Le contexte non-volontaire Flashcards

1
Q

Comment intervenir avec des personnes qui ne demandent pas les services imposés ? (2)

A
  1. Ces personnes, présentent une attitude ambivalente, voire réfractaire, à l’égard des services et elles s’exposent à des conséquences négatives si elles refusent de participer à la démarche d’intervention.
  2. Une avenue est de mettre l’accent sur la relation entre la personne, l’intervenant et l’organisme. Miser sur la force du groupe est aussi aidant.
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2
Q

Quels sont les quatre types de personnes difficiles à atteindre ? (4)

A

Ceux qui:

  1. Ne cherchent pas les services utiles pour eux
  2. Ne répondent pas à des offres précises de services
  3. Répondent aux offres, mais n’utilisent pas vraiment les services
  4. S’inscrivent à des services, mais ne participent ou ne s’engagent pas dans la démarche d’intervention
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3
Q

Comment peut-on décrire les gens qui ne cherchent pas les services utiles pour eux ? (4)

A
  1. Ne sont pas conscientes d’avoir des problèmes ou d’avoir besoin de services.
  2. Sont conscientes d’une situation pénible ou dysfonctionnelle, mais conçoivent cette situation comme inévitable et normale, et non comme un problème à résoudre.
  3. Sont conscientes des problèmes et informées sur les services disponibles, mais à cause d’expériences négatives, sont convaincues de leur inefficacité.
  4. Estime que le coût des services est trop élevé.
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4
Q

Comment peut-on décrire les gens qui ne répondent pas à des offres précises de services ? (3)

A
  1. Sont en désaccord avec les façons des professionnels de percevoir ou de définir les problèmes et les stratégies à suivre.
  2. Ne savent pas comment solliciter les ressources ni utiliser les services offerts.
  3. Sont convaincues que leurs problèmes sont sans solution et refusent dons les services pour ne pas être confronté à un nouvel échec.
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5
Q

Comment peut-on décrire les gens qui répondent aux offres, mais n’utilisent pas vraiment les services ? (4)

A
  1. Acceptent les offres de services, mais rejettent en privé ce qu’elles acceptent en public, soit parce qu’elles sont incapables de dire « non » directement à une personne perçue comme une autorité, soit parce qu’elles ont appris que dire « oui » est la meilleure tactique pour se débarrasser des aidants qui les sollicitent.
  2. Sont incapables de recevoir des services en raison de contraintes matérielles.
  3. Concluent, après réflexion, que l’utilisation des services comporte trop de risques.
  4. Craignent de se faire rejeter par ceux qui offrent les services.
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6
Q

Comment peut-on décrire les gens qui s’inscrivent à des services, mais ne participent ou ne s’engagent pas dans la démarche d’intervention ? (3)

A
  1. Se sentent coincées dans une lutte de manipulation et de contre-manipulation, ou la non-participation devient un moyen de maintenir un peu de contrôle sur leur vie.
  2. Découvrent dès les premières séances qu’elles ne sont pas en accord avec les buts fixés.
  3. Apparaissent passives, mais sont au contraire activement engagées à tester le système et à établir les limites du pouvoir de l’intervenant.
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7
Q

À quel groupe appartient l’individu qui: «Sont incapables de recevoir des services en raison de contraintes matérielles.»?

A

Ceux qui répondent aux offres, mais n’utilisent pas vraiment les services

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8
Q

À quel groupe appartient l’individu qui: «Sont convaincues que leurs problèmes sont sans solution et refusent dons les services pour ne pas être confronté à un nouvel échec»?

A

Ceux qui ne répondent pas à des offres précises de services

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9
Q

À quel groupe appartient l’individu qui: « Acceptent les offres de services, mais rejettent en privé ce qu’elles acceptent en public, soit parce qu’elles sont incapables de dire « non » directement à une personne perçue comme une autorité, soit parce qu’elles ont appris que dire « oui » est la meilleure tactique pour se débarrasser des aidants qui les sollicitent.» ?

A

Ceux qui répondent aux offres, mais n’utilisent pas vraiment les services

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10
Q

À quel groupe appartient l’individu qui: «Découvrent dès les premières séances qu’elles ne sont pas en accord avec les buts fixés.»?

A

Ceux qui s’inscrivent à des services, mais ne participent ou ne s’engagent pas dans la démarche d’intervention

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11
Q

À quel groupe appartient l’individu qui: «Ne sont pas conscientes d’avoir des problèmes ou d’avoir besoin de services.» ?

A

Ceux qui ne cherchent pas les services utiles pour eux

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12
Q

À quel groupe appartient l’individu qui: «Sont conscientes des problèmes et informées sur les services disponibles, mais à cause d’expériences négatives, sont convaincues de leur inefficacité.»

A

Ceux qui ne cherchent pas les services utiles pour eux

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13
Q

À quel groupe appartient l’individu qui: «Ne savent pas comment solliciter les ressources ni utiliser les services offerts»

A

Ceux qui ne répondent pas à des offres précises de services

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14
Q

À quel groupe appartient l’individu qui: «Apparaissent passives, mais sont au contraire activement engagées à tester le système et à établir les limites du pouvoir de l’intervenant» ?

