Consensus et conformité Flashcards

1
Q

Qu’elle est la définition conventionnelle de “société”, tirée d’un dictionnaire ?

A

Collectivité organisée d’humains unis par des institutions et une culture communes.

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2
Q

Quels sont les 3 problèmes fondamentaux dans la définition conventionnelle de société ?

A
  1. L’impression laissée que la société est un objet réel et clairement identifiable.
  2. l’idée d’homogéinité et d’unicité.
  3. La perspective fonctionnaliste liée à l’idée d’organisation.
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3
Q

Quelle image Aristote se fait-il de la société ?

A
  1. L’humain est un animal politique. Ceux qui sont en marge du social sont des monstres ou des dieux.
  2. La cité (groupe socio politique) existe avant l’humain, puisque l’humain est fait pour la cité. (Ce n’est pas une création humaine)
  3. L’organisation sociopolitique fait partie de la nature. Les cités mal construites s’écroulent sous les lois de la nature.
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4
Q

À l’époque de l’invention de la sociologie, de quel type de science s’agissait-il ?

A

C’était une science positive, qui ressemblait aux sciences naturelles plus qu’à la politique pamphlétaire dite ‘‘négative” (déterminisme).

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5
Q

Qu’elle est la vision de la société des trois mousquetaire de la sociologie française ?

A

August Compte, Émile Durkheim et Saint-Simon croient que la société est irréductible à ses membres. On appelle cela le holisme méthodologique. C’est l’idée que le groupe est plus que la somme de ses partes. Lorsque plusieurs personnes sont ensemble, un monde social apparait.

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6
Q

Qu’elle est la vision de la société de Durkheim ?

A

Pour Durkheim, le social doit être expliqué par le social. Si l’on veut comprendre son fonctionnement, il ne faut pas comprendre les molécules de l’humain mais ses mécanismes. Les désirs, stratégies, actions, croyances et humeurs en sont. Il est inutile de faire appel à la psucho en socio

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7
Q

Est-ce que la définition de société et la notion d’acte criminel sont consensuelles ?

A

La plupart des membres du social, tous s’entendent sur les valeurs, les pratiques et sur la signification des choses ayant cours dans leur groupe.

Il y a également consensus sur ce qu’est un acte criminel. Selon Durkheim, un crime est un acte qui offense les états forts de la conscience collective. Le concept de conscience collective implique un consensus : il n’y a pas de controverse sur les lois.

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8
Q

Qu’implique le consensus sur la notion de criminel ?

A

L’identité de celui qui est pointé du doigt et exclu du groupe sert à définir l’identité des autres membres, c’est une façon de renforcer la cohésion du groupe.

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9
Q

Quel est l’objectif de la criminologie dans cette perspective de consensus ?

A

identifier les causes sociales de la criminalité en tant que transgression des valeurs établies mais au niveau social. : Quels sont les facteurs sociaux qui poussent un certain nombre de membres à transgresser les règles ?

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10
Q

Quels sont les deux types de produits médiatisés ?

A
  1. Information

2. Fiction

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11
Q

Quels sont les impacts des médias sur le crime ?

A
  1. Ils déforme la réalité de la criminalité (et participent à la création et au maintien du sentiment d’insécurité par leur foyer sélectif(crime de rue, scandales), par symbolisme(le viol digne de nouvelle est la forme la plus rare) et par fausse représentation(on ne peut pas juger de l’importance réelle d’un phénomène par le temps d’antenne qui y est consacré).
  2. Ils stéréotypent le crime et le criminel et offrent au public une réalité simplifiée qui permet d’avoir une opinion rapide sur la criminalité.
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12
Q

Qu’est-ce qui explique l’état actuel des médias ?

A
  1. Le fonctionnement fondamental des édias est basé sur la passivité et le conventionnalisme.
  2. Ils ne sont pas interessés à l’enquête ou à la recherche. Selon Chomsky, les journalistes sont engagés pour leur compétence à déformer et stéréotyper afin de tirer les nouvelles des événements. De plus, ils n’enquêtent pas : ils vont à des conférences de presse, suivent les politiciens,etc.
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13
Q

Que sont les médias selon Richard Ericson ?

A

Ils sont des reproducteurs d’ordre social, il enseigne la conformité et la prévisibilité en illustrant la déviance. Ils font cela en reconstituant des histoires criminelles à partir de sources officielles et/ou en donnant une impression de réalisme

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14
Q

Quels crimes sont les plus présents dans les médias et pourquoi ?

A

Les crimes violents/sexuels sont surreprésentés par un facteur d’environ 20x. Les crimes les plus fréquents ne font pas de bonnes nouvelles. Le crime médiatique doit être amusant et non informatif.

