses infos et les erreurs de logiques.
  • Il peut alors fournir des infos plus adéquates ou corriger les erreurs de logiques permettant ainsi au patient d’en arriver à des pensées mieux adaptées.
  • Ce faisant, il se trouve à lui enseigner le TEPD. le patient devient alors graduellement plus habile à s’interroger sur ses propres pensées dysfonctionnelles et à les remplacer par d’autres mieux.
45
Q

Expliquer la composante résultats du tableau d’enregistrement des pensées dysfonctionnelles.

A
  • Les émotions sont évaluées en se servant d’une échelle de 0 à 100 (évaluer de nouveau l’intensité des émotions, toujours à l’aide de la même échelle).
  • C’est la différence entre les 2 mesures qui indique le degré d’efficacité de la restructuration.
  • Important d’expliquer au patient que le but n’est pas d’atteindre une cote 0 (absence d’émotion) mais plutôt d’atténuer l’intensité des émotions afin de se sentir plus serein et par la suite d’agir davantage selon ses intérêts.
  • On peut demander de mesurer aussi les variations dans le degré de conviction p/r aux pensées automatiques en se servant de la même échelle. (résultat avant la restructuration dans colonne 3 et celui après la restructuration va dans la colonne 4 (pensées adaptées).
46
Q

Comment utiliser les TEPD en clinique?

A
  1. Faire soigneusement l’évaluation du patient
  2. Commencer par voir avec le patient les principes de base de la TCC en insistant sur le premier principe : les émotions des êtres humains sont influencées par leurs pensées et leur façon d’interpréter les événements.
  3. Enseigner au patient les principaux groupes d’émotions et les pensées à l’origine de ces émotions. Peut donner le tableau 13.3
  4. Expliquer en quoi consiste la TEPD. Aider le patient à se familiariser avec les 3 premières colonnes en continuant d’utiliser comme exemples des émotions dysfonctionnelles ressenties récemment.
  5. Demander au patient, dans le cadre des travaux à domicile, de surveiller l’apparition de nouvelles émotions dysfonctionnelles au cours de la semaine qui suit, de les décrire, de les distinguer les unes des autres et de les relier aux pensées dont elles résultent. Les noter dans les 3 premières colonnes du tableau et d’évaluer l’intensité des émotions dans la 2e colonne.
  6. Revoir au cours de l’entrevue suivante, ce tableau avec le patient et effectuer les corrections nécessaires. Continuer tant qu’il n’est pas fait avec précision et facilité.
  7. Initier le patient à la RC. Lui apprendre à se questionner sur ses pensées, à reconnaître les pensées automatiques dysfonctionnelles, à mettre en évidence les facteurs contribuant à les rendre dysfonctionnelles, en particulier les erreurs logiques, puis à les remplacer par d’autres pensées, mieux adaptées. Ne restructurer qu’une seule émotion à la fois avec les pensées correspondantes.
  8. Demander au patient de recourir lui-même à la RC entre les entrevues. L’inciter à bien circonscrire ses pensées automatiques dysfonctionnelles, de façon à les modifier. Inscrire les pensées adaptées dans la 4e colonne. Réévaluer l’intensité des émotions dysfonctionnelles à la suite de la RC et noter le résultat dans la colonne 5.
  9. Revoir au cours des entrevues qui suivent, les RC effectuées par le patient avec le TEPD et les corriger ou compléter au besoin.
  10. Évaluer avec le patient, à mesure que progresse l’entraînement à la RC, les diverses façons de passer à l’action, c’est-à-dire d’en arriver à des modifications des attitudes et des comportements résultants du travail sur les pensées et les émotions dysfonctionnelles. Insister sur l’importance d’entreprendre le plus rapidement possible ces changements.
47
Q

Quels sont les autres moyens d’interventions utilisés auprès de la clientèle avec maux dos chronique.

A

a) Gestion de la douleur
b) Interventions cognitivo-comportementale
c) Techniques ou modes d’intervention utilisés en TCC

48
Q

Comment peut-on gérer la dlr avec des maux de dos chronique.

