Kystes Flashcards
kystes inflammatoires
1-kyste radiculaire 2-kyste latéro-radiculaire 3-kyste résiduel 4-kyste de bifurcation buccale 5-kyste paradentaire
kyste radiculaire- pathogenèse
se développe à partir des restes de Malassez
Les débris de la pulpe nécrosée provoquent une inflammation chronique au niveau du periapex, un tissu de granulation s’établit = granulome périapical.
L’inflammation stimule la prolifération des restes de Malassez qui vont former des petits ilots d’epith. Then les cellules centrales de ces ilots vont perdre leur apport conjectif vascularisé, ils vont subir une dégénérescence centrale avec liquéfaction = plusieurs microcavités qui vont fusionner = cavité kystique
comment se fait l’expansion du kyste radiculaire (3)
- par résorption de l’os environnant
- effet de la pression hydrostatique du kyste
- facteurs sécrétés par les c inflammatoires : prostaglandines et interleukines
Présentation clinique du kyste radiculaire (6)
- le plus fréquent aux maxillaires (50-75%)
- jeunes 30-50ans
- rare dans la dentition primaire
- Max Ant
- dent non vitale
- asymptomatique sauf si inflammation aigue ou expanssion osseuse jusqu’à ce que le déplacement soit remarquable
Signes Radiologiques du kyste radiculaire (6)
- Radioclaire
- bien délimité
- cortiqué (peut être entouré d’une ligne RxOpaque en continuité avec la Lamina dura)
- perte de lamina dura = inflammation
- résorption des racines
- attaché à la racine (apex) des dents
Comment distinguer un kyste radiculaire d’un granulome péri-apical
- pas à la radiographie
- histo distincte, mais pas necessaire, car même tx
Kyste radiculaire : épithélium de revêtement
- épithélium de revêtement pluristratifié pavimenteux et non kératinisé
- peut devenir hyperplasique avec formation d’arcades anastomosées
Kyste radiculaire : paroi du kyste
- tissu conjonctif dense infiltré par des cellules inflammatoires chroniques (lymphocytes, plasmocytes)
- dans le cas d’exacerbation aigüe : polynucléaires présents
Kyste radiculaire : lumière kystique
liquide brunâtre
débris cellulaire
kyste radiculaire : autre caractéristiques histologiques (6)
- calcifications dystrophiques
- cristaux de cholestérol
- zones d’hémoragies et des macrophages qui phagocytent l’hémosidérine
- macrophages spumeux qui phagocytent des lipides
- corps de rushton (10%)
- cellules à mucus et plages d’épithélium cylindriques et ciliés
Kyste latéro-radicuaire pathogénèse
inflammation stimule les restes épithéliaux de Malassez
Kyste radiculaire Tx
- extraction
- endo
- chx apical
- curetage (il faut enlever tout le tissu malade pour surtout confirmer la nature de la lésion)
kyste latéro-radiculaire présentation
- s’attache sur la paroi latérale d’une dent (canal latéral)
- dent non vitale
attention distinguer du kyste latéral parodontale qui lui la dent est vitale
kyste latéro-radiculaire histologie
pareil que kyste radiculaire
Kyste résiduel est dû à quoi
transformation kystique d’un foyer de granulome résiduel ou une élimination incomplète d’un kyste périapical abandonné après l’extraction de la dent
kyste résiduel histo
ressemble au kyste radiculaire mais moins d’inflammation, car la source d’irritation a été retirée
Traitement et pronostic des kystes radiculaires
- extraction de la dent causale et curetage de la lésion
- traitement de canal avec ou sans apectomie et tx de canal rétrograde
- si bien traitées pas de récidive
à la rx kyste résiduel peut ressembler à ?
