Economie urbaine et condition citadine Flashcards

1
Q

Est ce que les emplois recensés représentent la grande partie des emplois ?

A

Non, il ne saisissent qu’une faible proportion des activités productives, il y a une grande importance de l’économie “souterraine” et beaucoup d’activités de “débrouille”.

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2
Q

I) A) La ville et la rente

De quoi sont nées les villes issues de la colonisation ? Pourquoi ? A quoi est liée la crise des villes ? De quoi résultent les coups d’Etats? De quoi est dépendantes la vulnérabilité des économies des Etats? Sur quoi cela se répercute-il ? Comment réagit donc l’Etat face à ces problèmes ?

A

Villes nées de la colonisation liées au politique. Les villes avant tout «filles de l’Etat»: solde des fonctionnaires représente la totalité des intrants monétaires qui fait fonctionner l’économie locale. La crise des villes est liée à la crise des fonctionnaires. Coups d’Etats résultent de l’incapacité des gouvernements à rétribuer les agents du secteur public y compris l’armée. La fragilité des Etats liée à la vulnérabilité de leurs économies très dépendantes de l’exportation de produits primaire. L’effondrement durable des cours se répercute sur les recettes de l’Etat et donc sur les villes. Partout les Etats cherchent à assurer la paix sociale en subventionnant quelques produits alimentaires de base. En 2008: flambée du cours des céréales, provoquant les émeutes de la faim.

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3
Q

I) A) La ville et la rente

Qu’on donné l’indépendance aux villes ? Exemple du Gabon. Où est allé l’essentiel des capitaux santé et éducation? Que permet d’occuper un poste dans l’administration ?

A

Indépendance ont donné le développement des appareils administratifs a nourri l’essor urbain. Au Gabon, le nombre d’agent de la fonction publique est passé de 3842 en 1965 à 29k en 1985. De lourdes bureaucraties urbaine ont vécu grâce aux ressources des campagnes: l’urbanisation prestigieuse d’Abidjan doit à la «caisse de cacao» qui a fonctionné comme instrument de ponction de la rente agricole. Schéma comparable partout: concentration des infrastructures, des moyens financiers et des personnels dans les villes principales + santé publique, l’essentiel des investissements est allé aux hopitaux localisés dans les grandes villes. Tout bureaucratie est urbanisante. Occuper un poste dans une administration représente une occasion de «manger». Les beaux quartiers se construisent grâce à une captation privative de la rente de L’eEtat au bénéfice des acteurs les mieux placés. La raison d’être de la plupart des villes africaines ne se comprennent que par un détour par l’Etat. Les villes ne se réduisent cependant pas à cette double fonction d’encadrement et de redistribution. Activités nouvelles.

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4
Q

I) B) Les retards de l’industrie

Qu’est ce qui a soutenu la croissance urbaine des NPI , tigres et autres dragons qui ont ignoré l’Af ? Pour quelles causes? Quelles sont les contraintes internes ?

A

Les délocalisation industrielles ont soutenu la croissance urbaine des NPI, tigres et autres dragons asiatiques, et ont ignoré l’Af. Les causes de cette sous indu: faible compétitivité de la main d’oeuvre, l’absence de trad industrielle, faible niveau de formation, réticentes socio-culturelles à un travail répétitif, médiocrité des infrastructures. L’émergence tardive et encore timide d’une mentalité entrepreneuriale n’arrange pas les choses. L’industrie africaine fait face à de multiples contraintes internes: toute entreprise qui dégage des bénéfices est ponctionnée par les détenteurs de pouvoir politique qui ont tendance à confondre trésorerie des entreprises et trésor à piller.

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5
Q

I) B) Les retards de l’industrie

Qu’à fait lEtat après l’indépendance au niveau productions? Exemple. Est-ce une réussite? Quels secteurs tirent leur épingle du jeu ? Par quoi se traduisent les privatisations?

