Les troubles anxieux, TOC et PTSD Flashcards
Qui suis-je?
Reliée à une cause physique oppressante entraînant des malaises physiques.
L’angoisse.
Ex : L’angoisse de mourir lors d’un étouffement entraîne des palpitations et des sueurs froides.
Qui suis-je?
Sentiment relié à l’attente, l’appréhension d’un événement ou l’incertitude psychologique.
L’anxiété.
Qui suis-je?
Sentiment reliée à un danger externe réel.
La peur.
Qui suis-je?
Une peur ou une anxiété dirigée de façon bien précise vers un objet ou une situation.
La phobie.
Qui suis-je?
Brève période de symptômes intenses survenant de façon brutale et atteignant leur apogée en quelques minutes.
Attaque de panique.
Quels sont les 2 types d’attaque de panique?
- L’attaque de panique inattendue ou spontanée : sans déclencheur extérieur ou intérieur identifiable. Dans n’importe quelle situation, n’importe où et n’importe quand. Possible même durant le sommeil. Caractéristique du trouble de panique.
- L’attaque de panique attendue ou situationnelle : se déclenche lorsque le patient est confronté à certaines situations ou appréhende l’imminence d’une situation. Situations que l’on nomme panicogène, anxiogène ou phobogène. L’anxiogène est une situation qui n’est pas supposée entraîner d’attaque de panique, donc pas normale.
Quelles sont les quatre caractéristiques distinctives de l’anxiété pathologique?
- L’intensité et la durée beaucoup plus importantes qu’attendu
- Entraîne une incapacité ou devient invalidante pour le fonctionnement psychosocial ou professionnel.
- Fonctionnement est perturbé par l’évitement de certaines situations ou d’objets particuliers dans le but de la réduire.
- Génère des symptômes physiques significatifs sur le plan clinique
Qu’est ce qu’un trouble anxieux?
Un trouble anxieux est une maladie qui survient sans lien réaliste avec les circonstances extérieures à un stresseur, et qui génère une détresse subjective persistante.
Qui suis-je?
Réaction directe mais temporaire, proportionnée et appropriée aux changements ou aux dangers de l’environnement, qui vise à assurer la survie et l’adaptation de l’individu.
Anxiété normale
Vrai ou faux?
Les troubles anxieux n’ont aucune base génétique.
Faux, plusieurs gènes de vulnérabilité touchant plusieurs systèmes neurobiologiques (sérotoninergiques, noradrénergiques, dopaminergiques, GABAergiques par exemple) seraient en jeu.
De manière générale, le risque est 3 X plus élevé de développer un trouble anxieux chez les personnes dont un parent du 1er degré est atteint d’un trouble de panique, d’anxiété généralisée, de phobie spécifique ou de stress post-traumatique. Corrélation plus forte si le trouble apparaît plus jeune (ex : trouble panique avant 20 ans → 17 X le risque).
Quels sont les pourcentages de risques de jumeaux associés a chaque trouble?
1- Anxiété généralisée, phobie spécifique, stress post-traumatique
2- Trouble panique et anxiété sociale
3- Phobie du sang – injections – accident
4- Agoraphobie
1- 30 %
2- 50 %
3- 60 %
4- 67 % (agoraphobie avec base gen. la plus forte)
* contribution environnementale reliée à la génétique (épigénétique) serait de l’ordre de 30-70 %, reliée à des facteurs biologiques ou psychologiques (ex : trauma périnatal ou abus sexuel)
Vrai ou faux?
Il exister des facteurs génétiques dans la réponse aux médicaments.
Vrai.
Les mêmes membres d’une famille atteints du même trouble ont tendance à répondre aux mêmes médicaments. Aussi démontré face à la réponse à la thérapie cognitivo-comportementale.
Quels circuits neuronaux sont impliqués dans l’anxiété pathologique?
Circuit neuronal cortico-sous-cortical aussi appelé «circuit de la peur et de l’anxiété». Comprend:
- le cortex préfrontal ventromédian + cortex cingulaire
- les structures sous-corticales: hippocampe, amygdale, hypothalamus et partie antérieure du thalamus
** rôle majeur de l’amygdale dans traitement des infos concernant la survie, dont la peur
Quelles structures sont les plus impliquées dans ces troubles?
- Anxiété sociale
- Phobie
- Panique
- Stress post-traum
- Anxiété sociale = ↑amygdale et insula
- Phobie = ↑ amygdale
- Panique = ↑ amygdale
- Stress post-traum = ↑ amygdale, insula, cortex préfrontal médiant droit et cortex singulaire antérieur droit + diminution du cortex cingulaire antérieur ventral et du cortex préfrontal ventromédian
Nommez trois substances pouvant provoquer des symptômes anxieux
- Substances panicogènes respiratoires (Lactate de sodium, CO2, Bicarbonate de sodium, Isoprotérénol)
- Substances anxiogènes activant l’axe HHS (Yohimbine, Ecstazy et fenfluramine, β-carotène et flumazénil)
- Substances à effets mixtes ou incertains (Cholécystokinine-4 (CCK-4), Caféine, Doxapram)
Quels sont les trois neurotransmetteurs les plus souvent évoqués lorsque nous parlons de l’anxiété?
