L'amour de l'art Flashcards
d’où provient la hiérarchie dans la consommation des biens culturels ?
Elle provient du fait que les individus ont incorporé les dispositions à juger et hiérarchiser d’une certaine façon les objets leur permettant de se distinguer et de se différencier des autres groupes.
que dit Bourdieu par rapport aux individus et leur classement sur la valeur des œuvres ? Qu’est-ce que ça signifie ?
que dit Bourdieu par rapport aux individus et leur classement sur la valeur des œuvres ? Qu’est-ce que ça signifie ?
Quelle est la conséquence de la distinction des pratiques culturelles ? Comment ?
→ Cette distinction qui assigne une place particulière à l’individu incarne un mécanisme de domination
• En s’appropriant des pratiques culturelles dites nobles et en définissant au reste de la société le bon gout les membres de la classe favorisée exercent implicitement une domination via les stratégies de distinction
que permet la distinction des pratiques culturelles à la classe dominante ? A quoi contribue-t-elle du coup ?
Elle permet à la classe dominante d’asseoir sa domination = c’est ainsi qu’elle contribue à la reproduction des structures des classes sociales
Comment se fait-il que les instances de légitimation ne sont pas remises en cause ?
∙ Nous sommes structurés par un habitus nous permettant de reconnaitre de manière inconsciente la légitimité de l’ordre dominant. Dès lors nous agissons conformément à ces codes, règles, normes imposées par ces instances.
C’est ainsi qu’elles maintiennent leur solidité et leur emprise sur les individus. C’est comme ça qu’elles échappent à la remise en cause
st-ce que ces instances de légitimation sont neutres ?
Non, elles sont plutôt au service des classes dominantes en reproduisant leur privilège. Cette légitimité culturelle n’a aucun fondement, elle est le produit d’un arbitraire culturel
Parallèle avec l’école : elle dit qu’elle transmet une culture universelle neutre alors qu’elle transmet une culture en connivence avec celle de la classe dominante
Les enfants qui n’ont pas eu une immersion précoce dans leur milieu familial avec les objets de l’art pourront y accéder via des sorties avec l’école, rencontres avec les artistes et les peintres. En développant une attitude culturelle via les contenus pédagogiques, l’école pourra ainsi permettre aux enfants non initiés à l’art de s’approprier cette culture
par quoi passe l’appropriation de l’art ?
une éducation permanente, + ambitieuse, par un travail pédagogique permanent
∙ Si le système scolaire n’offre que des connaissances superficielles, que de simples visites occasionnelles, on ne peut créer un lien durable avec les œuvres d’art.
∙ L’école doit donner aux élèves les moyens nécessaires à la maitrise d’une œuvre (savoir la décoder, en comprendre le sens). C’est ainsi que l’institution pourra créer un environnement propice à l’appropriation de l’art.
Le mettre dans un programme explicite et former les enseignants aux œuvres d’art, à la culture. Si on ne l’inscrit pas explicitement on ne fait que redoubler le inégalités qui existent au sein de l’école.
Quelle explication donner au faible impact des tarifs ?
Les auteurs font une distinction entre le prix d’entrée et le cout total de la visite (frais de la sortie, cout du transport).
C’est le cout total de la visite qui est le véritable frein pour le public le – favorisé et le – diplômé
a qui a profité l’introduction des visites de musée pendant le parcours scolaire ?
Elle a davantage profité à ceux qui étaient déjà initiés à cette pratique. La progression demeure pour le – incertaine pour certains élèves
Profil social des jeunes est très hétérogènes, ils ne fréquentent pas tous les mêmes écoles, il y a des jeunesses diplômées, d’autres non donc il faut relativiser cette exposition en fonction de l’âge. ∙ Dans les 60s les jeunes sont + nombreux a fréquenter les musées mais ces jeunes-là en fait se retrouvent dans les tranches d’âges les + élevées
actuellement, quelles sont les préférences thématiques en matière de fréquentation de musées ?
les + jeunes et trentenaires privilégient les musées de sciences techniques (réf aux programmes scolaires) tandis que les + âgés vont + volontiers dans les musées de beaux-arts et d’histoire.
En appliquant le rapport de chances on peut voir que les disparités entre les différentes catégories se sont réduites.
que peut-on dire par rapport à la visite des musées de beaux-arts ?
- Les visites des musées de beaux-arts concernent 23% de l’ensemble de la population, 15% s’est orientée vers de l’art contemporain
- Visite de musée des beaux-arts (sculpture…) semble assez clivante , discriminante. Si on suit le raisonnement de Bourdieu et l’autre et on prend les musées des beaux-arts comme faisant partie de culture légitime, on peut dire que les données de 2012 corroborent ce qui a été observé en 1960.