A

Après indépendance, l’etat devait investir dans l’industrie. Tous les pays ont élaboré des programmes d’industrialisation. Le Nigeria: Lagos est aujourd’hui le premier centre d’industries de transformation d’AfNoire. En 1970, en plein boom pétrolier, favorisa l’implantation d’usines dans toutes les villes importantes de la fédération. Les villes africaines possèdent déjà leurs lots de ruines industrielles. La part de l’afrique dans la production industrielle mondiale n’a cessé de diminuer depuis les années 1980. Certains secteurs, dont l’agro-alimentaire tirent leur épingle du jeu. Les privatisations se traduisent par un assainissement financier du secteur et une reprise des investissements. L’accumulation urbaine a fait naître des savoir-faire.

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6
Q

I) B) Les retards de l’industrie

Quel est le comportement des générations nées en ville ? Quel rôle joue la ville ? Quel est le secteur privilégié d’accumulation du capital? Qu’en était-il du temps des colonies?

A

Les générations nées en ville, scolarisées ont des comportement différents de ceux de l’exode rural: facilitant leur insertion dans l’économie industrielle. Voici venu le temps des gestionnaires:’urbanisation joue un rôle décisif. LA ville remplit d’elle même une fonction industrialisante par simple effet d’accumulation de force de travail et qu’elle stimule l’industrie du bâtiment. Le secteur de la construction est un des lieux privilégiés d’accumulation du capital. Colonies: fournisseur de matières premières.

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7
Q

I) B) Les retards de l’industrie

Qu’est ce qui a joué un rôle pionne dans le processus d’industrialisation ? Quelle phase ne se fait pas encore en Afrique ? Exemple. Donnez l’exemple d’une autre économie (textile) et développez.

A

La transformation des produits locaux a joué un rôle pionner dans un processus d’indus. Palmistes approvisionnèrent les usines des ports anglais. Seule la phae finale du raffinage est encore partiellement localisée dans les anciennes métropoles. L’usine Nescafé d’Abidjan approvisionne le continent en café soluble. L’impression des pagnes et de batiks est par excellence une industrie de capitale: l’Afnoire se partage entre le vêtement à l’occidentale et des tenues «traditionnelles». Les plus beaux pagnes proviennent d’Eu et d’Asie. Un grand soin est accordé aux choix des motifs dits «africains». Les pagnes sont porteur d’une grammaire subtile: tel pagne onéreux veut dire «mon mari est capable». Le pagne de coton imprimé est considéré comme authentiquement africain mais il l’est en fait devenu après contact européen. Il anime un important secteur de l’économie textile.

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8
Q

I) B) Les retards de l’industrie

Quel industrie marquante a connu une remarquable croissance ? Pourquoi ? exemple du Gabon, Nigeria. Résiste-elle à la concurrence internationale ?

A

L’industrie de la brasserie a connu une très remarquable croissance. La bière et les «sucrés» concurrencent les breuvages traditionnels. La bière est aujourd’hui brassée dans la plupart des pays africains. L’industrie de la brasserie constitue un modèle de redéploiement du capitalisme de diffusion spatiale, de mondialisation de la consommation. La bière accompagne l’urbanité. Elle rivalise avec Coca-cola pour étendre ses parts de marché auprès d’une clientèle principalement citadine. Le Gabon: il ne compte pas moins de cinq brasseries. Les ustensiles de cuisine et de articles ménagers sont ajd produits en Af. Le Nigeria inonde l’AfOuest de ses seaux, cuvettes et autres récipients en matière plastique. La production industrielle commence à résister à la concurrence internationale. Les industries de point ne sont pas du tout représentées. Il n’en demeure pas moins que l’usine prend place dans le paysage urbain.

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9
Q

I) B) Les retards de l’industrie

Parlez de l’exception sud-africaine dans l’industrie africaine. Combien d’africains du sud actifs y travaillent?

A

Un tiers des actifs sont dans l’industrie dans ce pays. Seul méritant le qualificatif «industrialisé». La moitié des emplois industriels et de la consommation d’énergie du continent. L’industrie occupe une place centrale dans l’économie urbaine. Son objectif était de répondre à la demande des classes moyennes blanches. Indiens, noirs, métis formaient une masse de travailleurs à faible rémunération. Les zones industrielles sont une des composantes des paysages urbains.

