La révolution urbaine Flashcards

1
Q

I) A) Une urbanisation tardive mais accélérée

Souvent déconnectées de l’économie réelle, à quoi servent-elles ?

A

Elles sont des pôles de consommation où se trouve l’emploi.

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Q

I) A) Une urbanisation tardive mais accélérée

Comment cette urbanisation rapide est-elle perçue ?

A

Comme ingérable et dangereuse : exemple de Brazzaville.

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3
Q

I) A) Une urbanisation tardive mais accélérée

Par combien de fois le nombre de citoyen a été multiplié entre 1960 et 2010 ? Combien de % de la population cela représente-il ? Combien était-ce en 1940 ?

A

Par 11. Un tiers de la population, 10% en 1940.

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4
Q

I) A) Une urbanisation tardive mais accélérée

Que peut-on dire des incertitude statistiques ? Pourquoi ?

A

Sous équipement des services statistiques. Les modifications en cours sont dures à voir. Indépendamment, les données statistiques sont souvent sujettes ç caution, pour des raisons soit techniques soit politiques. Les définitions de la population urbaine manque d’homogénéité d’un pays à l’autre, ce qui ne facilite pas les comparaisons: ex au Togo on considère comme urbaine toute localité ayant le statut de commune. Cette définition change entre les pays.

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5
Q

I) A) Une urbanisation tardive mais accélérée

Pourquoi la ville est-elle attractive ? Qu’est ce qui fut le puissant moteur de l’accélération de la croissance des villes?

A

Les villes exercent aujourd’hui une véritable fascination sur les populations africaines. C’est nouveau. La ville a forgé les citadins qui se sont ensuite emparés d’elle. Plusieurs générations sont nécessaires pour créer une authentique urbanité. L’exode rural fut ainsi le puissant moteur d’une accélération de la croissance des villes.

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6
Q

I) A) Une urbanisation tardive mais accélérée

De quoi l’exode rural n’est-il pas issu ? Par quoi sont provoqués les départs forcés ?

A

Pas un exode de la misère. Le schéma d’une paysannerie misérable chassée vers les bidonvilles ne s’applique guère en afrique noire. Les villes n’ont pas rempli mécaniquement un rôle d’exutoire du trop-plein démographique. La pression foncière devient toutefois facteur de départ lorsque la croissance démographique rompt les équilibres populations/ressources. Les départs forcés résultent souvent de facteurs conjoncturels: ex les sécheresses du sahel pour la redistribution des aides internationales. Aussi csq de guerres: chassés par les combats, pillages des greniers, destructions des récoltes, populations civiles se réfugient en ville où elles croient trouver la sécurité.

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7
Q

I) A) Une urbanisation tardive mais accélérée

Quel est le principal facteur de l’urbanisation ? Quel changements cela apporte dans l’économie urbaine ? Quels sont aussi les facteurs que l’on peut qualifier de “mentaux” ? Qu’est ce que la ville apporte de plus que le village?

A

Facteurs éco importants. Au cœur du désir: l’argent. La diffusion de l’argent à partir des villes s’est faite au rythme de l’extension de l’économie de marché. Au village: troc et autoconsommation. Possibilité de «gagner l’argent», donc accéder aux marchandises dont regorgent les commerces et entrer dans la société de consommation. La richesse est passé du prestige aux biens en Af. Le monde rural correspond mal au rêves des jeunes. On est «privé» au village, «on souffre». Ce sont mois les écarts de revenus mais la qualité de vie qui change. L’isolement, l’absence ou la médiocrité des services sociaux dans les secteurs scolaire ou sanitaires ou commerciales, créent un environnement de plus en plus répulsif. La majorité ne dispose pas de l’électricité. L’exode engendre bien souvent des désillusions. Le fossé est si profond entre la ville et un milieu rural vaut d’être couru. La ville représente un mieux, dans la plupart des situations

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8
Q

I) A) Une urbanisation tardive mais accélérée

Quel est le “mieux” dans la ville ? Par quoi est encouragé le saut en ville pour les jeunes ? Quels sont les phases de l’exode rural ?

