Les grands feux Flashcards
Quels sont les types de grands feux
-Feux de bât industriels/entrepôts voir ICPE
-Feux d’installations précaires
-Feux de liquides inflammables
-Feux de TMD
-Feux d’espaces naturels
ICPE = installations classées pour la protection de l’environnement
Quels sont les principes opérationnels communs pour les “grands feux”
- lutte contre les propagations
- optimisation du potentiel hydraulique (pas de lances inf à 1000l/min)
- la sécurité des intervenants
Quelles sont les deux implantations possible pour les bât industriels/entrepôts
- enclavé dans un site urbain à forte densité (dans des ilots 1000m2 max)
- en zone industrielle (jusqu’à 12 000 m2)
Quels sont les niveaux d’exigence de SF des bât industriels/entrepôts
entre 15min et 4 heures
CAT sur un feu de cellule dans un entrepôt
Faire la part du feu
Un mur CF est plus efficace que les lances
Circonscrire le feu et l’empêcher de se propager
les lances seront efficaces lorsque le foyer principal diminue d’intensité
Optimiser le potentiel hydraulique
Rôle du CSO lors d’une demande de G.INC ou R.INC
Le CSO effectue la demande d’urgence du service des eaux
Quels sont les grandes principes d’intervention sur les feux d’entrepôts (4)
- reconnaissances (tour du feu)
- établissements (moyens puissants) lignes de 110mm, divisions placées aux angles
- préparer et anticiper les axes logistiques (attention à l’utilisation des MEA)
- la sécurité du personnel (sur les pourtour)
Engagement du 1er EP sur feu d’entrepôt
-Prise en compte de la DECI dès le départ des secours
-Faire établir le ou les moyens les plus puissants dont il dispose sur la partie qu’il estime la plus menacée par les propagations
-Disposer ses établissements de manière à ne pas entraver l’accès des engins
-Faire ouvrir au plus tôt les accès du site.
Quels sont les moyens de secours que l’on trouve dans les entrepôts (grandes cellules)
► voie engin et aire MEA
► des recoupements de cellules REI 60 à 240 min
► des RIA
► DECI renforcée
► CS ou moyens d’aspersion d’eau placés le long des parois séparatives pour assurer le refroidissement au niveau de la toiture et le long des murs REI 120
► des quais de déchargement équipés d’une rampe dévidoir
► des accès aux cellules d’une largeur de 1,8 m pour permettre le passage des dévidoirs
► des portes CF 2 h d’intercommunication entre les cellules
► des dispositifs de désenfumage naturel ► des dispositifs d’extinction automatique (exigible à partir d’une cellule de 3 000 m²)
Taille maximum d’une cellule d’entrepôt
des cellules de stockage de 12 000 m2 maximum adossées les unes aux autres et longues de 120m chacune sur leurs plus grands côtés
Engagement du MEA sur feu d’entrepôt
► EPA, EPSA : uniquement dans le cas où il serait capable de lutter efficacement contre les propagations ou sur le foyer principal (LGP). Point haut pour renseigner le CDT
► BEA (LC 3 000 l/mn) et EPAN série F (LC 1200 l/mn) atout majeur du COS :
* de lutter contre les propagations
* d’obtenir un effet mécanique
* d’avoir une action directe sur le foyer principal
* une mobilité des points d’attaque
Engagement du chef de garde sur un feu d’entrepôt
► dès le PVO réflexion sur les PEI
► évacuation du bâtiment sinistré et/ou directement menacé
► une attaque directe du foyer
► sur la lutte contre les propagations (ligne d’arrêt/ part du feu)
► préparer l’engagement des moyens de renforcement
► renseigner au minimum les PEI affectés aux premiers engins
Ces actions sont complétées par :
► la désignation d’une ZDI
► l’identification des murs CF
► désenfumage
► la récupération du plan de bât
► dde du service des eaux d’urgence
►sectorisation
Principes d’intervention sur les feux d’installations précaires
L’intervention doit être conduite avec rapidité et précision.
►demandé les moyens de renforts
►un service d’ordre important
► réaliser les sauvetages
► réaliser les mises en sécurité
► faire évacuer les zones menacées
► empêcher la propagation aux installations voisines
Sécurité du personnel +++++
Rôle de l’OGC sur un feu d’entrepôt
-contact avec le chef de garde
-tour du feu (les points les plus menacés)
-message d’ambiance si nécessaire.
