Intoxication & psychose Flashcards

1
Q

DDx psychose

A
RX & SUSBSTANCES
o	Adrénergiques
o	Alcool
o	Antiarythmiques
o	ATB
o	Anticholinergiques
o	Antihistaminiques
o	Antimalariens
o	Antituberculeux
o	Sels de bain
o	Barbituriques (sevrage)
o	Benzodiazépines (sevrage)
o	Cannabis
o	Cocaïne
o	CS
o	Dextromethorphan
o	Agonistes dopaminergiques
o	Métaux lourds
o	Kétamine
o	Khat
o	Métamphétamines
o	Ecstasy
o	Organiphosphates
o	PCP
o	St. John’s wort
o	Hormones thyroïdiennes

Retenir surtout : Corticostéroïdes, Antiparkisoniens et Psychostimulants

CONDITIONS MÉDICALES & NEUROLOGIQUES PRÉSENTANT SX PSYCHOTIQUES
o	Délire
o	TBI
o	Épilepsie
o	Différentes formes de démence (alzheimer…)
o	Lésions cérébrales :
-Néoplasie cérébrale
-Ischémie de la matière blanche
-Anomalies de la ligne médiane
-Sclérose tubéreuse
-Malformations cérébrovasculaires du lobe temporal
o	Hydrocéphalie
o	Maladies auto-immunes :
-Encéphalite des récepteurs NMDA
-Lupus érythémateux systémique
-Syndrome paranéoplasique
-Encéphalite limbique
-Myasthénie grave
o	Conditions démyélinisantes :
-Leucodystrophies
-Sclérose multiple
-Maladie de Schilder
o	INFX :
-Neurosyphilis
-Encéphalite virale (HSV)
-VIH
-Maladie de Lyme
-Tuberculose
-Parasites du SNC
-Cryptocoque
-Maladie de Creutzfeldt-Jacob (prions baby)
-Sarcoïdose
o	Autres conditions neurologiques :
-Parkinson
-Maladie de Huntington
-Maladie de Wilson
-Ataxie de Fiedreich
-Calcification familiale des gg de la base
o	Conditions métaboliques compliquées
o	Déficit en hexosaminidase
o	Déficits nutritionnels :
-Vit A, B12, D
-Niacine (B3)
-Mg et Zn
o	Endocrinopathies :
-Maladie de Addison
-DBT 1 ou 2
-Hypoparathyroïdisme
-Myxœdème
-Maladie de Cushing
-Hypopituitarisme
o	Anomalies chromosomiques :
-SXF
-Anomalies des chromosomes sexuels
-Syndrome XXX
-Klinefelter
-Syndrome vélocardiofacial
o	AVC
o	Narcolepsie
AUTRES CONDITIONS PSYCHIATRIQUES
o	Trouble bipolaire I
o	Dépression
o	Trouble d’anxiété
o	Trouble de panique
o	Abus de substances
o	PTSD
o	Trouble schizoaffectif
o	Schizophrénie & trouble psychotique bref
o	Trouble délirant
o	Trouble schizophréniforme
o	TP schizotypique
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2
Q

Sx psychotiques (+/-)

A

Symptômes psychotiques (psychose) : Caractérisés par une perte de contact avec la réalité

SX NÉGATIFS
Affect plat :
-	Expressions faciales non changeantes
-	Manque d’expression gestuelle
-	Manque d’intonation dans la voix
-	Faible contact visuel
-	Diminution des mouvements spontanés
-	Faible réponse affective
-	Affect inapproprié
Alogie (réponses courtes) :
-	Pauvreté du discours et du contenu
-	Augmentation du temps de latence avant une réponse
-	Blocage
Aboulie (pas de volonté) :
-	Manque de persistance au travail et à l’école
-	Altération de l’hygiène et du toilettage
-	Anergie physique
Anhédonie – asocial :
-	Peu de relations interpersonnelles
-	Peu d’activités
-	Altération de l’intimité
-	Peu d’intérêt sexuel
Attention :
-	Inattention sociale
-	Non attentif lors des tests
SX POSITIFS
Hallucinations :
-	Auditives
-	Visuelles
-	Olfactives 
-	Somatique – tactiles
Délires
-	Paranoïaque, persécution, grandiosité, jalousie, de référence, érotomaniaque
-	Somatique
Comportement bizarre :
-	Comportement social et sexuel
-	Répétitions stéréotypées
-	Agité – agressif
-	Apparence, vêtements
Trouble de la pensée :
Vitesse : 
-	Pressurisation du discours
Anomalies :
-	Tangentialité
-	Circonstantialité
-	Déraillement
-	Discours distractible
-	Incohérence
-	Illogique
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3
Q

Trouble psychotique bref - Critères DSM-V

A

A. Présence d’au moins 1 des SX suivants (un des SX doit obligatoirement être 1, 2 ou 3) :

  1. Idées délirantes
  2. Hallucinations
  3. Discours désorganisé (ex. déraillement ou incohérence)
  4. Comportement grossièrement désorganisé ou catatonique.