A

Ce mieux s’appelle la modernité. Le fossé reste énorme entre villes et villages africains. Les systèmes d’autorité sont de moins en moins bien acceptés par les jeunes, et le départ en ville peut être un moyen de s’y soustraire. Le saut dans l’urbain est souvent encouragé par les familles qui misent sur la réussite d’un garçon en investissant pour cela dans les études nécessaires en ville. Cela varie beaucoup selon les lieux et les ethnies. Au Cameroun, on pousse l’ainé à tenter sa chance. Deux phases de l’exode rural: migration essentiellement masculine pour usines etc coloniales; puis il y eut rééquilibrage des sexes, le désir de ville se confond avec les aspirations à la libération.

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9
Q

I) A) Une urbanisation tardive mais accélérée

Quel autre vecteur qu’économique ou mental joue dans l’urbanisation ? A quoi ce “vecteur” permet-il d’accéder ? Qu’en est-il dans les régions d’islamisation ancienne ? Il y a t-il corrélation entre ce facteur et le taux de population urbaine ?

A

L’école a été au cours des dernières décennies un des vecteurs de l’urbanisation. Elle la langue officielle, sésame qui permet d’accéder à la fonction publique, incarnation par excellence de la modernité. Le choix de la langue d’enseignement n’est de toute façon pas simple et comporte des risque de repliement lorsque les langues nationales sont privilégiées, ce qui peut même alle à l’encontre des impératifs du développement: processus de malgachisation échoué car l’envoyant dans des écoles prêchant le francais. Dans les régions d’islamisation ancienne, l’école des Blancs n’a pas joué un rôle si fondamental: la tradition des écoles coraniques s’est maintenue. Mais cet enseignement prépare mal à l’insertion dans un monde de technologies et d’ouverture. Après le primaire, l’école se poursuit en ville: distribuant la hiérarchie urbaine. Ces «villes scolaires» vivent au rythme des élèves. Les pays qui présente le taux de population urbaine les plus élevés d’Af sont aussi les plus scolarisé.

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10
Q

I) A) Une urbanisation tardive mais accélérée

Quels états ont été plus précocement ouverts à l’économie ? Donnez des chiffres. Exemple en AfOuest.
Entre quoi et quoi y a t-il corrélation ?

A

La situation par rapport au littoral rend compte de l’inégalité de l’urbanisation: les états à façade maritime ayant été plus précocement ouverts à l’économie de marché que les Etats enclavés. 30 à 50% contre 15 – 30%. En AfOuest, la diffusion du semis urbain s’est propagée depuis la côte. Il y a corrélation entre diffusion du semis urbain et expansion de l’économie d’échange.

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11
Q

I) A) Une urbanisation tardive mais accélérée

Densité et urbanisation : quels économies manquent d’ouverture vers l’extérieur ? Y a t-il corrélation entre forte densité et faible taux d’urbanisation? Pourquoi ?

A

Les pays enclavés d’AfEst se distinguent par leur taux d’urbanisation les plus bas du continent: Ethiopie, Ouganda, Rwanda et Burundi. L’enclavement renforcé par l’importance des reliefs montagneux a joué. Les économies agricoles manquent d’ouverture sur l’extérieur: ils comptent aussi parmi les plus densément peuplés du continent. La corrélation entre forte densité et faible taux d’urb pourrait ne pas être fortuite. Dans les espaces pleins, la proximité permet de satisfaire une part notable des besoins socioculturels, évitant ainsi la nécessité de fortes polarisations.

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12
Q

I) B) L’insertion humaine

Quel est le migrant type vers la ville ? Qu’y trouvent les migrants ? Qu’est ce qui s’y insère ?

A

Le migrant type est jeune. La surmasculinité était de mise, mais le déséquilibre des sexes n’a cessé depuis de s’atténuer avec la constitution de familles et une participation croissante des jeunes filles. Le départ vers la ville ne présente plus le caractère aventureux qu’il eut dans les débuts. Il y a des réseaux qui facilitent l’insertion: il trouve en ville une structure d’accueil auprès de membres de la famille ou d’originaires qui ne peuvent se dérober au devoir de solidarité. La migration scolaire s’y insère.