- Sérotonine
- Noradrénaline
- Dopamine
*D’autres neurotransmetteurs semblent avoir un rôle: un affaiblissement du système GABA et une augmentation du système glutamatergique
De quelle type d’approche pour expliquer l’anxiété s’agit-il?
Approche liée à la théorie de Freud: une pulsion réprimée à cause de son caractère socialement inacceptable est déplacée ; création d’un conflit envers un objet moins menaçant et plus acceptable. Pour appuyer ces théories, certains évoquent la difficulté de ce groupe de patients à nommer et identifier leurs émotions.
Approche psychodynamique.
De quelle type d’approche pour expliquer l’anxiété s’agit-il?
Approche qui s’appuie sur les principes du conditionnement classique: un stimulus inconditionnel est associé à un stimulus neutre, qui devient alors conditionné, c’est-à-dire capable de déclencher à lui seul la même réaction anxieuse. L’évitement et la fuite, engendré afin de diminuer rapidement l’anxiété, sont maintenus puisqu’ils permettent parfois de prévenir une attaque de panique.
Processus cognitifs sous-jacents basés sur des mécanismes cognitifs d’anticipation afin d’expliquer des phobies de choses dont les patients n’ont jamais été en contact.
Distorsion cognitives liée au traitement de l’information ainsi qu’une interprétation catastrophique des sensation physiques reliées au stress, ce qui amène à les anticiper davantage.
Approche comportementale
De quelle type d’approche pour expliquer l’anxiété s’agit-il?
Cet aspect renvoi au caractère angoissant de la vie humaine, dans laquelle la mort est inévitable. Kierkegaard affirme que l’angoisse et l’anxiété sont inhérentes à la liberté de faire un choix entre plusieurs possibilités, dans lesquelles est inclus le péché ; l’humain éprouvant à la fois de l’attraction et de la répulsion pour ce dernier.
L’angoisse est donc différente de la peur provoquée par un danger, dans la mesure où elle est « consubstantielle de l’existence humaine ».
Approche existentielle
Quelle sont les cinq structures cérébrales qui constitueraient le substrat de la plupart des troubles anxieux?
Structures reliées au système limbique:
- hippocampe
- hypothalamus
- amygdale
- gyrus cingulaire
- fornix
vrai ou faux?
Les styles parentaux peuvent être des facteurs de vulnérabilité au développement d’un trouble anxieux. Le style parental semble expliquer 20-30% de la variance d’anxiété.
Vrai.
Quels styles parentaux sont plus prônés à mener à de l’anxiété?
- Style surprotecteur et contrôlant (mère bidirectionnel, père unidirectionnel)
- Style parental rejetant et moins chaleureux basé sur la critique et le négativisme : entraîne une baisse de l’estime de soi chez l’enfant ce qui amène anxiété et troubles dépressifs.
Quel est la prévalence d’un trouble panique?
- 2 – 3 %
Quels sont les troubles anxieux avec une prévalence 1H:2F ?
- trouble panique
- agoraphobie
- phobie spécifique
- phobie sociale
- TAG
- TSPT
- Stress aigu
Quelles sont les possibles étiologies du trouble panique?
- Héritabilité génétique : 50 %
- Conditionnement classique
- Pulsion réprimée
Quelle est le pronostic du trouble panique?
- Évolution fluctuante
- 80% asymptomatique après un suivi thérapeutique de 5-10 ans
Quels sont les traitements possibles pour le trouble panique?
- 1er : ISRS et INSR
- 2e : antidépres-seurs tricycliques, mirtazapine ou benzo
- 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
- TCC en combiné
Quelle est la prévalence de l’agoraphobie?
- 1.7 %
- 2 pics d’incidence
Quelles sont les possibles étiologies de l’agoraphobie?
- 67 % héritabilité gen.
- Conditionnement classique
Quelle est le pronostic de l’agoraphobie?
- Évolution persistante et chronique
- Peu de chance de rémission spontanée
Quels sont les traitements possibles pour l’agoraphobie?
- 1er : ISRS et INSR
- 2e : antidépresseurs tricycliques, mirtazapine ou benzo
- 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
- TCC en combiné
** même chose que le trouble panique
Quelle est la prévalence et l’âge d’apparition de la phobie spécifique?
- 7 – 9 %
- Âge d’apparition très précoce (᷄moyenne : 7 ans)
Quelles sont les possibles étiologies de la phobie spécifique?
- Héritabilité gen: 30 %, mais 60% pour certaines
- Conditionnement vicariant (apprentissage par observation)
- Conditionnement classique
Quelle est le pronostic de la phobie spécifique?
- Tôt dans l’enfance : évolution bénigne
- Persistance à l’âge adulte : persistant et réfractaire au tx
Quel est le traitement privilégié pour la phobie spécifique?
- TCC (exposition un vivo au stresseur)
Quelle est la prévalence et l’âge d’apparition de la phobie sociale?
- 7 %
- Âge d’apparition (moyenne 13 ans)