S’il prend le COS
► compléter ou mettre en place une sectorisation géographique
► déterminer le nom des secteurs
► connaître en permanence les moyens engagés sur chaque secteur et leurs missions
► renforcer les moyens sur le secteur le plus menacé
►désigner les PEI à utiliser pour compléter le dispositif
► choisir sur le parcellaire le ou les axes logistiques complémentaires
► désigner une ZDI si non réalisée
► engager au plus vite les moyens hydrauliques puissants en anticipant notamment le positionnement des BEA et des FMOGP/BEM
► définir au plus vite, sur le parcellaire, les PEI à réserver aux moyens lourds en cours d’acheminement
► compléter les renseignements auprès de l’exploitant
► faire un point de situation au PC TAC
Quels sont les risques sur les feux d’installations précaires
► présence de bouteilles de gaz
► présence de piquages électriques non conventionnels
► présence possible de lignes HT (haute tension) au droit et pourtour du campement
► effondrement des structures
► risque de blessures et de détérioration du matériel
► proximité immédiate de voie de circulation (routière ou ferroviaire)
► présence d’accélérant
► densité importante d’occupants
► insalubrité
Rôles des 1er engins sur les feux d’installations précaires
-réaliser les sauvetages
-établir des moyens hydrauliques puissants -enrayer les propagation
La demande de moyens doit prendre en compte le manque de PEI et les difficultés d’accès au site (axe LOG).
Les capacités hydrauliques et d’éclairage de grande surface du BEA sont à envisager.
CAT sur les feux de chantier ou de démolition
► les reconnaissances en binômes
► minimum de personnel
► attaquer les foyers à distance en utilisant au besoin des moyens puissants pour abattre les parties menaçantes
INFO : dans les feux de chantiers de démolition, le déblai ne doit pas être entrepris. En effet, l’extinction complète est alors obtenue en noyant les décombres
Sur quoi repose la lutte contre les feux de risques courant (liquide inflammable) station service , PL, TMD, chaufferie…
Sur l’autonomie en émulseur
Pour cela le COS doit utiliser un taux d’application reflexe
Qu’est-ce que le taux d’application réflexe
C’est le débit de solution moussante utilisé et adapté pour tenir en autonomie jusqu’à l’arrivée de moyens de renfort en émulseur.
Le COS veille à adapter le débit des lances pour ne pas risquer de rupture d’émulseur avant l’extinction complète du foyer.
Quels sont les deux taux d’application réflexe
Taux d’application réflexe pour les liquides inflammables non miscibles à l’eau :
10 l/min/m²
Taux d’application réflexe pour les liquides inflammables miscibles à l’eau :
16 l/min/m²
ex: pour 200m2 et un taux de 10l/min/m2
il faudra 2000l/min de solution moussante soit une lance canon
Rôle du COS lors de feux à risques courant (liquide inflammable)
-Autonomie en émulseur (taux d’application réflexe)
-zone d’exclusion de 50 m
-périmètre de sécurité de 100m
-attaque avec le vent dans le dos
-établir une lance en protection du binôme d’attaque
Volume de départ pour Feu de PL (hors TMD), de car ou de bus à l’air libre
CMA 140
1 EP
1 FMOGP
1 VLR OGC
Volume de départ pour Feu de véhicule de TMD CMA 141
1 G. ÉTARÉ avec EPI NRBC
1 FMOGP
1 GIC
1 VRID
Pour le feux de risque majeur (dépôt d’hydrocarbure) quels sont les 2 types de site et les scénarios possibles
- SITE AUTONOME
-feu maitrisé par l’exploitant-feu maitrisé par l’exploitant mais
nécessitants des OPE complémentaires-feu maitrisé par l’exploitant - SITE NON AUTONOME (la BSPP intervient suivant le scénarios du POI)
A quoi font l’objet les établissements assujettis à l’application de la directive SEVESO III seuil haut et seuil bas
- d’un suivi particulier
-de plans d’urgence (POI/ PPI)
Quelle est la différence entre un POI et un PPI
Le POI est un document opérationnel d’aide à la décision qui décrit l’organisation, l’intervention et les moyens disponibles sur un site industriel pour faire face à un sinistre majeur
Le PPI prend le relais du POI lorsque le danger risque d’avoir des conséquences en dehors du site. Il doit assurer la sauvegarde des populations (FR-Alerte) , des biens et la protection de l’environnement.
Rôle de l’OGC (OL) sur un SITE AUTONOME lors d’un feu maitrisé par l’exploitant
-peut passer un message d’ambiance s’il le juge nécessaire
-transmet un message de renseignement sous la forme : « Feu de dépôt d’hydrocarbure autonome, raison sociale, adresse, scénario conforme au POI, moyens du dépôt en manœuvre, moyens BSPP restent à disposition du DOI ».
Attention, ne pas préciser d’appréciation (reconnaissances en cours…).
CRI: 101
Rôle de l’OGC (OL) sur un SITE AUTONOME lors d’un feu maitrisé par l’exploitant mais nécessitants des opérations complémentaires
- engage ses équipes et le matériel pour effectuer les opérations demandées par le DOI.
Attention, en aucun cas il ne s’agira de s’intégrer dans la phase d’extinction.