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13
Q

I) B) L’insertion humaine

Quel rôle jouent les réseaux ?

A

Les réseaux jouent un rôle que la ville est grande: l’individu isolé ne peut survivre. La multitude de mouvements associatifs, plus ou moins informels, canalise les flux migratoires et facilite l’initiation à la ville. L’insertion urbaine sur réalise sur la durée: trouver un emploi ou toute autre forme de ressource monétaire, fonder une famille, accéder à un logement. L’accession au pouvoir d’un homme politique provoque un afflux vers la capitale de migrants issus de son groupe ethnique.

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14
Q

I) B) L’insertion humaine

De quoi résulte le gonflement de la pop urbaine ? Pourquoi les centres-villes sont importants ?

A

Le gonflement de la population urbaine résulte de la somme de parcours individuels dont les biographies de citadins révèlent diversité. La plupart afflux dans les centres-villes car c’est là que se trouve l’emploi. Il y a des bidonvilles intra-urbains comme a Nairobi. La location est provisoire: le temps, de quelques années, de se retourner et d’apprivoiser l’environnement urbain et de trouver un chez soi.

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15
Q

I) C) les dynamiques en cours

Par quoi s’est caractérisée la fin du XX? Exemples.

A

La fin du XX s’est caractérisée par un palier général de rattrapage urbain, surtout en AfEst. Le Mozambique comble son retard avec 7% de croissance. Il y eut une fièvre d’urbanisation a Kinshasa après l’indépendance qui est quelque peu retombée.

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16
Q

I) C) Les dynamiques en cours

A quoi correspond l’inflexion de la croissance ? Pourquoi la fécondité reste très élevée ?

A

L’inflexion de la croissance correspond avant tout à un tarissement de la migration, les départs sont de plus en plus nombreux. La mortalité est moins élevée en ville qu’en milieu rural, ce qui explique par des effets de structure: et par la diminution très sensible de la mortalité infantile et juvénile. La fécondité est restée élevée pour deux raisons: 1) population très jeune et féconde, et 2) les néo-citadins ont longtemps conservé des comportement natalistes. Les nouvelles générations n’hésitent plus à limiter les naissances: la ville a commencé à remplir sa fonction de ralentisseur démographique.

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17
Q

I) C) Les dynamiques en cours

Sur quoi s’est focalisée la recherche urbaine ? Où se situe la concentration de classe politique ? Quels problèmes apportent ce “gigantisme” ? Qu’est ce qu’a encouragé la banque mondiale ?

A

La recherche urbaine en Af s’est d’abord focalisée sur les capitales, politiques et économiques. On évoquait la «macrocéphalie». Il est vrai que la différence de population entre la première et la seconde ville est souvent importante. La concentration de classe politique s’y trouve et c’est là qu’on «tick» les attributs d’une ville moderne occidentale, pas dans les autres. Le privilège des métropole a fini par tourner à leur désavantage lorsque leur gigantisme a posé plus de problèmes qu’il n’apportait de bienfaits: chômage croissant engendrant insécurité et violences. La Banque mondiale a encouragé le développement de villes petites et moyennes.

18
Q

I) C) Les dynamiques en cours

Par quoi se sont substitués ces migrations urbaines ? Que font-ils au bout d’un certain temps (les migrants) ? Qu’est ce qui l’active ?

A

L’exode avec ses cohortes de villageois happés par les villes se sont substituées les mobilités complexes. Villes et villages se trouvent solidarisés par des systèmes migratoires multidirectionnels. C’est ainsi que les «retournés» sont devenus une des figures de la société ivoirienne. Il s’agit de moins en moins d’un retour à la case départ, mais la forme d’une mobilité interurbaine en faveur des petites villes. La vitalité des réseaux familiaux invite au mouvement, entre ancrage dans des lieux et mobilité au sein de réseaux multiples, les africains évoluent dans les entre-deux de sociétés en train de se faire, à la faveur de la fluidité de leurs espace.

19
Q

I) C) dynamiques en cours

Pourquoi certains s’exurbanisent ? Que font les itinéraires individuels ?

