Le rapport au travail Flashcards

1
Q

Définir le mots « travail »

A

« Des gestes, des savoir-faire, […] la mobilisation de l’intelligence, la capacité de réfléchir, d’interpréter et de réagir à des situations, […] le pouvoir d’agir, de penser et d’inventer » (Dejours, 2001, p. 1).
- Dès qu’il y a une application d’une tâche, un effort soutenu. Une tâche d’esprit du corps. Ex : le fait d’étudier, faire du bénévolat, les tâches ménagères…

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2
Q

Définir le mot « emploi »

A

« Ensemble de postes semblables dans un lieu de travail donné » (Bujold & Gingras, 2000, p. 12).
- Administratif et organisationnelle du travail. Ex : tout travail qui est payé.

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3
Q

Définir le mot « profession z»

A

« Ensemble d’emplois similaires que l’on peut retrouver dans plusieurs milieux de travail » (Bujold & Gingras, 2000, p. 12).
- Regroupement d’emplois qui sont similaires, réglé par les mêmes lois.

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4
Q

Qu’est-ce que le rapport à l’emploi?

A

Rapport à l’emploi : degré de satisfaction ou de stabilité dans une situation professionnelle précise occupé par la personne.

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5
Q

Qu’est-ce que le rapport au travail ?

A

• Rapport au travail : intérêt, importance, signification du travail en général. Concept multidimensionnel qui renvoie au sens du travail en général et pas uniquement à l’emploi qu’une personne occupe.

  • Deux concepts distincts, mais qui se rattache. Une personne peut avoir plusieurs rapports à l’emploi mais rapport au travail il en a qu’un seul.
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6
Q

Expliquer la normalité et la marginalité

A

Le travail demeure une norme, il continue « d’avoir de la valeur, d’organiser la vie collective…c’est le moyen d’assurer la vie matérielle, de structurer le temps et l’espace, c’est le lieu de l’expression de la dignité de soi et des échanges sociaux… Le temps du travail professionnel donne leur sens aux autres moments de la vie » (p.17).
- Le travail occupe toujours une place centrale dans la vie d’un individu, fait partie d’une normalité. Ex : quand on rencontre quelqu’un on lui demande quel est son travail. On s’attend qu’une personne travail. Sinon on le considère hors norme.

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7
Q

Travail et besoin dans la pyramide de Maslow

A

Le travail comble tous les besoins. Si on n’a pas de travail on ne peut pas se loger, se nourrir… Le travail permet de combler tous nos besoins. Sans travail il y a un risque d’exclusion sociale.

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8
Q

Qu’est-ce que la valeur fondamentale ?

A

Brief & Nord, 1990; England & Misumi, 1986; Mannheim, 1993; Fournier & Bourassa, 2000; Mercure & Vultur, 2010, etc.).
- La vie humaine est construite autour du travail.

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9
Q

Qu’est-ce que la valeur en perte de temps ?

A

(Peterson & RuizQuintanilla 2003; Ruiz-Quintanilla & Wilpert, 1991; Smola & Sutton 2002 Cannon, 1994; Baethge, 1994, Gorz, 1997).
- La vie est de plus en plus poly centrée, les autres sphères de la vie qu’on a son aussi importantes que le travail.

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10
Q

Qu’est-ce que la valeur parmi d’autres ?

A

(Maccoby, 1990; Lahire, 2006; Mercure & Vultur, 2010).

- Le travail est là comme un accessoire. Plusieurs préfèrent ne pas s’y investir.

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11
Q

Quelles sont les composantes du rapport au travail (4)?

A
  • Importance du travail dans la vie (centralité)
  • Fonctions du travail (finalité)
  • Valeurs de travail (attente à l’égard du travail)
  • Adhésion aux normes managériales (engagement)
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12
Q

Caractéristiques de la composantes « importante (ou centrait.) relative » ? (1/4)

A

importance du travail mais par rapport aux autres sphères de vie d’un individu. La place qu’occupe le travail. Elle n’est pas stable, elle est variable. La place que j’accorde au travail dépend des contextes de vie et de ce qui se passe dans ma vie. Ex : je peux dire que le travail occupe la première place et lorsque j’ai des enfants le travail perd sa place. Ex : si la personne dit que le travail est très important dans sa vie ça ne veut pas dire qu’il occupe la première place.

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13
Q
IMPORTANCE RELATIVE DU TRAVAIL --> CONTEXTE DE LA VIE
Principaux contextes (trois contextes majeurs qui revienne) : 3 
Contextes secondaires (plus du cas par cas) : 3
A

Principaux contextes
• Famille
• Travail (ou études)
• Loisirs

Contextes secondaires 
• Communauté 
• Religion 
• Politique 
• Etc.
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14
Q

Travail au centre de la vie (3)?