- transmet un message de renseignement sous la forme :
« Feu de dépôt d’hydrocarbure autonome, raison sociale, adresse, scénario conforme au POI, moyens du dépôt en manœuvre, bilan provisoire, reconnaissances en cours »
CRI: 110
Rôle de l’OGC (OL) sur un SITE AUTONOME lors d’un feu non maitrisé par l’exploitant
L’OGC (OL), en relation avec le DOl, demande les moyens supplémentaires calculés en fonction des besoins en volume de solution moussante ou en eau et :
- Il devient COS et le DOI devient conseiller technique du COS
- transmet un message du type :
« Je prends le COS et demande un groupe environnement hydrocarbure + X FA-CA et/ou X EGP, feu de dépôt hydrocarbure, raison sociale, adresse ».
-Puis des messages de renseignements classiques pour feu…
CRI: 111
En combien de temps est prévue la durée d’extinction des sites d’hydrocarbure
En moins de 3 heures après le début de l’incendie puis maintien d’un tapis de mousse.
Quelle est la surface réglementaire maximum d’une rétention ou d’une sous-rétention
► 6 000 m² pour les liquides non miscibles à l’eau
► 3 000 m² pour les liquides miscibles
Quels sont les renseignements utiles que l’on trouve dans le triptyque ÉTARÉ
► le nombre de lances
► la durée de la temporisation
► moyens de protection
► la durée de la phase d’attaque
► les moyens à fournir par les secours publics (débit de solution moussante)
► l’emplacement des ZDI, ZE, ZAL, PC EXPLOITANT, axes logistiques
► l’emplacement des moyens à mettre en place
De quels moyens, l’exploitant d’un dépôt d’hydrocarbure, doit-il disposer
► un réseau d’eau (PEI ; réservoirs ; darse) ► des réserves d’émulseur fixes ou mobiles ► des déversoirs qui projettent de la mousse dans les rétentions
► des boîtes à mousse déversoir qui déversent de la mousse dans les rétentions en large nappe ou contre la paroi intérieure de la robe du réservoir à toit flottant
► des chambres à mousse déversoir qui déversent de la mousse à l’intérieur des réservoirs à toit fixe ou flottant
► des couronnes mixtes qui délivrent de la mousse ou de l’eau sur le pourtour de chaque réservoir par l’intermédiaire de buses de pulvérisation
► de générateur mousse
► des lances canon eau/ mousse
► des lances « queue de paon » fixes ou mobiles destinées à créer des rideaux d’eau qui luttent contre les effets thermiques
► un réseau sprinkler
► une salle POI qui devient le PC EXPLOITANT
► une organisation de gestion de crise décrite dans son POI
Composition du groupe ENV.HYDRO.
1 VLR OGC Off ZDI
1 VLR OGC anticipation/logistique
1 VLR Off de garde prévention / coord alim
1 VLR CdG coordination ZAL
1 VLR OGC ZAT
1 VLR OGC ZE
Composition du volume d’engins pour un feu d’hydrocarbure “dépôt autonome”
1 G.ETARE dont 1 FA
1 G. aide au CDT
En ZDI
1 VL CdG FMOGP
1 FMOGP
1 BEM
1 BEAA
1 CA
1 VLR OGC Off ZDI
Composition du volume d’engins pour un feu d’hydrocarbure “dépôt NON autonome”
1 G.ETARE dont 1 FA
1 G. aide au CDT
En ZDI
1 VL CdG FMOGP
1 FMOGP
1 BEM
1 BEAA
X FACA
1 G. environnement hydrocarbure
Rôle de la BSPP sur un SITE NONVAUTONOME
La BSPP complète les besoins hydrauliques de l’exploitant au regard du scénario de référence du POI
Que précise toujours le POI
-le type d’émulseur à mettre à disposition des secours
-la quantité d’émulseur
-alimentation des points d’injection
-les zones ou l’émulseur doit être maintenu
Par quoi est défini le nombre de FACA pour chaque site (dépôt hydrocarbure)
Il est défini en fonction du scénario le plus défavorable inscrit dans le POI
Quelles sont les 3 phases pour l’extinction d’un risque majeur (dépôt hydrocarbure)
1- la phase de temporisation
2- la phase d’extinction
3- la phase de refroidissement
Qu’est-ce que la phase de temporisation
- précède l’attaque
- permet de contenir les effets thermiques (diminution de 30 à 40% du flux thermique)
- 50% des moyens BSPP pour l’attaque
ou - 50% du taux d’application (moyens du dépôt)
Cette phase est généralement effectuée par l’exploitant
La BSPP ne participe généralement qu’à la phase d’extinction
INFO : les exploitants autonomes ne passent pas par cette phase mais par l’extinction directe avec les moyens fixes
Qu’est-ce que la phase d’extinction
-C’est la mise en œuvre des moyens nécessaire à l’extinction (exploitant + renforts)
