Lombalgie symptomatiques Flashcards

1
Q

Quels sont les différentes pathologies derrière une lombalgie symptomatique ?

A

On distingue plrs types de lombalgies symptomatiques :
- Pathologies tumorales lombaires : moins de 1% des lombalgies ; chez des patients consultant en soin primaire
- Fracture vertébrale : environ 4% des lombalgies chez des patients consultant en soin primaire
- Infection : environ 0,01% des lombalgies chez des patients consultant en soin primaire, prévalence en soin secondaire ou tertiaire plus élevé
- Syndrome de la queue de cheval : environ 0,04% des lombalgies en soin primaire (compression des racines de la queue de cheval)
- Maladie systémique : lombalgie inflammatoire : spondylarthrites
- Pathologie viscérale : environ 2% des lombalgies en soin primaire

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Q

Donner les drapeaux rouges communs au rachis.

A

DR communs à l’ensemble du rachis :
- Age > 55 ans ou < 20 ans (contexte de douleur non mécanique)
- Douleur non mécanique
- Historique du patient :
o Antécédents néoplasiques (cancer)
o Prise de corticostéroïdes au long cours (>3 mois risque d’ostéoporose)
o Immunodéficience congénitale ou acquise (VIH, prise d’immunosuppresseurs …)
o Prise de drogues intraeineuses
o Alcoolisme
o Infection récente

  • Altération de l’état général
  • Restriction sévère et persistante de la mobilité
  • Apparition soudaine de signes neurologiques
    o Syndrome de la queue de cheval
    o Atteinte centrale/nerfs crâniens
    o Signes neuro dans plrs membres
  • Traumatisme
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Q

Donner les drapeaux rouges spécifiques à la lombalgie de la HAS.

A
  • Douleur de type non mécanique : douleur d’aggravation progressive, présente au repos et en particulier durant la nuit
  • Symptôme neurologique étendu (déficit dans le contrôle des sphincters vésicaux ou anaux, atteinte motrice au niveau des jambes, syndrome de la queue-de-cheval)
  • Paresthésies au niveau du pubis ou périnée
  • Traumatisme important (tel qu’une chute de hauteur)
  • Perte de poids inexpliquée
  • Antécédent de cancer
  • Usage de drogue IV ou usage prolongé de corticoïdes
  • Déformation structurale importante à la colonne
  • Douleur thoracique (rachialgies dorsales)
  • Age d’apparition inférieur à 20 ans ou supérieur à 55 ans
  • Fièvre
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4
Q

Qu’est ce que le syndrome de la queue de cheval ?

A

résulte de la compression des racines nerveuses de la queue de cheval.

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5
Q

Comment en fait-on le diagnostic ?

A

diagnostic clinique résultant de la dysfonctionnelle d’une ou plusieurs racines nerveuses sacrées de S2 et en dessous

doit associer l’anesthésie en selle et la dysfonction sexuelle et/ou urinaire et/ou intestinale.

La douleur lombaire et des troubles sensitifs ou moteurs du ou des membres inférieurs peuvent être présents mais ne sont pas essentiels au diagnostic.

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6
Q

Quelle est la cause la plus fréquente d’un syndrome de la queue de cheval ?

A

hernie discale lombaire volumineuse

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7
Q

Donner les différents types de hernie discale.

A
  • Protrusion : bombement asymétrique dont le diamètre sagittal est inférieur au frontal  sous ligamentaire (LLP)
  • Extrusion : bombement asymétrique, dont le diamètre sagittal est égal ou supérieur au frontal  sous ligamentaire ou extra-ligamentaire
  • Séquestration : morceau discal qui n’est plus en continuité avec le reste du DIV extra ligamentaire, dans l’espace épidural
  • Hernie migratrice : la hernie n’est plus au regard du DIV : extra ligamentaire ou sous-ligamentaire
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8
Q

dans le cas d’une hernie discale, quels sont les signes précurseurs d’un syndrome de la queue de cheval ?

A
  • Une douleur radiculaire
  • Perte de sensibilité sur un ou des dermatomes
  • Une faiblesse musculaire d’un ou plusieurs myotomes
  • De manière uni ou bilatérale
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9
Q

Quelles sont les différentes présentations de la queue de cheval ?