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10
Q

I) C) Prolifération de l’informel

Pourquoi y a t-il de l’informel? Comment les économistes le voient-ils ? De quoi résulte-il ? De quoi s’est il enrichit? Avec quoi a t-il proliféré ?

A

Pour échapper au fisc. Le secteur informel peut alors se comprendre comme l’ensemble des activités non fiscalisées. L’informel a envahi le champ d’investigation des économistes, au point que certains le considèrent parfois comme la panacée du développement. L’informel est d’abord un substitut à un secteur moderne défaillant, fondamentalement une réponse à la pauvreté. Un grand nombre d’entre eux ne sont déclarés nulle part. Estimer la valeur ajoutée du secteur informel relève de la mission impossible. Le secteur informel s’est enrichi de la catégorie des clandestins, très actifs notamment dans le secteur des transports non déclarés. «pédaleurs» et «moto-taxis». Cette catégorie d’acteurs brouille l’image déjà passablement floue des activités citadines. L’informel a proliféré au rythme de la croissance démographique des villes et l’affaiblissement des capacités gestionnaires des Etats et des services publics locaux.

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11
Q

I) C) Prolifération de l’informel

Quels types de marchands abritent toutes villes d’Afrique ? Quelle vente est adaptée au environnements de pauvreté ? Qu’est ce qui permet de se hisser d’un cran dans la hiérarchie du commerce ?

A

Toute ville d’afrique héberge marchands ambulants qui hantes les abords des marchés. Plus loin de tout jeunes garçons déambulent à user la corne de leurs pieds nus, proposant des billets de lotterie. LA vente au micro-détail est adapté à un environnement de pauvreté. L’acheteur final ne dispose quant à lui que de très peu d’argent, juste assez pour l’achat d’un bouillon Maggi. L’acquisition d’une réfrigérateur permet de se hisser d’un cran dans la hiérarchie du commerce en attirant le chaland avec le produit de luxe par excellence des quartiers populaires: la bière.

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12
Q

I) C) Prolifération de l’informel

Quelle est la figure de proue des activités commerciales ? De qui est-elle sous contrôle ? De quoi est-ce le signe ? Donnez des exemples africains.

A

Boissons figure de proue des activités commerciales. Les riches recherchent l’ambiance feutrée des bars d’hôtel. Le WE, la bière coule à flots. Sous contrôle des transnationales. L’interpénétration de la mondialisation et des savoirs-faire locaux exprime les dynamiques complémentaires d’ouverture au monde. La préparation du dolo, bière de mil ou de sorgho important. Au Burkina Faso, chaque ville a ses quartiers spécialisés dans la production de dolo. En AfOrientale, chaque rencontre est l’occasion de consommer en grande quantité la bière de maïs préparée par les femmes. La préparation et la vente des boissons fortement alcoolises sont plus ou moins clandestines. Il n’est pas difficile de trouver des producteurs de lotoko, alcool de manioc.

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13
Q

I) C) Prolifération de l’informel

Comment évolue la restauration de rue? Quel est le stade supérieur ? Quel est alors la place de l’informel ? Que peut on dire du pain ?

A

La restauration de rue a une importance grandissante au fur et à mesure de la croissance des villes. La qualité de la cuisine préparé par telle «maman» attire la clientèle et peut conduire au stade supérieur, lorsque la cuisinière quitte la rue pour un local prêté ou loué. L’informel, dès lors, ne réside plus que dans l’absence de déclaration fiscale d’établissements «clandestins». Le pain, produits dans les boulangeries industrielles, est distribué par tous canaux. Formels et informels, du commerce. La consommation est devenue très populaire. Un aliment accessible aux petits budgets.

