L'amour de l'art Flashcards

1
Q

d’où provient la hiérarchie dans la consommation des biens culturels ?

A

Elle provient du fait que les individus ont incorporé les dispositions à juger et hiérarchiser d’une certaine façon les objets leur permettant de se distinguer et de se différencier des autres groupes.

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2
Q

que dit Bourdieu par rapport aux individus et leur classement sur la valeur des œuvres ? Qu’est-ce que ça signifie ?

A

que dit Bourdieu par rapport aux individus et leur classement sur la valeur des œuvres ? Qu’est-ce que ça signifie ?

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3
Q

Quelle est la conséquence de la distinction des pratiques culturelles ? Comment ?

A

→ Cette distinction qui assigne une place particulière à l’individu incarne un mécanisme de domination

• En s’appropriant des pratiques culturelles dites nobles et en définissant au reste de la société le bon gout les membres de la classe favorisée exercent implicitement une domination via les stratégies de distinction

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4
Q

que permet la distinction des pratiques culturelles à la classe dominante ? A quoi contribue-t-elle du coup ?

A

Elle permet à la classe dominante d’asseoir sa domination = c’est ainsi qu’elle contribue à la reproduction des structures des classes sociales

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5
Q

Comment se fait-il que les instances de légitimation ne sont pas remises en cause ?

A

∙ Nous sommes structurés par un habitus nous permettant de reconnaitre de manière inconsciente la légitimité de l’ordre dominant. Dès lors nous agissons conformément à ces codes, règles, normes imposées par ces instances.
 C’est ainsi qu’elles maintiennent leur solidité et leur emprise sur les individus. C’est comme ça qu’elles échappent à la remise en cause

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6
Q

st-ce que ces instances de légitimation sont neutres ?

A

Non, elles sont plutôt au service des classes dominantes en reproduisant leur privilège. Cette légitimité culturelle n’a aucun fondement, elle est le produit d’un arbitraire culturel

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7
Q
A

Parallèle avec l’école : elle dit qu’elle transmet une culture universelle neutre alors qu’elle transmet une culture en connivence avec celle de la classe dominante

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8
Q
A

Les enfants qui n’ont pas eu une immersion précoce dans leur milieu familial avec les objets de l’art pourront y accéder via des sorties avec l’école, rencontres avec les artistes et les peintres. En développant une attitude culturelle via les contenus pédagogiques, l’école pourra ainsi permettre aux enfants non initiés à l’art de s’approprier cette culture

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9
Q

par quoi passe l’appropriation de l’art ?

A

une éducation permanente, + ambitieuse, par un travail pédagogique permanent

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10
Q
A

∙ Si le système scolaire n’offre que des connaissances superficielles, que de simples visites occasionnelles, on ne peut créer un lien durable avec les œuvres d’art.
∙ L’école doit donner aux élèves les moyens nécessaires à la maitrise d’une œuvre (savoir la décoder, en comprendre le sens). C’est ainsi que l’institution pourra créer un environnement propice à l’appropriation de l’art.
 Le mettre dans un programme explicite et former les enseignants aux œuvres d’art, à la culture. Si on ne l’inscrit pas explicitement on ne fait que redoubler le inégalités qui existent au sein de l’école.

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11
Q

Quelle explication donner au faible impact des tarifs ?

A

Les auteurs font une distinction entre le prix d’entrée et le cout total de la visite (frais de la sortie, cout du transport).
 C’est le cout total de la visite qui est le véritable frein pour le public le – favorisé et le – diplômé

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12
Q

a qui a profité l’introduction des visites de musée pendant le parcours scolaire ?

A

Elle a davantage profité à ceux qui étaient déjà initiés à cette pratique. La progression demeure pour le – incertaine pour certains élèves

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13
Q
A

Profil social des jeunes est très hétérogènes, ils ne fréquentent pas tous les mêmes écoles, il y a des jeunesses diplômées, d’autres non donc il faut relativiser cette exposition en fonction de l’âge. ∙ Dans les 60s les jeunes sont + nombreux a fréquenter les musées mais ces jeunes-là en fait se retrouvent dans les tranches d’âges les + élevées

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14
Q

actuellement, quelles sont les préférences thématiques en matière de fréquentation de musées ?

A

les + jeunes et trentenaires privilégient les musées de sciences techniques (réf aux programmes scolaires) tandis que les + âgés vont + volontiers dans les musées de beaux-arts et d’histoire.
En appliquant le rapport de chances on peut voir que les disparités entre les différentes catégories se sont réduites.

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15
Q

que peut-on dire par rapport à la visite des musées de beaux-arts ?

A
  • Les visites des musées de beaux-arts concernent 23% de l’ensemble de la population, 15% s’est orientée vers de l’art contemporain
  • Visite de musée des beaux-arts (sculpture…) semble assez clivante , discriminante. Si on suit le raisonnement de Bourdieu et l’autre et on prend les musées des beaux-arts comme faisant partie de culture légitime, on peut dire que les données de 2012 corroborent ce qui a été observé en 1960.
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16
Q

face aux tableaux croisés est-ce qu’ils arrivent à identifier la variable la + discriminante ? si non, que font-ils dans ce cas-là ?

A

Données des tableaux croisés sont intéressants mais ne permettent pas d’isoler la variable la + déterminante en matière de fréquentation. Pour le trouver, les auteurs appliquent donc le modèle de « régression logistique »
 Toute chose égale par ailleurs ; a age équivalent, diplôme équivalent… et on regarde quelle est la variable la + discriminante

17
Q

avec quelle autre variable l’auteur fait-il un croisement dans le tableau par rapport aux obstacles de fréquentation des musées ?

A

Auteur fait un croisement des obstacles avec l’âge.
- Les + âgés évoquent le prix du billet avec ;
 On peut supposer qu’avec leur faible retraite est la raison pour laquelle ils parlent d’argent

18
Q
A

Prix a un effet particulièrement dissuasif pour les employés
∙ ce sont eux qui y renoncent le + en évoquant la question du prix parce que eux le fréquente souvent.
→On observe la même tendance avec le niveau scolaire. Les – diplômés sont – nombreux a renoncer à une visite a cause du prix. Le prix constitue un obstacle sur les fortement dotés en capital culturel
∙ Les personnes disposant d’un revenu bas ont une proportion 2,5x + élevée à renoncer à une visite.
 Le niveau du diplôme joue mais dans le sens inverse
∙ 50% des non-diplômes ont renoncé a une visite a cause du prix. C’est plutôt le revenu qui est + discriminant que le niveau d’étude

19
Q

comment se forment les couples ?

A

formation des couples se fait la plupart du temps entre personnes du même milieu social, ceux et celles qui se ressemblent forment un ménage

20
Q

Comment peut-on expliquer les régularités statistiques que l’on observe dans la formation des couples ?

A

Les volontés individuelles ne peuvent expliquer les régularités stats qu’on observe, il y a forcément des forces extérieures qui agissent sur le choix de la conjointe/ du conjointe
∙ Leur liberté de choix s’exerce dans le cadre des limites de l’habitus