Maladie de Lyme Flashcards
Germe responsable de la maladie de Lyme :
une bactérie : un spirochète du genre Borrelia (La bactérie la plus fréquemment rencontrée en France dans la maladie de Lyme est Borrelia burgdorferi)
Vecteur de la maladie de Lyme :
Les tiques
Réservoirs de la maladie de Lyme :
Les oiseaux, les mamiffères et les tiques
Mode de contamination de la maladie de Lyme :
Par morsure de tique
Decription brève de l’évolution de la maladie de Lyme :
Elle se déroule en 3 phases, donc trois moments pour poser le diagnostic : • Phase primaire : moment le plus facile pour poser le diagnostic car on observe un érythème chronique migrant, dit de Lipschutz, il va se développer au point d’inoculation (point de morsure de la tique), si la tique est observée à cet endroit, c’est facile de faire le diagnostic, mais parfois elle est partie, il faut alors savoir faire le diagnostic de ECM. • Phase secondaire : au bout de quelques semaines à quelques mois (dissémination hématogène), si pas de diagnostic (souvent le cas, car peu spécifique) on pourra aller vers la phase tertiaire. • Phase tertiaire : au bout de quelque mois à quelques années.
La maladie de Lyme s’accompagne-t-elle souvent de fièvre ?
NON, le plus souvent la maladie de Lyme ne s’accompagne pas de fièvre
Descripton détaillée de la phase primaire de la maladie de Lyme :
L’érythème chronique migrant (ECM) est le signe pathognomonique de la maladie de Lyme. Soit on l’observe, soit le patient le décrit à l’interrogatoire. Il débute entre J3 et J30 après la morsure et dure entre 3 et 4 semaines. Dans 50% des cas les lésions sont observées aux membres inférieurs (lieu de prédilection pour les morsures).
La lésion se présente sous forme d’une macule ou d’une papule inflammatoire centrée sur la morsure. Si on cherche bien on peut facilement trouver le point de morsure. Cet érythème augmente de taille de façon circonférentielle centrifuge autour de la morsure de la tique, et peut être impressionnante car elle peut aller jusqu’à 30cm de diamètre.
L’érythème est indolore, non prurigineux et guéri spontanément. Cela explique le fait que les patients peuvent ne pas s’en apercevoir et donc laisser évoluer l‘infection vers les phases secondaire et tertiaire.
On peut également observer une adénopathie satellite, mais ce n’est pas constant.
Dans certaines situations, au moment de l’érythème chronique migrant, on peut observer des éléments qui indiquent une dissémination hématogène avec l’apparition de fièvre, céphalées, arthralgies. Ces signes sont les signes de la septicémie (phase secondaire alors concomitante à l’ECM).
Description détaillée de la phase secondaire de la maladie de Lyme :
Apparaît généralement au bout quelques semaines ou mois qui suivent la phase primaire après que le l’Erythème chronique migrant a régressé. Cependant dans certaines situations on peut déjà observer des signes de la phase secondaire au moment de l’Erythème chronique migrant.
Cette phase correspond à une dissémination par voie hématogène systématique de l’infection bactérienne.
En France les manifestations les plus fréquentes sont les atteintes neurologiques : les Neuroborrelioses. Ces atteintes sont liées à un tropisme particulier de borrelia pour le système nerveux :
- Atteintes radiculaires à prédominance sensitive dans le territoire de la morsure (1 semaine à 6 mois après la morsure), troubles de la sensibilité
- Atteinte du SNC avec une méningite lymphocytaire normoglycorachique, le plus souvent asymptomatique ou accompagnée de céphalées.
Ou alors avec atteinte des nerfs crâniens (paralysie faciale +++ : très caractéristique de la maladie de Lyme)
Remarque : C’est pourquoi face à une paralysie faciale on fait toujours une sérologie de maladie de Lyme pour rechercher une paralysie faciale secondaire à une neuroborreliose.
