Les attitudes Flashcards

1
Q

Selon Lafranaye, l’attitude se définit comme étant un état… (4)

A

1) Un état mental et neuropsychologique
2) Un état de préparation à répondre
3) Un état organisé à la suite d’une expérience
4) Un état qui influence sur la réponse de l’individu à tous les objets et toute les situations qui s’y rapportent

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2
Q

Quelles propriétés peut-on associer aux attitudes ? (4)

A

1) La direction (orientation vis-à-vis d’une réalité)
2) L’intensité (grandeur d’affect, importance)
3) La centralité (degré d’implication personnelle)
4) L’accesssibilité (présence à priori d’une attitude sur un sujet)

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3
Q

À quoi réfère la propriété « direction » ?

A

C’est l’orientation vis-à-vis d’une réalité ; pour ou contre ; en accord ou en désaccord ».

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4
Q

À quoi réfère la propriété « intensité » ?

A

C’est la grandeur d’affect, l’importance accordée à l’attitude.

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5
Q

À quoi réfère la propriété « centralité » ?

A

C’est l’importance affective d’une attitude du point de vue de la personne, degré d’implication personnelle ; propriété importante pour le changement de personnalité. Ex : la chasse aux phoques

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6
Q

Quelles sont les 3 zones de résistances aux changements ?

A
  • La zone d’acceptation (attitudes assimilées à l’attitude originale)
  • La zone de rejet (la différence entre l’attitude originale et l’attitude alternative sera exagérée pour bien marquer le caractère inacceptable de la proposition)
  • La zone d’indifférence (propositions qui sont clairement différentes, mais sont considérées néanmoins acceptables et demeurent compatibles avec l’attitude originale)
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7
Q

À quoi réfère la propriété de « l’accessibilité » ?

A

Il doit y avoir à priori une attitude sur le sujet. La difficulté à adopter une attitude serait considérée comme une « non-attitude » dans la mesure où la personne ne possède pas, à priori, d’une attitude sur le sujet.

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8
Q

Quels sont les 4 modèles de la structure attitudinale ?

A

1) Modèle tripartite (3 composantes qui bougent ensemble - cognitives, affectives, conatives)
2) Modèle unidimensionnel classique (pas de différentes composantes affectées, attitude est définie par « l’affect associé à la représentation mentale d’un objet »
3) Modèle tripartite révisé (intègre à nouveau les composantes affectives, cognitives et conatives, mais en précisant la contribution de chacune dans la détermination globale de l’attitude)

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9
Q

Quelles sont les 3 composantes du modèle tripartite ?

A

1) Cognitives : Croyances sur lesquelles repose l’attitude
2) Affectives : Réfèrent au affects positifs ou aux composantes suscitées par l’expression ou l’actualisation de l’attitude
3) Conatives : ensemble des stratégies d’actions qui sont associées à l’adoption de ces attitudes

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10
Q

Quelles sont les 3 catégories de mesures autoraportées pour mesurer les attitudes ?

A

1) Méthodes d’addition des estimations de Likert (énoncé avec en accord, pas en accord, très en accord, etc)
2) Méthodes d’intervalles d’égalité apparante (plusieurs énoncés sur lequel le répondant se prononce sans savoir le sujet)
3) Méthode de l’échelle évaluative de différenciation sémantique (mots/adjectifs avec +3 à -3 sur le sujet)

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11
Q

Comment peut-on mesurer les attitudes ?

A

Par des mesures autoraportées (questionnaires, énoncés sur un continuum…)
Par des mesures indirectes (observations, activités physiques)

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12
Q

À quelles fonctions répondent les attitudes ? (4)

A

1) Connaissance (point d’ancrage ds les situations nouvelles et ds les familières)
2) Adaptation (maximiser la probabilité d’adaptation ds un groupe)
3) Expression (contribution identitaire de l’individu)
4) Défense du soi (ex: l’homophobie pour éviter notre propre doute concernant notre orientation sexuelle)

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13
Q

Comment les attitudes se forment-elles ? (3)

A

1) Conditionnement classique
2) Conditionnement opérant
3) Apprentissage vicariant

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14
Q

Comment une attitude se forme par le conditionnement classique ?