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15
Q

Est-ce qu’il y a une conspiration des médias pour tromper les lecteurs ?

A

Non. La situation est plus complexe. Les médias sont une industrie, qui doivent donc fonctionner dans un contexte d’industrie. Le produit des médias est l’auditeur et le lecteur, non la nouvelle qui est le moyen employé pour produire.

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16
Q

Pourquoi a-t-on du attendre le 19e siècle avant que des scientifiques se penchent sur le fait social ?

A
  1. La religion établissait le mode de fonctionnement de l’être humain et sa place dans la nature. Avant Descartes, l’humaine était sujet réservé de la théologie et la philosophie : tous es autres sources de savoirs étaient suspects.
  2. Avant l’époque industrielle, les populations étaient rurales, donc peu agglomérées, peu changeantes donc moins problématiques.
    Avec l’urbanisation, l’anonymat et les grands nombres ont causé des questionnements.
  3. La philosophie politique. On a longtemps eu de la difficulté à concevoir la société hors du politique. L’état, la nation, le pays, le sang sont les concepts populaires. Ex : État de nature de Hobbes
17
Q

Qu’est-ce que l’état de nature de Hobbes ?

A

C’est l’état dans lequel les groupes humains se trouvent avant la formation de lois et d’un gouvernement. C’est un état de guerre de tous contre tous. Il y a absence de propriété et de sécurité. Or, la liberté est totale. À ce moment l’humain est guidé par ses passions. Quand son côté rationnel prend le dessus, l’huamin est près à céder un peu de liberté pour assurer sa sécurité. Les humains forment donc un contrat social, où ils limitent leur libertés en se soumettant à des lois et ou ils inventent le souverain, pour faire resoecter les lois.Dans cette perspective, le social est fondamentalement politique. Cette vision des choses a produit la pénologie classique qui veut que le crime est seulement du à un manque de dissuasion pénale.

18
Q

Qu’est-ce que la théorie du contrôle social de Hirschi ?

A

Explique la conformité et non la délinquance.

  1. L’individu cherche son bénéfice à tout prix, mais il se rend vite compte que le crime peut lui faire perdre des liens sociaux qu’il a batti.
  2. Il y a 4 types de liens sociaux :
    L’attachement : Aux parents, pairs, professeurs. Le crime pourrait risquer de faire perdre ces liens.

L’engagement :
Investissement de temps et d’efforts dans des activités conventionnelles. Elles créent des responsabilité assorties d’un sentiment d’appartenance.

Participation : à des activité sociales conventionnelles : moins de temps pour le reste et la déviance pourrait faire perdre accès à ces activités.

Conviction : Croyance en la validité, la légitimité et l’utilité des règles sociales.

19
Q

Qu’elle est la théorie de l’anomie de Merton ?

A

Merton voit la culture comme consensuelle mais dit que les valeurs dans une société peuvent être regroupées en deux grandes catégories : les normes-buts et les normes-moyens. Le pouvoir économique est la valeur-but la plus recherchée en occident. Lorsque les moyens sont plus faibles que les buts, cela créer de l’anomie. Lorsqu’ils sont équilibrés, cela créer de la stabilité et de l’évolution. Lorsque les moyens sont supérieurs aux buts cela créer de la sclérose sociale.

20
Q

En cas de tension, il y a 5 stratégies d’adaptation selon Merton, quelles sont-elles ?

A
  1. Conformisme : Continuer d’essayer d’atteindre les buts avec les moyens acceptés. Commune, Non-criminogène.
  2. Innovation : Trouver de nouveaux moyens d’atteindre les buts. Ces moyens peuvent être plus ou moins moraux ou légaux. Potentiellement criminogène.
  3. Ritualisme : Laisser tomber les idéaux et perdre toute ambition, suivre aveuglément la règle institutionnelle. Peu criminogène.
  4. Retraite : Laisser TOUT tomber : itinérants, populations marginalisées. Cette solution est criminogène seulement si la société décide de la criminaliser.
  5. Rébellion : Juger que le système est mauvais. Réaction diverses, mais rejet du conformisme légal. Hautement criminogène, voire terroriste, mais rare au point de l’insignifiance.
21
Q

Qu’est-ce que la théorie du capital social de Hagan et McCarty ?

A

Ils reprennent la théories de Merton. Selon eux, il existe différentes formes de ressources et de richesses, En les additionnant, on obtient le “capital social” c’est-à-dire les ressources sociale que vous pouvez mobiliser pour arriver à vos buts.

Les relations sociales du capital social sont des conduits pour d’autres formes de capital comme le CAPITAL HUMAIN : capacités et compétences acquises par l’individu.