A
  • Aigu : premier sx d’une hernie discale, sans historique de la queue de cheval
  • Après un historique de lombalgie chronique, avec ou sans irradiation
  • Insidieuse : installation de manière chronique, avec ou sans irradiation
  • Secondaire à une pathologie comme une tumeur, un abcès … Avec une installation qui suit l’évolution de la pathologie
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10
Q

Quelle est la prise en charge d’un syndrome de la queue de cheval ?

A

Il doit être pris en charge de manière chirurgicale dans les 48h après le début des premiers symptômes (dans le cas d’une hernie discale)

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11
Q

Comment définir l’anesthésie à la selle ?

A

La zone en selle est la zone périanale et périnéale. Peut également être une sensation de picotement dans la zone, sensation étrange

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11
Q

Comment définir l’anesthésie à la selle ?

A

La zone en selle est la zone périanale et périnéale. Peut également être une sensation de picotement dans la zone, sensation étrange

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12
Q

Comment définir la dysfonction sexuelle ?

A

Difficulté érection, éjaculation, perte de sensibilité des parties génitales
 Vérifier qu’elles ne correspondent pas à une autre symptomatologie ou qu’elles ne soient pas chroniques

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13
Q

Comment définir la dysfonction urinaire ?

A
  • Changements dans la fréquence (6-8X par jour normalement)
  • Perte ou diminution de l’envie d’uriner, besoin de forcer, flux insuffisant
  • Sensation anormale au passage de l’urine
  • Peut évoluer vers une rétention avec incontinence par débordement
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14
Q

Comment définir la dysfonction intestinale ?

A
  • Incontinence
  • Perte de tonus anal
  • Constipation
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15
Q

Quels signes mènent à la suspicion d’un syndrome de la queue de cheval ?

A
  • Pas de sx urinaires, intestinaux, sexuels, ou de perte de sensibilité en selle
  • Irradiation dans le membre inférieur unilatérale puis bilatéral ou perte de fonction motrice/sensitives dans les membres inférieurs
  • Hernie discale volumineuse connue (vue à l’imagerie)
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16
Q

Quels signes sont typiques d’un début de syndrome de la queue de cheval ?

A
  • Fonction urinaire, digestive, sexuelle normale
  • Perte de sensibilité de la zone en selle
  • Changement dans la fréquence des mictions
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17
Q

Quels signes sont typiques d’un syndrome de la queue de cheval incomplet ?

A
  • Altération de la sensation urétrale et de la miction : moins de désir d’uriner, difficulté à uriner, sensation anormale lors de la miction
  • Maintien du contrôle vésical
  • Changement de sensibilité ou sensation au niveau de la zone en selle : périanale, insensibilité des parties génitales lors des rapports sexuels
18
Q

Quels signes sont typiques d’un syndrome de la queue de cheval avec rétention ?

A
  • signes d’un syndrome incomplet
  • rétention urinaire douloureuse
  • incontinence par débordement
19
Q

Quels sont les signes d’un syndrome de la queue de cheval complet ?

A
  • Rétention et incontinence
  • Anesthésie en selle
  • Perte de tonus anal, incontinence
  • Perte du contrôle vésical
20
Q

Comment se présente l’évolution d’un sd de la queue de cheval ?

A

C’est l’évolution des sx qui doit alerter :
- Augmentation de la lombalgie et de l’irradiation
- Apparition de symptômes dans l’autre jambe
- Pert de sensibilité, ou de force dans les deux jambes
- Changements subjectifs dans la zone en selle
- Changement au niveau urinaire

21
Q

Quels sont les facteurs de risque d’un sd de la queue de cheval?

A
  • Hernie discale chez des personnes ayant moins de 50 ans : 70% des cas. Ils sont plus à risque de développer un syndrome de la queue de cheval aigu
  • Sténose lombaire : les personnes âgées sont moins à risque, mais installation insidieuse : aggravation des sx moteurs, sensitifs du membre inférieur puis dysfonction urinaire progressive
  • Chirurgie rachidienne
  • Hématomes épiduraux : personnes avec des anomalies de coagulation  dans le cas de qqun qui est à hait risque, l’hématome peut compression les racines
22
Q

Quelle conduite à tenir face à un sd de la queue de cheval ?

A

Conduite à tenir :
- Réaliser un examen neuro du membre inférieur : myotome, dermatome, ROT
- En cas de suspicion  référer, c’est une urgence
- IRM est le gold standard pour effectuer le diagnostic
- Traitement : chirurgie décompressive

23
Q

Comment peut survenir une fracture spinale lombaire ?

