La délinquance des femmes/filles + L'école Flashcards

1
Q

Que disent les statistiques officielles concernant la délinquance des femmes?

A
  • Elles demeurent minoritaires dans le système de justice juvénile
  • Il y a une hausse marquée depuis 30 ans des délits contre la personne commis par des femmes
  • Elles sont plus traduites en justice présentement qu’elles l’étaient dans le passé
  • Changements récents = les changements d’attitude de la justice envers la délinquance féminine: perception nouvelle de la responsabilité de ces femmes/comment ils devraient les incarcérer
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2
Q

Que disent les statistiques auto-révélés concernant la délinquance des femmes?

A
  • Les différences sont plus petites, surtout pour les crimes contre les biens
  • Relativement stable depuis 30 ans
  • Diff. + grande parmis les “surproducteurs” (violents)
  • Les crimes auto-raportés vont varier, mais on observe toujours un + grand pourcentage de criminalité pour les hommes que pour les femmes
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3
Q

Quelles sont les plus grandes différences entre les délinquants et les délinquantes?

A

Différences:
- Crimes violents/sexuels/demandant force physique
- Dossiers criminels
- L’intention derrière la violence envers un partenaire intime (les compts. des femmes ne vise pas l’isolation, la manipulation de l’autre; pas du terrorisme conjugal)
Similitudes:
- Adolescence (vers 15 ans)
- Violence envers un partenaire intime
- Maltraitance des enfants

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4
Q

En quoi les compts. délinquant observés chez les femmes sont en co-concurrence avec d’autres compts. antisociaux?

A
  • Compts. de rébellion et d’opposition
  • Sexualité précoce, dans le contexte de relations amoureuses
  • Fugues (+ filles), consommation de drogues
  • Plus susceptibles d’utiliser l’agression verbale, sociale (rumeurs), relationnelle (nuire aux relations des autres) et indirecte
  • Compts. + utilisés par les femmes que les ados. Ados en sont + victimes
  • Prévalence de victimisation par les pairs à partir de la 5e année
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5
Q

Quelle est la relation de la spécificité de la délinquance féminine dans les théories?

A
  • Plusieurs théories en crimino. ont été construites d’un point de vue masculin
  • Certaines théories véhiculent des jugements sexistes ou sont androcentriques
  • Il n’y a pas besoin de théories spécifiques pour les femmes, mais on devrait réviser les études déjà émises et les ajuster selon les diff. de sexe pour qu’elles soient adaptés aux deux; les diff. H/F sont minimes, mais présentes
  • Les criminologues devraient se fier sur les théories et études empiriques pour déterminer si des études diff. pour H/F sont nécessaires
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6
Q

Quelle est la relation de la spécificité de la délinquance féminine dans les modes d’expression?

A
  • Agression sociale: manipuler le niveau d’acceptation au sein du groupe de pairs, endommager le statut social
  • Agression relationnelle: manipuler ou briser les liens d’amitié
  • Agression indirecte: parler dans le dos des autres, causer du tort à faibles coûts (ex. diff. de sexes = Vaillancourt et al., 2007)
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7
Q

Par quoi s’expliquent les différences entre les hommes et les femmes?

A
  • Sexe: diff. bio (génétiques, hormones, muscles, etc.)
  • Genre: diff. attribuées par la société, basées sur les rôles, les expériences, le pouvoir, les compts., et l’identité (ex., travail, salaire, responsabilités familiales, expériences de victimisation, accès aux services, etc.)
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8
Q

Pourquoi est-ce que les hommes sont-ils plus susceptibles de manifester des compts. antisociaux?

A

Les hommes sont plus exposés à certains facteurs criminogène, et les garçons semblent plus vulnérables que les filles à l’influence de certains facteurs.

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9
Q

Quelles sont les diff. sexuelles dans leur lien avec les facteurs criminogènes?

A
  • Il y a beaucoup de similitudes, notamment l’impulsivité, l’insensibilité, la faible régulation émotionnelle, les faibles habiletés sociales, etc.
  • Un diff. réside dans le lien avec la victimisation, incluant sexuelle
  • La diff. de sexe dans les éléments criminogènes se trouvent dans la susceptibilité des garçons à la discipline rude, l’hyperactivité, les anomalies neurologiques, les tempéraments incontrôlables, la délinquance des pairs
  • Les filles vont être plus susceptibles à l’internalisation, l’attachement aux pairs, le développement scolaire, le score de la mémoire et le test neuro-psychologique, le Stanford Binet IQ test
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10
Q

Quelles sont les facteurs de protection plus présents auprès des filles/femmes?

A
  • Développement biologique
  • Développement cognitif
  • Développement du langage et de la communication
  • Développement social-émotionnel (ex. empathie)
  • Socialisation
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11
Q

Comment briser la transmission intergénérationnelle d la violence/la délinquance/l’adversité? Quel est l’exemple de programme d’intervention vu en cours à ces fins (4 aspects)?