D’autres manifestions, peu fréquentes en France, sont les manifestations :
- Cardiaques : myocardite avec des troubles de la conduction (Bloc auriculo-ventriculaire+++ sans étiologie particulière chez sujet jeune, chercher la maladie de Lyme), insuffisance cardiaque, péricardite
- Cutanées : Multiple Erythème chronique migrant (rare en France) // Lymphocytome cutané bénin (exceptionnel en France)
- Articulaires : (évolution par poussées, plus fréquents) : Arthralgies (à cause dissémination par voie hématogène) // Mono ou Oligo-arthites +++ (toujours demander la sérologie de Lyme) // au niveau des grosses articulations (genou principalement)
Autres : Hépatites granulomateuses // Atteintes ORL (paralysie faciale) // Atteintes ophtalmiques (uvéite, conjonctivite, névrite optique) // Atteintes musculaires
Remarque : Face à un BAV (Bloc auriculo-ventriculaire) ou une mono ou oligo-arthrite on fait systématiquement une sérologie de maladie de Lyme.
Face aux autres manifestions on peut également faire une sérologie de maladie de Lyme lorsque l’on ne sais pas très bien ce qu’a notre patient.
Si le diagnostic n’est toujours pas posé, cela peut évoluer en phase tertiaire.
Description détaillée de la phase tertiaire de la maladie de Lyme :
Apparaît des mois voire des années après la phase primaire, avec l’apparition de complications plus graves et qui peuvent être beaucoup plus difficiles à traiter à ce niveau là.
On peut observer des manifestations :
Cutanées : TRES RARES : Acrodermite chronique atrophiante : maladie de Pick-Herxheimer. C’est une atrophie de l’épiderme des membres inférieurs (celui qui a été mordu) avec un aspect flétri et une coloration brun rougeâtre
Articulaires : plus fréquentes : Poussées d’arthrite récidivante d’évolution chronique // Mono ou oligo-arthrites des grosses articulations (genou ++)
Neurologiques : Polyneuropathies : axonales, médullaires ou cérébrales // Tableau psychatrique : démence, pseudo-sclérose en plaques
Remarque : face à des manifestations psychiatriques on fera également une sérologie de maladie de Lyme puisque ce sont des manifestations psychiatriques pour lesquelles on a un traitement disponible.
Lérythème chronique migrant est-il un signe pathognomonique de la maladie de Lyme ?
OUI, devant un érythème crhonique migrant on peut d’embler donner des antibiotiques dirigés contre le Borrellia
Sur quoi repose le diagnostic de la maladie de Lyme lorsqu’unpatient vient nous voire en phase primaire :
Anamnèse + présence d’un Erythème chronique migrant qui signe la morsure de tique (il suffit de proposer un taitement antibiotique contre la maladie de Lyme car il s’agit du signe pathognomonique de cette maladie).
Sur quoi repose le diagnostic de la maladie de Lyme lorsqu’un patient vient nous voire en phase secondaire ou tertiaire ?
Pour les phases secondaire et tertiaire le diagnostic va reposer essentiellement sur la sérologie (pas très spécifique attention) : Sérologie de dépistage : ELISA (diagnostic grâce aux anticorps de cette borréliose) // Sérologie de confirmation : WesternBlot (si ELISA+)
Une sérologie négative en phase primaire indique-t-elle un absence de maladie ?
NON, car pour la sérologie on recherche mes IgM qui n’apparaissent qu’à partir de 6 semaines, pour la phase primaire de la maladie de Lyme, on rappelle que le diagnostic repose surtout sur la présence d’un Erythème chronique migrant
Peut-on avoir des faux positifs lors d’une sérologie de la maladie de Lyme ?
OUI. Faux positif : croisement avec des germes qui peuvent être proche de la borréliose (relativement rare)
Lorsque l’on a une sérologie négative mais une clinique assez indicative de la maladie de Lyme (formes neurologiques ou articulaires), comment confirme-t-on le diagnostic négatif de la sérologie ?
Par PCR