A

1) Communication de la douleur
- Parler de sa douleur aux personnes appropriées (personnel de la santé) en temps et lieu appropriés
- Thérapeute doit éviter de donner attention et sympathie aux expressions verbales et non-verbales de dlr du PT, mais aussi les encourager lorsqu’ils essaient de s’adapter à leur situation (cope with pain).
- On enseigne au pt à user de comportements qui ne sont pas centrés sur la douleur dans des contextes sociaux.
- Implication du conjoint(e) dans la gestion
2) Activité physique
- Renforcer les tentatives de participation
- Travailler dans la tolérance en augmentant graduellement la demande de l’activité
- Éviter les pauses lorsque la douleur augmente, car peut renforcer les comportements de douleur
- Augmenter progressivement la mobilité, la force et l’endurance
- Utilisation de modalités thermiques pour préparer le PT à l’activité
- Enseignement de la posture, la mécanique corporelle, la conservation de l’énergie et les techniques de protection articulaire comme moyens pour réduire la dlr.
- Prescription d’équipement adapté et d’orthèse pour augmenter l’indépendance aux AVQ
3) Entraînement à la relaxation
- Efficace pour diminuer dlr, anxiété, fatigue, tension musculaire
- Augmente sommeil, et sensation de contrôle sur la dlr
- Réduit la perception de la personne p-r à la fréquence, la durée et l’intensité de la douleur + atteinte des buts occupationnels.
(i) Relaxation progressive des muscles : contraction et relâchement systématique des muscles ou groupe de muscles
(ii) Entraînement autogénique : répéter silencieusement des phrases à propos de l’état psychophysiologique idéal
(iii) Imagerie guidée : imaginer des scènes significatives pour atteindre un but désiré
4) Biofeedback
- Surveiller les fonctions corporelles dont le client est inconscient.
- Le client devient capable de modifier consciemment la fonction corporelle ciblée
5) Restructuration cognitive
- Les aspects de la cognition reliés à la douleur, les croyances et les stratégies d’adaptation sont associés à l’intensité de la douleur, au fonctionnement physique, au statut psychologique et aux incapacités.
- Identifier et modifier les aspects mal-adaptés de la cognition et les mauvaises croyances en lien avec la douleur et les incapacités.
(i) Directe : Technique de restructuration cognitive (ex. : détourner l’attention).
(ii) Indirecte : Modifier les pensées, sentiments, croyances mal-adaptés (TEPD).
6) Distraction
- Douleur peut être causée par un manque d’occupations distrayantes
- Apprendre au PT à se distraire lors de stimulation douloureuse
- Si le patient est concentré sur quelque chose ou centré sur soi, il ne peut pas se concentrer sur la douleur en même temps.
- Engagement dans une occupation significative augmente la tolérance à la douleur.
7) Groupe de support social
- Aide à réaliser que d’autres ont enduré les mêmes circonstances
- Lieu neutre pour exprimer les sentiments
- Fournit une opportunité pour apprendre des stratégies d’adaptation
- Facilite la transition entre la fin des tx, l’auto-gestion et le maintien des changements comportementaux

49
Q

Comment utiliser les interventions cognitivo-comportementale avec des maux de dos chronique?

A

1) Pensées en sentiments
- Les gens avec dlr chronique rapportent souvent de la colère, frustration, anxiété, faible humeur, dépression et des pensées récurrentes .
2) TCC
- Aide les gens à briser le cycle néfaste d’interactions entre pensées, sentiments et comportements.
- Beck : cibler les pensées négatives en ↑ la compréhension du client de sa condition et en le guidant à réévaluer ses pensées négatives une fois qu’il a réalisé un comportement.
- Bandura : décris la notion d’auto-efficacité → le comportement est influencé par la confiance de la personne en son habileté à réaliser quelque chose
- Les personnes en douleur chronique peuvent montrer des pensées de catastrophisation, soit une manifestation extrême de pensée négative.
- Comportement d’évitement ou de kinésiophobie : les gens associent un haut risque de blessure ou de douleur avec le mouvement, donc bouge pas et se déconditionne (faire de l’exposition graduelle et relaxation)

50
Q

Nommer les buts et les étapes de la TCC.

