Economie urbaine et condition citadine Flashcards
Est ce que les emplois recensés représentent la grande partie des emplois ?
Non, il ne saisissent qu’une faible proportion des activités productives, il y a une grande importance de l’économie “souterraine” et beaucoup d’activités de “débrouille”.
I) A) La ville et la rente
De quoi sont nées les villes issues de la colonisation ? Pourquoi ? A quoi est liée la crise des villes ? De quoi résultent les coups d’Etats? De quoi est dépendantes la vulnérabilité des économies des Etats? Sur quoi cela se répercute-il ? Comment réagit donc l’Etat face à ces problèmes ?
Villes nées de la colonisation liées au politique. Les villes avant tout «filles de l’Etat»: solde des fonctionnaires représente la totalité des intrants monétaires qui fait fonctionner l’économie locale. La crise des villes est liée à la crise des fonctionnaires. Coups d’Etats résultent de l’incapacité des gouvernements à rétribuer les agents du secteur public y compris l’armée. La fragilité des Etats liée à la vulnérabilité de leurs économies très dépendantes de l’exportation de produits primaire. L’effondrement durable des cours se répercute sur les recettes de l’Etat et donc sur les villes. Partout les Etats cherchent à assurer la paix sociale en subventionnant quelques produits alimentaires de base. En 2008: flambée du cours des céréales, provoquant les émeutes de la faim.
I) A) La ville et la rente
Qu’on donné l’indépendance aux villes ? Exemple du Gabon. Où est allé l’essentiel des capitaux santé et éducation? Que permet d’occuper un poste dans l’administration ?
Indépendance ont donné le développement des appareils administratifs a nourri l’essor urbain. Au Gabon, le nombre d’agent de la fonction publique est passé de 3842 en 1965 à 29k en 1985. De lourdes bureaucraties urbaine ont vécu grâce aux ressources des campagnes: l’urbanisation prestigieuse d’Abidjan doit à la «caisse de cacao» qui a fonctionné comme instrument de ponction de la rente agricole. Schéma comparable partout: concentration des infrastructures, des moyens financiers et des personnels dans les villes principales + santé publique, l’essentiel des investissements est allé aux hopitaux localisés dans les grandes villes. Tout bureaucratie est urbanisante. Occuper un poste dans une administration représente une occasion de «manger». Les beaux quartiers se construisent grâce à une captation privative de la rente de L’eEtat au bénéfice des acteurs les mieux placés. La raison d’être de la plupart des villes africaines ne se comprennent que par un détour par l’Etat. Les villes ne se réduisent cependant pas à cette double fonction d’encadrement et de redistribution. Activités nouvelles.
I) B) Les retards de l’industrie
Qu’est ce qui a soutenu la croissance urbaine des NPI , tigres et autres dragons qui ont ignoré l’Af ? Pour quelles causes? Quelles sont les contraintes internes ?
Les délocalisation industrielles ont soutenu la croissance urbaine des NPI, tigres et autres dragons asiatiques, et ont ignoré l’Af. Les causes de cette sous indu: faible compétitivité de la main d’oeuvre, l’absence de trad industrielle, faible niveau de formation, réticentes socio-culturelles à un travail répétitif, médiocrité des infrastructures. L’émergence tardive et encore timide d’une mentalité entrepreneuriale n’arrange pas les choses. L’industrie africaine fait face à de multiples contraintes internes: toute entreprise qui dégage des bénéfices est ponctionnée par les détenteurs de pouvoir politique qui ont tendance à confondre trésorerie des entreprises et trésor à piller.
I) B) Les retards de l’industrie
Qu’à fait lEtat après l’indépendance au niveau productions? Exemple. Est-ce une réussite? Quels secteurs tirent leur épingle du jeu ? Par quoi se traduisent les privatisations?
Après indépendance, l’etat devait investir dans l’industrie. Tous les pays ont élaboré des programmes d’industrialisation. Le Nigeria: Lagos est aujourd’hui le premier centre d’industries de transformation d’AfNoire. En 1970, en plein boom pétrolier, favorisa l’implantation d’usines dans toutes les villes importantes de la fédération. Les villes africaines possèdent déjà leurs lots de ruines industrielles. La part de l’afrique dans la production industrielle mondiale n’a cessé de diminuer depuis les années 1980. Certains secteurs, dont l’agro-alimentaire tirent leur épingle du jeu. Les privatisations se traduisent par un assainissement financier du secteur et une reprise des investissements. L’accumulation urbaine a fait naître des savoir-faire.
