Introduction à la psychopathologie des comportements violents Flashcards
Définir le profilage.
Le profilage est l’analyse de la scène de crime pour déterminer le profil de l’agresseur.
Qu’est-ce que la criminologie ?
La criminologie est l’étude des phénomènes criminels notamment via les phénomènes de masses (macro-criminologie) et les phénomènes plus individuels (micro-criminologie)
Donner une définition de la violence.
La violence est un comportement délibéré et dirigé envers une personne dans le but de lui causer un tord physique ou psychologique.
Expliquer ce que sont les comportements violents.
Les comportements violents incluent :
-le meurtre ou l blessure intentionnelle
-la contrainte par la force ou l’intimidation
-la souffrance infligée physiquement à une personne contre son gré
-l’exposition délibérée d’une personne à un grave danger
Il faut aussi voir si l’agresseur a connaissance des conséquences de ses actes.
Pourquoi, dans la société actuelle, les crimes violents et les personnes qui les commettent préoccupent-ils ?
Dans la société actuelles, les crimes violents et les personnes qui les commettent préoccupent car :
- risques
- coût
- sécurité
- reconnaissance des victimes
- questionnement sur les auteurs
Quelles sont les caractéristiques des délinquants violents ?
Les caractéristiques de délinquants violents sont :
- le comportement violent est un événement répété, avec une continuité. Au plus il y a une apparition précoce et au plus les passages à l’acte seront fréquents
- l’agresseur peut-être spécialiste ou polyvalent
- ces personnes présentent quelques difficultés dans plusieurs domaines de leur vie : témoins de violences et de conflits, moins d’affects et plus de croyances affectives, mauvaise relation familiale et conjugale, style de vie instable, faible éducation, antécédents professionnels précaires, pairs antisociaux, abus de substances…
- il y a des problèmes de colère et d’autorégulation amenant à de l’impulsivité (passage à l’acte comme faible inhibition)
- traits “psychopathologiques” : psychopathie, trouble de la personnalité (antisociale, narcissique, limite), antécédents développementaux (hyperactivité, impulsivité, manque de maîtrise de soi, déficit de l’attention, manque d’estime de soi et incapacité à gérer ses émotions)
Définir la colère, l’autorégulation et l’impulsivité.
La colère est un précurseur de divers types de comportements criminels violents, mais ce n’est pas nécessaire ni suffisant, c’est un rôle facilitateur au passage à l’acte.
L’autorégulation est une activité guidée par un but, bien organisé et mis en oeuvre par la personne qui inclut la capacité à maîtriser ses émotions (=stratégie de coping).
L’impulsivité est l’incapacité d’inhiber un comportement en réponse aux signaux immédiats de l’environnement. C’est une caractéristique commune à tous les délinquant chroniques et pas seulement à ceux ayant des comportements violents.
Définir la déviance du point de vue légal et psychopathologique.
Légalement, on peut être déviant par rapport à une loi, une norme.
En psychopathologie, c’est la volonté de dévier la norme pour satisfaire un besoin (pas toujours retrouvée chez les agresseurs)
Qu’est ce que la violence ?
La violence est un comportement délibéré et dirigé envers une personne dans le but de lui causer u tord physique ou psychologique.
Quels sont les différents types de comportements violents ?
Les comportements violents incluent :
- le meurtre ou la blessure intentionnelle
- la contrainte par la force ou l’intimidation
- la souffrance infligée physiquement à une personne contre son gré
- l’exposition délibérée d’une personne à un grave danger
Quelles sont les caractéristiques des délinquants violents ?
Le comportement violent est un événement répété (+ l’apparition est précoce et + les passages à l’acte seront fréquents). L’agresseur est spécialiste ou polyvalent. Ces personnes on des difficultés dans plusieurs domaines de la vie : témoins de violence ou de conflit, - d’affect et plus de carence affective, mauvaise relation familiale et conjugale, style de vie instable, faible éducation, antécédents professionnels précaires, pairs antisociaux, abus de substances. Il y a des problèmes de colère et d’autorégulation amenant à de l impulsivité (caractéristique commune à tous les délinquants chroniques) chez les délinquants. Il y a aussi des traits psycho pathologiques communs : psychopathie, trouble de la personnalité (antisociale, narcissique, limite), antécédents développementaux (hyperactivité, impulsivité, manque de maîtrise de soi, déficit de l’attention, incapacité à gérer ses émotions)
Expliquer la théorie socio-cognitive de l’apprentissage social de Bandura.