A

Buts:
- Reconnaître les pensées et sentiments négatifs
- Comprendre les problèmes avec des pensées et sentiments négatifs
- Challenger les pensées et sentiments négatifs
- Développer des façons positives d’agir via des techniques comme la relaxation, la résolution de problèmes, « Pacing and goal setting » (voir plus bas)
Étapes :
1) Éducation (accéder à de l’information appropriée et comprendre la relation avec leur cas particulier pour contrer les fausses croyances par rapport à la douleur)
2) «Pacing and goal setting» (Aide les gens à faire de l’exercice et améliorer l’activité et la participation)

51
Q

Explique la struture des programmes de gestion de la douleur.

A
  • Utilise la TCC.
  • Met l’accent sur l’impact de la douleur, et pas seulement sur la douleur.
  • L’objectif principal de la gestion de la douleur est d’aider les gens à développer des façons de surmonter les effets incapacitants et la détresse reliés à la douleur chronique.
  • L’objectif principal n’est donc pas de diminuer la douleur en soi.
  • Éducation sur les mécanismes de la douleur et ses effets, les différences entre la douleur aiguë et la chronique, le stress et la douleur, sur comment faire face aux effets psychologiques de la douleur chronique, sur les exercices, le « Pacing » et « goal setting », les médicaments et la drogue, et sur le sommeil.
  • Entraînement concernant les habiletés et stratégies suivantes :
    • Apprendre à composer avec la réalité de douleur chronique.
    • Améliorer la condition physique, la mobilité et la posture.
    • Surmonter la peur du mouvement.
    • Développer des façons de s’adapter au stress, à l’anxiété, la dépression et la colère.
    • Techniques de relaxation.
52
Q

Expliquer le «Pacing and goal setting».

A

Pacing :
- Aide les gens à faire de l’exercice et améliorer l’activité et la participation
- Le cycle typique de suractivité et sous-activité est néfaste car la progression naturelle de ce cycle tend à prolonger la période d’inactivité.
- Utilisé pour diminuer les pics excessifs d’hyper et d’hypoactivité dans les cycles et aider le patient à trouver un niveau d’activité équilibré sans avoir d’exacerbation de douleur.
1. Déterminer la tolérance (quantité d’activité qui devient prob) : en termes de temps ou de distance, complexe lorsque pas ressentie immédiatement (lendemain). Il y a une période d’exploration et d’essai/erreur où il faut donner de la guidance au patient.
2. Établir une ligne de base pour agir dans les limites de la tolérance : Les lignes de base sont entre 50 et 80% de la tolérance, permet de rendre les tâches plus atteignables. Trouver les lignes de base pour la position assise, debout et pour la marche pour que cela soit intégré dans les activités de tous les jours.
3. Entrecouper les activités selon la ligne de base avec du repos : Trouver un équilibre entre en faire trop et en faire peu. Apprendre au pt à vivre dans un patron de fonctionnement en parties d’activités entrecoupées de pauses régulières.
Goal setting :
- Aider les gens à réaliser des tâches et prendre part à des activités qui peuvent être difficiles.
- L’établissement de buts comprend la définition de buts et la détermination de cibles à atteindre.
- Guidance si : fixe des objectifs trop dur ou buts qui ne sont pas clairs (difficile de dire s’ils sont réalisés). Utiliser les objectifs SMART et aider à diviser les buts en sous-buts. Aussi durant les activités.

53
Q

Expliquer les techniques ou modes d’intervention utilisés en TCC.