A
  • Repère identitaire central : le travail au centre de la vie. Principal élément par lequel une personne se définit.
  • Détermine sa place dans la société : le travail est un moyen pour avoir une place dans la société et pour exister socialement, avoir un rôle dans la société. Mon travail est important.
  • Structure les liens, le quotidien et la trajectoire de vie : le travail est également une façon de nouer des liens d’amitiés avec d’autres personnes.
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15
Q

Perte d’emploi et ses conséquences lorsque le travail se situe au entre de la vie. (5)

A
  • Perd le sentiment d’identité sociale
  • Souffrance d’identité existentielle et perte de repères.
  • Les personnes peuvent aussi se désinvestir de l’emploi et s’investir ailleurs.
  • Les femmes : elles se retournent vers la famille, vers un mode de vie plus traditionnel.
  • Les hommes : vont avoir une impression de vide.
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16
Q

Caractéristiques du travail comme instrument (7)

A
  • Repère identitaire parmi d’autres : vont utiliser le travail comme un outil pour faire d’autres choses qui peut être les loisirs, les voyages … Des personnes qui ne capotent pas sur le travail et n’aiment pas nécessairement travailler. Elles le font principalement pour le salaire.
  • Levier économique pour la vie hors travail : le travail me permet de payer des choses.
  • Insatisfaction au travail
  • Refus de faire n’importe quoi : elles sont exigeantes, elles n’accepteront pas n’importe quel emploi. À la recherche d’emploi qui sont le fun.
  • Absence de valeur intrinsèque : ces personnes-là ne travaille pas pour se réaliser.
  • Travail alimentaire : travail pour le salaire.
  • Chômage = temps pour faire autre chose : les personnes vont trouver autres choses qui leur plaisent en attendant.
17
Q

Perte d’emploi/conséquences pour « travail comme instrument »

A
  • Ce n’est pas la fin du monde
18
Q

Caractéristiques du travail comme i; vivre autrement (cas de figure hors norme) (*4)

A
  • Rapport au monde sans le travail : le travail salarié ne fait pas vraiment de sens pour les personnes. Le travail est une alternative. Les personnes ne veulent pas travailler. Les gens qui veulent vivent sur le BS.
  • Refus de l’exploitation : ces personnes-là pensent que les employeurs les exploitent.
  • Utilisation de ressources étatiques : BS
  • Projets variés : tout sauf le travail.
19
Q

Perte d’emploi/conséquences pour « vivre autrement (cas de figure hors norme) »

A

Qu’est ce qui se passe lorsque ces personnes perdent leur emploi ?
- Ce n’est pas la fin du monde

20
Q

Caractéristiques du travail comme : vie de travail et de loisirs

A
  • Théorie de la compensation : comment la personne croise travail et loisir. Lorsqu’on compense par les loisirs quelque chose qu’on n’a pas au travail. Ex : quelqu’un qui aime bouger, mais travail dans un bureau va combler avec l’entrainement par exemple.
  • Théorie de la diffusion (ou du transfert) : lorsqu’on transfert dans les loisirs des éléments du travail. Ex : quelqu’un qui fait de la construction et en fin de semaine qui se met à rénover la maison de son ami.
21
Q

Tendances parfois (2)

A

Quelques tendances

  • Importance absolue relativement élevé : le travail occupe toujours une place importante (que ça soit la générations X et Y). Les personnes considèrent le travail parmi les valeurs les plus importante dans la vie ; souvent la 2ième place. La famille va souvent être en premier.
  • Importance relative = la famille avant tout
22
Q

La 2ième composante : fonctions du travail (finalité : ce que l’individu cherche dans son travail ; les raisons pour lesquelles les personnes travail)

A
  • Revenu : la personne travail pour l’argent (économique)
  • Statut social et prestige : on travaille pour la position valoriser dans la société.
  • Épanouissement personnel : fonction de réaliser de soi. La personne veut travailler pour se développer.
  • Contacts interpersonnels et socialisation : certaines personnes travails pour établir des contacts.
  • Structuration du quotidien : le travail est une source d’occupation. Le travail permet à la personne de faire quelque chose de ses journées.
  • Utilité sociale : par le travail, la personne va chercher à contribuer à la société.
23
Q

qu’est-ce que le « revenu ; différentes conceptions » 3

A
  • Réaliser des projets de vie : pour certains, avoir des revenus est pour réaliser des projets de vie de court à long terme.
  • Être autonome : pour certains la fonction économique permet d’être indépendant financièrement.
  • Accéder à des biens de consommation : pour certains on veut avoir un revenu pour accéder à des biens moins essentiels. S’acheter le luxe.
24
Q

Structurer le quotidien (2)

A
  • Combler l’espace temporel : la personne travail pour combler sa semaine, pour meubler le temps.
  • Éviter le désœuvrement : pour éviter l’ennui, travailler permet de ne pas développer des comportements à risque. Ex : tout ce qui est dépendance (alcool, jeux, drogues).
25
Q

Tendances vis-à-vis la deuxième composantes (3)