I) B) Les retards de l’industrie
Quel est le comportement des générations nées en ville ? Quel rôle joue la ville ? Quel est le secteur privilégié d’accumulation du capital? Qu’en était-il du temps des colonies?
Les générations nées en ville, scolarisées ont des comportement différents de ceux de l’exode rural: facilitant leur insertion dans l’économie industrielle. Voici venu le temps des gestionnaires:’urbanisation joue un rôle décisif. LA ville remplit d’elle même une fonction industrialisante par simple effet d’accumulation de force de travail et qu’elle stimule l’industrie du bâtiment. Le secteur de la construction est un des lieux privilégiés d’accumulation du capital. Colonies: fournisseur de matières premières.
I) B) Les retards de l’industrie
Qu’est ce qui a joué un rôle pionne dans le processus d’industrialisation ? Quelle phase ne se fait pas encore en Afrique ? Exemple. Donnez l’exemple d’une autre économie (textile) et développez.
La transformation des produits locaux a joué un rôle pionner dans un processus d’indus. Palmistes approvisionnèrent les usines des ports anglais. Seule la phae finale du raffinage est encore partiellement localisée dans les anciennes métropoles. L’usine Nescafé d’Abidjan approvisionne le continent en café soluble. L’impression des pagnes et de batiks est par excellence une industrie de capitale: l’Afnoire se partage entre le vêtement à l’occidentale et des tenues «traditionnelles». Les plus beaux pagnes proviennent d’Eu et d’Asie. Un grand soin est accordé aux choix des motifs dits «africains». Les pagnes sont porteur d’une grammaire subtile: tel pagne onéreux veut dire «mon mari est capable». Le pagne de coton imprimé est considéré comme authentiquement africain mais il l’est en fait devenu après contact européen. Il anime un important secteur de l’économie textile.
I) B) Les retards de l’industrie
Quel industrie marquante a connu une remarquable croissance ? Pourquoi ? exemple du Gabon, Nigeria. Résiste-elle à la concurrence internationale ?
L’industrie de la brasserie a connu une très remarquable croissance. La bière et les «sucrés» concurrencent les breuvages traditionnels. La bière est aujourd’hui brassée dans la plupart des pays africains. L’industrie de la brasserie constitue un modèle de redéploiement du capitalisme de diffusion spatiale, de mondialisation de la consommation. La bière accompagne l’urbanité. Elle rivalise avec Coca-cola pour étendre ses parts de marché auprès d’une clientèle principalement citadine. Le Gabon: il ne compte pas moins de cinq brasseries. Les ustensiles de cuisine et de articles ménagers sont ajd produits en Af. Le Nigeria inonde l’AfOuest de ses seaux, cuvettes et autres récipients en matière plastique. La production industrielle commence à résister à la concurrence internationale. Les industries de point ne sont pas du tout représentées. Il n’en demeure pas moins que l’usine prend place dans le paysage urbain.
I) B) Les retards de l’industrie
Parlez de l’exception sud-africaine dans l’industrie africaine. Combien d’africains du sud actifs y travaillent?
Un tiers des actifs sont dans l’industrie dans ce pays. Seul méritant le qualificatif «industrialisé». La moitié des emplois industriels et de la consommation d’énergie du continent. L’industrie occupe une place centrale dans l’économie urbaine. Son objectif était de répondre à la demande des classes moyennes blanches. Indiens, noirs, métis formaient une masse de travailleurs à faible rémunération. Les zones industrielles sont une des composantes des paysages urbains.
I) C) Prolifération de l’informel
Pourquoi y a t-il de l’informel? Comment les économistes le voient-ils ? De quoi résulte-il ? De quoi s’est il enrichit? Avec quoi a t-il proliféré ?
Pour échapper au fisc. Le secteur informel peut alors se comprendre comme l’ensemble des activités non fiscalisées. L’informel a envahi le champ d’investigation des économistes, au point que certains le considèrent parfois comme la panacée du développement. L’informel est d’abord un substitut à un secteur moderne défaillant, fondamentalement une réponse à la pauvreté. Un grand nombre d’entre eux ne sont déclarés nulle part. Estimer la valeur ajoutée du secteur informel relève de la mission impossible. Le secteur informel s’est enrichi de la catégorie des clandestins, très actifs notamment dans le secteur des transports non déclarés. «pédaleurs» et «moto-taxis». Cette catégorie d’acteurs brouille l’image déjà passablement floue des activités citadines. L’informel a proliféré au rythme de la croissance démographique des villes et l’affaiblissement des capacités gestionnaires des Etats et des services publics locaux.
