langage Flashcards
Quelle est la différence entre communication et langage ?
Par rapport à la communication, le langage est à un autre niveau : il est beaucoup plus créatif et flexible.
Les abeilles communiquent des informations à propos de la nourriture (elles dansent en 8, la vitesse à laquelle elles volent et l’angle du 8 informent sur l’emplacement de la nourriture).
Les vervets utilisent différentes vocalisations pour indiquer aux autres la présence de prédateurs.
Les chimpanzés ont une 40’ de vocalisations différentes pour exprimer des émotions de base.
Quels sont 10 critère pour décrire ce qu’est le langage ?
1- Utilisation du canal vocal Critère discutable ; il existe le langage des signes, qui n’est pas inné mais appris, aussi langage écrit.
2- Aspect arbitraire des symboles Il ne faut pas qu’il y ait de ressemblance entre le symbole et l’objet.
3- Sémanticité Les mots ont un sens. Le langage signifie quelque chose.
4- Transmission culturelle. Le langage est transmis d’une génération à l’autre par apprentissage.
5- Usage spontané Les enfants produisent spontanément des sons très tôt (babillage). Les chimpanzés apprennent langage des signes après des efforts considérables de la part des entraineurs.
6- Tour Chacun son tour. Critiquable…
7- Composition Les composantes sonores (les lettres n’ont de sens que lorsque mises ensemble.
8- Référentiel Le lng peut référer à des objets distants ou hypothétiques, autant au passé qu’au futur.
9- L’organisation Les mots sont structurés dans une grammaire. Ex : sujet verbe objet.
10- Créativité Permet une créativité. Permet une possibilité infinie d’exprimer des choses différentes. Capacité des enfants de créer de nouveaux mots dès 3ans. Ex : brosse à dents.
Avantage du lng chez H ?
La production orale permet de libérer les mains, donc de communiquer sans avoir recours à la vision. Cela permet le multitâche, ce qui est très utiles pour la chasse et d’autres activités qui demandent beaucoup de ressources sur le plan cognitif. Facilité aussi de prévenir les autres d’un prédateur sans les avoir dans le champ visuel.
Spécificités du lng chez l’H ?
En général, les gens connaissent entre 50 000 et 100 000 mots d’une langue.
Les unités de base du langage sont les sons ou phonèmes (b, a, m).
Selon les langues, le nombre de phonèmes varie de 11 à 140.
Compréhension et production du langage dans 2 régions spécifiques du cerveau : aire de Broca et aire de Wernicke.
Spécificité du lgn chez chimpanzés
Les chimpanzés ont l’aire de Broca, ce qui explique leur langage par signe.
Le singe n’a pas de larynx pour la prod vocale, il est donc obligé de regarder les autres pour comm.
Roger Fouts a enseigné le langage par signe à des chimpanzés. Il a ensuite fait des applications avec des enfants autistes. Selon lui, l’une des manières de débloquer le langage parlé des enfants autistes serait d’utiliser le langage par signe, car ce dernier est moins intrusif et utiliserait des processus cognitifs de plus bas niveau.
Cela appuie l’idée d’une évolution du langage par signe vers le langage parlé.
Comment le lng évolue-t-il chez l’enfant ? Naissance, 2, 6 mois
Les enfants de 2 mois sont capables de discriminer tous les phonèmes de toutes les langues. Cette capacité diminue vers 6mois. Assez rapidement, l’enfant s’oriente vers la langue locale. Dans un environnement hispanique, les bébés discriminent le b et le v, alors que les parents ne le font pas.
Les bébés ont donc une prédisposition à prêter attention aux phonèmes dès leur naissance. Les enfants auront appris beaucoup avant de dire leur premier mot.
Quelles sont 3 suppositions faites par les enfants quand ils apprennent un mot selon Markman ?
1- Un objet nommé par une personne réfère à l’objet total et non une partie de l’objet ou une couleur.
2- L’enfant considère que l’objet nommé ne réfère pas à l’objet spécifique mais plutôt à une catégorie (animal, table, …).
3- Si l’enfant connait déjà le mot pour une chose, le 2ème mot qu’il entend réfère à une caractéristique de l’objet (couleur, forme, …).
Expliquer l’hypothèse de la grammaire universelle de Chomsky
Chomsky propose l’idée d’une grammaire universelle qui serait innée. Il existerait des prédispositions physiologiques et cognitives pour l’acquisition du langage. La structure hiérarchique du langage serait donc connue dès l’enfance.
Compte tenu de la quantité d’information, l’apprentissage du langage serait impossible sans avoir une grammaire universelle à la base de toutes les langues possibles, qui serait innée.
Les enfants font beaucoup moins d’erreurs que ce qu’ils pourraient faire. Ils apprennent relativement rapidement en faisant peu d’erreurs. Les erreurs grammaticales des enfants ne sont pas au hasard mais correspondent à des règles d’autres langues. Cela voudrait dire que la grammaire universelle contient ce qu’il faut pour apprendre toutes les langues.
