Lymphocyte B chap 4 Flashcards
Quelles cellules sont responsables de la production d’anticorps ?
Les lymphocytes B
Quelle est la structure de base du BCR ?
Deux chaînes lourdes reliées par des ponts disulfures,
chacune associée à une chaîne légère
Quels sont les deux objectifs du mécanisme du développement du récepteur des lymphocytes B (BCR) ?
(a) maximiser les chances de produire un BCR fonctionnel, et (b) ne produire qu’un seul
type de BCR par cellule
Quelle étape est nécessaire à la production du BCR ?
Le lymphocyte B recombinaison somatique d’un gène codant pour une chaîne lourde et d’un gène codant pour une
chaîne légère, selon le même principe que nous avons déjà vu pour les chaînes alpha et beta du TCR. La recombinaison est, comme pour le TCR, effectuée par les recombinases RAG1 et RAG2, qui reconnaissent des RSS.
Quel est le nombre de loccus pour les chaines lourdes et légères ?
Il y a un seul locus pour la chaîne lourde, mais il y en a deux pour la chaîne légère : le locus kappa (κ) et le locus lambda (λ). Le BCR sera formé soit de la chaîne lourde et d’une chaîne légère κ, soit de la chaîne lourde et d’une chaîne lègère λ.
Où se fait la reconnaissance des structures suite à la recombinaison des régions VDJ ou VJ
À l’extrémité N-terminale de toutes ces chaînes (et donc du BCR en entier) contient une région variable; (particulièrement dans une zone dite d’hypervariabilité)
Décris la structure des immunoglobulines ?
Chaîne légère et chaîne lourde, avec les parties
constantes et variables de chacune. Savoir où se trouve la partie Fc le cas échéant.
Lors de la synthèse des anticorps, ils peuvent se différencier en plusieurs familles, quelles sont les 4 variations permises par la région constante de la chaîne lourde?
on y trouve un bloc μ,
un bloc δ, un bloc γ, un bloc α et un bloc ε. Selon la région constant choisie, les futurs anticorps appartiendront donc à une de ces familles : IgM, IgD, IgG, IgA, iGE. Les premiers BCR formés utilisent toujours les chaînes μ (et plus rarement δ, en cas d’une erreur d’épissage).
Quelles sont e les étapes de maturation du BCR et du lymphocyte B.
Cellule Pro-B, précoce :
Réarrangement des régions D et J des gènes de la chaîne lourde des immunoglobulines sur les deux chromosomes.
Pas de pré-BCR d’exprimé.
Cellule Pro-B, tardive :
Réarrangement des région V avec le groupe DJ.
Exclusion allélique: sur un seul des deux chromosomes=chaines lourdes différentes
Si la recombinaison sur le premier chromosome ne donne rien de bon, le deuxième chromosome sera alors sollicité. . Cellule pré-B, grosse :
À ce stade, expression d’une chaîne lourde combinant VDJH et la partie constant Cμ/ Cδ
Cette chaîne lourde est associée à une chaîne légère temporaire formée du produit des gènes
VpreB et λ5.
Cela donne naissance à un récepteur des cellules pré-B. VpreB et λ5 sont capables de se ponter d’un pré-BCR à l’autre, ce qui rapproche les ITAM des protéines Igα et Igβ, associées à la chaîne lourde du pré-BCR. Ce rapprochement cause leur phosphorylation et le déclenchement d’une cascade de signalisation qui indique à la cellule que le pré-BCR est
fonctionnel.
STOP recombinaison
Si pas de chaîne lourde fonctionnelle : mort de la cellule
(ce qui arrive 45% du temps).
Prolifération du lymphocyte pré-B (la population augmente)
Cellule pré-B, petite :
Arrêt de la prolifération.
Réarrangement V-J de la chaîne légère. Ce réarrangement peut supporter plusieurs tentatives
infructueuses. Il y a ici aussi exclusion allélique, et l’ordre des tentatives de recombinaison est le
suivant :
- Chaîne légère κ (premier chromosome); si pas de succès on passe à 2em chromo
- Chaîne légère λ (premier chromosome); si pas de succès on passe à 2 em chromo; si pas de succès la cellule meurt.
Chez l’être humain, un tiers des lymphocytes B finissent par avoir des chaînes λ.
Tous ces réarrangements doivent mener à la formation d’un BCR fonctionnel (un IgM) à la surface du lymphocyte B.
Cellule B, immature :
Un BCR fonctionnel est exprimé à la surface. Il s’agit d’une IgM Si ce BCR réagit avec les auto-antigènes de la moelle osseuse, il subit une édition du récepteur, une nouvelle ronde de modification de la chaîne légère. Si cette édition ne résout pas le problème, la cellule apoptose.
Cellule B, mature :
Dans une cellule B mature, l’épissage alternatif du gène de la chaîne lourde donne naissance à
des IgM comme précédemment, mais parfois aussi à des IgD (quand le gène de la région
constante δ est choisi).
Quels sont les quatre destins possibles d’un lymphocyte pré-B en fonction de sa réaction aux antigènes du soi dans la moelle osseuse.
Antigènes du soi multivalents, comme par exemple les protéines ubiquitaires du CMH : édition
du récepteur jusqu’à disparition de l’auto-réactivité, ou apoptose.
Antigènes de soi soluble : migration vers les tissus périphériques mais anergie. Mort assez
rapide.
Antigènes du soi de faible affinité sans capacité de pontage : les cellules sont dites “clonalement
ignorantes”; elles migrent vers la périphérie mais ne réagissent pas à ces antigènes.
Pas d’auto-réactivité : migration vers la périphérie et maturation.
Quels sont les quatre destins possibles d’un lymphocyte B en fonction de sa réaction aux antigènes du soi, dans la rate
Antigènes du soi multivalents, comme par exemple les protéines ubiquitaires du CMH :
apoptose.
Antigènes de soi soluble : anergie, éventuellement apoptose.
Antigènes du soi de faible affinité sans capacité de pontage : les cellules “clonalement
ignorantes” restent inactives. Elles ne trouveraient de toute façon pas facilement de lymphocytes
T prêts à les activer, vu qu’elles reconnaissent un auto-antigène.
Pas de réaction aux antigènes du soi : maturation normale du lymphocyte B.
Qu’est ce qui facilite l’intégration des antigènes par les cellules B ? (BCR fonctionnel)
si un co-récepteur comme CD21 est aussi activé. (CD21 est un récepteur pour C3b, une protéine du complément)
Décris les antigènes T-indépendants
des antigènes qui peuvent permettre la stimulation d’un lymphocyte B naïf même sans l’intervention d’un lymphocyte T auxiliaire. Il en existe deux sortes ; TI-1 (peuvent être reconnus par un BCR mais aussi par un récepteur du système inné) et TI-2 ( antigènes aux structures répétitives ; en réagissant avec plusieurs BCR en même temps sur une même cellule, ils
forcent ceux-ci à être voisins les uns des autres sur la membrane, ce qui déclenche une cascade de
signalisation)
Ces antigènes ne permettent pas d’établir de lymphocytes B mémoire, car pour ces derniers il faut qu’un lymphocyte TFH intervienne.
Qu’est ce qui se passe avec le lumphocyte B lorsqu’il devient un plasmocyte ?
il exprime beaucoup moins son BCR en
faveur d’anticorps sécrétés. Il cesse aussi de proliférer, devenant une usine à anticorps.
Quel est le mécanisme d’activation du lymphocyte B par un lymphocyte T auxiliaire TFH
- Présentation antigène
- Rencontre LT aux
- Activation LTs
- Sécrétion cytokines
- Activation LB
- Différenciation