tumeurs odontogènes ou kystes de dev. donc important = ablation chx et analyse histologique
kyste de bifurcation buccal site
buccal de la première molaire mandibulaire chez enfants 5-11 ans
pathogénèse du kyste de bifurcation buccal
-extentions cervicales d’émail
ou
-inflammation du folicule dentaire durant l’éruption durant l’éruption stimule la dégénérescence kystique de l’épithélium réduit de l’émail
kyste de bifurcation buccal radio
- apex poussé au lingual
- couronne poussée vers la corticale buccale
- os néoformé à la corticale buccale
kyste de bifurcation buccal traitement
- ablation chirurgicale de la lésion sans extraction de la dent est le tx de choix
- autre tx : irrigation quotidienne avec solution saline et du peroxyde pendant plusieurs mois
kyste paradentaire site
distal de la 3eme molaire mandibulaire sous muqueuse ou semi-incluse qui a subi plusieurs épisodes de péricoronarite
kyste paradentaire ressemble à quel kyste à l’histologie
kyste dentifère inflammé
Quels sont les kystes odontogènes liés au dév. (10)
1-kyste dentifère 2-kyste d'éruption 3-kératokyste odontogène 4-kyste latéral parodontal 5-kyste odontogène orthokératinisant 6-kyste gingival de l'adulte 7-kyste gingivaux du nouveau né 8-kyste botryoïde 9-kyste odontogène calcifiant 10-kyste glandulaire odontogène
Quel est le kyste odontogène de dev le plus fréquent aux maxillaires
kyste dentifère (20% de tous les kystes)
présentation clinique du kyste dentifère (6)
- avec dent incluse et s’attache à la JEC
- 3eme molaire mand, canine supérieure, 3eme molaire sup.
- jeunes de 20-30 ans
- petite taille
- asymptomatique sauf si infection secondaire =douleur
- quand taille importante = expanssion osseuse non douloureuse
pathogénèse du kyste dentifère
suite à la séparation et l’accumulation de liquide entre l’épithélium réduit de l’émail et la surface de la dent
La cause de cette séparation est inconnue
kyste dentifère signes radiologiques
- radioclaire
- bien délimité
- cortiqué
- uniloculaire
- dent peut être déplacée dans la branche montante ou dans le sinus maxillaire
kyste dentifère latéral
le kyste se développe sur le côté de la dent
kyste dentifère apparence histologique inflammé vs non inflammé
si non inflammé :
- t.c lâche avec occasionnellement des restes épithéliaux inactifs
- épithélium stratifié e 2 à 4 couches d’épaisseur
- desfois cellules muqueuses ciliées
si kystes infecté :
- TC plus dense avec infiltrat inflammatoire qui est souvent mixte avec prédominance lymphoplasmocytaire
- épithélium devient hyperplasique avec élongation de rete pegs et démontre une métaplasie malpighienne évidente
DD d’une lésion radioclaire entourant une couronne d’une dent incluse (6)
- follicule dentaire
- kyste dentifère
- kératokyste odontogène
- améloblastome
- tumeurs odontogènes
- fibrome améloblastique
kyste dentifère traitement
3eme molaire incluses : énucléation de la lésion durant l’extraction de la dent
canine supérieure : kyste éliminé chx et dent ramené en occlusion
si kyste trop gros : marsupialisation
kyste dentifère pronostic et complications (3)
- risque de récidive très faibles
- complications rares : transformation de l’épithélium de revêtement en améloblastome, transformation maligne en carcinome épidermoïde ou en carcinome mucoépidermoïde
kyste d’éruption formation
kyste des tissus mous qui se forme suite à la suite d’accumulation de liquide clair dans l’espace folliculaire d’une dent en voie d’éruption (la dent a perforé l’os, mais pas la gencive)
