La prostitution (cours 10) Flashcards
Qu’est-ce que la prostitution?
C’est de pratiquer des activités sexuelles en échange de biens ou de services. Donc parfois c’est de l’argent, du linge, un hébergement, de la drogue, etc…
Que peut être l’industrie du sexe?
La prostitution : juvénile (-18 ans), féminine, masculine, transsexuelle.
―> Au Canada, la moyenne d’âge d’entrée dans la prostitution se situe entre 14 et 15 ans.
―> 80 à 90% des personnes prostituées sont des femmes et des filles selon les régions
―> La majorité des clients sont masculins
Les lieux: rue, agences d’escortes, bars de danseuses, salons de massages, restaurants sexy, clubs échangistes, les lignes érotiques ou le net.
Pornographie
Tourisme sexuel, agence matrimoniale internationale, trafic humain.
À Montréal, qu’est-ce qu’on retrouve le plus?
Des salons de massage érotiques (74.7%)
Qui sont les acteurs/actrices de la prostitution?
- Personne prostituée
―> Femmes, enfants des deux sexes, transsexuelles, hommes - Proxénètes
―> 85-90% des prostituées sont sous la coupe de proxénètes
―> Amoureux, gérant, propriétaire du bar
―> L’adulte pédophile qui loue l’enfant a un autre pédophile, retire de l’argent de l’enfant victime - Clients ou prostitueur, c’est le client qui crée la demande
En quoi consiste la légalisation?
La prostitution est un droit, un travail comme un autre, pouvant être librement choisi : Allemagne, dans l’état du Nevada (É.-U.), dans certains états de l’Australie et aux Pays-Bas.
En quoi consiste la réglementarisme ou la décriminalisation?
La prostitution est un choix personnel.
C’est la stigmatisation qui affecte les prostituées et rend leurs conditions de travail dangereuses et leurs conditions de vie difficiles.
Ce que veut le décriminalisation est de Décriminaliser totalement les personnes prostituées, les proxénètes et les clients.
Comme en Nouvelle-Zélande (2006) et l’état de New South Wales en Australie
En quoi consiste le néo-abolitionnisme?
→ La prostitution = exploitation sexuelle, la personne prostituée = victime d’un ensemble de facteurs sociaux, politiques et économiques.
→ Le proxénétisme, le racolage sont interdits.
→ Criminalisation des clients par l’interdiction d’acheter des services sexuels.
→ Les États sont tenus de mettre en place des mesures pour favoriser la réinsertion des personnes prostituées.
→ Suède (1999), Canada depuis décembre 2014 (loi C-36).
V ou F. L’échange d’une activité sexuelle contre rémunération (ou tout autre avantages incluant droit, ou un service) entre adultes consentants est et as toujours été illégal au Canada
Faux. il n’est pas illégale. Ce qui a toujours été criminalisé, c’est ce qui l’entoure.
Quelle est la date d’apparation/d’application de la loi C-36?
Décembre 2014
Quels sont les nouvelles infractions en lien avec la loi C-36?
Achat de services sexuels
La publicité de services sexuels
Tirer avantage matériel de la prostitution d’autrui (Exceptions: cohabitation, fournisseur de service)
Proxénétisme (Amener une personne à se prostituer)
V ou F. 70 à 90% des prostituées qui se prostituent ont subi des agressions physiques de la part de leur client
Vrai
Quels sont les 3 types de prostitutions en lien avec toxicomanie?
(1) La prostitution pour payer la drogue (la drogue arrive en premier)
→ Dans ces cas l’arrêt de consommation signifie généralement l’arrêt de la prostitution
(2) La consommation de drogues pour se prostituer (la prostitution qui arrive en premier)
→ La prostitution comme une identité suite à un abus sexuel, un lien avec une personne prostituée ou de l’homophobie intériorisée (fuir ou explorer)
→ 70% 84% des personnes prostituées ont vécus des sévices physiques et sexuels dans l’enfance
(3) La prostitution comme accident de parcours
→ Payer leurs études par exemple
Qu’est-ce qui ressort le plus chez les femmes toxicomanes qui se prostituent (comparativement à celles qui ne se prostituent pas)?
→ + jeunes , + à risques d’avoir été incarcérées (on peut croire qu’avec le changement de loi, il y aurait une diminution d’incarcération) et d’avoir un milieu de vie instable
→ + d’abus sexuels
→ + méfiantes, + peur d’être jugées et stigmatisées
→ + de drogues par injection et de crack tous les jours
→ Prostitution en dernier recours offrant leurs servies dans la rue
→ Vivent davantage de violence
→ L’accès aux services de traitement plus difficile, souvent suite à une crise: hospitalisation, violence conjugale, arrestation, etc.
Quelle est l’intervention a priorisée?
→ Non jugement ― la peur de stigmatisation est la raison principale qui empêche une personne d’aller consulter
→ L’importance du lien de confiance.
→ Cerner la représentation que la personne se fait de la prostitution, d’elle-même, de l’homme, du proxénète quand il y en a un.
→ Tenir compte de la victimisation passée et des impacts.
→ Tenir compte de l’homophobie.
→ Tenir compte des interactions entre la consommation et la prostitution.
→ L’approche motivationnelle pour favoriser le changement.
→ Développer des corridors de services entre les ressources.
Quels sont les distorsions cognitives des personnes prostituées?
→ La violence vécue est méritée ou j’ai vu pire
→ Je ne suis bon ou bonne qu’à ça
→ Les femmes ont du pouvoir par le sexe
→ La violence du pimp est une preuve d’amour
→ Mon corps ce n’est pas moi
→ Mon pimp va me retrouver et me tuer
→ C’est payant