B. L’épisode persiste au moins 1 jour, mais moins d’un mois, avec retour complet au niveau de fonctionnement prémorbide.

C. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble de l’humeur avec caractéristiques psychotiques, un trouble schizoaffectif ou une schizophrénie et n’est pas due aux effets physiologiques directs d’une substance ou d’une affection médicale générale.

Spécifier si :
o Avec facteur de stress marqué (psychose réactionnelle brève) : Si les SX surviennent peu de temps après des évènements qui produiraient un stress marqué chez la plupart des sujets dans des circonstances similaires et dans la même culture.
o Sans facteur de stress marqué : si les symptômes ne surviennent pas peu de temps après (et pas en réaction à) des évènements qui produiraient un stress marqué chez la plupart des sujets dans des circonstances similaires et dans la même culture.
o Avec début lors du postpartum : pendant la grossesse ou dans les 4 semaines post-accouchement et durée de 2-3 mois
o Avec catatonie
Spécifier sévérité actuelle :
o Évaluation quantitative des principaux SX (délire, hallucination, discours désorganisé, comportement psychomoteur anormal, symptômes négatifs)
o Chacun de ces symptômes peut être évalué pour sa gravité courante (la + sévère dans les 7 derniers jours)
o Échelle de 5 points allant de 0 (absent) à 4 (présente et sévère)

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4
Q

Investigation psychose

A
  • *HX, l’E/P, ATCD afin de déterminer les investigations nécessaires
  • Tests sanguins
  • Toxicologie urinaire (alcool ou drogue)
  • Neuroimagerie

TESTS SANGUINS
Tests sanguins permettant d’établir le DDX :
o Électrolytes (avec Ca), glucose, tests de la fonction rénale et hépatique
o FSC (pour anémie, ↑ GB, éosinophilie…)
o Test de grossesse
En fonction des suspicions cliniques :
o Fonction thyroïdienne, PTH
o Vit B12, folate et niacine
o Profil lipidique
o Tests pour métaux lourds (avec exposition potentielle)
o Dépistage de troubles inflammatoires et rhumatologiques (AC antinucléaires, VS)
o Exclure Syphilis, VIH
*Considérer le niveau de PRL avant de commencer les antipsychotiques

IMAGERIE
Considérer si l’HX ou l’EP sont suggestifs de conditions neurologiques
IRM préférablement (ø CT, mais pas clair)
Indications d’imagerie en urgence :
o Céphalée de novo, sévère et constante
o Déficit neurologique focal
o HX récente de TC significatif
Imagerie non recommandée en cas de première psychose sans SSX de pathologie intracrânienne
EEG potentiellement informatif si HX ou EP suggestif de condition neurologique (épilepsie…)

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5
Q

Trouble schizophréniforme - Critères DSM-V

A

*Principale utilisation : protéger contre le DX prématuré de schizophrénie

A. Présence d’au moins 2 des SX suivants, chacun pendant une proportion significative de temps durant une période d’un mois (ou moins quand répond favorablement TX) (1 doit obligatoirement être 1, 2 ou 3) :

  1. Idées délirantes
  2. Hallucinations
  3. Discours désorganisé (ex. déraillement ou incohérence)
  4. Comportement grossièrement désorganisé ou catatonique
  5. Symptômes négatifs (ex. diminution de l’expression émotionnelle, ou aboulie)

B. L’épisode dure au moins 1 mois mais moins de 6 mois.

C. Le trouble schizoaffectif et les troubles dépressif et bipolaires ont été éliminés car :

  1. Il n’y a pas eu d’épisode de dépression majeure ni de manie co-occurant avec les SX dans la phase active.
  2. Si épisodes thymiques présents, ils ont été présents seulement pour une brève période du trouble.