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14
Q

I) C) Prolifération de l’informel

Quelle et la gamme d’activité de l’artisanat urbain ? Que peut ont dire des “traditionnelles” ? Quels sont les nouveaux métiers, grâce à quoi ?

A

L’artisanat urbain offre toute la gamme des activités, les productions «traditionnelles» sont en perte de vitesse. Nouveaux métiers, transports, les réparateurs de pneumatiques en constituent le premier degré. Les nouvelles tech enrichissent la panoplie des emplois urbains. Une photocopieuse d’occasion installée sur une table à même le trottoir permet de débuter dans le métier. L’acquisition d’un savoir-faire et le parcours qui fait passer du stade d’apprenti à celui d’artisan indépendant participent de la pédagogie urbaine. Des filières d’apprentissage articulent l’informel sur des principes élémentaires du capitalisme. A coté des couturiers indépendants, propriétaires, un grand nombre de salariés travaillent dans les ateliers.

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15
Q

I) C) Prolifération de l’informel

Comment peut-on acquérir le capitale nécessaire pour créer une entreprise an Afrique ?

A

Acquérie le capitale nécessaire pour créer une entreprise constitue un parcours du combattant. Le crédit bancaire est exclu. Les «tontines», une dizaine ou une vingtaine de personnes s’associant en mettant leur capital en commun. Chacun des participants dispose de la totalité de la somme réunie, ce qui lui permet de réaliser un investissement économique. Les tontines ne se réduisent pas, par ailleurs à une simple fonction d’épargne mais sont des amicales d’hommes ou de femmes.

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16
Q

I) C) Prolifération de l’informel

Est-ce facile de se lancer dans l’informel ? Donnez deux exemples. Qui en sont les grands acteurs ?

A

Une paire de ciseaux et un peigne suffisent pour s’improviser coiffeur, une chaise dans la rue faisant office de boutique. Les «pharmacie par terre» offrent toutes sortes de médicaments hors du contrôle des services de santé: la ville a vu se multiplier des charlatans. La domesticité abonde aussi.De très nombreux étrangers effectuent des séjours plus ou moins longs dans le but de se constituer une épargne, au prix de conditions de vie souvent précaires.

17
Q

I) C) Prolifération de l’informel

Que permet de manifester l’informel ? Pourquoi ? comment cela se caractérise t-il ?

A

L’informel: manifestation de la créativité des sociétés. Survie, recyclage des matériaux de récupération animent un pan très actif de l’artisanat urbain. Dans toutes les villes, on peut admirer le savoir-faire des artisans tôliers, nouvelle version des forgerons. Ici ils fabriquent valises, là cantines… tout ce qui est fer et acier peut être recyclé: le caoutchouc devient chaussure.

18
Q

I) D) Débrouille, corruption et capitalisme sauvage

Par quoi dépend la manifestation de l’informel ? Exemple du Zaïre. A quoi peut mener la débrouille ?

A

L’informalité se manifeste très différemment selon les acteurs et leur position par rapport aux pouvoirs politico-administratifs. Le petit peuples de ville doit recourir à la débrouille, prenant des libertés vis-a-vis des lois. L’ex Zaïre: article 15 «débrouille toi». L’informalisation de l’économie zaïrois représente un cas extrême, mais tout à fait révélateur des évolutions auxquelles conduit la décomposition des encadrement étatiques. La débrouille peut aussi conduire à la marginalisation sociale et à la délinquance. Vols et trafiscs en tout genre font partie de ce volet obscur de l’économie urbaine. La prostitution connaît quant à elle un essor considérable. La plupart des activités liées à la débrouillardise flirtent avec l’illicite: mouvements collectifs peuvent déboucher aux pillages, Kinshasa a été le théâtre de ces violences, souvent déclenchées par des militaires. L’informel n’est qu’un cache-misère.

19
Q

I) D) Débrouille, corruption et capitalisme sauvage

Quel est la nature de l’informel du “haut” de la société ? Comment se caractérise-elle ? Exemple du Zaïre. Comment cela a t-il finit ? Dans quels but font-ils cela ? Où se situent les centre de ces processus de corruption ?