-Une fois lancée elle ne peut pas être stoppée
-Les réserves minimales de l’exploitant prévoient une extinction en 20 min (mais on la double) soit 40min
Qu’est-ce que la phase de refroidissement
-elle est menée en parallèle des opérations de temporisation et d’extinction
-refroidis dans un périmètre de 50m
-action menée par l’exploitant et les SP
Pourquoi demande t-on au industriels de doubler la phase d’extinction malgré une durée prévue de 20min (40min)
On leur demande de doubler cette durée pour :
-réaliser une 2ème phase d’extinction
-effectuer le refroidissement des installations voisines
-entretenir le tapis de mousse pour éviter la ré inflammation
Quelles sont les zones de danger définies dans un dépôt d’hydrocarbure
Ces zones et leur taille sont définies par l’exploitant :
- zone d’exclusion (8kW/m2)
- zone d’attaque (5kW/m2)
- zone contrôlée (3kW/m2)
Qui doit effectuer le calcule de débordement et de recouvrement de la fuite
l’officier RENS + DOI
Comment calculer le temps de recouvrement d’une fuite d’hydrocarbure
On détermine le débit de fuite (m3/h) suivant un tableau fourni par le DOI
Ce chiffre est obtenu en croisant la hauteur de produit dans la cuve et la taille du trou de la fuite en m2 se qui nous donne Q
On calcule le volume de produit qui va se rependre dans la cuve de rétention =
Surface de la cuve de rétention (m2) x hauteur ou se situe le trou m nous donne le volume à recouvrir VR (m3)
Temps de recouvrement =
VR / Q x 60 (donne un chiffre en min)
Qu’est-ce qu’un POI
Pour les installations SEVESO seuil haut, un Plan d’Opération Interne (POI) est obligatoire. Vérifié et visé par l’autorité préfectorale, il est mis à jour tous les cinq ans et testé au maximum tous les trois ans.
Le POI est élaboré par l’exploitant, qui définit :
- la chronologie de mise en œuvre des différentes phases
Quelles informations doit-on obligatoirement trouver dans un tryptique ETARE pour un dépôt d’hydrocarbure
-le nombre de lances
-la durée de la temporisation
-la durée de la phase d’attaque
-les moyens à fournir par les secours publics (débit de solution moussante)
-l’emplacement des ZDI, ZE, ZAL, PC EXPLOITANT, axes logistiques
-l’emplacement des moyens à mettre en place.
Quelles sont les différentes cellules du PC exploitant (dépôt hydrocarbure)
- cellule anticipation - LOG (technicien du dépôt, Off anticipation-log)
- cellule conduite (OGC , off PC , s/off PC, technicien du site, off PREV)
- cellule CDT (COS et DOI, techniciens)
Chiffres de code danger
2-gaz
3-liquide inflammable
4-solide inflammable
5-comburant ou peroxyde
6-matière toxique
7-matière radioactive
8-matière corrosive
9-danger divers
Quels sont les CMA qui concernant les feux d’espace naturel
CMA 113 Feu de broussailles, buissons, hautes herbes hors forêt - Feu de chaumes ou de champs de
CMA 114 Feu de forêt, de broussailles en forêt, de chaumes ou de champs développés
Volume d’engin - CMA 113 Feu de broussailles, buissons, hautes herbes hors forêt - Feu de chaumes ou de champs de
1 EP
Volume d’engin - CMA 114 Feu de forêt, de broussailles en forêt, de chaumes ou de champs développés
1 G. ÉTARÉ dont 1 CCR
1 VRID
G. Intervention feu de forêt (civil) sur demande du COS
Composition d’un G. Intervention feu de forêt (civil)
1 VLTT (chef de groupe)
4 CCF
1 CCF peut être remplacé par Camion Citerne Grande Capacité
Quels sont les grands principes pour le feux d’espace naturel
- engagement rapide
- la sectorisation
- anticipation
- la demande précoce de moyens adaptés
- la mise en place d’une manœuvre logistique pour l’alimentation des moyens afin d’éviter les ruptures d’attaques
Rôle du COS sur un feu de dépôt d’hydrocarbure
Prend contact immédiatement avec le DOI et prend connaissance de la situation :
-De quoi s’agit-il ?
-feu de bac (superficie), de cuvette (superficie), de poste de chargement…
-nature du produit et quantité;
-Fuite sur BAC déterminer hauteur et diamètre
-origine du sinistre
-victimes
-conditions de déroulement (en ou hors exploitation).
Les moyens du dépôt :
-ont-ils été mis en œuvre?
-sont-ils opérationnels?
-sont-ils suffisants?
Sommes nous dans un scénario de référence et planifié ? Si oui lequel ? (POI)
Envisager le cas non conforme