Conclusion Flashcards
1
Q
Pourquoi dit-on que l’intervention psychosociologique est une approche pragmatique de la gestion des interactions ?
A
- Psychosociologue est un agent de changement. Il prend les théories qui s’appliquent et il s’en sert.
- Se distingue des intervenants concevant davantage leurs rôles comme des agents de transmission d’un savoir élaboré par d’autres. Il n’est pas ce technicien des pratiques sociales se contentant d’appliquer les modèles d’intervention avec toute la précision et la rigueur souhaité. Il discute, il conteste, propose et négocie les modèles en question jusqu’à ce que ces derniers parviennent à donner sens cohérent à sa compréhension des situations dans lesquelles il intervient.
2
Q
Pourquoi dit-on qu’un psychosociologue est un utilisateur opportuniste des théories générales ?
A
- « Il n’y a rien de plus pratique qu’une bonne théorie »
- Une théorie ne sert à rien si elle n’est pas applicable dans son contexte d’action
3
Q
Comment sont utilisés les normes par le psychosociologue ?
A
- Il apprend à tenir compte du cadre normatif dans lequel il est amené à évoluer sans s’y enfermer ou le confondre avec son propre cadre de référence.
- Il apprend aussi à composer avec les certitudes des personnes aidées ou des supérieurs en matière de « ce qui se fait » et « ce qui ne se fait pas », tout en percevant les limites potentielles et les obstacles qu’elles créent dans le processus de changement qu’il tente de conduire.
4
Q
Comment le psychosociologue interagit-il avec les « rôles et statuts » ?
A
- En comprenant la fonction d’une définition claire des rôles respectifs, le psychosociologue apprend à ne pas se laisser enfermer dans une application trop mécanique d’une distribution des prérogatives des uns et des autres.
- Sa compréhension de la fonction des rôles lui permet de comprendre les luettes entre des acteurs pour l’obtention d’un rôle hiérarchique plus prestigieux et des prérogatives qu’il procure.
- Il apprend à utiliser son statut d’intervenant pour obtenir la crédibilité nécessaire à la conduite du changement qu’il poursuit ou s’en débarrasser si jamais cela constitue un obstacle. Il n’est ni mal à l’aise, ni intimidé par une personne possédant un statut social élevé.
5
Q
Comment le psychosociologue interagit-il avec les « attitudes » ?
A
- Psychosociologue est en mesure de s’interroger non plus sur la pertinence de telle ou telle attitude de l’Autre mais sur la fonction. (pourquoi a-t-il cette attitude?)
- Il sait reconnaître les éléments cognitifs, affectifs et conatifs des attitudes exprimées et agir différemment en fonction des composantes dominantes.
- Il sait que seule la prise en compte des contextes lui permet de bien interpréter les sens possibles d’une attitude ou d’une absence d’attitude.
6
Q
Comment le psychosociologue interagit-il avec les « représentations » ?
A
- Il sait garder une distance critique vis-à-vis des représentations socialement valorisées et prêter oreille à celles qui, tout en étant marginales, lui paraissent potentiellement utiles à la conduite du changement dont il a la charge.
- Sensible au risque de psychologisation, de sociologisation, de moralisation et d’objectivisme dans la manière d’interprêter les situations, il apprend progressivement à s’affranchir de ces catégories préconstruites pour analyser les interactions (les sienne comme celles des autres)
- Conscient du caractère construit de ses propres représentations, il ne cherche pas à s’assurer du succès de ses interventions à parti d’une représentation figée de son efficacité.
7
Q
Quels sont les 3 conditions à respecter pour jouer le rôle d’intervenant ?
A
- Modifier en permanence notre conception du réel pour qu’elle reste toujours en mesure d’intégrer la plus grande variété possible d’expériences et de modalités d’adaptation
- Reconnaître le caractère virtuel et dynamique du réel (ne pas se fier seulement aux théories et connaissances acquises pour intervenir, prendre compte du contexte)
- Appréhender les situations « verticalement » (apprendre à regarder l’Autre avec des yeux neufs. Être ici, maintenant, disponible et le plus possible conscient de nos attentes et de celles de la personne accompagnée, conscient des enjeux qui pèsent sur la situation, conscient de notre faible marge de manoeuvre et de l’espace de changement qui s’offre à nous)