La phase de travail Flashcards

1
Q

Qu’est-il supposé être déjà fait lorsque la phase de travail commence ?

A

Lorsque commence la phase travail, plusieurs éléments sont déjà en place. L’intervenant s’est entendu avec les membres sur le but et les objectifs, le contenu des rencontres et les principales normes de fonctionnement du groupe. Les processus dynamiques du groupe commencent à prendre forme, les modèles de communication se dessinent peu à peu, la cohésion s’établit au fur et à mesure de la mise en place des normes et des rôles, et il est possible de percevoir les premiers traits de la culture du groupe.

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2
Q

À quoi devrait-on s’attendre durant la phase de travail si le groupe est fonctionnel et évolue normalement ?

A

On devrait s’attendre à ce qu’il progresse vers le stade de développement le plus productif d’un groupe.

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3
Q

Quel est le stade de développement le plus productif d’un groupe?

A

Le stade de Différentiation / interdépendance.

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4
Q

Quelle est la tâche principale de l’intervenant durant la phase de travail ?

A

Durant cette phase, l’intervenant a pour tâche principale d’aider les membres et le groupe dans son ensemble à atteindre leurs objectifs. Son action vise essentiellement à définir les paramètres de la démarche du groupe et à aider les membres à se situer par rapport au cheminement collectif.

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5
Q

Durant la phase de travail, que quoi faut-il s’assurer ? (2)

A
  1. Guider la démarche du groupe

2. S’adapter aux membres du groupe

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6
Q

Qu’est-ce que l’intervenant doit faire pour s’assurer de guider la démarche du groupe ?

A

Il doit bien préparer les rencontres. Concrètement, il doit s’assurer d’avoir les activités requises au cheminement ainsi que s’assurer que les activités soient en lien avec les objectifs

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7
Q

Qu’est-ce que l’intervenant doit faire pour s’assurer de s’adapter aux membres du groupe ? (2)

A
  1. L’importance de la syntonisation

2. Observer les modèles de communication

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8
Q

Qu’est-ce qu’un modèle de communication ?

A

Façon d’engager les échanges que le groupe a tendance à répéter d’une rencontre à l’autre. Peuvent être adéquats ou inadéquats.

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9
Q

Quels sont les modèles de communication souvent observés au sein d’un groupe ? (5)

A
  1. Le blâme
  2. Le bavardage
  3. La généralisation
  4. L’intercession
  5. La communication orienté vers l’intervenant
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10
Q

Comment ce défini le blâme (modèle de communication) ?

A

J’aurais dû agir ainsi, il devrait faire telle chose, tu dois …. L’intervenant doit aider le membre à prendre conscience qu’il utilise le blâme quand il s’adresse aux autres.

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11
Q

Comment ce défini le bavardage (modèle de communication) ?

A

Consiste à parler d’une personne qui est absente

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12
Q

Comment ce défini la généralisation (modèle de communication) ?

A

Découle de jugements globaux formulés à partir de situations particulières. Ex. Tous les jeunes sont ….

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13
Q

Comment ce défini l’intercession (modèle de communication) ?

A

quand un membre parle au nom de l’autre.

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14
Q

Comment ce défini la communication orientée vers l’intervenant (modèle de communication) ?

A

Les membres peuvent avoir tendance à s’adresser à l’intervenant plutôt qu’aux autres personnes présentes.

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15
Q

Quels sont les cinq stades de développement d’un groupe ?

A
  1. Préaffiliation/confiance
  2. Pouvoir et contrôle/autonomie
  3. Intimité/proximité
  4. Différenciation/interdépendance
  5. Séparation
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16
Q

Quelle dynamique peut-on observer au sein d’un groupe à l’étape de la Préaffiliation/confiance ?

A

Stress, peu de structure, individualisation de la démarche

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17
Q

Quelle est la position des membres à l’étape de la Préaffiliation/confiance ?

A

Sentiment d’isolement, méfiance envers tous, doutes sur leur capacité de cheminement, cherche l’approbation

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18
Q

Quels sont les besoins du groupe à l’étape de la Préaffiliation/confiance ?

