Les perceptions et cognitions sociales Flashcards

1
Q

La réalité

A

On utilise nos schémas pour analyser rapidement l’information qui nous entoure.
Mais nous n’avons pas directement accès à la réalité car il s’agit d’une construction faite par nos perceptions et cognitions. Donc risque de préjugés et stéréotypes.
Exemple de l’alégorie de la caverne de Platon: la réalité est le résultats de nos sens.

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2
Q

Perceptions et cognitions sociales

A

Étude de Condry et Condry sur les stéréotypes du genre avec un bébé.

Perceptions sociales: processus perceptuels qui produisent et maintiennent nos conceptions des autres personnes.
Cognitions sociales: l’ensemble des processus utilisés par les individus pour interpréter, analyser, se rappeler et utiliser l’information provenant du monde social.

Buts des perceptions sociales:
- comprendre l’autre.
- reconnaître les caractéristiques distinctes de la personne.
- déterminer comment intéragir avec ou traiter la personne.
- permet de prédire et de contrôler notre monde social.

Les jugements sociaux sont souvent inexacts ce qui peut avoir des conséquences graves. Il est difficile de bien identifier un individu qui peut changer ou influencer nos perceptions.

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3
Q

Les raccourcis cognitifs

A

Les schémas: structure mentale qui organise et facilite le traitement de l’information. Ils orientent l’attention, le rappel et facilitent l’emmagasinage de l’info. Sont à la fois contenu et processus.
Prototypes. Permet une catégorisation sociale automatique.
Peuvent former des préjugés et stéréotypes mais aussi devenir des prophéties qui s’auto-réalisent.
Corrélation illusoire (avec un évènement distinctif/non-normatif).

Heuristiques: traitement rapide et sans effort de l’information (règle générale).
- De représentativité: jumeller l’info à un schéma existant (personne timide, donc bibliothécaire) - Probabilité
- De disponibilité: influence par le nombre d’exemple qui nous vient en tête - Fréquence/probabilité
- Par simulation: référence à certaines conséquences lors de situations semblables - Ce qui va se produire
- D’ancrage: utilisation d’une information de base pour se former une impression - Position sur une dimension
- Affectives: réaction affective pas toujours consciente qui influence nos décisions - Jugement et appréciation

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4
Q

Le processus de traitement de l’information

A
  • L’attention: nous percevont plus facilement ce qui est cohérent avec notre schéma. La saillance des schémas, ou encore l’effet de primauté.
  • L’entreposage: l’info est plus facilement entreposée si le schéma est organisé. Le contenu des schémas influence la façon d’entreposer la nouvelle information.
    Étude d’Anderson et al: une fois formées, les impressions sont plus difficiles à changer. PERSISTANCE DE NOS PENSÉES.
  • Le rappel: se fait en fonction des schémas existants. L’information cohérente est plus facilement accessible. L’information incohérente peut aussi consolider nos schémas.
    EFFET de l’exposition répétée: si initialement détesté l’aversion est accrue, si initialement neutre ou aimé l’appréciation est accrue.
  • Le jugement: le jugement global est influencé par l’information initiale. On a tendance à faire une moyenne de ses caractéristiques. On accorde aussi plus d”importance à certaines caractéristiques.
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5
Q

Le contexte

A

Le contexte favorise l’amorçage de certains schémas reliés à la situation.

Cette activation de structures cognitives influence nos perceptions et comportements.
Étude de Bargh et Pietromonaco: amorçage avec des mots hostiles puis formation d’une impression sur Donald.
Étude de Bargh et al: amorçage de mots relatifs à la politesse ou non + interrompre le chercheur.

Critiques des études utilisant l’amorçage: il faut identifier les modérateurs de l’effet d’amorçage.

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6
Q

Le percevant

A

Les caractéristiques du percevant:
- Motivation: le coût associé à une perception erronée, les conséquences
- Occupation cognitive: diminue la précision de nos perceptions sociales.

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7
Q

La cible

A

La cible influence nos perceptions d’elle:
- Apparence physique
- La voix
- L’habillement
- Le comprotement

La cible a un rôle actif puisqu’elle peut décider ce qu’elle dévoile, peut choisir des stratégies dans les interactions et influencer nos perceptions.
Il y a donc des interactions et influences bidirectionnelles entre le percevant et la cible.

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8
Q

La vérification confirmatoire des hypothèses

A

Nous cherchons et remarquons les caractéristiques qui confirment nos schémas.
Nos perceptions influent sur nos comportements adoptés avec la cible.
Les comportements adoptés par le percevant ont pour but de confirmer ses perceptions initiales.

Étude de Snyder et Swann: choix de questions pour identifier si introverti ou extraverti.

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9
Q

Prophéties qui s’autoréalisent

A

Étude de Rosenthal
L’influence des perceptions sur les comportements du percevant et de la cible:
- les comportements du percevant influent aussi sur la cible
- la cible réagit de façon à confirmer les attentes du percevant.

Étude de Swann et Hill: lorsqu’on est schématique on a tendance à s’affirmer lorsque quelqu’un contrdit notre perception de soi.

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