Lésions muco-cutanés (vésicullo-bulleux) Flashcards
Différencie moi l’Acanthose Vs Hyperplasie
Acanthose ==> épaississement de la partie milieu de l’épithélium (couche intermédiaire/épineuse)
Hyperplasie ==> épaissement de l’ENSEMBLE de l’épithélium (tous)
noter que ces mécanismes d’épaississement sont associés exclusivement aux lésions blanches kératinisantes.
Différencie l’acantholyse Vs hyperplasie
Acantholyse ==> rupture des desmosomes entre les kératocytes (détachement) ce qui rend l’épi fragile et sensible à la formation de bulle
===> pemphigus vulgaire
Hyperplasie ==> épaissement de l’ENSEMBLE de l’épithélium (tous)
Cause de la stomatite ulcéreuse chronique
maladie auto-immune où le système immunitaire du patient attaque les cellules de son propre épithélium buccal (noyaux des kératinocytes)
Stomatite ulcéreuse chronique
les acteurs impliqués dans cette attaque immunitaire et quelle est leur cible ?
anticorps IgG dirigés c/r contre noyaux kératinocytes basaux et para-basaux
==> Pathognomoniques
Outre les ulcères, existe-t-il d’autres signes cliniques de la stomatite ulcéreuse chronique
Oui, le signe de Nikolsky = positif.
Ce signe se manifeste par un décollement de l’épithélium lorsqu’on exerce une légère traction sur la muqueuse.
- indique une fragilité accrue de l’épithélium due à la destruction des desmosomes
La stomatite ulcéreuse chronique affecte quelles zones de la bouche ?
R : Les gencives, la muqueuse jugale et la langue
Stomatite ulcéreuse chronique
Q : La maladie peut-elle se manifester en dehors de la bouche ?
R : Rare mais possible
La stomatite ulcéreuse chronique peut atteindre d’autres muqueuses:
- organes génitaux ou de la conjonctive oculaire.
- Lésions cutanées (ressemblant au lichen plan)
Quelles sont les principales pathologies à distinguer de la stomatite ulcéreuse chronique ?
R : Dx diff :
- Le lichen plan érosif,
- le pemphigus vulgaire
- le pemphigoïde des membranes muqueuses
Ces maladies peuvent également causer des ulcères buccaux,
Quels éléments permettent de différencier la stomatite ulcéreuse chronique des autres pathologies ulcéreuses ?
R :
L’histologie, complétée par l’immunofluorescence, est essentielle.
La détection d’IgG ciblant les noyaux des kératinocytes est spécifique de la stomatite ulcéreuse chronique
Comment traite-t-on la stomatite ulcéreuse chronique ? Esk on peux adiministrer des corticostéroïdes?
R : L’hydroxychloroquine,
(immunosuppresseur) est le traitement de choix
La SUC ne répond pas au cortico
Qu’est-ce que le pemphigus vulgaire et quelle en est la cause principale ?
R :
- une maladie auto-immune caractérisée par la formation de bulles fragiles sur la peau et les muqueuses.
- Cette fragilité est due à une acantholyse,
- Causé par la production AC dirigés contre les desmosomes, qui assurent la cohésion des cellules épithéliales. Cette attaque auto-immune entraîne un clivage intercellulaire et la formation de bulles intra-épithéliales
V/F Le pemphigus vulgaire fait partie des gingivites desquamatives
V
Quels sont les premiers signes du pemphigus vulgaire et comment la maladie évolue-t-elle ?
R : Dans la majorité des cas:
le premier signe du pemphigus vulgaire est l’apparition de lésions buccales, généralement sous forme de vésicules qui se transforment rapidement en bulles, puis en ulcérations.
Ces lésions buccales peuvent précéder l’atteinte cutanée de plusieurs mois, voire d’un an ou plus.
La maladie évolue par périodes d’exacerbation et de rémission, avec des bulles fragiles qui se rompent facilement, laissant des érosions étendues et douloureuses.
