Comment reconnait-on un crime ? Flashcards
Selon Durkheim, pourquoi certains actes qui ne semblent pas particulièrement immoraux sont-ils, eux , bien présents dans le code ?
C’est simplement parce que les codes sont toujours en retard sur l’évolution culturelle parce qu’ils sont tributaires d’un processus politique.
Qu’est-ce que le crime selon Durkheim ?
- c’est à la fois un vrai objet au sens où il est facilement identifiable et mesurable.
- C’est une création sociale, au sens ou différentes sociétés auront des listes de crimes différents.
Est-ce que le code criminel reflète la moralité ?
L’inscription au code criminel n’est pas une indication entièrement fiable de la moralité d’un acte telle qu’elle est évaluée par les membres d’une société. Les conduites criminelles ne font pas nécessairement plus l’objet de controverse que certaines conduites non-criminelle (tromperie)
En quoi consiste la théorie du noyau dur ?
Selon Gassin. il y a des crimes qui sont punis par toutes les société, ce sont les vrais crimes.
Selon lui, les moyens approuvés pour ateindre les buts excluent toujours la violence et la ruse. La vie sociale implique donc la prohibition de ces comportements. Les vrais crimes sont donc les actes caractérisés par ces caractéristisques.
Quels sont les 3 problèmes problèmes dans la définition du crime de Gassin ?
- La violence et la ruse ne sont pas spécifiques au crime (affaires, sports)
- Elle repose sur le concept de valeur (valeurs-fin, valeurs-moyens) qui n’est pas plus objectifs que crime.
- On doit supposer que le droit n’a aucun effet social, qu’il n’est que la mise en forme de ce qui existe déjà.
Selon la position critique, est-il pertinent d’étudier la construction du crime ?
Non, car les crimes sont les données objectives. Or, la position constructiviste ne dit pas que les crimes n’existent pas, juste que le fait objectif ne nous explique pas les conséquences sociales et les agirs des individus.
Quels sont les critères souvent utilisés pour faire la distinction entre pathologique et normal et pourquoi Durkheim les considère invalides ?
- La souffrance. Il existe des souffrances normales et nécessaire (accouchement)
- Si le fait favorise l’adaptation.
a) Comment affirmer qu’une forme d’adaptation est meilleure qu’une autre.
b) L’adaptation comme “survie” est menacée oui, par des maladies, mais aussi par des facteurs normaux comme la vieillesse.
c) Tout est relatif. Une société en santé peut paraitre malade à côté d’une société encore plus en santé. - Préférences personnelles. Chacun a sa subjectivité propre. La science cherche des réponses bonnes pour tout le monde.
Selon Durkheim, que manque-t-il a la distinction entre pathologique et normal ?
- Un critère rationnel, objectif de pathologie. La “normalité” statistique. Si le phénomène remplie une fonction sociale, il ne peut pas être pathologique (normalité).
Comment Durkheim applique-t-il son standard de normalité à la criminalité, phénomène jugé pathologique ?
- Le crime est commun. Le crime peut atteindre un niveau pathologique, mais ne l’est pas lui-même.
- Grace aux crimes plus grave, la déviance légère n’apparait pas comme catastrophique.
- Certains crimes sont simplement des conduites morales avant-gardistes.
Quel est le probème dans le fait de définir le crime par ce qui est consentent vs ce qui cause un dommage à autrui?
- Il y a des actes criminels qui ne causent pas de dommages (prostitution)
- Il y a des actes non-criminels qui en causent (pollution)
- Problèmes avec la notion de dommage :
a) Peut-on consentir à subir un dommage?
b) À partir de quel intensité un dommage est un crime ? Nbre de pers. court/long terme…etc
c) Élément tautologique (c’est au CC pcq c’est grave, c’est grave pcq c’est au CC)
Comment a évolué le concept de gravité des actions a travers le temps ?
Au moyen age, le vol était un crime considéré plus grave que les voies de fait. Les choses qui étaient volées à l’époque étaient vitales.
Quand la justice se développe, c’est la victime qui doit poursuivre son agresseur.
L’état intervient dans les cas de force majeur (lèse-majesté).
Ainsi le crime en tant qu’infraction grave à l’ordre public prend naissance avec le crime religieux.
Comment Durkheim explique-t-il que la transformation du concept de crime a causé l’adoucissement des peines dans son livre “Deux lois de l’évolution pénale” ?
- Ce n’est pas un sentiment plus grand d’humanité qui mène à l’adoucissement des peines, parce qu’il faut que les peines fassent paraitre odieux les crimes.
- Les crimes sont soit : de la criminalité humaine (contre l’individu), contre la collectivité (religion).
- Les crimes contre la religion sont les plus graves
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En conclusion, Dommage est aussi subjectif et changeant que crime et c’est donc une façon culturellement localisée de comprendre le crime.
Quel bénéfices y-a-t-il pour l’état de se charger de conflits personnels ?
Ces bénéfices sont le résultat direct du contexte socio-économique.
Au moyen age était puni ce qui nuisait à la collecte des impôts.
À la renaissance, il controle un peu plus les conflits interpersonnels puisque les vendettas nuisent au commerce.
Avec l’était moderne apparait les peines administratives visant une dissuasion logique.
Avec la révo industrielle et les concentrations de travailleurs apparait le contrôle des délits public car ils nuisent au rendement des employés.
Aujourdhui, gestion du risque.