A

Il arrive que des citadins abandonnent la ville pour s’installer à sa périphérie. Permet de faire face aux besoins de la consommation familiale tout en demeurant dans une proximité suffisante de la ville pour profiter de ses services. Entre les véritables retours au village, la mobilité de ville à ville et les formes nouvelles de résidence mi-urbaine, mi-rurale, une grande fluidité régit les déplacement résidentiels. Les itinéraires individuels ne prennent par ailleurs tout leur sens que rapportés aux multiples connexions qui font vivre les réseaux familiaux.

20
Q

II) B) Les villes d’AfSud

De quoi est directement liée l’urbanisation en Afdusud ?

A

La production.

21
Q

II) B ) Les villes d’afdusud

Que fut en premier lieu l’afdusud ? Qu’il y a t-il dès lors ancré dans son plan ? Sous quels arguments ? Par quels moyens ? Qu’est ce qu’exigeait l’activité productives (lesquelles ?)?

A

Colonie de peuplement. Crées par et pour les Blancs. Séparation résidentielle de plus en plus systématique entre Blancs et Noirs, rejetés vers la périphérie sans cesse plus reculée. L’argument sanitaire justifiait l’établissement de zones tampons, pour séparer les races. Les Noirs avaient été refoulés des espaces centraux et se trouvaient concntrés dans le township de Langa. Si la configuration actuelle de l’agglomération est héritée des années de l’apartheid légal, on ne doit pas oublier les expériences plus anciennes de ségrégation raciale qi ont fait du cap un modèle pour toute l’afrique coloniale. L’histoire urbaine dominée par la volonté des Blancs de contrôler l’afflux des noirs vers les centres industriels et minier qui exigeaient une main d’oeuvre abondante.

22
Q

II) B) Les villes d’afdusud

Quelle fut la politique résidentielle ? Exemple. Par quoi sont séparées les villes ? Détaillez votre exemple.

A

Application d’une politique délibérée de racisme résidentiel. Implantés à une distance respectable des centres-villes, auxquels les relient des voies ferrées, comme dans les banlieues dortoirs européennes. Soweto, véritable double de Johannesburg dont les séparent quelques kilomètres d’espaces non bâtis. Subdivise en 2 camps: noirs et indiens. De grands centres commerciaux s’intercalent entre des quartiers à la géométrie sans fantaisie où les matchboxes se pressent les unes contre les autres. Certains se trouvent inclus dans la ville blanche, mais une série de barrières les bouclent soigneusement en remplissant la fonction de tampos. Les blancs ne pénètrent jamais dans ces endroits. Les cités minières appliquent donc une séparation entre les cadres et les ouvriers. Ce qui les a rendu unique en arique du sud: c’est l’application de gestion de l’espace établie entre groupes raciaux. Mais partout en Afsubsaharienne des pratiques identiques ont caractérisé la ville colonial, surtout où les blancs étaient nombreux comme en Namibie.

23
Q

II) B) Les villes d’afdusud

a quoi doit beaucoup le développement des villes ? Exemple

A

Elle doit beaucoup à l’industrie extractive: Johannesburg. Était avec plus de 200k habitants, la ville la plus peuplée. L’agglomération forte de 400k habitants en 1930 en compte environ 5M ajd. Plusieurs villes ont été entièrement concues pour répondre aux besoins de l’activité minière: Welkom dans l’Etat libre.

24
Q

II) C) Les villes nées de la colonisation

Combien de % des villes filles de la colonisation ? Où furent implantées les villes ? Exemple.

A

La très grande majorité des villes ont été créées par la colonsation, plus des 90% des villes africaines sont filles de la colonisation (Saint-Louis). Elle portent encore les marques: cette africanisation n’a modifié en aucune manèire les encadrements urbains mis en place. Les villes furent implantés dans des lieux dont les qualités intrinsèques étaient reconnues et valorisée par les populations indigènes: voies commerciales, carrefour, voies fluviales. Ainsi Léopoldville a été créée a quelques kilomtres du village de Kinshasa.

25
Q

II) C) Les villes postcoloniales

A quoi est liée la création des villes ? Et aujourd’hui ?