A

Ceux qui s’inscrivent à des services, mais ne participent ou ne s’engagent pas dans la démarche d’intervention

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15
Q

En quoi l’intervention groupe est une méthode pertinente avec une clientèle non-volontaire ? (2)

A

◦ Peut contribuer à atténuer la négation du client à sa réalité, à faciliter la reconnaissance de ses difficultés, à accroître le désir de changement et à aider l’adoption de nouveaux comportements plus acceptables. ◦ Constitue un contexte de thérapie ou de soutien qui permet aux membres d’être en relation avec des personnes vivant une situation similaire à la leur

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16
Q

Qu’est-ce que l’entrevue motivationnelle ?

A

Forme d’entretien centrée sur la personne et axée sur la collaboration, dont le but est de favoriser la motivation au changement par l’exploration de l’ambivalence.

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17
Q

Qu’est-ce que la thérapie orientée vers les solutions ?

A

Basé sur le constructivisme et dans lequel l’intervenant aide la personne à amorcer des changements en s’appuyant sur les aspects positifs de sa vie.

18
Q

Qu’est-ce que le modèle transthéorique ?

A

Les changements de comportement ne s’effectuent pas de façon subite, mais s’inscrivent dans un processus constitué de différents stades.

19
Q

Quels sont les cinq stades du modèle transthéorique ?

A
  1. La précontemplation
  2. La Contemplation
  3. La préparation
  4. L’action
  5. Le maintien
20
Q

Qu’est-ce qui caractérise la phase de précontemplation du modèle transthéorique ? (2)

A
  1. Les individus n’ont pas l’intention de changer, ils ne sont pas conscients du problème.
  2. Leur entourage en est toutefois souvent conscient.
21
Q

Qu’est-ce qui caractérise la phase de contemplation du modèle transthéorique ? (2)

A
  1. Les personnes prennent conscience du problème et pensent qu’il y aurait lieu de changer quelque chose.
  2. Ils pèsent le pour et le contre d’une changement.
22
Q

Qu’est-ce qui caractérise la phase de préparation du modèle transthéorique ? (2)

A
  1. Les personne ont l’intention de changer et veulent poser un geste en ce sens à court terme.
  2. C’est l’étape de prise de décision
23
Q

Qu’est-ce qui caractérise la phase d’action du modèle transthéorique ?

A

Les personnes consacrent du temps et de l’énergie pour résoudre le problème.

24
Q

Qu’est-ce qui caractérise la phase de maintien du modèle transthéorique ?

A

Les personnes agissent de façon à éviter les rechutes et à consolider les gains faits dans la phase précédente.

25
Q

Quels sont les fondements de la thérapie de la réalité? (2)

A

Satisfaction de besoin :

  1. L’humain se comporte en fonction de satisfaire ses besoins fondamentaux en relation ce qu’il veut.
  2. Son but ultime est d’atteindre ce qu’il veut vraiment avec les meilleurs comportements qu’il connait à ce moment précis.
26
Q

Quels sont les cinq besoins selon la «satisphère» de la thérapie de la réalité ?

A
  1. La survie
  2. Le pouvoir
  3. L’appartenance
  4. Le plaisir
  5. La liberté
27
Q

Quels est l’objectif de la thérapie de la réalité ?

A

Chercher le vouloir pour accrocher la clientèle non-volontaire

28
Q

Comment l’intervenant peut aider le client à chercher son vouloir ? (2)

A
  1. Il est important de comprendre les besoins de notre client afin d’être en mesure de l’amener à trouver ce qu’il veut, ses aspirations et ses désirs. Le vouloir est toujours positif, il faut écarter le non-vouloir.
  2. Assurez-vous de brancher le vouloir à un des cinq besoins.
29
Q

Selon le système de comportement, quels sont les deux choix qui s’offrent à la personne ?

A
  1. Comportement organisé: Tous les comportements que nous avons déjà utilisés et que nous connaissons
  2. Comportement réorganisé: Tous les nouveaux comportements que nous utilisons pour satisfaire nos besoins.
30
Q

Quel est le but ultime du système de comportement ?

A

Amener nos clients à trouver d’autres comportements pour répondre à leurs besoins.

Ces comportements seront donc considérés comme « des comportements socialement acceptables »

31
Q

Quelle est la méthode VASI (adaptation de la thérapie de la réalité)

A

V : Vouloir – Que veux-tu ?
A : Comportement global – Qu’as-tu fait ?
S : S’autoévaluer – Est-ce satisfaisant ?
I : Plan – As-tu de nouvelles idées ?