kyste d’éruptin présentation clinique
- dent primaire ou permanente
- suite aux traumatismes d’occlusion un saignement se produit à l’intérieur de la cavité kystique ce qui donne une coloration bleutée =hématome d’éruption
hématome d’éruption
c’est un kyste d’éruption qui après des traumas d’occlusion a du saignement à l’intérieur de la cavité kystique et a une apparence bleutée
traitement du kyste d’éruption
Aucun tx va partir solo
rarement = excision du plafond kystique pour exposer la couronne dentaire et accélérer l’éruption
Kératokyste odontogène origine
Lame dentaire (restes de serres)
comment le kératokyste se distincte des autres kystes
- histologie distincte
- comportement agressif
- mode de croissance différent indépendante de la pression osmotique (prolifération active cellulaire)
- plus de récidive (30%)
Kératokyste odontogène présentation clinique
- représente 3-11% de tous les kystes
- Mandibule (60-80%)
- 3eme molaire inférieure et branche montante (++)
- région prémolaire ou incisive
- hommes 10-40ans
- petits asymptomatiques
- gros kystes peuvent causer un inconfort et une expansion osseuse non douloureuse
kératokyste odontogène signes radiologiques
- festonné par invagination entre les racines
- bien délimité
- uni ou multiloculaire
- radioclaire
- bien defini voir cortiquée
dans 20-40% le kératokyste est associé à une dent incluse et le dx rx sera donc celui d’un kyste dentifère
plusieurs kératokystes odontogènes
syndrome de Gorlin ou syndrome de carcinomes multiples à cellules basales névoïdes
Kératokyste apparence histopathologique
- TC = fibreux mince et friable dépourvu d’inflammation
- il peut y avoir des microkystes dans la paroi du TC
- Épith = ruban mince et uniforme de 6 à 8 couches de type stratifié pavimenteux et PK
- couche de kératine = ondulée
- cellules basales = hyperchromatiques et arrangées e palissade
- jonction entre TC et épithélium est plane sans rete pegs donc ils se séparent facilement (énucléation en un morceau difficile)
- si inflammation l’épithélium perd son apparence caractéristique et dx plus difficile
Kératokyste odontogène Traitement
- ablation du kyste suivie de curetage vigoureux des parois osseuses ou ostéoectomie.
- produits chimiques
- cryothérapie
- marsupialisation
kératokytse pronostic
- récidive de 30%
- il faut un suivi rx régulier même 10 ans après
kératokyste complications
- améloblastome
- carcinome épidermoïde
syndrome de Gorlin présentation clinique
- kératokystes multiples (5% des patients) = patients plus jeunes et récidives plus élevés
- autosomique dominant
- histologiquement : plus de microkystes dans le TC
signes du syndrome de Gorlin
signes osseux :
- côtes bifides
- base du nez élargie
- bosses frontales et temporo-pariétales
- hypertélorisme
- visage plat dans l’ensemble
- léger prognathisme mandibulaire
- kératokystes odontogènes multiples
signes cutanés :
- carcinomes des cellues basales névoïdes apparaissent tôt dans des zones non exposées au soleil
- hyperkératose palmo-plantaire
signes neurologiques et autres :
- calcification de la falx cerebri
- médulloblastome
- fibrome ovarien
Kyste primordial
dégénérescence de l’organe de l’émail avant la formation des tissus minéralisés, mais histo correspond au kératokyste odontogène so terme plus utilisé
Kyste odontogène orthokératinisant
- jeunes adultes
- mandibule post.