A

La création des villes est liée au politique. Celles-ci ne consistèrent à l’origine qu’en baraquements sommaire autour d’un drapeau, noyaux de «postes» qu’étoffèrent par la suite de petits détachements d’hommes armés avant qu’arrivent les agents de l’administration. La petite ville contemporaine demeure conforme à ce schéma. Elle plonge ans le rural, tout en arborant les insignes de l’Etat, quelques bâtiments officiels construits en dur abritent les bureaux, et le forces de l’ordre ne sont pas loin.

26
Q

II) C) Les villes postcoloniales

Ont elles gagné en autonomie après les indépendances? De quoi est-ce un lieu d’apprentissage? Y a t-il décentralisation? Exemple.

A

Les villes ont progressivement gagné une part d’autonomie. Lieu d’apprentissage de la gestion publique et de l’articulation entre Etat et sociétés locales. Mairies constituèrent un des tremplins pour l’accession au pouvoir. Les décentralisation ont du mal a se mettre en place. Les organses de l’Etat exercent toujours l’essentiel du contrôle l’autonomie municipale peu réelle. L’administration communale s’inscrit dans une remarquable continuité: Cote d’ivoire. 1914 alors chef lieu de la colonie se vit conférer le statut de commune de plein exercice, conformément aux dispositions aménagées de la loi municipale francaise de 1884. En 1960 le pays comptait 8 communes, puis 27 en 1978, 718 …

27
Q

II) C) Les villes postcoloniales

Qu’est ce qui a aussi joué dans la création (lieu) des villes en dehors du politique ? Exemple.

A

Les voies de communication ont joué un rôle dans le choix des implantations urbaines. De nombreuses villes de fleuve ont jalonné la pénétration du continent. Les chemins de fer ont aussi été créateurs: Nairobi. C’est aussi le choix d’Abidjan comme tête de ligne de la foie ferrée dite «abdijan niger».

28
Q

II) C) les villes poscoloniales

De quoi les villes furent l’instrument ? Exemple.

A

Les villes furent des instruments de l’exploitation économique. Elles polarisèrent les réseaux de la «traite», c’est à dire de la collecte des produits agricoles. Infléchit donc l’ordonnance des villes. Cuivre dans l’arc zaïro-zambien depuis 1910.

29
Q

II) D) les villes nouvelles

Combien de pays ont déplacé leurs capitale? où étaient elles ? Pourquoi ont-elles bougé ?

A

Trois pays ont déplacé leur capitale portuaire vers l’intérieur: recentrer l’image, comme Brasilia, l’autre a décongestionner des capitales saturées.
Nigeria: création d’une nouvelle capitale Abuja, au centre du pays, neutralité spatiale par rapport aux trois groupes ethno-régionaux.
Côte d’ivoire: Yamoussoukro: suscité de nombreuses polémiques car apparue comme le fruit de la volonté du président, son village natal. Les centres de décisions sont restés à Abidjan, comme les ambassades.

30
Q

III) A) La ségrégation

Quel fut le modèle des villes coloniales? Comment sont elles appelées? Que sont devenus les anciens quartiers blancs, et zones tampons ?

A

Toutes les villes coloniales ont appliqué le modèle de Johannesburg. Bipartite séprant avec plus ou moins de rigueur blancs et noirs. Les anciens quartiers blancs ont été investis par la bourgeoisie africaine, les activités tertiaires de haut niveau. Il n’est pas rare que les anciennes zones tampons maintiennent des discontinuité. A Kinshasa, le golf et l’aéroport sont autant d’éléments de séparation physique entre villes et cités. Le dynamique d’urbanisation ne cesse de brouiller l’image autrefois tranchée des villes bipartites: s’est étendue a la faveur d’opérations de restructuration d’habitats illégaux, nouveaux quartiers résidentiels.

31
Q

III) A) La ségrégation

Parlez de la ségrégation sociale : qu’est ce qui a substitué aux blancs ? Que font les autres parties qui ne sont pas de la première ? Où se retrouvent-elles ?

