Introduction générale Flashcards
Qu’est-ce que la mémoire immunitaire ?
C’est la capacité qu’a le corps de se souvenir de certains Ag qu’il a rencontré
Avec quelle maladie, le concept de mémoire immunitaire a-t-il été introduit ?
Avec la variole, maladie qui laisse des cicatrices importantes sur la peau et muqueuses. Grâce à ces cicatrices, les gens pouvaient affirmer clairement qu’une personne a bien été victime de la variole et ces personnes ne risquaient plus rien
Qu’est-ce qu’une maladie endémique ?
C’est une maladie qui est constamment présente et circulant en permanence à la surface du globe
Qui a fait la découverte de la vaccination ?
Edward Jenner qui a récolté le pus d’une vache atteinte par un virus apparenté au virus de la variole, et la inoculé à un petit garçon naïf et a laissé le temps au jeune de s’immuniser
Qu’est ce qu’une réaction antigénique croisée/réaction apparentée antigénique ?
C’est la propriété d’un agent pathogène de conférer une protection contre des agents pathogènes apparentés mais néanmoins différents.
Ainsi, en étant vacciné pour un virus, on est vacciné pour tous les virus cousins
Quels sont les postulats de Koch ?
Le micro-organisme doit être présent chez les organismes souffrant de la maladie.
Le micro-organisme doit pouvoir être isolé de l’organisme malade et cultivé in vitro.
Le micro-organisme cultivé doit entrainer l’apparition de la maladie lorsqu’il est introduit dans un organisme sain = épreuve de “challenge”.
Le micro-organisme doit être à nouveau isolé du nouvel organisme hôte rendu malade puis identifié comme étant identique à l’agent infectieux original.
–> La maladie est associée à l’agent causal mais l’agent causal n’est pas systématiquement associé à la maladie
Qu’est-ce qu’un antigène ?
N’importe quelle substance qui, administrée à un animal, donne lieu à une réponse immune adaptative.
Qu’est-ce qu’une réponse immune adaptative ?
C’est le développement d’une réponse conduisant à la production de molécules spécifiques aux antigènes
Qu’est-ce que l’immunité ?
C’est la réponse spécifique qu’un corps a développé pour se souvenir d’un antigène
Qu’est-ce qu’une réponse immune innée ?
L’immunité innée est l’ensemble des réactions que le corps va être capable de développer lors du 1er contact avec la substance étrangère, c’est l’immunité naturelle.
Quelle est la différence entre le soi et le non soi ?
Le soi est l’ensemble des molécules du corps que l’on doit tolérer. Le non soi est l’ensemble des molécules qui ne font pas partie du corps et que l’organisme doit reconnaître comme étrangères et doit donc éventuellement détruire.
Il y a donc un phénomène de tolérance naturelle/innée
Sur base de quel principe le macrophage poursuit les bactéries, qu’est-ce qu’il perçoit et lui permet de poursuivre ses cibles ?
C’est un système olfactif = chimiotactisme : le macrophage hume l’environnement pour y détecter une odeur. Il suit un gradient de [ ] de cette odeur et s’oriente en allant dans la direction où l’odeur est la plus forte, jusqu’au moment où il entre en contact avec la bactérie.
Au cours du temps, cette bactérie est agressée par les protéines du complément, ce qui la rend de + en + odorante pour les macrophages et sa surface est + préhensile pour le macrophage. Au départ, les bactéries sont très glissante, empêchant donc les macrophages de les saisir et de les opsoniser (englober)
Lorsque le SI est confronté à une structure du non-soi mais qui n’est pas associée à des lésions, que doit faire le SI ?
Cas des bactéries commensales présentes dans les intestins.
Dans ce cas, il faut aussi que le SI tolère le non soi non dangereux car ce non-soi non dangereux peut parfois être essentiel à la protection de l’organisme, mais aussi pour ne pas perdre de l’énergie et du temps à s’occuper de structures qui ne le mérite pas, ce qui peut donner lieu à des Immuno-pathologies résultant d’une réponse immune inutile vis-à-vis de structures inoffensives
Dans un milieu comme l’intestin, comment reconnaître les bactéries commensales des bactéries pathogènes capables d’induire des lésions ?
Les bactéries pathogènes ont tendance à être invasives et donc à ne pas rester dans la lumière du TD et toute structure envahissant le corps en passant au-delà des muqueuses sera tout de suite associé à des lésions.
Quelle est la différence entre une lésion, une infection et une inflammation ?
Une lésion est une cause infectieuse ou non.
Une infection est toujours associée à un agent pathogène
Une inflammation est une réponse du SI à une série d’agression infectieuse ou non qui coordonne la mobilisation des cellules pour induire une vasodilatation et l’expression de ligands
Quelle est la famille de récepteurs capable de savoir si une substance fait partie du soi ou du non-soi et si elle est dangereuse ou non ?
La famille des Toll-like receptors = TLRs.
