Les sens chimiques Flashcards
Les sens chimiques
Olfaction, gustation, système chimiosensoriel trigéminal
Olfaction
Récepteurs situés dans la cavité nasale
Détecte les molécules véhiculées par l’air
Aliments, soi-même, dangers, etc
Influence le comportement alimentaire, les interactions sociales et la reproduction
Olfaction et fcts reproductives humaines
Phéromones
- moment de l’ovulation e.g. synchronisation du cycle menstruel chez les jeunes filles dans un pensionnat
- reconnaissance réciproque mère enfant par odeur
Ressemblances organisation syst olfactif et autres
stimulus activant récepteurs, projection vers
un centre relais puis vers les centres supérieurs
Différences organisation syst olfactif et autres
- pas de sous-modalité (ex. forme, mouvement, direction)
- pas de relais thalamique;
- cortex piriforme est un archicortex à 3 couches (contrairement au neocortex à 6 couches)
- présence cartes corticale incertaine : zones précises cortex orbitofrontal activé mais pas cartographie
Perception olfactive
- reconnaître des substances odorantes individuelles présentant des particularités chimiques identiques
- reconnaître des odeurs naturelles étant un mélange de plusieurs molécules odorantes, captées par perception globale
- concentration seuil d’identification des odorants varie : odeurs différentes selon concentration
- Dépends des propriétés physicochimiques (D et L) des molécules odorantes : solubilité dans les lipides et pression de vapeur
Anosmie
incapacité à identifier des odeurs souvent limitée à un seul odorant, congénitale ou acquise (après inflammation ou infection des sinus, maladies ou traumatismes crâniens)
- sur 7 odeurs : moitié ne distingue aucune
Diminution perception olfactive
- anosmie
- âge
- maladies : Alzheimer, Parkinson
Muqueuse nasale
- 1/2 couche de mucus + l’épithélium ( neurones récepteurs + cellules de soutien + cellules basales).
- 1/2 épithélium respiratoire
Neurones récepteurs olfactifs
neurones bipolaires projetant au bulbe olfactif
- bouton olfactif : prolongé par cils ds épaisse couche mucus
Mucus olfactif
produit par les glandes de Bowman
contrôle le milieu ionique des cils olfactifs
épithélium respiratoire
humidifie l’air
Régénération de l’épithélium olfactif
- au sein des cellules basales
- précurseurs (cellules souches) qui se divisent pour donner naissance à de nouveaux neurones récepteurs.
- renouvellement total toutes les quelques semaines
Dénération de l’épithélium olfactif
- organisation de la muqueuse -> neurones récepteurs olfactifs en contact direct avec les sustances odorantes + substances nocives -> dégénération des neurones.
- Défenses:
- Immunoglubulines présentes dans le mucus qui agissent contre les antigènes
- cellules de soutien dégradent un grand nombre de substances organiques.
- Régénération des neurones
Sensibilité des odeurs localisée aux cils : expérience
Courant de membrane en fct t suite à stim par odorant
- cils provoquent réponse importante
- corps c réponse presque absente
Récepteurs olfactifs
- récepteurs associés aux protéines G
- 7 domaines transmembranaires hydrophobes, des sites de liaison sur leur domaine extracellulaires et la capacité d’interagir avec les protéines G sur l’extrémité du domaine cytoplasmique.
gènes codant pour des récepteurs olfactifs
gènes codant des récepteurs olfactifs identifiés suffisant pour rendre compte de l’ensemble des odeurs distinctes que le système peut discriminer
- forte variabilité, notamment dans les régions transmembranaires : AA varient, bcp flexibilité génétique -> capacité détecter odeurs en fct nombre R
- Tous les chromosomes humains possèdent des gènes codant pour les récepteurs olfactifs sauf les chromosomes 20,22 et Y
- beaucoup de ces gènes ne sont pas transcrits (surtout homme>souris) : niveau expression gène modifie niveau épigénétique (détection odeur + circuit interne et comportements)
Expérience gène R olfactif
niveau expression gène modifie niveau épigénétique (détection odeur + circuit interne et comportements)
Entraîne souris à éviter odeur non nocive par association choc électrique
Descendance fuit odeur conservée : transmission
Flexibilité génétique
Transduction des signaux olfactifs
dans les cils olfactifs
odorants se lient à des récepteurs spécifiques sur la surface externes des cils
liaison directe ou par l’intermédiaire de protéines du mucus qui fixent la molécule odorante et la transportent jusqu’au récepteur
voies mettant en jeu des seconds messagers : (1) production d’AMP cyclique (AMPc) et (2) production d’inositol triphosphate (IP3) qui agissent sur des canaux ioniques
activation de l’une ou l’autre de ces voies dépend des caractères propres de chaque odorant, coexistent?
Voies odeurs fruitées
AMPc
Voies putrides
IP3
Transduction des signaux olfactifs : production d’AMPc
Mol odorant se fixe prot réceptrice : complexe R/odorant ->active prot G qui se combine avec mol GTP en déplaçant GDP -> se dissocie et active adényl cyclase -> production AMPc -> active canaux Na+/Ca2+ -> entrée -> pot générateur (dépol) + active canaux Cl- -> sortie Cl- -> augm dépol
Transduction des signaux olfactifs : production Ip3
Mol odorant se fixe prot réceptrice : complexe R/odorant ->active prot G -> se dissocie et active phospholipase C -> production IP3 -> active canaux Ca2+ -> entrée -> pot générateur (dépol) + active canaux Cl- -> sortie Cl- -> augm dépol
Adaptation des récepteurs olfactifs
- adaptation = baisse de la capacité de discriminer des odeurs au cours d’inhalations répétées d’odeur persistante
- durée de récupération pour que méc transduction reviennent niveau base
Codage nerveux des odeurs
neurones récepteurs olfactifs sensibles à un ensemble restreint de stimulus
- odorants différents : neurone répond spécifiquement odorant (courant)
- répond plusieurs od égal
- répond plusieurs od différentes intensité
- répond un odorant
- des changements de concentration de la même substance : intensité augmente en fct C
- > modifications neurones individuels.
Spécificité de détection
- ARN messagers des gènes exprimés dans des sous-ensembles de neurones olfactifs situés bilatéralement dans des endroits de l’épithélium olfactifs
- odeurs différentes activent des sous-ensembles spatialement distincts
- chacun des neurones n’exprime qu’un nombre restreint des gènes : 1 gène/se
- chaque neurone est activé par plus d’un odorant : plusieurs odeurs/se
=> observe distr ARNm : certains présents ds tous les neurones, certains seulement 1