L'Étranger Flashcards
Quels sont les axes de l’incipit ?
I - UN JOURNAL ? A - Un début in medias res B - L'expression du temps et du lieu II - LE NARRATEUR PERSONNAGE A - Un être insensible B - Un coupable III - LA VÉRITÉ DE MEURSAULT A - Une écriture de l'implicite B - L'Etranger, un homme comme les autres C - Critique du conformisme et remise en cause du langage
En quoi le début est-il in medias res ? (Incipit)
- Percutés par la phrase abrité et lapidaire
- Effet de choc: pas d’euphémisme “décédée”, allitération en “m” douce pour maman et dure pour morte
- familiarité narrateur/lecteur et lecteur/ événement car oralité de la phrase
Quelle est l’expression du temps et du lieu (Incipit) ?
- Monotonie par l’abondance des marqueurs de temps
- Réalisme: précisions temporelles des obsèques
- Réalisme: indication de lieux réels (origine de Camus)
- Lieux fonctionnent comme des repères (pas d’adjectifs, pas d’indications)
Quelle est la conclusion 1er axe de l’incipit?
- Le lecteur s’identifie car peu de détails du perso + 1ère personne
- Journal qui ressemble à un procès verbal (bcp de détails + parole laconique)
En quoi Meursault semble être un être insensible (incipit) ?
- Énumère une série d’action dans des phrases courtes, mécaniques (sujet/verbe)
- Asyndètes (juxtapositions sans lien logique), routine ou banalité de la vie quotidienne
En quoi Meursault semble être un coupable (incipit) ?
- Organisé, méthodique, presque maniaque (obsession du temps)
- Culpabilité (“ce n’est pas ma faute”)
- Se défend déjà (causes de son endormissement)
- Mal à l’aise (description sensations désagréables)
Une écriture de l’implicite (incipit) :
- Perso qui apparaît par des gestes qui peuvent être mal interprétés
- Beaucoup de marqueurs de temps (traduisent choc et urgence brutale)
- Condoléances et rituels qui tiennent l’être debout dans le malheur
- C’est entre les lignes qu’apparaît la personnalité de Meursault
L’étranger, un homme comme les autres (incipit) :
- Cercle d’amis qui a de la peine pour lui
- Ce n’est pas un monstre
- Parle de sa “maman” et tombe dans le déni “ce sera une affaire classée”
Critique du conformisme et remise en cause du langage (incipit) :
- Camus en dit moins pour suggérer plus
- Réflexion sur la parole lorsqu’elle est conventionnelle et désinvestie d’humanité (patron sans sollicitude après les condoléances)
- Enterrement dégradé à “affaire classée”
- Ironie dans “officielle”
- Lapidaire “oui” avec le militaire
Quels sont les axes de la demande en mariage?
I - LA DEMANDE DE MARIE A - Une scène traditionnelle détournée B - Un dialogue vide (monologue) II - UN HÉROS BIZARRE A - Un dialogue vide B - Un personnage dérangeant C - Un héros de la vérité III - UNE SCÈNE QUI LAISSE PERPLEXE A - Échec d'un dialogue sentimental B - Un héros étrange pour un roman étrange
Une scène traditionnelle détournée (la demande en mariage):
- C’est Marie qui demande
- Elle mène un interrogatoire
- Meursault nie la gravité du mariage
Un dialogue vide, un monologue (la demande en mariage):
- Marie représentait la gaieté mais sa détermination pesante (verbes introducteurs) la rend ennuyeuse, sans chair
- Champs lexical du silence -> incompréhension
- Introspection de Marie -> car malaise à l’issue du dialogue vain
Un dialogue vide (la demande en mariage) :
- Ses verbes introducteurs sont insignifiants
- Réponses neutres ou négatives
- Anaphores suggérant l’indifférence de Meursault
Un personnage dérangeant (la demande en mariage) :
- Dénigre la force des liens sentimentaux, des engagements, des mots
- Il fini par ne plus parler, ou parler par énigmes
- “naturellement” pour achever la conversation signifie qu’on se Marie par convention ?
- Discours direct qui aurait dû nous éclairer mais ne le fait pas
Un héros de la vérité (la demande en mariage) :
- Réaction blessante mais sincère
- Marie “déclare” donc vouloir se marier avec quelqu’un d’indifférent