A
  • Dans un contexte ostéoporotique
  • Dans un contexte traumatique
  • Secondaire à une pathologie fragilisante : métastases osseuses, maladie de Paget, infection …
24
Q

Quels sont les facteurs de risque d’une fracture spinale lombaire ?

A
  • Ostéoporose conne
  • Utilisation de corticoïdes
  • Traumatisme sévère : avec douleur immédiate suite au traumatisme
  • Sexe féminin : augmente le risque de fracture ostéoporotique
  • Age : les femmes > 65 ans et les hommes > 75 ans ont plus de risque d’avoir une fracture vertébrale
  • Antécédents de fractures ostéoporotiques
  • Historique de cancer : lésion métastatique
25
Q

Quelle est la présentation clinique d’une fracture spinale lombaire ?

A

La présentation clinique n’est PAS SPÉCIFIQUE
- En général la douleur est en regard de la zone
- Elle peut diffuser dans tout le rachis lombaire
- Augmentée par le mouvement, activité en charge

26
Q

Quel test utiliser pour déterminer le risque d’une fx vertébrale chez un patient avec une lombalgie aigue ?

A

Cluster de Henschke :
- femme
- age > 70 ans
- trauma significatif
- utilisation prolongée de corticostéroïdes
–> si au moins 3 critères sur 4 –> inclure le diagnostic de fx vertébrale lombaire avec la probabilité de 52% d’en avoir une

27
Q

Quels sont les facteurs de risque d’une lombalgie d’origine infectieuse ?

A
  • Contexte immunosuppression : VIH, alcool, diabète, corticoïdes long terme, traitements ..
  • Chirurgie : risque d’infection post chirurgicale
  • Usage de drogues IV
  • Conditions de vie
  • Historique de tuberculose
  • Infection récente
28
Q

Présenter le tableau clinique d’une lombalgie d’origine infectieuse.

A
  • Douleur lombaire avec un début insidieux
  • Évolution de la douleur plutôt linéaire et progressive
  • Rythme non mécanique
  • Possible symptômes neurologiques
  • Diminution des ADM possibles liées à la douleur et contracture musculaire
  • Le patient peut se sentir fatigué
  • Fièvre est présente dans 50% des cas
  • Perte de poids inexpliquée
  • Triade classique : douleur lombaire + fièvre + sx neurologiques
29
Q

Comment se présente une sacro-ilite infectieuse ?

A
  • Les infections à staphylocoques dorés, E. Coli, brucella, tuberculose …Peuvent également infecter l’articulation sacroiliaque
  • Fréquemment hématogène, parfois par inoculation directe
  • Dans 75% des cas : début brutal, impotence fonctionnelle majeure
  • Dans les infections tuberculeuses : le début est plus insidieux, la douleur est plus modérée, avec une fièvre moins fréquemment présente
  • La fièvre est présente dans 40 à 60% des cas
  • Douleur fessière, dans la majorité des cas unilatéraux
  • Peu s’accompagner d’une spondylodiscite
  • Manœuvres de contraintes sacro-iliaques sont douloureuses
30
Q

Quels sont les cancers impliqués le plus souvent dans les lombalgie d’origine tumorale ?

A
  • Dans la majorité des cas il s’agir de métastases osseuses provenant des cancers primitifs. Poumon, prostate, Rein, Sein, thyroïde
    o 30% de ces cancers vont provoquer des métastases osseuses
    o Touchent dans 20% des cas le rachis lombaire
31
Q

Quels sont les facteurs de risque d’une lombalgie tumorale ?

A

historique de cancer (notamment ceux qui ont une tendance à métastaser aux os)
- Le risque de développer un cancer augmente avec l’âge, donc les pathologies tumorales lombaires sont pkus fréquentes après 50 ans

32
Q

Quel tableau clinique pour les lombalgies tumorale ?

A

début insidieux
variable intensité
dans les cas les plus symptomatiques : difficulté à s’allonger à plat, douleurs nocturnes
perte de poids inexpliquée
douleur non mécanique, tendance à s’aggraver

33
Q

Quelle conduite à tenir face à une lombalgie tumorale ?

A

Conduite à tenir  référer pour :
- Imagerie : IRM
- Examens sanguins possibles

34
Q

Quelles pathologies peuvent être à l’origine d’une lombalgie viscérale ?