A

• Fiches thérapeutiques :
- Fiche de carton que la personne peut garder.
- Sert d’aide-mémoire.
- Rassure le patient dans les moments d’urgence.
- meilleure intégration des acquis si relues fréquemment.
- +++ si on montre des procédures ou de techniques complexes
• Jeu de rôle
- Recréer ou de concevoir un épisode de la vie d’un patient.
- Permet de mieux comprendre une situation vécue par le patient.
- Favoriser la résolution d’un problème.
- Favoriser la reconnaissance des pensées à l’origine d’une émotion dysfonctionnelle.
- Favoriser l’expression des affects (si trop intense peut paralyser ou déstabiliser le patient).
- Prépare le pt à affronter une situation difficile ( peut avoir l’air trop parfait et intimider le pt).
- Bien définir les objectifs poursuivis avec le patient.
• Résolution de problème
- Apprendre au patient une méthode qui lui permet de faire face à ses problèmes de façon plus rationnelle et plus systématique.
-Lorsque le patient a des problèmes réels qui lui semblent insolvables, parfois à la suite de l’activation de croyances dysfonctionnelles.
- Prendre conscience du problème et le définir.
-Adopter une attitude constructive.
- Fixer des objectifs clairs, réalistes et temporels
- Chercher des solutions possibles
- Balancer du pour et du contre
- Connaître les obstacles et les ressources.
- Déterminer un plan d’action, le mettre en pratique et l’évaluer.
- Peut activer de croyances rigides sous-jacentes.
- Nécessaire de repérer et de modifier au moins partiellement la croyance, l’attitude ou les traits de personnalité en cause pour pouvoir utiliser la technique efficacement.
• Rééducation respiratoire :
- Favorise l’apprentissage d’un meilleur contrôle de la fonction respiratoire.
- Utiliser davantage son diaphragme (active SNAP et calme)
- Prévenir l’hyperventilation et augmente détente musculaire.
- Enseigner la respiration diaphragmatique.
- Favoriser le ralentissement du rythme respiratoire (+++ difficile).
- Chez certains pt, peut augmenter anxiété.

54
Q

Quels sont les différents aspects à tenir compte lors de l’usage de travaux à domicile dans la technique de restructuration cognitive?

A

1) Choisir des travaux bien adaptés aux besoins, aux capacités et aux priorités de patient (tenir compte des caractéristiques avant de prescrire des activités)
2) Bien expliquer la nature de la tâche, de même que ses objectifs (On lui demande son opinion, ses préférences et ses réticences. On vérifie sa compréhension en demandant de reformuler)
3) S’assurer de l’accord et de la motivation du patient (vérifie l’approbation et le degré de sa motivation)
4) Fixer des buts précis et limités (On incite le PT à débuter par des tâches simples, clairement décrites et délimitées, qu’il pourra effectuer sans trop de difficulté ou de déplaisir)
5) Faire en sorte que les tâches soient concrètes et mesurables (précise la durée et la fréquence)
6) Prendre l’attitude d’un expérimentateur qui cherche à régler des problèmes plutôt qu’à avoir raison (ne prend pas une attitude autoritaire, mais plutôt celle d’un collaborateur qui travaille avec le PT pour l’aider à résoudre ses probs)
7) Augmenter graduellement le nombre de tâches (si tout va bien, respecter les limites)
8) Impliquer l’entourage dans le traitement (d’impliquer le conjoint, la famille ou les proches du PT. Bien comprendre la dynamique familiale)

55
Q

Quels les différents aspects à tenir compte lors de l’usage de travaux à domicile dans la technique de restructuration cognitive?

A
  • Tenir compte des travaux prescrits au cours des rencontres précédentes (vérifier à chaque séances si les travaux prescrits ont été fait et comment ça l’a été avant d’attaquer un nouveau problème)
  • Commencer à exécuter les travaux à domicile pendant l’entrevue en cours, si possible (vérifier si explications claires, renforcement positif, constater les difficultés, pratiquer en thérapie)
  • Suggérer l’utilisation de renforcements positifs (apprendre au pt à se récompenser lorsqu’il bien sa tâche, le fait immédiatement après la tâche)
  • Noter les travaux prescrits
56
Q

Situer l’utilisation des principes ergonomiques dans la pratique des ergothérapeutes.