A

Quelques tendances

  • Revenu comme finalité principale : la majorité des gens travail pour l’argent.
  • Importance de la réalisation personnelle
  • Finalités collectives et sociales en baisse : il y a un certain recul des fonctions dites collectives. On travaille d’abord pour soi.
26
Q

3ième composante : valeurs de travail (les aspirations/ le modèle idéale du travail) (4)

A
  • Les tâches : les aspects propres du métier. Tout ce qui est directement lié à ce que je fais concrètement.
  • Les relations : un travail qui passe par les relations. Travailler avec des personnes qui partage les mêmes valeurs.
  • L’accomplissement : permet de se développer professionnellement.
  • Les conditions : le salaire, les avantages sociaux, la sécurité d’emploi…
27
Q

4ième composante : adhésion aux normes (dans quelle mesure la personne est capable de répondre aux demandes de son employeur) (3)

A
  • Valorisation du travail et engagement moral envers l’employeur : est-ce que la personne valorise le fait de travailler au point de vouloir tout faire pour le bien de l’entreprise. Est-ce que la personne est loyale envers son employeur et l’entreprise.
  • Adhésion aux normes de flexibilité : est-ce que la personne va accepter les normes de son entreprise.
  • Investissement personnel : est-ce que la personne accepte d’investir son temps et son argent pour rester au sein de l’entreprise.
28
Q

Qu’est-ce que la « flexibilités multiples »

A
  • Fonctionnelle : lié aux tâches. Faire des tâches qui ne sont pas lié à mon rôle.
  • Salariale : la possibilité de l’employer de travailler sans avoir un salaire fixe. Le salaire est lié au rendement de l’entreprise.
  • Numérique : la personne qui est responsable de son avenir professionnel et de sa sécurité d’emploi. Elle va chercher des formations, elle va se mettre de l’argent de côté pour sa retraite.
29
Q

Tendances avec la 4ièmes composantes (2)

A

Quelques tendances

  • Adhésion forte aux normes : peur de perdre son emploi surtout au scolaire, tu veux garder ton emploi.
  • Pas d’écarts générationnels :
30
Q

Le rapport au travail évolue qu’est-ce qui permet de l’influencer et par rapport au travail quelles caractéristiques

A
Rapport au travail 
• Importance(s) 
• Fonction(s) 
• Valeur(s) 
• Adhésion aux normes
Influence(s) 
• Importance(s) 
• Fonction(s) 
• Valeur(s) 
• Adhésion aux normes 
• Temps • Événement(s) dans la vie professionnelle 
• Événement(s) dans la vie personnelle 
• Changements sociaux 
• Etc.
31
Q

Rapport au travail et implication enjeux pour la pratique

A
  • Importance désirée / importance vécue (ou à prévoir) : travailler sur l’écart entre ces deux importances. Plus le travail est important plus je vais vivre difficilement la perte d’emploi.
  • Fonction(s) désirée(s) / fonction(s) ressentie(s) (ou à prévoir)
  • Valeurs attendues / valeurs rencontrées
  • Norme(s) acceptée(s) / norme(s) prescrite(s)
  • Travailler vers un compromis réaliste ;
  • Hiérarchiser les besoins, attentes, etc. ;
  • Promouvoir la persévérance et la gratification différée
  • Aider la personne à se situer ;
  • Ne pas seulement questionner les intérêts ;
  • Respectez les valeurs de la personne ;
  • Orienter la personne en fonction de ses valeurs ;
  • Relever des situations problématiques (passées, présentes ou futures) et envisager des solutions ;
  • Comprendre ce que la précarité ou l’absence de travail peut signifier ;
  • Etc.
32
Q

EXERCICE CHARLOTTE ET SHERLOCK

A

1) Que pouvez-vous dire à Charlotte concernant le rapport au travail de Sherlock ? En ce sens, vous devez faire une analyse du RT de Sherlock.
o L’importance absolue du travail : Le travail pour lui est très important.
o L’importance relative du travail : Le travail occupe la première place dans la vie de Sherlock (par rapport à ses amis). La théorie du transfert, il amène son travail dans son quotidien.
o Les fonctions du travail : son épanouissement, il veut se surpasser. Utilité sociale parce qu’il veut aider les autres. La structuration, car le travail permet de structurer ses journées.
o Les valeurs : les tâches, la résolution d’enquête. L’accomplissement, il aime avoir un défi.
o L’adhésion aux normes : complètement s’engager dans son travail.
2) En explorant davantage la situation, vous apprenez que les résultats du test d’intérêt offrent deux possibilités à Sherlock : Technicien de laboratoire ou agent de sécurité. Selon vous, pour quelles raisons ces deux métiers ne rejoignent pas Sherlock ?
o L’ennui.
o Les tâches ne correspondent pas à son modèle d’emploi idéal.
o L’utilité social qui ne voyait pas aussi forte.