L'intervention Flashcards
Le système de prise en charge des victime est-il fédéral ou provincial?
Provincial
Pourquoi la prise en charge des victimes se fait au niveau provincial?
car on ne peut pas les mettre au centre du système de justice pénal (la justice n’est pas fait pour aider la victime; la justice est publique)
V/F
LEs services provinciaux sont gratuits et accessibles
Faux
Comment définir un intervenant ?
toute personne qui prend une personne victime qui la fait cheminer dans ses droits/résolution de problèmes/prévention de la victimisation
Qu’Est-ce que l’intervention en victimologie?
ensemble d’activités d’aide psychosociale ou
sociojudiciaire
conduites par des professionnels et des bénévoles,
pour des personnes victimes d’actes criminels,
dans le cadre d’une mission communautaire ou prévue
par la loi,
afin de contribuer à l’actualisation de leurs droits, à la résolution de leurs problèmes ou à la prévention de leur revictimisation
Quels sont les 6 principes de l’intervention en victimologie?
- Le premier principe: d’abord, ne pas nuire!
- Connaître ses propres limites (professionnelles et
personnelles) - Connaître le contexte légal, éthique et comportemental en relation d’aide
- Savoir situer ses interventions dans le contexte global des services d’aide aux victimes
- Situer la victime dans le système judiciaire et
administratif - Savoir guider la victime vers des secteurs d’aide aptes à lui offrir les services dont elle a besoin
Quelles sont les étapes à franchir juste après le crime?
- Prise de contact et entrée en relation
- Sécurité et confort
- Stabilisation de la personne
- Collecte des informations
- Aide pratique
- Mise en lien avec le soutien social
- Information utile pour surmonter les difficultés
- Connaissance des protocoles à appliquer
- Référence à des ressources
Donne 3 facettes du rôle de l’intervenant
• Inscrire son intervention dans un réseau
• Entrer en contact et communiquer avec les victimes
• Aider la victime à déterminer les ressources appropriées
• Offrir un soutien adéquat
• Connaître les procédures à suivre en situation de crise
• Aider les victimes à préparer la confrontation avec les
institutions
• Offrir un soutien continu et un suivi
• Utiliser des approches spécifiques et adaptées au type de victimisation, au type de personne
Quelle attitude faut-il adopter au début de la relation intervenant-victime ?
pas en mode solution, mais de la comprendre et de rentrer dans sa tête (c’est en acceptant ses choix)
on part de leurs besoins spécifiques/leurs perceptions
empathie et respect
V/F
Les victimes ne mentent jamais
Faux
Faut néanmoins toujours les croire, c’est existenciel
V/F
Dans les premières rencontres, ce sont des faits qui sont rapportés et non pas des émotions
Vrai
Nommes 3 exemples d’attitudes à prévilégier
• Écouter, sans juger
• Croire sans douter
• Recevoir sans banaliser ou minimiser, sans dramatiser
non plus
• Encourager les forces et non souligner les faiblesses
• Ne jamais dire ce que la victime aurait du dire et faire
L’intervenant doit rester à l’affût de quoi chez la victime?
Des différents types de stresseurs qui font passer
de l’état d’équilibre à l’état de vulnérabilité,
voire à l’état de crise
Quels sont les 4 types de stresseurs possibles
• L’accumulation de stresseurs simultanés sans liens
entre eux
• La présence d’un stresseur-choc qui peut mettre la
victime en situation de crise
• La possibilité de stresseurs chroniques (un stresseur récurant ou omniprésent)
• Le stresseur en série (un événement provoquant de
nombreux bouleversements)
Quels sont les 3 facteurs qui déterminent l’intervention?
Ce qui appartient à l’intervenant
Ce qui appartient à la victime
Ce qui appartient au contexte
**l’intervention parfaite se situe au centre de tout ça
Que ne faut-il pas qu’on oublie dans l’intervention? (6)
- Toujours valider les émotions
- Toujours tenir compte du danger
- Toujours prendre en compte le réseau de la
personne - Toujours impliquer activement la personne dans le processus d’intervention et la laisser prendre les décisions, respecter son rythme et sa réalité propre. Sa décision ne vous appartient pas!
- Toujours prendre en considération son contexte de vie (ex: variables ethnoculturelles)
- Toujours travailler en équipe: recourir à des décisions collégiales, faire appel au réseau ou demander des expertises complémentaires.
Que risque-t-on avec une mauvaise intervention?
- La méfiance de la victime
- Sentiment d’insécurité, anxiété, panique
- Fermeture à l’aide
- Moins susceptible de consulter
- Aggravation du traumatisme ou victimisation secondaire
- Moins bonne protection de la victime, danger
- La victime ne sera plus à l’écoute
- Isolement de la victime
- Méfiance générale envers le réseau d’aide ou le système de justice
- Moins bonne collaboration de la victime, la victime ne rappellera plus
- Moins de dépistage des violences