A

L’urbanisation se construit sur une diversification croissante de la société engendrant des inégalités sans précédent. Minorité de citadins s’y comporte en prédateur. Chaque grande ville a ses quartiers chics, les maisons tantôt s’y montrent, le plus souvent derrière des haies épaisses. La classe bourgeoise ne représente qu’un infime pourcentage de la population urbaine. Leurs enfants fréquentent les mêmes institutions d’enseignement, le cours de danse et la piscine. Les masses pauvres font face à un quotidien précaire. Dans la plupart des villes, les pauvres se trouvent relégués dans des quartiers périphériques ou dans des espaces dévalorisés: pentes fortes théoriquement inconstructibles, fonds de vallons inondables, marécageuses…

32
Q

III) A) La ségrégation

De quoi dépendent les territoires ethniques ? De quoi sont reflet les petites villes ? Qu’en est il des capitales ?

A

Dépend de la taille et de la nature de la ville. Les petites villes, reflet de la pop sont le plus souvent monoethniques. Moyennes moins, il n’est pas rare que des communautés de commerçants résident dans un quartier spécifique. La population des capitales affiche un cosmopolitisme plus ou moins bariolé. Chaque ville présentant une combinaison originale de brassage ou de repli des habitants sur des territoires urbains spécifiques.

33
Q

III) B) Ordre et désordre, les formes de la ville

Quelle est la géométrie urbaine ?

A

Les premiers postes et comptoirs eurent une rigidité toute militaire. Le plan de Saint-Louis du Sénégal, adopté en 1828, a fixé l’impeccable alignement des rues tel qu’ils existe ajd. Cette géométrie urbaine ne se limite pas au domaine francais. Le plan en damier domine presque sans partage dans les villes d’afrique.

34
Q

III) B) Ordre et désordre, les formes de la ville

Qu’en est-il de la construction spontanée ? De quoi est issu la perte de contrôle des villes ? Exemple.

A

Fondé sur des codes largement calqués sur ceux des métropoles. Mais perte de contrôle a cause de l’effet de croissance accélérée. Constructions dites «spontanées»: éléments nouveaux dans les paysages des villes africaines: du désordre. Pikine exemple: banlieue de dakar planifiée à la fin des années 1950. Attribués par les pouvoirs publics soit à des jeunes adultes surchargés de dakar soit à des «déguerpis». Le tracé des rues et des limites de parcelles reproduit le modèle simple et répétitif des lotissements sans fantaisie dont la trame régulière s’étend aujourd’hui, entourée par des extensions irrégulières.

35
Q

III) B) Ordre et désordre, les formes de la ville

Comment entreprend t-on d’avoir un titre foncier ? Qu’a été mis au point ? Comment est pratiqué la majorité des pratiques frontières ?

A

Les démarches complexes et couteuse aboutissant à la délivrance d’un titre foncier ne sont entreprises que par une minorité de citadins. Des procédures simplifiées ont été mises au point. «Permis d’habiter»: habitants mais pas propriétaires. Mais pour la plupart la demande pour l’obtention du permis est soit ignorée, soit mal comprises, ou encore jugée trop compliquée et inutilement coûteuse. Les pratiques foncières de la majorité des citadins s’exercent en effet très largement en marge de la loi.

36
Q

III) B) Ordre et désordre, les formes de la ville

La filière étatique est-elle majoritaire ? Comment se partagent les quartiers ? Quels degrés y a t-il dans l’inégalité ? Pourquoi l’Etat ne peut pas réagir ?

A

La filière étatique ne représente qu’une des modalités d’accès au sol urbain. Les quartiers se partagent entre lotissements publics et occupations sans titre. Il existe en fait toute un éiérarchie dans le degré d’illégalité. L’occupant sans titre ne bénéficie en droit d’aucune protection en cas d’opération de déguerpissement par ex. Sa seule force, c’est le nombre; on n’affronte pas tout un quartier même illégal. Dégénèrent souvent en émeutes. Les occupants d’une parcelle s’imaginent avoir acquis des droits fonciers par le simple fait de l’aoir achetée à un «propriétaire» coutumier. Les parcelles vendues selon cette fillière sont de plus en plus fréquemment délimitées et bornées par des géomètres professionnels. Les deux filières, étatique set populaires, de production foncière font apparaître des stratégies complexes révélant de fréquentes imbrications entre l’une et l’autre.