A

L’ergonomie fait appel à une démarche holistique et s’assure de prendre en compte les facteurs physiques, cognitifs, sociaux et environnementaux ainsi que d’autres éléments pertinents avant de faire des recommandations concernant la conception d’un système ou les modifications à apporter. »
En ergo :
-regarde toutes les AVQ versus juste le travail pour les ergonome
- Transforme le travail pour un seuil indiv
- Porte d’entrée différente (la porte d’entrée est l’individu (+ diff) et non l’employeur. Dans l’ergonomie de réadaptation, l’ergothérapeute a + sa place.)
Utilisation de l’ergonomie en ergo :
- Éval/analyse du travail dans le but de faire des correction et aménagement, comprendre et prévoir les difficultés, panifier intervention pour le RAT

57
Q

Nommer certains principes de base en ergonomie.

A

• Éviter ou minimiser l’impact des postures contraignantes
- Debout: Respect des courbures du rachis
- Assis: Bon support lombaire
- Posture statique prolongée à éviter
- Membres supérieurs (amplitudes extrêmes) à éviter
• Limiter stress ou surcharge sur les structures anatomiques
• Travailler près de soi, stabilité́
• La posture idéale = exige du mouvement

58
Q

Quels sont les champs d’action en ergonomie?

A
  • Correction
  • Conception
  • Amélioration des processus
  • Formation
  • Réadaptation
  • Analyse des exigences physiques d’un poste en lien avec des limitations permanentes
59
Q

Quels sont les 2 courants en ergonomie ?

A

++ complémentaire
1. Human factors
- Connaissances et théories relatives aux caractéristiques comportementales et biologiques humaines
- Valider la spécification, la conception, l’éval, l’opération et la maintenance des produits et des systèmes pour assure la sécurité, l’efficacité et la signifiance
- Centré sur les caractéristiques de l’être humain
- Exigences du travail : posture, cadence, mouvement, ambiance de travail
- Recherche de normes ergonomiques (très standardisé)
2. Ergonomie centrée sur l’activité
- Comprendre ce que font les opérateurs dans la situation de travail.
- Déterminer ce qui doit être transformer et définir
des propositions ou principes de conception
- Centrée sur l’activité réelle de travail
- Compréhension de la situation de travail dans son ensemble
- Distinction entre le travail prescrit et le travail réel

60
Q

Quels sont les concepts clé en ergonomie

A

1) Travail prescrit vs travail réel
2) Compréhension de l’activité de travail (ex : manutention)
3) Déterminants
4) Facteurs de risque
5) Variabilité
6) Marge de manœuvre

61
Q

Quel est le processus d’une démarche ergonomique?

A

a) Secteur d’application
b) Collecte de donnée
c) Interventions

62
Q

Expliquer les secteurs d’application du processus d’une démarche ergonomique?

A

1) Travail prescrit (description de tâche) vs travail réel (l’activité de travail concrètement)
2) Comprendre l’activité de travail
- Prendre en compte les modes opératoires et le savoir-faire : Différentes façons d’accomplir l’activité de travail. Atteindre objectif production en préservant sa santé.
- Prise d’information par le travailleur : permettra de voir comment le travailleur se positionne pour prendre l’information (rétroaction de la qualité de leur travail). Chercher à savoir pourquoi il font leur travail de cette façon la.
* Attention : connaître et respecter les modes opératoires!

63
Q

Expliquer la collecte de données du processus d’une démarche ergonomique?

A

1) Facteur de risque
2) Déterminants
3) Variabilité
4) Caractéristiques de l’opérateur

64
Q

Qu’est-ce qu’un facteur de risque et nommer les principaux?

A
  • Élément appartenant à l’individu ou provenant de l’environnement susceptible de provoquer une maladie, un traumatisme ou toute autre atteinte à l’intégrité ou au développement de la personne
    -Facteurs liés au travail répétitif :
    • Adéquation du poste, zone d’atteinte et vision
    • Froid, vibrations, et pressions locales sur les tissus
    • Postures contraignantes
    • Charge musculo-squelettique
    • Invariabilité de la tâche / monotonie d’une tâche par cycle
    • Exigences cognitives
    • Facteurs organisationnels et psychosociaux liés au travail
65
Q

Qu’est-ce qu’un déterminant en ergonomie et nommer les principaux?