A

Composante affective : présence d’association entre des affects et l’objet de l’attitude

Composante conative : Effet de l’exposition accroit notre attirance pour cet objet

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15
Q

Comment une attitude se forme par le conditionnement opérant ?

A

Composante conative : Attitude développée par le renforcement positif obtenus de l’environnement

Composante cognitive : Avec la réminiscence de comportements passés spécifique et en les associant à des stimuli négatifs ou positifs, on peut amener une attitude plus ou moins positive sur le sujet

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16
Q

Comment se forme une attitude par l’apprentissage vicariant ?

A

Composante cognitive : Apprentissage d’une attitude par le biais de l’imitation des autres. (plus efficace avec des personnes références aux yeux de l’individu)

17
Q

Qu’est-ce que la dissonance cognitive et quand se présente-t-elle ?

A

Le maintien d’une attitude repose su sa cohérence. Lorsque la cohérence n’est plus présente apparaît la dissonance cognitive.

La dissonance cognitive consiste en un désaccord, durable ou temporaire entre ce qu’une personne perçoit ou fait et ce qu’elle pense qu’elle doit ou devrait percevoir.

18
Q

Comment apparaît la dissonance cognitive ?(4)

A
  • La dissonance post décisionnelle (cas de figure où des éléments contradictoire relatifs à un choix restent actifs une fois la décision prise ex: achat d’une maison)
  • La perception sélective de l’information (personne cherche à réduire sa dissonance, elle retient seulement les éléments qui vont dans ce sens)
  • La justification de l’effort (tendance à attribuer plus de valeur à un objet pour lequel on a dû produire des efforts qu’à un objet que l’on a obtenu aisément)
  • Soumission induite (si une personne est amenée à agir de manière contraire à son attitude originale, elle aura tendance à modifier cette attitude pour maintenir la cohérence de ses actes par rapport à son discours)
19
Q

Quels sont les 6 propositions théoriques concernant les processus qui conduisent au changement d’attitudes ?

A

1) La théorie de la perception de soi
2) la théorie de la gestion de l’impression
3) la théorie de l’auto-affirmation
4) L’approche de l’apprentissage du message
5) L’approche de la réponse cognitive
6) Le modèle de la vraisemblance d’élaboration cognitive

20
Q

Qu’est-ce que la théorie de la perception de soi ?

A
  • Pas toujours nécessaire de recourir à la notion de dissonance pour expliquer le changement d’attitude
  • Produit d’une évaluation de type « calcul coûts/bénéfices »
21
Q

Qu’est-ce que la théorie de la gestion d’impression ?

A
  • Changement d’attitudes expliqué par le souci de ne pas décevoir ou d’être jugé négativement par les autres
  • Changement d’attitude résulterait donc d’un ajustement essentiellement destiné à se protéger de l’accusation d’être hypocrite.
  • Changement d’attitude n’est donc pas réel, mais plutôt feint. (contesté par plusieurs auteurs)
22
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’auto-affirmation ?

A
  • Nuance la théorie de dissonance cognitive : la dissonance se produirait entre les conséquences des cognitions sur l’image de soi.
  • La dissonance ne se produit pas entre deux cognitions du type « je n’aime pas les spectacles de rap » et « j’ai dit à ma nouvelle blonde que j’adorais le rap », mais entre les conséquences de ces cognitions sur l’image de soi : « je suis une personne fiable » et « j’ai menti à ma nouvelle blonde ».
23
Q

Qu’est-ce que l’approche de l’apprentissage du message ?