D. Le trouble n’est pas dû à l’effet d’une substance ou d’une autre condition médicale.

Spécifier si :
o Avec caractéristiques de bon pronostic : 2 ou plus des manifestations suivantes :
-Survenue de SX psychotiques importants dans 4 semaines succédant au 1er changement observable du comportement ou du fonctionnement habituel
-Confusion ou perplexité à l’acmé de l’épisode psychotique
-Bon fonctionnement social et professionnel prémorbide
-Absence d’émoussement ou d’abrasion de l’affect
o Sans caractéristiques de bon pronostic (moins de 2 caractéristiques ci-dessus présentes)

Spécifier si : Avec catatonie

Spécifier la sévérité actuelle :
o Évaluation quantitative des principaux symptômes (délire, hallucination, discours désorganisé, comportement psychomoteur anormal, symptômes négatifs).
o Chacun de ces symptômes peut être évalué pour sa gravité courante (la + sévère dans les 7 derniers jours).
o Échelle de 5 points allant de 0 (absent) à 4 (présente et sévère)

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6
Q

Schizophrénie - Critères DSM-V

A

Dysfonctions au niveau de la perception, de la pensée inférentielle, du langage, de la mémoire et des fonctions exécutives.

A. Présence d’au moins 2 des SX suivants, chacun devant être présent dans une proportion significative de temps au cours d’une période d’un mois (ou moins en cas de TX efficace) (1 doit obligatoirement être 1, 2 ou 3) :

  1. Idées délirantes
  2. Hallucinations
  3. Discours désorganisé (ex : déraillement ou incohérence)
  4. Comportement grossièrement désorganisé ou catatonique
  5. Symptômes négatifs (aboulie ou diminution de l’expression émotionnelle)

B. Durant une proportion significative de temps depuis le début du trouble, le niveau de fonctionnement dans un domaine majeur tel que le travail, les relations interpersonnelles ou l’hygiène personnelle est passé d’une façon marquée en dessous du niveau atteint avant le début du trouble.

C. Des signes continus du trouble persistent depuis au moins 6 mois.
Pendant cette période, les SX répondant au critère A doivent avoir été présents pendant au moins un mois (ou moins si traitement); dans le même laps de temps des symptômes prodromiques ou résiduels peuvent également se rencontrer. Pendant ces périodes prodromiques ou résiduelles, les signes du trouble peuvent se manifester que par des symptômes négatifs, ou par deux ou plus des symptômes listés dans le critère A présents sous une forme atténuée.

D. Exclusion d’un trouble schizoaffectif et d’un trouble de l’humeur avec caractéristiques psychotiques :

  1. Soit parce qu’aucun épisode dépressif majeur, maniaque ou mixte n’a été présent simultanément aux symptômes de la phase active
  2. Soit parce que si les épisodes thymiques ont été présents pendant les symptômes de la phase active, leur durée totale a été brève par rapport à la durée des épisodes actifs et résiduels.

E. Exclusion d’une affection médicale générale ou due à une substance.

F. S’il existe des ATCD de TSA ou de trouble de la communication débutant dans l’enfance, le diagnostic surajouté de schizophrénie est posé seulement si des symptômes hallucinatoires et délirants importants, en plus des autres symptômes de schizophrénie nécessaire au diagnostic, sont aussi présents pendant au moins un mois (au moins en cas de traitement efficace)

Spécification nombre et récurrence des épisodes (seulement après une durée d’au moins 1 an du trouble) :
o1e épisode, présentement épisode aigu
o1e épisode, présentement en rémission partielle
o1e épisode, présentement en rémission complète
oMultiples épisodes, présentement épisode aigu
oMultiples épisodes, présentement en rémission partielle
oMultiples épisodes, présentement en rémission complète
oContinu
oNon-spécifié

Spécifier si : Avec catatonie

Spécifier la sévérité actuelle
oÉvaluation quantitative des principaux symptômes (délire, hallucination, discours désorganisé, comportement psychomoteur anormal, symptômes négatifs).
oChacun de ces symptômes peut être évalué pour sa gravité courante (la + sévère dans les 7 derniers jours).
oÉchelle de 5 points allant de 0 (absent) à 4 (présente et sévère).

