L'école de Chicago et l'interaction sociale Flashcards
À quoi s’intéresse Mead ?
À l’action et à la communication entre les individus. Nous sommes des machines de création, traitement et d’échange de symboles.
Qu’est-ce qu’un symbole ?
Une chose qui représente ou remplace une autre : Mot, concept, expression du visage, posture, façon de s’habiller. Les symboles sont des créations de ceux qui les utilisent.
un crime, un fait observable ont un contenu communicatif.
Qu’est-ce qu’une personne ?
La personne est composée du
“soi” qui se divise en deux :
le “je” actif, créatif, individuel
le “moi” l’ensemble de toutes les attitudes des autres face à moi.
Ce que nous savons à propos de nous même est la somme de ce que nous nous souvenons avoir vécu et comment nous y avons réagi. Il n’y a pas de moi vrai, profond et authentique. Nous ne nous connaissons donc pas et pouvons être surpris.
Qu’est-ce qui est intéressant pour le sociologue ?
Le moi qui évolue à partir de l’enfance grace à l’interaction avec les autres. Il est le résultat d’un échange symbolique. C’est l’interaction sociale qui produit la conscience, pas le contraire.
Nous nous mettons à la place des autres pour pouvoir prédire leurs actions. Nous apprenons à penser “l’autre généralisé” soit l’ensemble du groupe qui nous entoure, comment et pourquoi nous y conformer (ça rend les choses prévisibles)
C’est en étudiant les interactions sociales qu’on peut saisir comment l’acteur réfléchit.
Dans quoi s’inscrit le contrôle social dans la théorie de l’interactionnisme symbolique?
Il s’inscrit dans le moi. Le “je” c’est le présent. Quand je pense une action, je pense “moi”.
Toute réflexion est fondée sur les interactions passées.
L’identité, la pensée et l’action sont localisés dans un contexte social.
En quoi consiste la méthodologie de Chicago ?
Travailler sur le terrain.
Il s’agit de comprendre l’expérience individuelle en tant que fondement de l’action.
En quoi consiste l’association différentielle de Sutherland ?
- Le comportement criminel est appris.
- Il est appris par d’autres personnes ou par l’exemple.
- Appris au sein d’un groupe restreint et rapproché (pas les médias)
- Dépend de l’interprétation favorable/défavorable au respect de la loi.
- Quand cette interprétation est négative, il devient délinquant.
- Les associations différentielles varient en intensité, durée et fréquence. On peut les modifier.
- Les buts des individus ne sont pas une explication du crime puisqu’ils ne différencient pas les délinquants/non-délinquants.
Quelles bases jète Herbert Blumer lorsqu’il créer l’expression “interactionnisme symbolique ?
- Les humains agissent en fonction de leur perception de la réalité.
- Nos interprétations subjectives proviennent de ce que nous avons appris des autres autour de nous.
- Les humains réinterprêtent constamment leur propre comportement ainsi que celui des autres à l’aide de symboles et de définitions apprises.
En quoi consiste l’étiquetage de Tannenbaum ?
- Prétend que nommer, c’est transformer.
- La plupart des jeunes testent les limites.
- Certains d’entre eux sont identifiés comme méchants.
- Il invente le concept de “dramatisation du mal”
En quoi consiste l’étiquetage de Lemert ?
- Il utilise le concept “selfulfilling prophecy pour illustrer le concept.
- La délinquance commune est de la déviance primaire, donc du pré-étiquetage.
- Certains se font attraper et son identifés comme déviants.
- Cela entraine une autre forme de déviance (déviance secondaire) causée par les pairs qui étiquettent.
- C’est une prophétie puisque que, quand on colle une étiquette sur quelqu’un, il n’est pas plus déviant qu’un autre. Elle se réalise quand même.
- L’individu est stigmatisé :
On le surveille de plus près, on le sépare des non-délinquants, on l’acuse quand ça va mal, on le puni + sévèrement que les autres, il croit qu’il est différent, agit en conséquence. Lemert appelle ça les effets pervers du système de justice.
En quoi consiste la théorie de l’étiquetage de Becker ?
- La réaction d’exclusion des outsiders (déviants étiquetés) n’est pas présente dans tous les cas, ne dépend pas des règles du groupe.
- C’est parce que l’acte n’est pas défini et n’a aucune conséquence avant d’être spécifiquement identifié par le groupe.
- La déviance est créée par le groupe social par l’application arbitraire des règles.
- Le criminologue doit s’interessé à l’organisation de la réponse sociale, non à la déviance.
Dans la théorie de l’étiquetage de Becker, qui décide des règles ?
- Chaque sous-groupe définit ses règles. Il y a jeu de pouvoir interne. (risque de friction)
- Un groupe peu détenir une position de pouvoir qui lui permet d’imposer ses règles.
- Les entrepreneurs moraux sont ceux qui tente de provoquer une réaction anti-déviance.
Les individus crééent les règles morales en les appliquant. Elle n’existent pas d’elle même.
En quoi consiste la théorie de la construction d’une panique morale selon Stanley Cohen ?
Le dévoloppement d’une panique morale comporte 3 étapes :
1. Stade précurseur : Quelques événements senblent annoncer quelque chose de grave. Les médias en parlent. Des entrepreneurs moraux veulent que la police réagisse plus fortement.
- Stade de l’impact : un certain nombre d’actions, plus ou moins organisées, sont interprétées comme un phénomène. Les éléments contradictoires ne comptent plus. Le rôle de la police créer une exagération : la stratégie des zones à risque est contre productive, celle qui consiste à policer les moindre infractions aussi. En poussant les foules dans certains endroits, cela peut transformer des actes isolés en émeutes.
- Le stade de la réaction : tout se déroule comme s’il y avait un bon et un méchant. mène de nouveau à une escalade.