I) C) Prolifération de l’informel
Quels types de marchands abritent toutes villes d’Afrique ? Quelle vente est adaptée au environnements de pauvreté ? Qu’est ce qui permet de se hisser d’un cran dans la hiérarchie du commerce ?
Toute ville d’afrique héberge marchands ambulants qui hantes les abords des marchés. Plus loin de tout jeunes garçons déambulent à user la corne de leurs pieds nus, proposant des billets de lotterie. LA vente au micro-détail est adapté à un environnement de pauvreté. L’acheteur final ne dispose quant à lui que de très peu d’argent, juste assez pour l’achat d’un bouillon Maggi. L’acquisition d’une réfrigérateur permet de se hisser d’un cran dans la hiérarchie du commerce en attirant le chaland avec le produit de luxe par excellence des quartiers populaires: la bière.
I) C) Prolifération de l’informel
Quelle est la figure de proue des activités commerciales ? De qui est-elle sous contrôle ? De quoi est-ce le signe ? Donnez des exemples africains.
Boissons figure de proue des activités commerciales. Les riches recherchent l’ambiance feutrée des bars d’hôtel. Le WE, la bière coule à flots. Sous contrôle des transnationales. L’interpénétration de la mondialisation et des savoirs-faire locaux exprime les dynamiques complémentaires d’ouverture au monde. La préparation du dolo, bière de mil ou de sorgho important. Au Burkina Faso, chaque ville a ses quartiers spécialisés dans la production de dolo. En AfOrientale, chaque rencontre est l’occasion de consommer en grande quantité la bière de maïs préparée par les femmes. La préparation et la vente des boissons fortement alcoolises sont plus ou moins clandestines. Il n’est pas difficile de trouver des producteurs de lotoko, alcool de manioc.
I) C) Prolifération de l’informel
Comment évolue la restauration de rue? Quel est le stade supérieur ? Quel est alors la place de l’informel ? Que peut on dire du pain ?
La restauration de rue a une importance grandissante au fur et à mesure de la croissance des villes. La qualité de la cuisine préparé par telle «maman» attire la clientèle et peut conduire au stade supérieur, lorsque la cuisinière quitte la rue pour un local prêté ou loué. L’informel, dès lors, ne réside plus que dans l’absence de déclaration fiscale d’établissements «clandestins». Le pain, produits dans les boulangeries industrielles, est distribué par tous canaux. Formels et informels, du commerce. La consommation est devenue très populaire. Un aliment accessible aux petits budgets.
I) C) Prolifération de l’informel
Quelle et la gamme d’activité de l’artisanat urbain ? Que peut ont dire des “traditionnelles” ? Quels sont les nouveaux métiers, grâce à quoi ?
L’artisanat urbain offre toute la gamme des activités, les productions «traditionnelles» sont en perte de vitesse. Nouveaux métiers, transports, les réparateurs de pneumatiques en constituent le premier degré. Les nouvelles tech enrichissent la panoplie des emplois urbains. Une photocopieuse d’occasion installée sur une table à même le trottoir permet de débuter dans le métier. L’acquisition d’un savoir-faire et le parcours qui fait passer du stade d’apprenti à celui d’artisan indépendant participent de la pédagogie urbaine. Des filières d’apprentissage articulent l’informel sur des principes élémentaires du capitalisme. A coté des couturiers indépendants, propriétaires, un grand nombre de salariés travaillent dans les ateliers.
I) C) Prolifération de l’informel
Comment peut-on acquérir le capitale nécessaire pour créer une entreprise an Afrique ?
Acquérie le capitale nécessaire pour créer une entreprise constitue un parcours du combattant. Le crédit bancaire est exclu. Les «tontines», une dizaine ou une vingtaine de personnes s’associant en mettant leur capital en commun. Chacun des participants dispose de la totalité de la somme réunie, ce qui lui permet de réaliser un investissement économique. Les tontines ne se réduisent pas, par ailleurs à une simple fonction d’épargne mais sont des amicales d’hommes ou de femmes.