A
  • Applique les théories et les techniques béhaviorales pour le changement des croyances
  • Il y a changement d’attitude, persistance de la persuasion et résistance à cette persuasion à d’autres influences si les renforcements consécutifs aux changements sont supérieurs aux renforcements associés à la position attitudinale qui précède le changement.
  • Repose sur le postulat calcul coûts/bénéfices
24
Q

Qu’est-ce que l’approche de la réponse cognitive ?

A
  • La tonalité du traitement de l’information (pensées positives ou négatives que produit l’écoute de l’interlocuteur) influencerait dans un sens ou dans l’autre un changement d’attitude.
25
Q

Qu’est-ce que le modèle de la vraisemblance cognitive ?

A
  • Changements d’attitudes expliqués à la fois par une démarche cognitive structurée et une démarche plus dépendant des contingences de l’environnement
  • Moins la personne est concentrée sur les contenus et plus la persuasion emprunte une « route périphérique ». À l’inverse, plus la personne est concentrée sur les contenus du message et plus le processus de persuasion emprunte une route dite centrale.
26
Q

Quels sont les 3 principes qui explique la relation attitudes/comportement ?

A

1) Principe d’agrégation des conduites
2) Principe de correspondance
3) Principe des comportements prototypiques

27
Q

Qu’est-ce que le principe d’agrégation des conduites?

A

Idées selon laquelle une attitude a plus de chance de se refléter au sein d’un ensemble de comportements types que par l’intermédiaire d’un comportement unique, donc une orientation générale (ex: une personne adoptant des attitudes pro-environnementales aurait plus de probabilité d’adopter un certain nombre de comportements écologiques- acheter des produits bio, recycler - sans qu’il y ait pour autant une correspondance totale entre son attitude générale et tous les comportements écologiques - avoir une seule auto, chauffage scolaire)

28
Q

Qu’est-ce que le principe de correspondance ?

A
  • Faire correspondre le degré de spécification des attitudes et des comportements
  • Difficile de prédire un comportement précis à l’aide d’une attitude générale. Inverse est vrai également.
  • 4 paramètres qui permettent de circonscrire avec précision la mesure d’une comportement:
    1) Définition précise de l’action (donner de l’argent)
    2) Définition précise de la cible de cette action (ex: donner de l’argent pour l’enfance maltraitée)
    3) Définition précise du contexte de cette action (ex: dans le cadre d’une campagne de collecte de fonds)
    4) Définition précise de la perspective temporelle (ex: d’ici les 3 prochains mois)
29
Q

Qu’est-ce que le principe de comportements prototypiques ?

A

Définir le comportement à prédire en considérant la représentation typique de la personne
Ex: on mesure l’attitude d’un groupe de personnes vis-à-vis des immigrants clandestins, le comportement que l’on veut prédire (ex: recueillir chez soi un boat-people) doit correspondre à l’idée que se fait d’un immigrant clandestin (personne dans le besoin ayant déjà beaucoup souffert pour se rendre jusqu’à nos frontières)

30
Q

Quelles sont les 2 types de relations attitudes-comportement ?

A

Approche des variables modératrices

Théories de l’action raisonnée

31
Q

Qu’est-ce que l’approche des variables médiatrices dans la relation attitudes-comportement ?

A
  • Les personnes ayant une conscience de soi publique seraient donc plus susceptibles de modifier leurs comportements pour le rendre conforme aux normes et aux opinions des autres
  • Les personnes ayant un monitorage de soi (capacité d’auto-observation et d’autocontrôle des comportements verbaux et non-verbaux en fonction des indices situationnels) seraient plus pragmatiques et auraient donc tendance ;a adopter leurs comportements en fonction de la situation plutôt qu’en fonction de leurs attitudes personnelles.
32
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’action raisonnée dans la relation attitudes-comportement ?

A
  • Les comportements sont essentiellement déterminés par « l’intention comportementale », c-a-d le degré de motivation et donc de volonté d’agir de la personne. (attitude générale et la pression sociale)