A

Vision collective, percevoir les avantages et les obligations, développer une structure initiale

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19
Q

Quelles sont les tâche de l’intervenant à l’étape de la Préaffiliation/confiance ?

A

Clarification, établir un premier contrat, faire des liens entre les besoins individuels et ceux du groupe

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20
Q

Quelle dynamique peut-on observer au sein d’un groupe à l’étape du pouvoir et contrôle/autonomie ?

A

Membres cherche le pouvoir et le contrôle, précarité du groupe, climat tendu

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21
Q

Quelle est la position des membres à l’étape du pouvoir et contrôle/autonomie ?

A

Début de la participation active, recherche de statut, anxiété, impatience, critique de l’autorité de l’intervenant

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22
Q

Quels sont les besoins du groupe à l’étape du pouvoir et contrôle/autonomie ?

A

Initiation de l’aide mutuelle, clarification des relations et des normes, instauration d’un climat de confiance

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23
Q

Quelles sont les tâche de l’intervenant à l’étape du pouvoir et contrôle/autonomie ?

A

Aider le groupe à développer l’aide mutuelle, CLARIFIER les rôles d’autorité et de pouvoir, faire naitre la confiance

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24
Q

Quelle dynamique peut-on observer au sein d’un groupe à l’étape de l’intimité/proximité ?

