IV Psychopathologie de l'enfant et clinique projective Flashcards

1
Q

Les organisations psychopathologiques franches autour desquelles gravitent les configurations psychiques des enfants sont

A
  • les organisations psychotiques
  • les organisations dysharmoniques
  • les organisations d’allure névrotique
  • > Attention : en psychopathologie infantile, on emploie le terme “organisation psychique” plutôt que structure
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2
Q

Comment se caractérisent les organisations psychotiques des enfants dans les tests projectifs ?

A
  • soit par une production désertique sous-tendue par le retrait d’investissement objectal
  • soit par l’envahissement des processus primaires au plan du percept et des modes de pensée venant désorganiser le discours
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3
Q

Certains protocole montrent, chez des enfants d’au moins 7 ou 8 ans, un surinvestissement du langage usant de termes précieux et recherchés, mais dénués de signification : quelle est alors la problématique psychique ?

A

essentiellement identitaire, axée sur la cohésion et la permanence, que les défenses primaires majoritaires sont peu à même de garantir

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4
Q

Comment se repèrent les organisations dysharmoniques de l’enfant dans les tests projectifs ?

A

L’adéquation perceptive et langagière des récits se trouve rapidement débordée par le flot des fabulations hors images, et ce d’autant plus que les sollicitations du matériel concernent l’agressivité et la sexualité.

-> A côté des défenses primitives existent des modalités plus élaborées, ou tout au moins plus socialisantes, comme le recours à la réalité externe. Mais on ne peut parler de défenses névrotiques, vu la défaillance du refoulement.

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5
Q

Quels sont les apports des tests projectifs dans les organisations d’allure névrotique de l’enfant ?

A

Le point commun est la conflictualisation entre l’expression pulsionnelle et les mesures défensives, marquant les mouvements d’aller-retours entre désir et défense, entre satisfaction et interdiction.

La “névrose de l’enfant” est toujours une pathologie du Surmoi, laissant en suspens le choix oedipien, désiré et inacceptable.

La dramatisation des conflits psychiques rend compte de l’existence d’une scène psychique sur laquelle les scénarios peuvent “se jouer”. Les épreuves projectives montrent la complémentarité entre le refoulement et les modalités privilégiant le contrôle.

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6
Q

Quelles sont les différentes versions du CAT?

A
  • le CAT
  • le CAT-H : version humaine pour pallier aux inconvénients d’un matériel jugé trop infantile pour certains enfants. Il n’y a pas de différence significative entre les deux épreuves.
  • le CAT-S : 3 planches de puzzle pour les très jeunes enfants, jamais employé en France
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7
Q

Les réponses au CAT impliquent chez le jeune enfant une série d’opérations complexes. Lesquelles ?

A

C’est une double démarche de symbolisation :

  • la première est liée à l’accès au système des signes de la langue maternelle
  • la seconde se base sur l’aptitude à passer du volume de la chose réelle à sa figuration graphique sur une surface, puis à sa représentation mentale
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