L'Amérique Latine: l'affirmation géoéconomique et géopolitique d'un Sud qui relève la tête Flashcards
Sur quelles bases géopolitiques reposent aujourd’hui l’affirmation de l’Amérique Latine entre Nord et Sud ?
Sur quels avantages comparatifs l’Amérique Latine peut-elle compter sur le plan économique ?
A l’échelle mondiale, comment se positionne l’Amérique Latine dans la nouvelle organisation du monde ?
I) Les moyens de l’affirmation géopolitique: l’Amérique latine, une force de proposition dans la Mondialisation
II) L’Amérique latine: des atouts nombreux à faire valoir pour peser dans le système-monde ?
III) L’Amérique latine: au coeur des grands bouleversements géoéconomiques mondiaux du Nord et du Sud
Patrick TISSIER et Pierre SALAMA ont écrit
“l’industrialisation dans le sous-développement”
Ultralibéralisation dans 90’s a
destabilisé les économies d’Amérique latine
L’Am latine, cible historique de la tension impériale des EU
doctrine Monroe et Roosevelt
En 1991, le traité d’Asuncion crée
le Mercosur –>processus d’intégration entre foisonnement et actes forts
S’affirmer contre les EU, voire incarner un leadership Sud-Américain
le dessein du Venezuela
2005, ALBA
Alternative bolivarienne des Amériques
Poussée remarquable de la gauche dans années 2000
Lula au Brésil (politiques sociales progressistes)
Les Kirchner en Argentine (interventionnisme public dans l’économie)
Correa en Equateur
Malédiction des mp (dutch disease) pour certains Etats
95% des exportations du Vénézuela = pétrole –> une mal gouvernance non éradiquée
La permanence de la violence
Salama dans Les économies émergentes latino-Américaines: entre cigales et fourmis: “Dans la plupart des pays d’Amérique latine, l’intensité de la violence est beaucoup plus élevée que dans les pays avancés”
René DUMONT en 1981
Le mal développement en Amérique Latine
Un sous-développement toujours marqué du sceau des inégalités sociales
Cardoso (ancien président Brésil) : “Le Brésil n’est pas un pays pauvre, c’est un pays injuste”
Différentiel entre niveau de puissance économique et niveau effectif de développement humain
Brésil = 6ème PIB mais 168ème IDH
Amérique Latine: la force par les matières premières et primaires
hydrocarbures
agriculture (agrobusiness)
mais tentative de fomenter l’essor de l’industrie
Une volonté de mettre l’économie au service d’un rayonnement géopolitique nouveau
Vénézuela avec pétrole
Risque Am Latine =
se retrouver en situation de périphérie de la nouvelle organisation industrielle et économique mondiale à cause notamment de la désindustrialisation
Aujourd’hui, reprimarisation des économies d’où
dépendanc eà un marché mondial irrégulier
Pour l’Am Latine, le DD est
“un néoimpérialisme du Nord”
1994, EU lance la ZLEA
Zone de libre-échange américaine –> mais refus par Brésil et Argentine en 2004 puis par ALBA
Mickael GEOGAEGAN en 2009 crée
le néologisme CIVETS avec Colombie pour désigner les futures puissances économiques
UNE nouvelle distribution du pouvoir est en train de se produire à l’échelle du monde. Elle entraîne une profonde transformation du système international. Elle n’est pas une conséquence simple et passagère de la récession provoquée par la crise des subprimes.
Celle-ci a simplement contribué à la rendre visible. Le centre de gravité de la planète change sous nos yeux. La montée en puissance des États émergents menace la suprématie économique des pays développés. L’Amérique latine, évidemment, est partie prenante de ce basculement global.
Parce que leurs finances étaient en ordre, qu’ils avaient su gérer adéquatement la prospérité du début du XXIe siècle,
la plupart des pays d’Amérique Latine ont pu réagir face à la crise de manière contracyclique par des plans de relance et de soutien de la consommation.
ces États n’étaient guère respectés sur la scène diplomatique lorsqu’ils étaient gouvernés par des dictatures violentes, qu’ils étaient accablés par une dette extérieure ingérable et subissaient une inflation galopante.
Ils sont maintenant reconnus, ce dont semble témoigner, par exemple, l’admission, au sein d’un G20 issu de l’élargissement du G7, des trois grands pays de la région, l’Argentine, le Brésil et le Mexique.