La mémorie sensorielle Flashcards

1
Q

Quelle est l’une des principales fonctions de la mémoire?

A

L’une de ses fonctions est de garantir que même une information très brève persiste suffisamment longtemps pour être traitée par la cognition.
Def surtout vraie pour la MCT

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2
Q

Vrai ou Faux: La mémoire est une structure cognitive.

A

Vrai.
La mémoire : c’est la structure cognitive.

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3
Q

Qu’est-ce que la notion d’encodage?

A

C’est (Ce sont) le(s) processus (ou étape(s) de traitement) par le(s)quel(s) l’information est emmagasinée en mémoire. Peu importe le “type” de mémoire (iconique, MCT, MLT..)

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4
Q

Décrie le modèle modal d’Atkinson et Shiffrin.

A

Voir diapo 5 (je ne peux plus mettre de photo)

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5
Q

Quelles sont trois questions importantes à se poser sur la mémoire sensorielle (iconique ou échoïque)?

A

● Quelle quantité d’information sommes-nous capable de maintenir en mémoire sensorielle ?
● Pendant combien de temps l’information est-elle maintenue en mémoire sensorielle ?
● Si les sons (en mémoire échoïque) ou les images (en mémoire iconique) sont maintenus en mémoire pour être traités ultérieurement, qu’est-ce qui est gardé précisément :
○ Les sons ou les images eux-mêmes? Leur signification?

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6
Q

Vrai ou Faux: la mémoire sensorielle visuelle porte aussi le nom de mémoire échoïque.

A

Faux.
Elle porte aussi le nom de mémoire iconique

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7
Q

Expliquer l’expérimentaion de Jevons (1871) sur l’empan d’estimation de la mémoire iconique.

A

● Méthode expérimentale : Il lance (1027 fois) une petite quantité de fèves dans les airs et quelques unes tombent dans une petite boite. Il jette ensuite un coup d’oeil dans la boîte et estime le nombre de fèves.
● Résultats :
○ Il est exceptionnel (100%) pour des petites quantités (1 à 4 items)
○ Il est excellent à 5 items (95%)
○ Ensuite, sa performance décline régulièrement jusqu’à 17% pour 15 fèves.
○ À 8 ou 9 items, il réussit environ 50 % des essais
● Conclusion : Il propose que l’empan d’estimation se situe entre 8 et 9 items.
*Dans ce même type de tâches, les participants notent habituellement être capable de percevoir beaucoup plus d’items

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8
Q

Expliquer l’expérimentation d’Averbach (1963) sur l’empan d’estimation de la mémoire iconique.

A

● Il utilise un tachistoscope (hyper précis) afin de présenter des points pour des durées extrêmement précises. AKA expérience de dénombrement
○ Temps :
■ 40 ms: Résultats faibles.
■ 150 ms: Beaucoup supérieurs.
■ 600 ms: Peu d’amélioration par rapport à 150ms
● Intéressant : L’empan d’estimation de Averbach est similaire à celui trouvé par Jevons (environ 8.4)

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9
Q

Qu’est-ce les expérimentations de Jevons et Averbach ont en commun en lien avec les types d’items utilisés?

A

Ce sont des items assez “simplistes” (points, fèves). Les chercheurs qui ont suivi ont utilisés des items plus “complexes” (lettres, chiffres).

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10
Q

Quels sont les deux types de rapports utilisés dans les expérimentations de Sterling (1960)?

A

● Le rapport complet.
● Le rapport partiel.

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11
Q

Expliquer l’expérimentaion de Sperling sur l’empan d’estimation de la mémoire iconique (en rapport complet) *Sans les résultats

A

● Consiste à demander au participant de nommer à voix haute tous les caractères alphanumériques dont il se souvient et ce, immédiatement après la présentation d’un groupe de chiffres et lettres.
○ Douze chiffres et lettres disposées dans une matrice de 3 rangées et 4 colonnes.
○ Présentées pendant 50 ms

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12
Q

Vrai ou Faux: En rapport complet, les participants sont capables de nommer correctement 8-9 caractères.