A

Davantage d’intimité, de cohésion et de climat de confiance

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25
Quelle est la position des membres à l'étape de l'intimité/proximité ?
Davantage de soutien, d’engagement et d’autorévélation, résistance face à l’intégration de nouvelles personnes
26
Quels sont les besoins du groupe à l'étape de l'intimité/proximité ?
Permettre l’expression du caractère unique de chacun dans le groupe
27
Quelles sont les tâche de l'intervenant à l'étape de l'intimité/proximité ?
Promouvoir l’équilibre en la révélation de soi et la vie privée, aider le groupe à travailler sur la tâche
28
Quelle dynamique peut-on observer au sein d'un groupe à l'étape de la différenciation/interdépendance ?
Étape de cohésion et de productivité, structure claire
29
Quelle est la position des membres à l'étape de la différenciation/interdépendance ?
Relations étroites entre les membres et l’intervenant, différences individuelles acceptées et différents réglés par consensus
30
Quels sont les besoins du groupe à l'étape de la différenciation/interdépendance ?
Promouvoir le caractère unique des participants
31
Quelles sont les tâche de l'intervenant à l'étape de la différenciation/interdépendance ?
Aider à cerner les besoins et les gains, encourager la différenciation, faire un bilan de ce qui reste à travailler
32
Quelle dynamique peut-on observer au sein d'un groupe à l'étape de la séparation?
Terminer la tâche et évaluer le travail
33
Quelle est la position des membres à l'étape de la séparation ?
Isolement progressif des membres, sentiment de perte, anxiété
34
Quels sont les besoins du groupe à l'étape de la séparation ?
Évaluer le travail accompli, voir qui reste à terminer, préparer la séparation
35
Quelles sont les tâche de l'intervenant à l'étape de la séparation ?
Évaluer le travail accompli, définir les dernières tâches, aider le groupe à se dissoudre et surtout tirer profit de la séparation
36
Quelles sont les cinq stades de développement chez les femmes ?
1. Préaffiliation/confiance 2. Approfondissement des relations 3. Mutualité et empathie 4. Confrontation et changement 5. Séparation
37
Qu'est-ce que l'évaluation en cours de processus ?
Vise à recueillir de l’information pour reconnaitre les progrès réalisés et ajuster la démarche du groupe si nécessaire. Souvent négligée, mais importante pour permettre aux membres de se situer par rapport à ce qui a été accompli et ce qui reste à faire.
38
Pourquoi faut-il tenir un dossier durant une intervention de groupe ?
Permet de documenter l’intervention, assurer la continuité des services, outil de développement professionnel pour l’intervenant et peut être une source d’information contribuant au développement des connaissances utiles pour la recherche.
39
Quels sont les quatre aspects à considérer durant la phase de dissolution ?
1. Les réactions à la dissolution 2. Le maintien et le transfert des acquis 3. Les suites du groupe 4. L’évaluation de l’intervention
40
Concrètement, quels sont les éléments à évaluer durant l'évaluation de l'intervention ? (5)
1. Les actions de l’intervenant 2. Le cheminement du groupe 3. La satisfaction des membres 4. Les changements individuels 5. Les changements du groupe
41
Quels sont les sept types de décisions qui peuvent être prises dans le cadre d'un groupe ?
1. Par autorité sans discussion 2. Par l'expert 3. Fondée sur la tendance générale 4. Par autorité après discussion 5. Par minorité 6. Par majorité 7. Par consensus
42
Qu'est-ce qu'une décision par autorité sans discussion ?
Fréquent en contexte d’autorité. C'est une décision de routine, mais à utiliser le moins possible. Intervention à privilégier avec les clientèles non-volontaire.
43
Qu'est-ce qu'une décision par l'expert ?
Amène à diminuer la cohésion du groupe surtout si l’autorité de l’expert est contestée
44
Qu'est-ce qu'une décision par autorité après discussion ?
L’expert écoute et décide après avoir écouté tous les participants. Ne fait pas toujours l’unanimité
45
Qu'est-ce qu'une décision par minorité ?
Davantage dans les groupes de tâches, amène la manipulation de certaines personnes qui ont le pouvoir. A ÉVITER EN GROUPE DE THÉRAPIE
46
Qu'est-ce qu'une décision par majorité ?
Plus courante dans tous les types de groupe, peut amener une scission dans le groupe, car tous ne sont pas en accord.
47
Qu'est-ce qu'une décision par consensus ?
Meilleure solution, mais exige du temps. En groupe de thérapie, peut amener des nondécisions. Avec les non-volontaires, très difficile.
48
Quelles sont les cinq étapes pour être efficace dans la prise de décision ?
1. La prise de conscience du problème 2. La définition du problème 3. L’inventaire des solutions possibles 4. Le choix d’une voie d’action 5. La mise en œuvre de la solution
49
Qu'est-ce que l'étape de la prise de conscience du problème du processus de prise de décision ?