32
Q

Quelles sont les particularité de la phase de planification ? (3)

A
  1. Bien apprécier les avantages et les inconvénients de la méthode. Il faut définir les règles encadrant le groupe ainsi que les conséquences d’un manquement.
  2. La composition du groupe comporte des enjeux, dans le contact pré-groupe, il est important de discuter du caractère obligatoire et il faut clarifier les zones de choix à chaque participant.
  3. L’intervenant doit aussi se préparer à l’animation en contexte non-volontaire, parfois plus difficile qu’en contexte volontaire. Il doit être conscient de ses limites personnelles et des limites du groupe, de ce qui sera accepté ou non.
33
Q

Quelles sont les particularité de la phase de début ? (2)

A
  1. Se caractérise par la prudence, l’ambivalence et de doute pour tous. Réactions plus marquées chez les non-volontaires, ils ont de la difficulté à établir le lien entre leur propre situation et celle des autres membres, ce qui les amène à douter de l’utilité du groupe.
  2. L’intervenant doit favoriser un climat sécurisant, caractérisé par l’absence de jugement et l’acceptation de l’autre, ce qui amènera les membres à se sentir à l’aise de s’exprimer.
34
Q

Qu’est-il important de faire durant la phase de début ? (6)

A

Il est important de :

  1. Clarifier le contexte
  2. Déterminer les préoccupations et intérêts légitimes des membres
  3. Clarifier les aspects non-négociables
  4. Déterminer les aspects négociables
  5. S’entendre sur un contrat
  6. S’entendre sur les indicateurs de progrès
35
Q

Quelles sont les particularités de la phase de travail ?

A
  1. Normalement, l’évolution du processus d’intervention devrait se faire en parallèle avec la progression des stades de changement chez les membres, de sorte qu’à la phase de travail, ceux-ci devraient au moins se retrouver au stade de CONTEMPLATION.
  2. Il faut poursuivre l’exploration de l’ambivalence en amenant le groupe à prendre conscience des idées, des préoccupations et des sentiments qui sont en commun chez les membres. Il s’agit de revérifier l’engagement et la motivation de chaque membre dans la mise en œuvre de son plan de changement
36
Q

Qu’est-ce qui peut guider l’intervention durant la phase de travail ? (7)

A
  1. Éviter les questions trop intrusives et travailler avec l’attitude de protection et de prudence de certains membres.
  2. Bien écouter pour cerner ce qui est important pour chaque membre, même quand il est en colère.
  3. Quand un membre est insatisfait ou mécontent, lui demander ce qui aurait pu être fait pour éviter qu’il se retrouve dans cet état.
  4. Clarifier auprès de chacun des membres ce qu’il souhaite, ce qu’il désire (vouloir)
  5. Au besoin, rappeler les éléments qui ne sont pas négociables et demander aux membres d’exprimer leur perception de cette situation.
  6. Demander aux membres ce qu’ils sont capables et désireux de faire pour améliorer leur situation.
  7. Formuler les questions de façon à laisser chaque membre s’exprimer
37
Q

Quelles sont les particularités de la phase de dissolution ? (7)

A
  1. Axée sur la réaction à la fin du groupe, le maintien des acquis, les suites à donner et l’évaluation des résultats.
  2. Pour les non-volontaires, la fin de l’intervention peut aussi être assujettie au respect de certaines conditions ou à l’atteinte d’objectifs particuliers.
  3. Si la fin du groupe peut-être vécu comme une forme de libération d’une contrainte externe, elle peut également s’accompagner d’une grande insécurité à cause du risque de rechute dans l’ancien comportement.
  4. Le maintien des acquis constitue donc un enjeu central dans ce type de groupe en raison des conséquences négatives de leurs comportements.
  5. Il est donc important de revenir avec les membres sur leur ambivalence, leurs inquiétudes et leur sentiment de confiance face à l’avenir.
  6. Il pourra être utile de les diriger vers d’autres ressources qui pourront, au besoin, prendre la relève et continuer à les accompagner dans leur cheminement.
    ue7. Qlégales.
38
Q

Quelles sont les particularités de la phase de planification dans un groupe à court terme ?

A

Cruciale, les choix faits par les intervenants sont les conditions de succès pour les phases qui suivent. Il doit y avoir des buts clairs et réalistes. Le groupe doit être assez retreint pour que les membres y trouvent rapidement leur place et puissent y participer activement. L’homogénéité favorisera une cohésion rapide. Discuter ouvertement de ce qui peut être accompli dans le temps alloué. L’intervenant doit rapidement encourager l’Aide mutuelle. Un contrat doit être établi et respecté quant au but du groupe.

39
Q

Quelles sont les particularités de la phase de travail dans un groupe à court terme ?

A

Besoin d’une direction plus active, et l’intervenant devra faire preuve de rigueur pour aider le groupe à demeurer centré sur la tâche et à s’en tenir au contrat. Son rôle est de facilitateur dans la mesure où les membres participent au leadership du groupe.

40
Q

Quelles sont les particularités de la phase de dissolution dans un groupe à court terme ?

A

Malgré les contraintes, il faut prévoir un temps pour bien faire la dissolution. Il faut résumer brièvement la démarche du groupe, procédera à une évaluation sommaire et anticipera avec les membres les étapes ultérieures s’il y a lieu.