La Poésie Engagée Flashcards
Axes “Les obsèques de la Lionne”
I - UN RÉCIT RONDEMENT MENÉ
II - LES INTERVENTIONS DU FABULISTE
A - Critique de la Cour
B - Critique du Roi
I - Un récit rondement mené
Les obsèques de la Lionne
- Récit rendu pittoresque et gai (alors que c un enterrement) par le sens du rythme (octosyllabe dynamique, plongés in medias res au cœur de l’événement, empressement pour organiser de façon protocolaire un événement mondain, excès de chagrin du roi, passé simple accentue l’agitation), ressemble à une pièce de théâtre.
- Double péripétie: Le cerfs dénoncé par un courtisan jaloux et qui est condamné à mort.
Coup de théâtre, il se sort de la situation et prend le pouvoir sur le Lion par la parole et un mensonge énorme
II -
A - Satire des courtisans
(Les obsèques de la Lionne)
- La Fontaine narrateur, complicité avec le lecteur (“jugez”.., ton d’une conversation)
- Courtisans versatiles, sans scrupules, hypocrites
- “paraîtres” et non être
- Il assimile les courtisans à des animaux au lieu de les personnifier “Peuple caméléon, peuple singe du maître” (ressemble autant à une définition qu’une interpellation)
- Les humains ne sont même plus à la hauteur de l’animal “C’est bien là que les gens sont de simples ressorts”
II -
B - Satire du roi
(Les obsèques de la Lionne)
- Manque de dignité (se donne en spectacle)
- Autoritaire et impulsif, manque de jugement
- Ne connaît pas la clémence
- Cruel bien que de droit divin (devrait être bon avec ses sujets)
- Manque de sagesse, se laisse abuser par n’importe quelle rumeur, prétentieux
- La Fontaine fini par une injonction à l’hypocrisie
Introduction “Courage”
- Paul Eluard - 1943
- Traversa 2 guerre, ce qui en firent un militant international de la paix
- Dès 1940 son œuvre est tournée vers l’action politique
- Appelle Paris, sa ville natale, à la résistance
Axes “Courage”
I - LE TABLEAU DE PARIS OCCUPÉ (v.1-11) A - L'évocation de Paris B - Le sentiment de révolte II - L'APPEL À LA RÉSISTANCE (v.11-24) A - Une ville forte B - Une ville de Résistance et de culture C - Les Lumières de Paris IlI - LA FOI EN LA LIBERTÉ (v.25-39) A - Un mouvement prophétique B - Un sacrifice christique C - L'idéal de la Liberté
I -
A - L’évocation de Paris
(Courage)
- Paris sous l’Occupation
- A travers la personnification de Paris ce sont les souffrances des parisiens
- Métro dans lequel on se cache
- La guerre ne profite jamais aux pauvres
- Montre le Paris d’avant, comme une carte postale (marrons chauds)
I -
B - Le sentiment de révolte
(Courage)
- Le vers avait perdu de son souffle aux vers 7-8 (hexamètres) et reprend de l’ampleur aux vers 9-10 (octosyllabes)
- Eluard puise ses forces dans les éléments “air pur, feu” mais aussi dans les valeurs “la beauté, la bonté”
- Donne de l’espoir aux gens qui souffrent, de l’énergie, les appelle à résister
Il -
A - Une ville forte
(Courage)
- Apostrophes du poète à sa ville personnifiée pour reprendre courage malgré le tableau désolant et pathétique
- La ville à son passé, sa culture, son énergie pour trouver la force de se relever
- Certitude de la libération prochain (présent + futur proche)
II -
B - Une ville de Résistance et de culture
(Courage)
- Paris va se libérer de l’intérieur grâce aux résistants infiltrés
- Mais aussi grâce à une tradition de résistance “Tout ce qui est humain se révèle en tes yeux” (beauté, force, foi, intelligence). Il suffit de la contempler pour reprendre confiance
- Élégance de l’architecture, l’agilité te ses résistants (“fine comme une aiguille”) et vaillance de la ville (“forte comme une épée”).
- Le “temps de la fatigue et de la boue” va donc s’arrêter
II -
C - Les lumières de Paris
(Courage)
- La beauté n’a pas été bombardée
- C’est la ville des Lumières, de la liberté, façonnée par les révolutions, la conquête des droits de l’Homme
- Elle ne peut se laisser abattre car ne supporte pas l’injustice, “désordre” = liberté opprimée
III -
A - Un mouvement prophétique
(Courage)
- Le poète, appelle à la fraternité toute la communauté des hommes
- Exhorte les parisiens et lui-même à la lutte “frères ayons du courage”
- Le présent à valeur de futur et l’absence de ponctuation donne un caractère inéluctable à la victoire du bien
- Présent de vérité générale = force d’une prophétie
- “printemps”, “rayon”, “délivrance”.. = avenir comme miraculeux
III -
B - Un sacrifice christique
(Courage)
- La Résistance est montrée comme un sacrifice christique pour racheter et sauver les autres hommes
- “Nous” = communauté
- La croyance en la liberté est une nouvelle religion (“Et voici que”, “Et c’est de nouveau”, la vie repart comme un miracle)
- Le martyre des résistants ne doit pas être inutile
III -
C - L’idéal de la Liberté
(Courage)
- La communauté “nous” qui croit aux valeurs de la liberté est universelle
- E. pense qu’un renversement de situation va se produire, même si ils ne sont “ni casqués ni bottés..” Et qu’ils sont en infériorité numérique
- L’occupant est aussi un être de liberté mais il ne peut vaincre car devenu un esclave, mais porte potentiellement en lui un rêve de liberté
Introduction “New York”
- Léopold Sédar Senghor, poète sénégalais, initiateur de la négritude
- Publie Ethiopiques en 1956
- Poème destiné à être accompagné par un solo de trompette
- Choc de sa confrontation avec le gigantisme de Manhattan