A

Les activités informelles du «haut» de la société urbaine sont d’une tout autre nature. Il ne s’agit plus de survie mais d’enrichissement par moyens illégaux. Le pillage des ressources nationales: l’informel des puissants a peu à voir avec la petite corruption. La corruption de haut vol s’exerce dans le cénacle étroit des détenteurs de pouvoir politique. Des chefs d’Etat puisent directement dans le trésor public. Zaïre: Mobutu. Sommes considérables dérobées. La pression d’ONG militant contre l’impunité de chefs d’Etat soupçonnés de détournements massifs des ressources de leur pays et l’évolution du droit international ont conduit différents pays occidentaux à saisir la justice. Ainsi une partie de l’immense fortune du général Abacha a été restituée. La corruption au sommet de l’état n’est ni nouvelle ni spécifiquement africaine, mais ceux qui s’y adonnent savent qu’ils ne bénéficient plus d’aucune immunité hors de leur pays. En réalité, chacun court après l’argent a différentes échelles. Aucun moyen légal ne pouvait assurer un rapide enrichissement permettant à la classe politique en cours de formation de se mesurer aux Blancs. Les capitales, parce qu’elle concentrent les principaux centres de décision, se situent au centre de ces processus de corruption.

20
Q

I) D) Débrouille, corruption et capitalisme sauvage

Où sont nés la plupart des chefs d’Etat, du moins ceux de la première génération ? Comment fut perçu l’argent ? Qu’est ce que génère l’informel comme personnes, au contraire du formel ? Qu’est ce qui se substitue à quoi dans l’ordre social?

A

La plupart des chefs d’Etat, du moins ceux de la première génération, sont nés dans des villages où la monétarisation de l’économie était à peine amorcée. L’argent ne fut pas perçu comme un capital à faire prospérer mais consommation sans bornes. L’informel génère un Lumpenproletariat sans protection sociale et sans organisation, à la différence du secteur formel où les salariés bénéficient d’un encadrement syndical. Une société de classes est en train de se substituer aux sociétés lignagères hérités du monde rural. Une classe moyenne occupe un espace croissant et devient un acteur essentiel des mutations urbaines.

21
Q

II) E) L’agriculture urbaine

Quelle est la grande singularité africaine niveau agriculture ? Est-ce une nouveauté? A quoi sert-elle ?

A

Une des grandes singularités: cultures vivrières investissent les interstices du tissu urbain, pénètrent jusqu’au cœur des villes. Contribue pour une part non négligeable à l’alimentation des citadins. Pas une nouveauté. L’urbanisation coloniale n’a pas rompu avec cette tradition: les difficultés d’approvisionnement des villes en légumes frais encourageaient le maraîchage. En période de pénurie alimentaire, l’agriculture urbaine représente un appoint précieux.

22
Q

II) E) L’agriculture urbaine

Qu’est-ce qui constitue l’activité première des petites villes ? Que font-ils chaque matins? Est-elle primordiale pour la population ? Exemple de Kinshasa.

A

L’agriculture constitue l’activité première des petites villes. Chaque matin ils se rendent au champ en périphérie urbaine. L’accumulation démographique laisse en principe que peu de place à l’agriculture. L’habitat en cours, des cultures vivrières occupent une partie du terrain. L’agriculture urbaine est devenue vitale pour la population pauvre éprouvée par des années de crises. Mais c’est l’agriculture intra-urbaine qui présente les symtômes les plus spectaculaires de cette mise en culture des villes. À Kinshasa, e moindre espace disponible est cultivé.

23
Q

II) E) L’agriculture urbaine

Que permet de pratiquer le maraîchage toute l’année ? Qu’est ce qui permet d’y pourvoyeur partiellement ? La commercialisation emprunte quelles filières ?