Ce récepteur a été découvert par Hoffmann lorsqu’il a étudié le génome de la drosophile et a découvert une famille de gène paralogue (=gènes homologues issus d’une duplication dans le génome) hyper bien organisé. Ce récepteur est aussi présent chez l’homme et animaux
Est-ce que chaque cellules du corps font-elles partie du SI ?
Oui car toutes les cellules du corps sont dotées de mécanismes leur permettant de détecter une infection, voire de développer les premiers mécanismes de résistance vis-à-vis de cette infection. C’est ce qu’on appelle le “cell autonomous immunity”
Quelle est la première protection contre un agent pathogène ?
Ce sont les barrières externes = peau, muqueuses, … qui sont très protectrices et seule une petite quantité d’agents pathogènes sont capables d’envahir le corps. Ces barrières sont essentielles car le SI ne peut que se défendre sur une faible quantité de pathogène. Si ces barrières sont altérées, le SI devra prendre le dessus
Une réponse immune innée donnera forcément suite à une réponse adaptative ?
Non, l’immunité adaptative nécessite impérativement une immunité innée préalable mais des réponses immunes innées ne donneront pas toujours suite à une réponse adaptative.
Quelles sont les molécules solubles du SI ?
Les molécules solubles sont les molécules se trouvant en solution dans le liquide extracellulaire.
On a les molécules solubles de communication qui permettent au système d’échanger des infos, envoyer des ordres, … Les cytokines sont des molécules solubles de communication sécrétées par les cellules pour envoyer un message à une autre cellule. Au sein des cytokines, on a des interleukines qui sont des molécules sécrétées par les leucocytes pour communiquer avec d’autres leucocytes, mais elles peuvent être aussi produites par d’autres types cellulaires. On a aussi les chimiokines qui sont des molécules capable d’attirer une autre cellules = chimiotactisme.
On a les molécules solubles effectrices qui assurent une fonction contribuant à contrôler l’agent pathogène
Comment le système immunitaire peut respecter la communication en sécrétant des molécules solubles ?
Il suffit d’avoir une molécule ainsi qu’une adresse. C’est plus compliquer d’adresser correctement un message. La capacité à recevoir le message va résulter de la présence ou non de récepteurs à ce message à la surface des cellules
Qu’observe-t-on dans un tube de sang coagulé après centrifugation ?
On voit dans le fond le caillot sanguin qui emprisonne toutes les cellules présentes dans le sang, les plaquettes, …
Au-dessus, on a le sérum qui contient l’ensemble des molécules solubles
Qu’observe-t-on dans un tube de sang avec un anticoagulant, après centrifugation ?
On observe les GR dans le bas du tube, puis un manteau blanc contenant les GB et plaquettes. Et pour finir, on a le plasma qui ne contient pas de cellules
D’où proviennent les cellules présentes dans le sang ?
Elles proviennent toute de la moelle osseuse = cellule souche hématopoïétique pluripotente
Comment la cellule souche hématopoïétique pluripotente va savoir en quelle cellule se différencier ?
En fonction de ce qu’elle doit produire, la moelle va recevoir des cytokines et ce cocktail de cytokines va pousser la différenciation le long d’une branche précise pour arriver à la production de ce dont on a besoin : soit une progéniture lymphoïde commune, soit une progéniture myéloïde commune
Qu’est-ce que les leucocytes et quels groupes regroupe-t-il ?
Ce sont l’ensemble des cellules qu’on retrouve dans le manteau blanc : LB, LT, neutrophiles, éosinophiles, basophiles, précurseurs, cellules dendritiques immatures et monocytes.
Dans les leucocytes, on différencie :
- Les cellules lymphoïdes = LT et LB = dérivent de la progéniture lymphoïde commune
- Les cellules myéloïdes = dérivent de la progéniture myéloïde commune. On distingue dans ce groupe les granulocytes regroupant les neutrophiles, basophiles et éosinophiles, et les monocytes regroupant les macrophages et cellules dendritiques.
Comment fonctionne le mastocyte ?
C’est une cellule tissulaire qui est remplie de granules pleines de molécules biologiquement actives. En quelques secondes, si elle reçoit des stimuli particuliers, elle peut relarguer tous ces granules et avoir ainsi une réaction très violente.
Elle repose essentiellement sur des molécules pré-synthétisées
Comment fonctionne le basophile ?
C’est l’équivalent du mastocyte dans la circulation sanguine. C’est une cellule fortement pro-inflammatoire : elle dégranule très rapidement.
Comment fonctionne les éosinophiles ?
Ils possèdent des grains dans leur cytoplasme. Ils ont beaucoup de fonctions : majoritairement une fonction de stimulation des réactions inflammatoires, mais également dans la régulation de la réponse adaptative et surtout, elles interviennent dans la lutte contre les parasites.
Souvent les parasites sont plus grands qu’elle, du coup elle va faire de la digestion en extracellulaire en libérant des granules contenant les molécules impliqués dans la digestion en extracellulaire.