A

Faux.
Les participants sont capables de nommer correctement environ 4 à 5 caractères. AKA empan d’estimation à 4 ou 5

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13
Q

(rapport complet-Sperling) Les participants disaient percevoir beaucoup plus d’items (comme lors de l’expérimentation de Jevons). Cette observation est consistante avec quelle idée?

A

Encore une fois, ils disaient percevoir beaucoup plus d’items.
○ Cette observation est consistante avec l’idée que la mémoire sensorielle maintient une grande quantité d’information pour une très brève période de temps.

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14
Q

Les données du rapport complet de Sperling donnent un empan d’estimation pour des items plus complexes à 4 ou 5 caractères. Quels sont les deux hypothèses pour expliquer ces résultats?

A

● Deux possibilités :
○ Les participants ne mémorisent que 4 ou 5 caractères.
○ Les participants mémorisent plus mais oublient les autres caractères de la matrice pendant le rappel des premiers caractères.

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15
Q

Expliquer l’expérimentation de Sperling sur le rapport partiel.

A

● Exactement le même genre de matrices de caractères alphanumériques
○ Toujours présentées pendant 50 ms.
○ Cette fois par contre, un son indique laquelle des rangées doit être rapportée.
● Sons :
○ Aigü : Rangée du haut.
○ Moyen : Rangée du milieu.
○ Grave : Rangée du bas.

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16
Q

Quels sont les résultats de l’expérimentation de Sperling sur le rapport partiel?

A

● Dans cette condition expérimentale, les participants sont capables de rapporter environ 3 caractères sur les 4 de la rangée.
● Comme ils ne savent pas à l’avance quelle rangée devra être rapporter
○ On peut faire l’hypothèse qu’ils auraient eu une performance similaire pour les autres rangées.
○ Donc 3 (caractères réussis par rangée) x 3 (nombre de rangées) = 9

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17
Q

Vrai ou Faux: Avec l’expérimentaion du rapport partiel de Sperling, il nous est possible de conclure que la capacité de la mémoire iconique serait d’environ 9 items.

A

Vrai**

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18
Q

Pourquoi est-ce que la performance lors du rapport complet est inférieure à la performance lors du rapport partiel (mémoire iconique)?

A

● La performance lors du rapport complet est contrainte par le fait que la mémoire iconique s’efface rapidement.
○ C’est donc sa limitation en terme de durée et non en terme de quantité qui explique la faible performance en rapport complet.
–> Puisque la proportion des items rapportés en rapport partiel est élevée, il est possible que toute l’information soit enregistrée.

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19
Q

Quelle expérimentation Sperling a-t-il fait pour savoir à quel rythme l’information en mémoire iconique disparaît?

A

Pour répondre à cette question, Sperling a fait varier l’intervalle de temps entre la présentation de la matrice et la présentation du son (à partir duquel les gens devaient faire le rappel) –> 0ms, 150ms, 300ms et 1s

20
Q

Quels sont les résultats de l’expérimentaion de Sperling? (durée mémoire iconique?

A

● Les performances diminuent graduellement et se stabilisent à partir d’environ 300 ms
● À 1 seconde (et à 300ms), la performance en rapport partiel est non statistiquement différente de celle en rapport complet.
● Des expériences récentes montrent même que: rapport partiel = rapport complet après environ 500 ms.

21
Q

Expliquer l’expérimentation d’Averbach et Coriell (1961) sur la mémoire iconique (quantité et durée).

A

● Présente une matrice de 16 lettres.
○ Deux rangées de 8 lettres
○ Présentées pendant 50 ms
● Après que les lettres soient disparues (différentes durées), un indice visuel apparaît près de la lettre cible. –> Rappel
○ Au-dessus ou en-dessous de la cible
○ Autour de la lettre

22
Q

Quels sont les résultats de l’expérimentation d’Averbach et Coriell (1961) sur la mémoire iconique (quantité et durée).