A

Nurse-family partnership:
Un programme de prévention, pour la transmission de trauma surtout destiné aux jeunes mères ayant des difficultés quelconque. C’est une relation basée dans la bienveillance, le respect entre la mère et l’infirmière. On ne leur offre pas des solutions toutes faites; on soutient le processus de réflexion et on encourage les mères à générer leurs propres solutions. L’intervention précoce ciblant des mères en situations de vulnérabilité est une stratégie d’intérêt

Les objectifs sont:
- Grossesses/santé de la mère (issue de minorité)
- Santé et bon développement de l’enfant
- Fonctionnement personnel/social des mères
- Sentiment d’efficacité personnelle
- Modèle écologique
- Théories de l’attachement

Le programme contient = visites à domicile par des infirmières ayant reçues des formations spécifique, évaluations régulières du développement de l’enfant, transport aux rdv médicaux; les jeunes femmes sont suivies pendant 2 ans 1/2

Effet positifs:
- + de compts. de santé pendant la grossesse
- Prévalence + faible d’abus/de négligence
- - de dépendance aux services d’assistance sociale
- Grossesse + espacées
- - de compts. criminels chez les mères (ex. conso.)
- - de compts. antisociaux (arrestations), - susceptibles d’avoir de grossesses précoces, etc.

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12
Q

Quelles sont les 3 principales fonctions de l’école?

A
  1. Instruction: Apprendre, transmettre des connaissances, savoir lire, écrire, compter
  2. Acquérir des qualifications de bas: Former des citoyens capable de contribuer à la société (persévérance, écouter les consignes, travail en équipe, retarder les gratifications, etc.)
  3. Socialisation: Transmettre les valeurs de la société (respect de l’autre et des institutions, égalité, liberté, goût de la réussite et du travail, solidarité, protection de l’environnement, etc.) On renforce les compétences nécessaires pour la résolution de problèmes
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Perfectly
13
Q

Avec quelles théories est lié l’école?

A
  • Théorie du lien social d’Hirschi (1969)
  • L’école comme source de contrôle (informel)
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14
Q

En quoi l’école remplit un rôle de normalisation (conformité)?

A
  • Davantage pour les jeunes à risque; remplit un rôle de soutien pour les autres
  • Capacité de détection des difficultés individuelles, familiales, et d’intervention précoces
  • Jeunes ne débutent pas tous avec le même bagage
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15
Q

Quels sont les facteurs liés à l’école exhibés par les jeunes au compts. antisociaux?

A

Individuels:
- Faible performance académique
- Compts. perturbateurs à l’école
- Implication minimale au cours et aux activités
- Peu d’attachement à l’école
- Relations difficiles avec les professeurs et les pairs prosociaux
- Objectifs académiques/professionnels limités
- Retards et décrochage scolaire

Lorsque plusieurs jeunes manifestent des compts.:
- Grandes écoles avec peu de ressources ($)
- Application des règles d’une façon inconsistante
- Offrent peu d’opportunités aux étudiants de vivre du succès/on renforce peu lorsqu’ils en vivent
- Entretiennent peu d’attentes envers les étudiants
- Relations tendues ou absentes entre intervenants scolaires/direction/parents/la communauté
- Bcp élèves en difficultés plans sociaux, émotionnel, apprentissage, intégration sociale, comportement
- Ayant historique de violence, perception d’insécurité

Ces difficultés sont loin de survenir de façon isolée. La présence de l’un survient souvent avec d’autres.

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16
Q

Qu’est-ce que le modèle des causes communes?

A

L’association entre les facteurs liés à l’école et la délinquance s’expliquerait par des variables tierces liées à ces 2 concepts
ex. Déviance des parents = faible performances académiques = délinquance
Le modèle expliquerait en partie l,association des causes, mais pas toutes. Il resterait une relation causale modeste.

17
Q

Qu’est-ce que l’erreur écologique?

A

C’est généraliser à des individus des conclusion issues de l’étude d’un groupe ou d’une collectivité.

Par exemple: au niveau des écoles, la relation entre l’hétérogénéité ethnique des élèves fréquentant les écoles, et la délinquance
Par exemple: au niveau des individus, pas de différence entre les individus ayant différentes origines ethniques et la délinquance, d’autant plus si l’on tient compte des variables confondantes

Shaw et McKay nous mettaient déjà en garde (1942) de nuancer les associations entre la composition ethnique de certains quartiers et la délinquance
Les taux de délinquance dans une école/un quartier ne reflètent pas seulement les caractéristiques des individus y habitant, les écoles et les quartiers exerceraient aussi une influence criminogène