- faible taux de récidive (2%)
- comportement peu agressif
- 2/3 des cas ressemble cliniquement et rx comme un kyste dentifère
kyste odontogène orthokératinisant
- épithélium stratifié pavimenteux et orthokératinisé
- cellules basales ne sont pas hyperchromatiques ou organisées en palissade
Kyste latéral parodontal présentation clinique
- rare
- Hommes de 30 à 60 ans (rare en bas de 30 ans)
- sur la surface latérale de la racine d’une dent vitale
- mandibule région canine/PM (75%)
- desfois maxillaire région de l’incisive latérale supérieure
- asymptomatique
kyste latéral parodontale pathogenèse
-origine de la lame dentaire présents à l’intérieur de l’os
mais la cause de la dégénérescence kystique est inconnue
kyste latéral parodontale signes radiologiques
- radioclaire
- bien délimité
- cortiqué
- sur la surface latérale d’une dent vitale
- ronde/forme de poire/ goutte d’eau
- peut causer divergence entre les racines
kyste gingival de l’adulte pathogénèse
-origine des restes de la lame dentaire présents dans les tissus mous
kyste gingival présentation clinique
- contrepartie des tissus mous du kyste latéral parodontal
- H=F
- 40-50 ans
- canine/PM inférieures
- incisive/canine/PM supérieures
- tuméfaction molle remplie de liquide sur la face buccale de la gencive
- surface linguale ou palatine très rare
- peut parraître un peu bleutée
kyste latéral parodontal et kyste gingival de l’adulte histologie
identique pour les deux
- TC : pas d’inflammation
- Épithélium de revêtement mince et comprend quelques couches de cellules cuboïdales
- zones d’épaississement focal formées de cellulaires claires (riches en glycogènes) présentes sous forme de plaques épithéliales
- lumière kystique vide
Traitement et pronostic Kyste latéral parodontal
+ DD
- énucléation conservatrice tout en préservant la vitalité de la dent
- récidive rare
DD: kyste latéro-radiculaire, kératokyste odontogène, améloblastome, fibrome odontogène
traitement et pronostic du kyste gingival de l’adulte +DD
-excision chx
-récidive rare
DD : tuméfactions gingivales d’origine réactionnelle et néoplasique
Kyste botryoïde
- contrepartie multiloculaire du kyste latéral parodontal
- aspect macroscopique comparable à des bourgeons nodulaires rappelant des grappes de raisins
kyste botryoïde histologie
- plusieurs cavités kystiques dans un tissu fibreux dense
- Épithélium de revêtement mince et comprend quelques couches de cellules cuboïdales
kyste botryoïde traitement et pronostic
énucléation mais plus de récidive que le kyste latéral parodontal
Kystes gingivaux du nouveau-né origine
restes épithéliaux de la lame dentaire
Kystes gingivaux du nouveau-né présentation clinique et histo
- plusieurs petits nodules blanchâtres
- plus au maxillaire
- lumière kystique remplie de squames de kératine
- mince couche d’épithélium pluristratifié, pavimenteux et PK
- aucun tx
forme solide du kyste odontogène calcifiant
tumeurs dentinogène à cellules fantomes
Kyste odontogène calcifiant (KOC) présentation clinique
- forme périphérique et forme central
- homme=femmes
- 20-40ans
- max et mand ant
- expansion osseuse asymptomatique
- la forme périphérique présente une tuméfaction non douloureuse de la gencive
KOC signes radiologiques
- radioclaire
- bien délimité
- uniloculaire
- 30-50% des cas ont des masses radio-opaques donc apparence mixte
- associé à une dent incluse dans 30% des cas
- peut causer la résorption des racines des dents adj
KOC apparence histologique
- TC
- Épithélium odontogène avec assise basale cuboïdale ou cylindrique en palissade et hyperchromatiques (ressemble aux améloblastes)
- couche superficiel a des cellules avec de longs prolongements cytoplasmiques qui ressemble au reticulum étoilé
KOC caractéristiques essentielle histologique
- présence de cellules fantômes (pales, éosinophiles et sans noyau)
- calcifications présentes au sein des amas de cellules fantômes
KOC DD
- tumeurs odontogène épithéliale calcifiante
- fibro-odontome améloblastique