A

● Si l’indicateur apparaît immédiatement après la matrice les sujets sont capables de rappeler 12 items sur 16. (indicateur visuel)
○ Avec un intervalle de 200 ms, la performance se stabilise (ish 35% de réponses correctes)

23
Q

Rappeler les résutltats des expérimentations de Sperling et Averbach/Corriel (Quantité). Quelle conclusion pouvons-nous en tirer?

A

● Quantité :
○ Les données de Sperling suggèrent que la mémoire iconique est capable de contenir 8 items.
○ Les données de Averbach et Coriell suggèrent 12 items.
○ Conclusion : La mémoire iconique contient probablement quasiment toute l’information visuellement disponible. Elle pourrait être “infinie”

24
Q

Rappeler les résutltats des expérimentations de Sperling et Averbach/Corriel (Durée). Quelle conclusion pouvons-nous en tirer?

A

○ Les données de Sperling suggèrent que la durée de la mémoire iconique se situe entre 300 et 500 millisecondes.
○ Les données de Averbach et Coriell suggèrent que la durée de la mémoire iconique se situe à 200 millisecondes.
○ Conclusion : Il est aujourd’hui estimé que la durée de la mémoire iconique se situe entre 200 et 300 millisecondes. (ok 200ms-500ms)

25
Q

Qu’est-ce que le masquage?

A

Définition : Effacement de la mémoire sensorielle (ou de
la rétine) d’un stimulus par un autre habituellement situé
au même endroit.

26
Q

À quoi sert le masquage?

A

C’est une façon d’augmenter l’effacement de la mémoire sensorielle par
interférence plutôt que par estompage (aka déclin de la trace
mnésique).

27
Q

Vraio u Faux: Le masquage proactif consiste à empêcher le traitement d’un premier stimulus par la présentation d’un second stimulus.

A

Faux.
C’est le masquage rétroactif.

28
Q

Remplir les parenthèses: Le masquage est un phénomène perceptif où la probabilité de percevoir correctement un stimulus () est diminuée par la présence d’un autre stimulus ().

A

Le masquage est un phénomène perceptif où la
probabilité de percevoir correctement un stimulus (la
cible) est diminuée par la présence d’un autre stimulus
(le masque).

29
Q

Définir le masquage proactif et le masquage rétroactif.

A

● Masquage proactif (Expérience IV):
○ Survient quand l’effet de masquage s’explique par la présence
d’un masque présenté avant la cible.
● Masquage rétroactif (Expérience V):
○ Survient quand l’effet de masquage s’explique par la présence
d’un masque présenté après la cible.

30
Q

Est-ce qu’il est possible de combiner le masquage proactif et le masquage rétroactif? Si oui, donner un exemple.

A

Oui. Si j’étudie pour deux examens un à la suite de l’autre, l’étude du premier examen aura un impact sur mon étude du deuxième examen, mais l’étude du deuxième examen aura aussi un impact sur mon étude préalable du premier examen.

31
Q

Vrai ou Faux: La mémoire échoïque est la mémoire sensorielle auditive.

A

Vrai

32
Q

Expliquer l’expérimentation de Darwin (1972) sur la mémoire sensorielle auditive.

A

Des lettres et des chiffres présentés à l’oreille gauche, l’oreille droite et au centre (simultanément aux deux oreilles) (similaire à l’expérience de Sperling).
Rapport complet: Le participant doit faire un rappel de tous les items (chiffres et lettres) entendus quelque soit l’oreille.
Rapport partiel: Après la présentation auditive, un indicateur visuel
indique s’il doit rapporter les items de gauche, de droite ou du centre.

33
Q

Quels sont les résultats obtenus par Darwin sur la mémoire sensorielle auditive?

A

Comme pour la vison, il y a supériorité du rapport partiel sur la rapport complet.

34
Q

Vrai ou Faux: La durée de la mémoire iconique est semblable à la celle de la mémoire échoïque.