Quelles sont les zones de la bouche les plus fréquemment touchées par le pemphigus vulgaire ?
R : Les sites les plus fréquemment atteints:
Le palais,
les muqueuses labiales et jugales,
la surface ventrale de la langue
les gencives
Cependant, toutes les muqueuses buccales peuvent être touchées.
Qu’est-ce que le signe de Nikolsky
et
comment se manifeste-t-il dans le pemphigus vulgaire ?
R : Le signe de Nikolsky est un signe clinique important du pemphigus vulgaire.
Il se manifeste par un décollement de l’épithélium lorsqu’on exerce une légère traction sur la muqueuse en apparence saine.
Ce décollement peut entraîner la formation d’une bulle hémorragique ou simplement un détachement de l’épithélium
Q : Le pemphigus vulgaire peut-il affecter d’autres muqueuses que celles de la bouche ?
R : Oui, le pemphigus vulgaire peut également toucher le pharynx, le larynx, l’œsophage, les yeux, le nez, la région génitale et l’anus.
Comment le pemphigus vulgaire est-il diagnostiqué ?
Dx ==> combinaison de données cliniques et histologiques.
L’examen clinique et l’observation du signe de Nikolsky orientent le Dx.
La confirmation du Dx se fait par l’examen histopathologique d’une biopsie et par l’immunofluorescence.
Quelles sont les principales caractéristiques histologiques du pemphigus vulgaire ?
R : L’examen histopathologique d’une biopsie révèle :
- une séparation supra-basale ou intra-épithéliale avec acantholyse (cad un détachement des kératinocytes)
-Présence des cellules acantholytiques, appelées “cellules de Tzanck” (cell épi arrondies, baignant dans le liquide de la bulle, avec un noyau élargi et hyperchromatique)
Quel est le rôle de l’immunofluorescence dans le diagnostic du pemphigus vulgaire ?
R :
L’immunofluorescence directe ==> montre la présence d’anticorps IgG, et parfois IgM, dans les espaces intercellulaires de l’épithélium, formant un aspect caractéristique en “cage de poule”.
L’immunofluorescence indirecte ==> détecter la présence d’auto-anticorps circulants dans le sang du patient.
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Quels sont les traitements disponibles pour le pemphigus vulgaire ?
R : Le Tx du pemphigus vulgaire repose principalement sur les corticostéroïdes (systémique ou topique) pour contrôler l’inflammation et l’activité auto-immune.
D’autres immunosuppresseurs peuvent être utilisés en association avec les corticostéroïdes (diminuer la dose de ces derniers et leurs effets secondaire)
Q : Existe-t-il des facteurs prédisposants au développement du pemphigus vulgaire ?
R : Des facteurs génétiques et ethniques pourraient jouer un rôle dans la prédisposition au pemphigus vulgaire.
La maladie touche plus fréquemment les personnes entre 40 et 60 ans, sans différence significative entre les hommes et les femmes.
Q : Définissez le pemphigoïde des membranes muqueuses (PMM). Quelles sont les cibles de l’attaque auto-immune dans cette maladie ?
R : Le PMM est une maladie auto-immune chronique qui affecte principalement les muqueuses, et dans une moindre mesure, la peau.
L’attaque auto-immune cible les hémidesmosomes, des structures qui ancrent l’épithélium à la membrane basale.
Les auto-AC dirigés contre les hémidesmosomes provoquent une séparation entre l’épithélium et le tissu conjonctif, conduisant à la formation de bulles sous-épithéliales.
Q : Comment se différencie le PMM du pemphigus vulgaire en termes de localisation des bulles ?
R :
PMM ==> les bulles se forment sous l’épithélium, au niveau de la membrane basale, ce qui signifie que la couche épithéliale reste intacte.
Pemphigus vulgaire ==> les bulles sont intra-épithéliales, ce qui signifie que la destruction se produit à l’intérieur de l’épithélium lui-même.