A

Le maraîchage est pratiqué toute l’année grâce à l’irrigation. Il emploie majoritairement des hommes. Les déchets urbains y pourvoient patiellement: collecte des gadoues, récupération des drêches de brasseries, dejections des élevages de poulets ou de porcs. La commercialisation emprunte plusieurs filières: légumes pour blancs au marché ou échoppes et légumes indigènes sur les marchés africains.

24
Q

II) E) L’agriculture urbaine

De quel type est l’élevage urbain ? De quoi se nourrissent les bêtes ? A quoi sont-ils destinés ?

A

Le petit élevage familial de poules, parfois canards, fait partie du décor urbain. Dans les pays sahéliens, la tradition d’élevage se perpétue en ville et cohabite avec les hommes. Les bêtes se nourrissent en partie des déchets urbains. Destinés tant à l’autoconsommation qu’à l’accomplissement de rituels culturels et sociaux, s’ajoutant des élevages commerciaux, artisanaux ou industriels.

25
Q

II) A) Le revers de la ville

Quel est le responsable des carences des équipements publics, de la médiocrité des services municipaux, risques sanitaires ? Qu’est ce que reflète l’état de la voirie ?

A

Croissance démographique responsables des carences des équipements publics, de la médiocrité des services municipaux, des risques sanitaires de l’environnement urbain. L’etat de la voierie et des réseaux divers reflète les inégalités. Quelles que soient les figures de la ségrégation socio-spatiale, l’inachèvement des infrastructures, le édficit en matière de transport et l’insalubrité pèsent sur la vie de la majorité des habitants confrontés quotidiennement aux revers de l’urbanisation.

26
Q

II) A) Le revers de la ville

Qu’est que permet de se rendre compte l’état des réseaux ? Qu’en est-il des piétons et automobilistes ? Qu’en est il de l’eau ? Et les réseaux électriques, qu’en est-il, et dans les quartiers pauvres ?

A

L’état des réseaux constitue un bon indice de la capacité des pouvoirs publics à aménager l’espace urbain. Les piétons pataugent dans la boue, les automobilistes s’embourbent. Les jours de pluie provoquent absentéisme au travail. L’accès à l’eau contrôle constitue un indicateur de niveau social. Dans les quartiers populaires, l’accès privatif à l’eau reste un luxe pour beaucoup. Puits, sources, fontaines constituent un lieu de sociabilité. Sociétés publiques ou parapubliques constituées après les indépendances ont longtemps exercé un monopole, ajd remis en question par les politiques de privatisation. L’installation de compteurs individuels est encouragée par les sociétés de distribution. Il n’est pas rare que ceux-ci vendent de l’eau à leurs voisins.
Le réseau électrique, autre indicateur du niveau de développement, est très variable d’un pays à l’autre. Dans les bidonvilles et quartiers populaires, les proprétaires d’un compteur sous-louent fréquemment le courant aux maisons voisines. Des fils electriques sont tirés de maisons en maisons, et les courts-circuits sont la première cause d’incendie dans les quartiers pauvres. Les réseaux téléphoniques des villes africaines comptent parmi les moins denses du monde.

27
Q

II) A) Le revers de la ville

Quel impact a sur l’eau la concentration de population en ville ? Et les égouts ? Et les toilettes ?

A

Avec la concentration de population en ville, la qualité des eaux pose un problème majeur de santé public. Tous les citadins n’ont pas accès à l’eau potable. Elles se rendent à la rivière pour y puiser une eau de qualité douteuse. L’eau des toits est recueillie dans les fûts. Des puits sont creusés, les nappes phréatiques sont généralement polluées par les eaux-vannes. Dans lesvilles du Sahel, un grand nombre d’hommes vivent de la vente d’eau. Les eaux usées représentent un risque permanent pour la santé des citadins. Il n’est pas rare que les égouts se déversent dans les vallons, là où sont installés les pauvres, exposs à la pestilence des déjections venues des hauteurs. Il n’est pas rare que les égouts se déversent dans les vallons où les pauvres sont exposés. Des fossés d’eau putride bordent les trottoirs. Lorsque les réseaux d’évacuation font défaut, les eaux usées domestiques sont tous simplement rejetées dans la rue. Le plus grave pour la santé concerne l’évacuation des matières fécales. Des actions en cours tentent de remédier à cette situation en construisant des sanitaires publics. Les pouvoirs publics et ONG encouragent toutes les initiatives en matière d’hygiène. Les matières fécales se retrouvent dans les nappes phréatiques et les marigots, entretenant des systèmes pathogènes responsables de maladie intestinales voir épidémies de choléra.