Il est nécessaire qu’il y ait un problème, il existe une situation qui empêche la progression du groupe. Le problème doit être perçu par les membres et ils doivent aussi le percevoir, être en mesure de le décrire et de le comprendre.
50
Qu'est-ce que l'étape de la définition du problème du processus de prise de décision ?
Lorsque le groupe rencontre un obstacle dans la poursuite de son but, il est important de bien le cerner et de faire en sorte que tous les membres expriment leur perception du problème afin de les partager collectivement.
51
Qu'est-ce que l'étape de l'inventaire des solutions possibles du processus de prise de décision ?
C’est l’étape où toutes les solutions possibles sont envisagées par les membres. Le groupe dresse une liste des suggestions qui pourraient résoudre le problème. L’animateur doit garder un contrôle sur le groupe et faire en sorte que les suggestions émises ne soient pas ridiculisées par les autres.
52
Qu'est-ce que l'étape du choix d’une voie d’action du processus de prise de décision ?
Clarifier les solutions émises, le groupe discute ensuite de la pertinence des options et s’assure quelles répondent aux différents critères pour répondre aux problèmes.
53
Qu'est-ce que l'étape de la mise en œuvre de la solution du processus de prise de décision ?
Opération qui consiste à actualiser la voie d’action choisie dans laquelle sont identifiées les étapes pour arriver à régler le problème.
54
Quels sont les deux types de silence ?
1. Le silence stérile | 2. Le silence fertile
55
Qu'est qu'un silence stérile ?
Le silence stérile est un moment où il ne se passe absolument rien dans le groupe. Ce silence s'observe lorsque l'ensemble ou la majorité des participants évitent de s'exprimer ou ne sont pas intéressés par le sujet. Lors d'un silence stérile, l'ambiance devient lourde et, s'il est persistant, cela crée un malaise chez les participants. Quand s’installe le silence stérile et qu’aucun des membres ne le rompt, l’animateur doit, soit par une synthèse ou soit par une mise au point relancer la discussion.
56
Qu'est-qu'un silence fertile ?
Le silence fertile est, au contraire, une période de réflexion pour les participants. Ceux-ci sont toujours actifs en regard du sujet, mais de façon silencieuse. Ce type de silence est souvent bénéfique et permet aux participants d'intégrer et de traiter des informations ou encore de mûrir des idées ou des solutions. Lorsque survient un silence fertile, l’animateur laisse le groupe à sa réflexion. Il doit demeurer aux aguets pour donner la parole à la première personne qui en manifestera le désir
57
Qu'est-ce que l'ingérence ?
Fait pour un membre d’intervenir dans les affaires d’un autre membre
58
Quels sont les deux types d'ingérence ?
1. Les gêneurs | 2. Les opposants
59
Quels sont les cinq profils de gêneurs ?
1. Le bavard : pense tout haut, parle sans arrêt 2. Le disgresseur: détourne la conversation, passe du coq à l'âne 3. Le spécialiste : donne toujours son avis 4. Le pointilleux : s’attarde à des détails 5. Le rigolo : évite les sujets sérieux, tourne tout à la blague
60
Quels sont les quatre profils d'opposants ?
1. Le buté : reste sur ses positions 2. L’objecteur : critique sans arrêt 3. L’esprit fort : impose ses idées, sait tout 4. L’agressif: fait régner un climat d’hostilité
61
Qu'est-ce que le retrait ?
Attitude d’un membre qui demeure en marge du groupe. Elle est difficile à décoder et à interpréter.
62
Quels sont les deux types de retrait ?
1. Les personnes qui restent à l’écart | 2. Le poids mort
63
Quels sont les deux profils de personnes qui restent à l'écart ?
1. Le renfrogné : se tait parce qu’en désaccord | 2. Le craintif : se sent incompétent
64
Quels sont les trois profils de poids mort ?
1. Le prétentieux : trouve les débats sans intérêt 2. L’indifférent : ne se sent pas concerné 3. Le conformiste : n'a pas d’opinion personnelle
65
Quelles sont les situations problématiques dans la dynamique de groupe ? (6)
1. La prudence excessive 2. Les discussions incessantes 3. Les conversations sociales 4. Le surinvestissement affectif 5. La dépendance 6. L’éclatement du groupe
66
Qu'est-ce que la prudence excessive ?
Les participants n’osent pas, ils sont trop prudents, il faut les amener à prendre des risques, à essayer de nouvelles choses
67
Qu'est-ce que les discussions incessantes ?
Quand les participants écartent les risques tout en se contentant de discuter
68
Qu'est-ce que les conversations sociales?
: Prolongement de la pause, préfère faire du social que de s’impliquer et parler des malaises.
69
Qu'est-ce que le surinvestissement affectif ?
Mettre tant d’énergie à parler des sentiments que l’atteinte des objectifs que groupe est en péril, l’animateur doit ramener les participants à la tâche, prend parfois beaucoup de temps
70
Qu'est-ce que la dépendance ?
Le groupe compte trop sur l’intervenant ou sur le plus fort du groupe, il faut inviter tous les membres à assumer leurs responsabilités
71
Qu'est-ce l'éclatement du groupe ?