- odontome
KOC traitement et pronostic
- excision chx et suivi du patient
- récidive possible, mais peu fréquente
Kyste Glandulaire odontogène origine
restes de Serres
Kyste glandulaire histologie ressemble à quel kyste
kyste latéral parodontal, mais il a un caractère plus agressif et a d’autres signes histologiques distincts
Kyste glandulaire présentation clinique (3)
- Plus de 40 ans
- Mandibule ant
- au moment du dx la lésion est grosse
Kyste glandulaire présentation radiologique
-multiloculaire
-rarement uniloculaire
peut causer :
-résorption des racines
-déplacement des dents
-perforation de la corticale
Kyste glandulaire apparence histologique
- épithélium : cuboïdal avec des cellules ciliées
- amas de cellules à mucus qui forment des structures glandulaires
- plages de substance mucoïde
- plaques épithéliales comme celle du kyste latéral parodontal peuvent être présentes
- TC dépourvu d’inflammation
Kyste glandulaire DD
-carcinome mucoépidermoïde central
Kyste glandulaire traitement et pronostic
- tx chirurgicale doit être plus agressif que kyste latéral parodontal ou kyste dentifère
- suivi à long terme
- récidive 25-30%
Qules sont les Kystes non-odontogènes (liés au développement)
1-kyste du canal nasopalatin et de la papille incisive
2-kyste nasolabial
3-kyste palatins du nouveau-né
4-lésion globulomaxillaire
5- Autres ksytes : k.médian palatin et k.médian mandibulaire
Quel est le kyste non odontogène le plus commun bouche
kyste du canal nasopalatin
Kyste du canal nasopalatin origine
se développe à partir de la prolifération spontannée des restes épithéliaux du canal nasopalatin présents dans le canal incisif
Kyste du canal nasopalatin - localisation
au niveau du canal incisif dans la partie antérieure du palais
kyste du canal nasopalatin présentation clinique
- Hommes de 30-50ans
- souvent asymptomatique mais peut causer une tuméfaction de la partie antérieure du palais
- goût salé récurrent dans la bouche
kyste du canal nasopalatin- signes radiologiques
- radioclaire
- bien délimitée entre les racines des incisives centrales
- sclérotique
- forme = ronde,poire inversée, ou en forme de coeur du à la superposition de l’épine nasale ant
- plus large que 6mm de diamètre
Kyste du canal nasopalatin histo
proche de la cavité nasale : épithélium pseudostratifié
proche de la cavité buccale ou en présence d’inflammation : pluristratifié pavimenteux
plusieurs types d’épithélium au sein de la même lésion
contenu normal du canal incisif
vx sanguins, nerfs et glandes muqueuses
Kyste du canal nasopalatin tx et pronostic
énucléation chx par une approche palatin et taux de récidive très faible
Kyste de la papille incisive
- situé au niveau des tissus mous à la sortie du foramen incisif
- tuméfaction bleutée asymptomatique au niveau de la papille incisive
Kyste nasolabial présentation clinique
- kyste des tissus mous qui atteint le repli muqueux entre la lèvre supérieure et l’aie du nez
- femmes 30-40ans
- gonflement des tissus mous dans la région canine
- efface le pli nasolabial
- distorsion au niveau de l’aile du nez (vers le haut et le côté)
kyste nasolabial origine
dégénérescence kystique des restes épithéliaux qui forment le canal naso-lacrymal
kyste nasolabial apparence histo
epithélium pseudostratifié à colonnes avec plusieurs cellules en gobelet
kyste nasolabial tx et pronostic
énucléation avec faible taux de récidive
Kystes palatins du nouveau-né
- nodules de kératine blanc/jaune qui se vident tout seul sans tx
- au palais au niveau du raphé médian
- cavité kystique remplie de squames de kératine et bordé d’épithélium pluristratifié
Kystes palatins du nouveau-né origine
épithélium inclus dans la ligne de fusion des procès palatins ou les restes épithéliaux des glandes salivaires mineures
Lésions globulomaxillaires
se développent à partir d’épithléium odontogène présent entre l’incisive latérale et la canine supérieure
-50% sont histologiquement compatibles avec des kystes odontogènes inflammatoires