28
Q

II) A) Le revers de la ville

Qu’en est-il du ramassage d’ordure ? Exemple. Que renferment les déchets domestiques ? Que tentent les villes ? Qu’en est-il de la dichotomie ville riche/pauvre ?

A

Rares sont les villes africaines qui effectuent le ramassage d’ordure. Il n’est effectué que dans les beaux quartiers. Il est vraiq ue les troubles politiques du début des années 1990 et l’insolvabilité de la municipalité provoquant l’arrêt d’activité de l’entreprise de collecte avaient fait de Yaoundé une des villes les plus sales du monde. Les villes d’Afrique tropicale sont confrontées au problèmes de ordures. Au vilalge, les ordures ménagères sont rejetées à même le sol, à l’arrière des maisons, pour les citadins de fraîche date, jeter les ordures sur la voie publique est une réflexe. Les déchets domestiques urbains renferment toutes sortes d’objets que les poules etc ne peuvent entièrement recycler. Les budgets des vilels ne sont pas à la hauteur des besoins en matière de ramassage des ordures. Les quartiers pauvres sont les derniers servis. Les habitants tentent d’y remédier en brûlant les ordures: vraie préoccupation des citadins. Dans les immenses décharges, comme celle de Mbeubeuss près de Dakar, les pauvres parmi les pauvres s’affairent à recycler les ordures. Les périphéries urbaines se transforment fâcheusement en décharges. L’image dichotomique de la grande ville africaine pauvre/riche n’est pas fausse.

29
Q

II) A) Le revers de la ville

Qu’en est-il de la pollution ? Que se passe t-il aux heures de points et quelles sont les différences riches/pauvres ? La sensibilité des pays du nord a-t-elle le bon regard ? Quelles sont les aspects les plus spectaculaires ? Qu’est e qui est en cause ?

A

Les véhicules utilisés jusqu’à n’en plus pouvoir sont particulièrement polluants. Aux heures de points, on suffoque dans l’air chaud et humide chargé de gaz d’échappement. La sensibilité écologique des pays du Nord s’est focalisée sur la faune et la flore, négligeant les périls qui menacent les citadins. Les aspects les plus spectaculaires de la crise écologique urbaine ne tiennent pourtant pas aux nuisances industrielles mais à la destruction même de l’espaces urbanisé. Des cirques d’érosion se forment en tête de vallons, un gros orage les transforment en ravin. La densification du bâti, en provoquant une concentration du ruissellement, en accentue les effets. La crise politique zaïroise ont annihilé les capacités d’intervention des services publics. Les conditions naturelles exercent de fortes contraintes. L’incapacité des pouvoirs publics est en cause, l’incapacité à faire respecter les interdictions de construire dans les secteurs menacés, incapacité à intervenir efficacement en cas de sinistre.

30
Q

II) C) La violence urbaine

Pourquoi la violence colle-t-elle à la ville ? Que sont devenues les métropoles africaines et les classes aisées ? Et en AfDuSud qu’est ce que ça a provoqué? Quelle est la différence quartier riche et pauvres ? Et les villes petites et moyennes ?

A

La violence colle à la ville: l’agglomération des hommes la rend plus visible. LE milieu urbain en multiplie les occasions. Les métropoles africaines sont devenues des capitales de l’insécurité. Les classes aisées, principales cibles de vols constituent le fonde de la délinquance urbaine. En AfduSud, les blancs n’échappent pas à une psychose sécuritaire qui se nourrit de racisme. Cela ne vaut en réalité que pour les quartiers riches des grandes agglomérations. Les quartiers populaires sont beaucoup plus sûrs. Les villes petites et moyennes sont plutôt paisibles et épargnées par le banditisme. Les statistiques mondiales de la criminalité placent en effet les villes SudAf en tête du palamarès.