S’il y a formation de sous-groupe, il risque d’y avoir deux clans et provoquer des dissensions majeures
72
Quels sont les trois éléments sont essentiels à une situation de conflit ?
1. La présence d’au moins deux parties 2. Les parties perçoivent quant à leur position respective, des différences incompatibles qui sont source de frustration 3. Le fait que ces parties interagissent à propos de ces différends.
73
Pourquoi dit-on Le conflit n’est dons pas nuisibles en soi, il peut avoir des conséquences tant positive que négative?
Pour que l’évolution d’un groupe puisse être fructueuse, il est essentiel que les membres non seulement aient des intérêts communs et travaillent ensemble dans l’atteinte des objectifs, mais parviennent à régler avec succès leurs différents
74
Quels sont les six types de conflits ?
1. Le conflit d'Intérêt 2. Le conflit induit 3. Le conflit d'attribution 4. Le conflit d'interprétation 5. Le conflit déplacé 6. Le conflit d'expression
75
Qu'est qu'un conflit d'intérêt ?
Résulte d’une opposition entre les intérêts ou les engagements des membres (s’opposer à une idée dans le but de miner la crédibilité d’un membre du groupe)
76
Qu'est-ce qu'un conflit induit ?
Provoqué intentionnellement par une personne en vue d’atteindre des objectifs autres que ceux qui sont explicites
77
Qu'est-ce qu'un conflit d'attribution ?
Résulte d’une erreur dans l’analyse des causes d’une situation ou dans la désignation de la responsabilité d’une action
78
Qu'est-ce qu'un conflit d'interprétation ?
Fondé sur une perception biaisée ou sur une mauvaise interprétation des intentions ou des comportements d’une personne
79
Qu'est-ce qu'un conflit déplacé ?
Se manifeste une opposition à l’égard de préoccupations ou de personnes qui ne sont pas des cibles réelles
80
Qu'est-ce qu'un conflit d'expression ?
Causé par la manifestation, sans raison apparente, d’hostilité et d’antagonisme envers d’autres personnes.
81
Quelles sont les cinq réactions possibles face à un conflit ?
1. La fuite 2. La domination 3. La complaisance 4. La recherche de compromis 5. La confrontation
82
Qu'est-ce qui caractérise la fuite ?
Renoncement dans la poursuite des objectifs. Plus facile de fuir que de faire face à la situation.
83
Qu'est-ce qui caractérise la domination ?
Dominer les opposants pour les forcer à accepter leur vision, même au détriment du groupe.
84
Qu'est-ce qui caractérise la complaisance ?
Le lien est plus fort, éviter les conflits pour préserver les liens
85
Qu'est-ce qui caractérise la recherche de compromis ?
Conciliation entre objectifs et harmonie – essaye de contenter tout le monde
86
Qu'est-ce qui caractérise la confrontation ?
La dissipation complète des tensions et des sentiments négatifs.
87
Que peut-on faire en tant qu'intervenant face aux conflits ? (5)
1. Aborder directement le conflit 2. Éviter les situations où il y a un gagnant et un perdant 3. Clarifier et interpréter la situation conflictuelle 4. Aborder le conflit comme une réalité qui concerne l’ensemble du groupe 5. Établir des règles sur les actions autorisée
88
Quels sont les cinq types de résistance ?
1. Les résistances aux changements 2. Résistance à l'environnement 3. Résistance à l'alliance 4. Les résistances au traitement 5. Résistances aux animateurs
89
Qu'est-ce qu'une résistance aux changements ?
La peur du changement (ou le confort du connu) est le point central de ce type de résistance. Il est alors souhaitable de reconnaître et de valider les efforts à consentir, mais aussi les bénéfices à attendre . Il faut insuffler l'espoir qu'il est possible de changer et que ces changements vont amener des aspects positifs.
90
Qu'est-ce qu'une résistance à l'environnement ?
Ethnie différente et attitude face au traitement différente aussi), Proches sceptiques ou contre (peur de l’identification dénie), Absence de réseau de support, Peur d’être stigmatisé, Antagonistes dans le groupe
91
Qu'est-ce qu'une résistance à l'alliance ?
Pas toujours un bon match entre le client et le thérapeute Client et animateur ont leur propre histoire relationnelle, leur propre style d’attachement
92
Qu'est-ce qu'une résistance au traitement ?
Trop long, trop de monde, trop d’écriture à produire,trop difficile à suivre. Peur de certaines techniques (être démoli psychologiquement (anti-sociaux) ; être ridiculisé (toxicomanes); recevoir des chocs électriques(délinquants sexuels).
93
Qu'est-ce qu'une résistance aux animateurs ?
Vus comme sans compassion, insuffisamment compétent, trop jeune, du mauvais genre, Le thérapeute peut être perçu comme étant un ennemi faisant partie d'un système punitif ou au contraire comme une personne aidante. La personnalité du thérapeute, sa capacité de faire preuve de flexibilité, de responsabilité, de support, d'empathie, de chaleur, d'un bon sens de l'humour, et de congruence (Corey 1991) sont des moyens de contrer ce type de résistance. Une bonne alliance thérapeutique est la base même de l'intervention.