A

Permettent de décrire et comprendre une situation de travail
• Tâches et exigences (travail prescrit)
- la description des tâches, les consignes, les résultats attendus etc.
• Conditions et moyens offerts par le milieu de travail
*Organisation du travail :
- Les politiques et les normes;
- Processus (organisation technique, l’assignation et répartition des tâches, la formation des équipes, la rotation, l’horaire de travail);
- Modes de gestion (rémunération, supervision, mode de gestion de la SST);
- Systèmes de communication et mécanisme de circulation de l’information
* Environnement physique
- Température
- Bruit
- Éclairage
- Ventilation
- Poussière
* Dispositif technique
- Aménagement spatial
- Machine/outil/équipement
- Produit/pièce
* Environnement social
- Structures sociales et culture
- Liens fonctionnels et hiérarchique (expérience, formation, état de santé des travailleurs (dlr, fatigue, limitations fonctionnelles)).
- Liens avec clients et usagers

66
Q

Qu’est-ce qu’une variabilité en ergonomie et nommer les principaux?

A
Peut être a/n des situations de travail, des exigences de travail ou des moyens disponibles)
2 types : 
• Normale :
- Prévisible
- Découle du type de travail effectué
- Peut être partiellement contrôlée
• Incidentelle
- Survenu d’un incident
- Variation aléatoire, difficile à prévoir
67
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’opérateurà considérer en ergonomie?

A
  • Expérience, formation
  • Âge, sexe
  • État de santé (dlr, fatigue, limitations)
  • Regarder caract. physique, psychologiques, psychomotrice et cognitive)
  • Notions de variabilité
68
Q

Quels est le modèle d’analyse des déterminants en ergothérapie?

A

Relations entre les déterminants
• Micro : travailleur (caractéristiques, produit, aménagement, espace alloué pour travailler)
• Méso : poste de travail (environnement dans lequel se trouve le travailleur, déplacements courts vs longs, modes opératoires, équipements)
• Macro : situation de travail global (organisation, communication, politiques, déplacements longs. Egothérapeute ne pas effectuer des changement ici, mais si le comprend mieux, peut le considérer dans les autres niveaux.

69
Q

Déterminants étudiées pour des solutions locales (ergothérapie)

A
  • Caractéristiques de l’opérateur
  • Produits
  • Outils
  • Aménagements du poste spécifique à cette tâche
70
Q

Déterminants étudiées pour des interventions globales (ergonomie)

A
  • Situation physique (lieux) dans l’entreprise (déplacments et manutention diminue la MM du temps)
  • Aménagement spatiale (encombrements, stérilité augmente charge physique)
  • Environnement (bruit, interruption augmente la charge mentale)
  • Organisation du travail (communication, collaboration)
71
Q

Quels sont les principes d’action en manutention?

A
  • Alignement postural : garder les courbures au + neutre possible.
  • Bras de levier : la charge, proche du corps, est moins lourde qu’à bout de bras.
  • Équilibre corporel : quand on lève la charge, il faut tjrs être capable d’assurer sa sécurité
  • Mise sous charge : charge qu’on a dans les bras
  • Utilisation de la charge : on peut l’utiliser pour nous aider dans le déplacement (Ex: traîner le sac de poubelle pour ensuite le lancer)
  • Utilisation du corps : utiliser le corps comme un contre-balancier
  • Transition de la charge : par phase, avec pied pivot ou phase continue (transfert de poids sur le MI, du point de départ vers le point d’arrivée de la charge)
  • Rythme
72
Q

Qu’est-ce que la manutention et les 2 approches qui y sont reliés?

A

Approche biomécanique :
- C’est la charge supportée par les tissus d’un individu qui n’excède pas la capacité de son système musculosquelettique (on favorise la protection des structures). Ne pas en compte la fatigue physiologique (l’aspect énergétique de la manutention de charge)
- Technique sécuritaire : rechercher la stabilité, le maintien de la charge près du corps, le maintien du dos droit et l’utilisation des jambes
Approche physiologique :
- Vise à établir une tâche de travail qui reste dans une réponse physiologique acceptable (niveau de fatigue physique généralisé, i.e. pour qu’on ne finisse pas la journée épuisée par la charge qu’on a transporté.
- Particulièrement vrai si la tâche de manutention nécessite > 3 levages par min.