31
Q

II) C) La violence urbaine

A quoi corrèle l’intensité de la violence ? Depuis les années 1980, qu’est ce qui s’est passé avec les jeunes ? Qu’est ce que cela provoque ? Exemples. Quels sont les autres facteurs ? Et qu’est ce que cela donne dans les nouveaux trafics criminels ?

A

Dans des villes en crise, l’intensité de la violence se corrèle au poids démographique et au statut de la jeunesse. Depuis les années 1980, les jeunes se sont trouvé exclus du monde du travail. Deux tiers d’entre eux, parfois plus, pouvaient ne pas avoir d’occupation déclarée. Avec les «enfants de rue», il y a un vivier inépuisable pour la violence. Ils seront les acteurs de la désintégration comme cela s’est produit en Somalie ou a Brazzaville. La criminalisation de l’Etat n’encourage pas la vertu personnelle. L’inégalité les insupporte. Ce contexte est propice à l’usage de drogues: les métropoles africaines sont devenues non seulement des relais dans le trafic mondial mais aussi des lieux de consommation de cannabis, dont la production locale connaît une extension rapide. Les enjeux financiers de trafic d’héroïne et cocaïne ont introduit un nouveau degré de criminalité. Les automobilistes pris dans les go slow sont inévitablement taxés.

32
Q

II) C) La violence urbaine

Qu’est ce qu’a donné les insécurités croissantes dans l’architecture des villes ?

A

insécurité croissante, stratégies de protection des groupes sociaxu les plus menacés: «ville dangeureuse», les conduit à se barricaderd ans leurs maisons «bunkers». Les milices privées n’ont jamais été aussi prospères. La peur modifie l’habitat en pousant les classes aisées à se replier. «phénomène de hérisson».

33
Q

III) B) Circuler en ville

Dans les grandes villes, comment évolue la circulation automobile? Qu’en est-il des townships : comment les travailleurs noirs se rendent au travail ? Et les blancs ?

A

Forte croissance de la circulation automobile, à la différence des petites villes et moyennes. Le parc automobile des townships est singulièrement réduit: pour se rendre dans la ville blanche les travailleurs noirs empruntent les transports en commun. Les Blancs profitent quant à eux d’infrastructures routières d’une qualité comparable aux pays développés.

34
Q

III) B) Circuler en ville

Comment est devenue la circulation urbaine ? Exemple. Posséder une voiture est-il accessible ?

A

la circulation urbaine est devenue chaotique dans la plupart des villes: embouteillage font désormais partie du quotidien. Lagos édtient le record des embarras del a circulation avec ses go slow. Il faut s’armer de patience pour accéder en voiture individuelle taxi ou minibus aux centre des îles. Les accidents sont nombreux. Le nombre élevé de victimes de la route est devenue un problème de société. Posséder une voiture reste le privilège d’une minorité, dont le nombre s’accroit sans cesse. Les symboliques de l’automobile demeurent encore très fortes. Que ne ferait-on pas pour s’afficher au volant d’une grosse cylindrée ou piloter un des ces puissants «4X4»!

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Q

III) B) Circuler en ville

Quel est l’état des transports en commun ? Qu’est ce qui s’en sort mieux ? Que font les pauvres ?

A

la grande majorité de la population doit se contenter de transports en commun très insuffisants: Les entreprises privées s’en sortent mieux, surtout depuis l’arrivée des minibus japonais. La géographique du transport urbain offre de multiples visages. A libreville, les taxis collectifs l’emportent de loin alors qu’a Nairobi au Kenya ce sont les minibus qui assurent l’essentiel du transport. Dans de grandes agglomérations comme Lagos ou Kinshasa, aller «en ville» représente une vraie expédition. Les pauvres marchent beaucoup dans les villes africaines.