A

Ces lombalgies peuvent provenir de :
- Pathologie rénale ou des voies urinaires : lithiase rénale, pyélonéphrite, abcès …
- Pathologie gastro-intestinale : pancréatite, cholécystite, tumeurs
- Pathologie des organes pelviens : tumeurs, infections, endométriose
- Pathologie vasculaire : anévrisme de l’aorte abdominale

35
Q

A quoi correspond l’anévrisme de l’aorte abdominale ? Quelle est son évolution possible et quelles douleurs provoque-t-elle ?

A
  • Dilatation du diamètre de l’aorte abdominale
  • Risque : évolution de l’anévrisme jusqu’à la rupture  10% à 20% de chance de survie
  • Pathologie fréquente : entre 3 à 8% des personnes de plus de 50 ans
  • Souvent de découverte fortuite et asymptomatique
  • Peut provoquer des douleurs :
    o Douleurs profondes, lancinante, non mécanique
    o Dans la région lombo-sacrée
    o Sensation pulsatile
36
Q

Quels sont les facteurs de risque de l’anévrisme de l’aorte

A
  • Facteurs de risque
    o Tabac
    o Antécédents familiaux
    o Signes athéroscléroses : antécédents d’AVC, pathologies coronariennes
    o Age
    o Hypercholestérolémie
    o HTA
    o Homme : sex ratio 13/1 femme
37
Q

A quoi correspond les coliques néphrétiques ? Quelles douleurs provoquent-elles ?

A
  • Formation de cristaux  peuvent bloquer les voies urinaires (uretère notamment) et provoquer des douleurs :
    o Douleur suivant le trajet de l’uretère donc dans la fosse lombaire
    o Douleur typiquement insoutenable, intermittente
    o Douleur non mécanique
    o Peut irradier au niveau des flancs, de l’abdomen, des parties génitales
    o Nausées et vomissements fréquentes
    o Il peut y avoir sueurs, fièvre, hématurie associée
38
Q

Quelles pathologies comprennent les spondyloarthrite ?

A

Les SpA comprennent :
- Spondylarthrite ankylosante ; atteinte axiale prédominante
- spA indifférenciée
- SpA juvénile
- Rhumatisme psoriasique : atteinte périphéique prédominante
- Arthrité réactionnelle
- Arthrite associée à la maladie de Crohn/rectocolite hémorragique

39
Q

Quelles sont les manifestations communes de la Spa ?

A

Manifestations communes :
- Enthésite
- Manifestations axiales : syndrome pelvirachidien
- Manifestations extra-articulaires
- Manifestations articulaires périphériques

Dorso-lombalgies inflammatoires :
- Peut affecter les articulations : discovertébrales, zygapophysaires, costo-vertébrales
- Raideur axiale qui peut être mesurée par l’indice de Shober ou lors de l’inflexion latérale du rachis
- Ankylose rachidienne progressive et peut mener à une expansion de la cage thoracique limitée

Fessalgie  Sacro ilite
- Douleur unilatérale, bilatérale ou à bascule
- Peut donner une douleur à la partie postérieure de la cuisse
- Pas de caractère neurogène, pas de trajet radiculaire
- Mise en évidence : à l’examen clinique par les manœuvres sacro-iliaques et par IRM

40
Q

Comment se manifeste une spondylarthrite ankylosante ?

A

La spondylarthrite ankylosante est la forme la plus typique :
- Caractérisée par une atteinte axiale prédominante (rachis et sacro-iliaque)
- Atteinte axiale prédominante (rachis et sacro-iliaque)
- Évolution vers l’ankylose probable
- Une atteinte périphérique est présente dans 50% des cas
- Une atteinte extra articulaire peut être présente, la plus fréquente uvéite antérieure dans 10 à 30% des cas

41
Q

Donner les critères CALIN .

A

POUR UNE RACHIALGIE INFLAMMATOIRE

Age de début < 40 ans
rachialgie > 3 mois
Début insidieux
associée à une raideur matinale
amélioré à l’exercice
–> 4/5

42
Q

A quoi correspond les critères de New York modifiés ?

A

Pour la spA ankylosante: un critère clinique + un critère radio:

Clinique :
- lombalgie avec raideur depuis plus de 3 mois, amélioré à l’effort, ne cédant pas au repos
- limitation des mouvementes du rachis lombaire dans le plan frontal et sagittal
- limitation de l’expansion de la cage thoracique par rapport aux valeurs normales corrigées pour l’âge et le sexe

Critère radiologique :
- sacro-ilite de grade 2 ou plus bilatérale
- sacro-ilite de gr