Les enfants auraient une très grande facilité pour l’acquisition des langues jusqu’à l’âge de 7ans, puis cette aptitude diminuerait.
Caractère universel
Les enfants perçoivent une structure hiérarchique des mots (sujet verbe objet). Ils comprennent les rôles du sujet, verbe et objet avant de faire des phrases, même lorsqu’ils sont dans la phase de dire un seul mot à la fois.
La majorité des langues fonctionnent selon le Sujet-Objet-Verbe (SOV) ou SVO.
Dans 96% des 402 langues étudiées, le sujet vient avant l’objet.
OVS et OSV sont très rares.
Décrire la théorie du partage de l’attention de Tomasello
Opposition aux idées de Chomsky : il ne croit pas en la grammaire universelle.
Croit que le langage peut s’expliquer par des processus cognitifs et culturels propres à notre espèces, sans recourir à des mécanismes innées spécifiques au langage.
Propose que l’apprentissage du langage résulte des tentatives actives de l’enfant à comprendre la communication des adultes dans un contexte de partage d’attention.
Dit que la principale différence entre humains et non humains est la capacité de s’identifier aux congénères (théories de l’esprit), ce qui permet l’apprentissage du langage.
Dit que Chomsky a sous-évalué l’importance de l’imitation et surévalué l’habileté des enfants à faire des règles générales à partir d’une grammaire universelle.
L’importance de l’imitation :
L’apprentissage du langage résulterait de la capacité de l’enfant à porter attention aux adultes, à s’identifier à eux et à les imiter.
L’enfant est particulièrement attentif au contexte, aux autres autour de lui, et c’est sa capacité d’imitation qui va faire la différence.
Il y a des processus cognitifs impliqués dans la capacité d’imitation. C’est donc grâce à la capacité d’imitation et à la théorie de l’esprit que l’enfant peut apprendre rapidement sans faire trop d’erreurs.
Expliquer l’hypothèse du cerveau social de Dunbar
La plupart des chercheurs ont mis l’importance sur un aspect du langage : le transfert d’information dans la chasse coopérative ou l’enseignement des habiletés aux autres.
Dunbar croit que le langage a surtout évolué comme moyen de maintenir les liens sociaux.
60% à 70% pour du social plutôt que de l’information (blabla cohésif).
Le langage remplacerait le grooming afin de raffermir les liens sociaux dans le groupe.
L’intelligence et le langage auraient évolué pour maintenir la vie en grands groupes.
Forte corrélation positive entre taille du groupe et néocortex chez animaux.
L’humain serait fait pour vivre avec environ 150 personnes. Les humains passeraient jusqu’à 50% de leur temps en grooming dans un groupe de 150, alors que les singes y consacrent 20% (groupes de 50).
Expliquer l’hypothèse du mating-mind de Miller.
Le langage résulterait de la sélection sexuelle : moyen des mâles pour montrer aux aprtenareis qu’ils ont de bons gènes.
Les hommes utiliseraient le langage dans le processus de compétition pour séduire (cour verbale), pour impressionner les femmes.
Selon lui, les hommes sont dix fois plus prolifiques que les femmes dans productions artistiques, surtout à leur pic d’activités sexuelles, et tendent à avoir un vocabulaire plus étendu et utiliser plus de mots complexes.
Les femmes utiliseraient le langage pour maintenir une relation déjà existante, en leur prouvant qu’elles sont la meilleure option. Les femmes scorent plus haut sur fluidité verbale (débit et rythme de la parole).
Différences hommes et femmes : Expression des idées : les femmes parlent plus de sujets perso et différents, utilisent davantage le « je », des mots plus courts, concrets, au présent, qui réfèrent aux relations humaines. Les hommes ont plus de sujets impersonnels, parlent au « nous », mots plus longs, plus intéressés aux objets et événements.
Aptitude à parler et écouter en même temps : femmes sont meilleures, plus expressive
Fluidité verbal : les femmes sont meilleures. Corrélation positive entre taux de testostérone et développement d’un trouble du langage, plus de latéralisation, moins de contact visuel et moins de vocabulaire.
Maitrise de l’orthographe : femmes meilleures.
Temps de parole : les hommes parlent plus quand ils sont en public ou en groupe. Les femmes parlent plus en privé.
Décrire les bases génétiques du langage
Il pourrait y avoir 70 gènes impliqués dans le langage.
Un gène sur chromosome 7 provoque un désordre du langage (« specific language impairement »), en particulier au niveau de la grammaire (sans problème sensoriel ou neurologique).
Ne comprend par l’ordre des mots, problèmes d’apprentissage des règles locales d’utilisation des mots, considèrent tous les mots comme irréguliers (ex : mouse et mice), comme s’il n’y avait pas de règles, tous les mots sont mémorisés dans des unités séparées.