Sinon c’est un kyste latéral parodontal ou une tumeur odontogène
-Zone radioclaire en forme de poire inversée qui cause une divergence entre les racines de la canine et latérale sup
PAS UNE ENTITÉ CLINIQUE
Kyste médian palatin
- situé sur la ligne médiane du palais dur
- considéré mtn comme un kyste nasopalatin postérieure
kyste médian mandibulaire
représente d’autre kyste odontogène comme le kyste glandulaire odontogène (mand ant), le kyste latéral parodontal et les kystes périapicaux
Pseudokystes des maxillaires
1-kystes osseux anévrismal
2-kyste traumatique
3-cavité de stafne
Kyste osseux anévrismal pathogénèse
- obscure
- dérangement hémodynamique au niveau de l’os (primaire ou causée par lésion déjà présente comme dysplasie fibreuse, GCCG, malformation artérioveineuse)
kyste osseux anévrismal présentation clinique
- plus souvent os longs et vertèbres, rarement maxilalires(2%)
- Mand post
- moins de 30 ans
- gonflement douloureux et rapide de la mandibule
kyste osseux anévrismal signes radiologiques
- dents adjacentes déplacées ou résorbées
- zone radioclaire uni ou multiloculaire
- plus ou moins bien défini
- amincit le cortex et peut même le perforer
kyste osseux anévrismal apparence histo
- PAS DE REVÊTEMENT ÉPITHÉLIAL
- nombreux espaces vasculaires remplies de sang séparés par des septas de TC
- cellules géantes mutinuclées
- trabécules d’os nouveau
- les espaces vasculaires ne sont pas tapissés de cellules endothéliales
kyste osseux anévrismal traitement et pronostic
- curetage et énucléation avec ou sans cryothérapie
- risque de saignement, mais ablation complète de la lésion arrête le saignement
- bon pronostic
Kyste traumatique pathogénèse
-origine traumatique avec formation d’hématome qui se résorbe et laisse une cavité vide, mais pas toujours
autres théories :
- nécrose ischémique de la moelle osseuse
- dérangement local de la croissance osseuse
- altération locale du métabolisme osseux ce qui crée une ostéolyse
kyste traumatique présentation clinique
- site de prédilection = os longs
- mandibule postérieure
- jeunes 10-20 ans
- rare chez les enfants de moins de 5 ans et chez les adultes de plus de 35 ans
- toutes les dents sont vitales
- asymptomatique
ksyte traumatique signes radiologiques
- zone radioclaire
- plus ou moins bien définie
- lésion large s’étend entre les racines (apparence lobulée et festonnée)
- lamina dura présente
kyste traumatique histo
- cavité vide
- TC mince
- pas de revêtement épithélial
Kyste traumatique tx et pronostic
- exploration chx essentielle pour confirmer dx
- curetage léger des parois osseuses provoque un saignement et guerison complète après 6 mois
- pronostic excellent
Cavité de Stafne
- depréssion du cortex lingual de la mand
- région molaire = entre les molaires et l’angle de la mand
- en dessous du canal mandibulaire
- anomalie de dev
- plus souvent chez des adultes
- hommes plus que femmes
- asymptomatique et statique une fois établie
- radioclaire, bien définie, cortiquée
- biopsie pas essentielle
- aucun tx requis
Kystes des tissus mous (5)
1-kyste lymphoépithélial 2-kyste lymphoépithélial intraoral 3-kyste dermoïde 4-kyste épidermoïde 5-kyste du conduit thytéoglosse
Kyste lymphoépithélial pathogénèse
-lié au dév
2 théories :
1-désintégration des restes épithéliaux d’origine salivaire inclus dans les ganglions lymphatiques du cou durant l’embryogénèse
2-oblitération incomplète de la première fente brachiale suivi de la prolifération et dégénérescence kystique de l’épithélium à la ligne de fusion
kyste lymphoépithélial présentation clinique
- partie latérale du cou
- ant au muscle SCM
- jeunes adultes
- masse fluctuante et mobile
Kyste lymphoépithélial apparence histologique
- épithélium pluristratifié pavimenteux et PK
- TC : tissu lymphatiques avec de nombreux follcules lymphoïdes et des centres ferminatifs
Kyste lymphoépithélial traitement et pronostic
- biopsie en aspiration, excision chx
- bon pronostic