37
Q

III) B) Ordre et désordre, les formes de la ville

De quoi la ville est lieu de formation ? (en dehors des spontanés). Quelle est l’originalité africaine ? Qu’a permis (de manière éco) l’urbanisation galopante ? Par qui ? Qu’est devenu le bien foncier ?

A

La ville est aussi un lieu de formation d’une classe bourgeoise: la production urbaine sert de support à la reproduction sociale. Originalité af: nouveauté et rapidité du phénomène / l’Etat joue un roôle déterminant dans la formation des groupes dominants «bourgeoisie bureaucratique». L’urbanisation galopante n’a pas tardé à faire du sol urbian une valeur marchande et un bien spéclatif. Les détenteurs du pouvoir politique ont accaparé une part substantielle du sol urbain en se faisant attribuer des titres fonciers dans les quartiers les plus côtés. Par l’effet mécanique de l’accumulation des hommes, les villes ont ainsi commencé a produire une rente, incitant les détenteurs de capitaux à investir. Objet de convoitise. La satisfaction sociale prime sur le risque économique: la propriété urbaine est devenue le support principal de la reproduction sociale des classes dominantes africains en cours de construction.

38
Q

III) C) Construire la ville: les modes de production de l’habitat

Dans quoi s’est lancé l’Etat après les indépendances ? Par quoi se manifeste ceci ? Qu’on y trouve t-on dans ces endroits (mal dit et j’temmerde)? A qui profitent-ils ? a qui devaient-ils profiter ?

A

Après indé, lancés dans des politiques publiques de logement. Considéraient comme une de leurs missions de participer à la production d’un habitat social, mais destiné en priorité à leurs agents. Des immeubles collectifs pour héberger les fonctionnaires forment autant d’îlots distincts dans le paysage urbain. Outre les fonctionnaires et salariés, on y compte les maitresses d’homme bien placés, logées aux frais de la princesse grâce à des passe-droits et autre arrangements. Souvent dévoyés. Elles ne profitent pas au pauvres mais aux groupes sociaux intermédiaires et à ceux qui savent jouer de leurs réseaux. Plus qu’un rôle effacé ajd: gestion souvent douteuse. La côte d’ivoire a cessé ces activités. La puissance publique tend à concentrer son champ d’intervention sur les problèmes d’aménagement et d’urbanisme

39
Q

III) C) Construire la ville: les modes de production de l’habitat

A quoi ont été consacré les recherches dans les villes ? Quel processus a été très important dans l’urbanisation ?

A

Les recherches consacrés aux villes africaines ont portée une attention particulière à l’habitat populaire, et aux modalités de construction de la maison familiale. Est parvenue à faire face au défi d’un rythme effréné d’urbanisation en faisant l’économie d’une prolifération des bidonvilles. Le processus d’auto-construction a joué un ôle déterminant dans l’urbanisation.

40
Q

III) C) Construire la ville: les modes de production de l’habitat

Comment évolue l’autoconstruction?

A

La construction initiale du chef de famille n’est souvent qu’un abri de fortune, faite en matériaux de récupération. Le sol est une terre battue, le toit en tôle etc. A partir de là le batiment connait double évolution: remplacer les matériaux précaires par durables / densification, de nouveaux batiments viennent s’ajouter aux premiers, remplissant peu à peu la parcelle, parfois étage supplémentaire. Nul besoin d’architecte: souvent grande simplicité. Chaque chef de famille reproduit des modèles types qui se répètent d’un bout à l’autre du continent. La construction de la maison ne nécessite pas de grandes compétences techniques. Les villes se construisent à une vitesse surprenante.

41
Q

III) C) Construire la ville: les modes de production de l’habitat

Qu’en est il des bidonvilles ? Où se trouvent ils? Exemple.

A

Moins répandus que dans la villes, ils existent. Les plus grandes bidonvilles s rencontrent dans l’est du continent, notamment à Nairobi. Plusieurs centaines de milliers de Kenyans vivent dans Mathare Valley, dans des baraquements sommaires.