La théorie socio-cognitive de l’apprentissage social de Bandura (est une théorie a facteur unique) expliquent que les gens adoptent des comportements violents en observant les autres mais aussi en y voyant des conséquences (+) et (-).
Les théories du déterminisme soulignent aussi ce lien entre le contexte dans lequel l’individu évolue et apprend ses comportements. Les personnes ont une aptitude au symbolisme (=représentation cognitive des expériences sous forme de structures de connaissance). Dans l’environnement dans lequel on évolue, on met en place des structures de connaissance qui forment des schémas motivationnels (=modèles cognitifs des expériences de la réalité) qui servent de guides dans leur jugement et leur action. Cet apprentissage se fait en 4 étapes :
-attention de l’observation sur l’acteur et ses comportements
-mémorisation des comportements sous forme de constructions restructurées sous forme de règles et de conceptions
-les conceptions cognitives sont transformées en ligne de conduites potentielles
-motivation de la personne pour mettre en application et répéter le comportement.
L’effet des pairs (pro et antisociaux) part de ce modèle.
Donner une explication de la théorie du traitement de l’information socio-cognitive.
La théorie du traitement de l’information socio-cognitive (est une théorie à facteur unique) correspond à la manière dont les gens traitent l’information sociale en terme d’encodage, de stockage, de récupération et l’appliquent à la situation. Le modèle de Crick et Dodge (1994) voit l’individu comme un interprète actif de l’information qui vise à exprimer la meilleure réponse possible dans des conditions données. Il y a plusieurs étapes :
-encodage et interprétation des signaux
-buts
-réponses potentielles
-conséquences (les délinquants voient plus les aspects (+) à court terme mais pas les aspects (-) à long terme)
-l’auto-efficacité des solutions et réactions pour le comportement
Quand les personnes sont en situation sociale ambiguë, les déficits dans le traitement de l’info peuvent augmenter les risques de comportements violents. Contrairement aux personnes non violentes, les individus agressifs portent une attention sélective aux signes agressifs et à s’en rappeler. Ils perçoivent plus facilement une agression dans un large éventail de contexte sociaux et attribuent des intentions hostiles aux autres plus facilement.
Définir le modèle général d’agression.
Le modèle général de l’agression est un modèle intégré du comportement violent qui donne un cadre intégratif basé sur un modèle cyclique de l’interaction entre les gens et la situation en 3 étapes :
- identifier les variations initiatrices du comportement : les variations liées à la personne et à la situation permet de voir comment elle en est venu à passer à l’acte : les traits narcissiques et l’estime de soi élevée, le biais d’attribution hostile, la conviction que l’on peut extérioriser son agressivité de même que les attitudes et les valeurs, la provocation et l’abnégation, les signaux agressifs précurseurs du passage à l’acte imminent.
- identifier les états internes à travers des observations, des entretiens, des évaluations : la cognition (mémoire), les émotions (coping, reconnaissance, gestion, identification, réaction), les excitations physiologiques et les sensations associées
- identifier les processus d’évaluation et de décision qui amènent à des comportements violents (violence instrumentale (réactive ou violence affective)
Expliquer le modèle intégratif de Serin (2004).
Le modèle intégratif de Serin est un modèle multifactoriel (facteur développementaux, de l’apprentissage, situationnel, de maintien) qui suggère 4 étapes de stratégies d’évaluation et d’intervention :
- les amorces et les facteurs de prédisposition sont soulignés avec des distorsions cognitives
- le contexte, avec des situations et des circonstances particulières jouent sur le risque qu’un individu réponde violemment dans une situation donnée
- les facteurs expressifs avec l’inhibition et la désinhibition qui poussent ou non à la violence
- les facteurs entrainant le désistement à la violence avec les processus liés à des évènements de vie ou le résultat d’une redéfinition de soi en tant que personne non délinquante.