A

Faux, La mémoire échoïque est plus durable que la mémoire iconique. la supériorité du rapport partiel ne semble disparaître qu’après un délai de 4 secondes environ (vs 300ms iconique). **Résultats débattus par contre

35
Q

Expliquer l’expérimentation de Treisman (1964) sur la mémoire sensorielle auditive et son objectif.

A

Les participants reçoivent deux messages identiques (c.-à-d. un message dans chaque
oreille), mais légèrement asynchrones. Ils ne savent pas que c’est le même message
dans les deux oreilles. Ils doiven faire une tâche de filature (aka répéter l’un des messages mot à mot). Le but est de savoir quel est le plus grand délai inter-message permettant aux participants de s’apercevoir qu’il y a répétition.

S’ils peuvent encore comparer les messages des deux oreilles –> cela indique qu’ils disposent encore de l’information en mémoire sensorielle auditive.

36
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Treisman (1964) sur la mémoire sensorielle auditive?

A

Les participants se rendaient compte que les deux messages étaient identiques quand l’intervalle était égal ou inférieur à environ 2 secondes.

37
Q

Donner une raison pour laquelle la mémoire échoïque est importante.

A

Elle est très utile pour la fonction langagière

38
Q

Quels sont deux conclusions à retenir sur la mémoire échoïque?

A

La durée de la mémoire échoïque est supérieure à celle de la mémoire iconique et sa durée varie de 2 à 4 secondes selon le paradigme expérimental.

39
Q

Expliquer l’expérimentation de Sperling (1960) sur le format de la mémoire sensorielle visuelle et ses résultats.

A

Deux conditions, un rapport complet et un rapport partiel (son aigu–>rappel des lettres vs son grave–>rappel des chiffres). Si l’information est catégorisée alors le rapport partiel devrait être meilleur que le rapport complet. Sinon,le apport partiel est égal au rapport complet.
Conclusion: Il semble que le format des représentations en mémoire sensorielle visuelle soit non analysé.

40
Q

Qu’est-ce que le rappel sériel immédiat?

A

C’est une tâche où les participants doivent rapporter les items dans l’ordre à lequel ceux-ci ont été présentés (on présente X lettres et les participants
rapportent le plus grand nombre d’items possible dans le même ordre).

41
Q

Qu’est-ce que l’effet de primauté et l’effet de récence?

A

○ Effet de primauté : Les premiers items de la liste sont mieux rappelés.
○ Effet de récence : Les derniers items de la liste sont mieux
rappelés.

42
Q

Vrai ou Faux: Il y a, comme pour les présentations auditives, un effet de récence pour les présentations visuelles

A

Faux. Il y a toutefois un effet de primauté pour les deux types de présentations.

43
Q

Dans une tâche de rappel ou les participants entendent une série de chiffres et doivent par la suite les écrire en ordre, Est-ce qu’il y a aura un effet de primauté et/ou un effet de récence?

A

Les deux types d’effets seront présents.

44
Q

Nommer une hypothèse suggérant pourquoi il n’y a pas d’effet de récence lorsque les chiffres sont seulement lu silencieusement (donc pas question de l’audition).

A

Parce qu’il serait question de la mémoire iconique et qu’elle ne dure pas assez longtemps pour créer un effet de récence (vs la mémoire échoïque qui dure au moins 2s)

45
Q

Qu’est-ce que l’effet de suffixe dans une tâche de rappel sériel immédiat?

A

Consiste à ajouter un «item langagier» après la
présentation de la liste.
○ p.ex. : 2, 4, 8, 5, 1, 6, 9, 3…. « GO »
○ Le sujets sont informés de ne pas tenir compte du « GO »

46
Q

Si un suffixe visuel est présenté pendant la tâche de rappel sériel immédiat, est-ce qu’il y aura un effet de récence?

A

Oui. Probablement parce que la mémoire échoïque n’est pas affectée.

47
Q

Vrai ou Faux: Il y aura ou n’y aura pas d’effet de primauté selon le type de suffixe présenté (visuel ou langagier)

A

Faux. Il y a toujours un effet de primauté.