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7
Q

Facteurs prédisposants et précipitants a/n neurodéveloppemental - Schizophrénie

A

Maladie multifactorielle
Certains individus ont une prédisposition génétique à la maladie, mais celle-ci ne cause pas la maladie sans facteurs précipitants :
o Environnementaux
o Biologiques :
- Blessure à la naissance
- Malnutrition maternelle
- Abus de substance chez la mère
Pour que la schizophrénie s’installe chez certaines personnes, il faut donc qu’intervienne une prédisposition héréditaire ou encore une configuration cérébrale particulière découlant du dysfonctionnement d’un circuit fronto-temporo-limbique et des NT associés.
La seule présence de ces facteurs psychologiques est insuffisante pour provoquer l’apparition de la maladie. Il faut que s’y ajoute un certain stress → effet déclencheur sur un cerveau vulnérable

Modèle vulnérabilité-stress :
Stress biologique [cannabis et autres drogues] ( Surstimulation de la DA dans les synapses d’un cerveau vulnérable)
Stress psychosocial (Accumulation d’événements de la vie quotidienne, Émotionnalité exprimée, Urbanicité → appartenance à des classes sociales inférieures, Immigration, Pressions de performance, Soutien social insuffisant)

Facteurs génétiques : schizophrénie a une forte composante génétique
-10% si une personne dans la fratrie
-5-6% si un parent
-17% si une personne dans la fratrie et un parent
-46% si les deux parents
-Jumeaux monozygotes 46% vs dizygote 14%
Gènes & marqueurs génétiques repérés.

Facteurs neurodéveloppementaux :
La schizophrénie serait un trouble neurodéveloppemental qui résulte d’une blessure au cerveau s’étant produite tôt dans la vie ou à l’adolescence.
-Facteurs psychosociaux (mauvaise nutrition maternelle, abus de substances par la mère lors de la grossesse)
-Blessure à la naissance ou complications périnatales = lésion cérébrale
-Anomalies physiques mineures (tête, mains, pieds et visage)

Facteurs neurochimiques :

  • Dopamine : Hyperactivité dans les régions limbiques, Hypoactivité dans les régions frontales. Amphétamines : favorisent la transmission dopaminergique dans les régions limbiques (Aggravation des sx psychotiques, Précipitation de sx psychotiques chez individus normaux)
  • Antipsychotiques : bloquent les récepteurs de dopamine D2
  • Sérotonine : L’efficacité des antipsychotiques de 2ème génération, qui bloquent aussi les récepteurs 5-HT2, suggère que la sérotonine a aussi un rôle à jouer dans la schizophrénie.
  • Glutamate : Hypoactivité des récepteurs NMDA = altération de la balance normale entre le GABA et le glutamate = excitotoxicité et altération de la neuroplasticité

Facteurs neuropathologiques et de neuroimageries :
Élargissement des ventricules cérébraux (augmentation du LCR) associé à : Mauvais fonctionnement prémorbide, Symptômes négatifs, Mauvaise réponse aux traitements, Altération cognitive
Élargissement des sulci
Atrophie cérébelleuse
Diminution de la taille du lobe frontal et du lobe temporal.
oAnomalie dans le gyrus temporal supérieur : associé à hallucination
Diminution de la taille du thalamus associé à : Mauvaise filtration des influx ou génération d’influx, Diminution du tissu total du cerveau, Diminution sélective de la matière grise (pt blanche aussi)

Facteurs environnementaux :
Ces facteurs peuvent entraîner des mutations ou influencer l’expression des gènes.

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8
Q

Trouble schizoaffectif - Critères DSM-V

A

Présence d’épisodes maniaques ou dépressifs co-occurrents à des SX caractéristiques de la schizophrénie. Surtout Dx d’excusion.

A. Période ininterrompue de maladie, où il y a un épisode thymique majeur (dépression majeure ou manie), co-occurrent avec les critères A de la schizophrénie.
Note : L’épisode de dépression caractérisée doit inclure le critère A1 : humeur dépressive

B.Des idées délirantes ou des hallucinations ont été présentes pendant au moins 2 semaines, en l’absence de symptômes thymiques marqués (dépressif ou maniaque).

C.Les symptômes qui répondent aux critères d’un épisode thymique sont présentés pendant une partie conséquente de la durée totale des périodes actives et résiduelles de la maladie.

D.La perturbation n’est pas due aux effets physiologiques directs d’une substance ou d’une affection médicale générale.

Spécification du sous-type :
oType bipolaire : Si un épisode manique fait partie du tableau clinique (ATCD ou présent)
oType dépressif : Si seuls des épisodes dépressifs caractérisés dont partie du tableau clinique (PAS d’épisode maniaque)

Spécifier si : Avec catatonie

Spécification nombre et récurrence des épisodes (seulement après une durée d’au moins 1 an du trouble)
o1e épisode, présentement épisode aigu
o1e épisode, présentement en rémission partielle
o1e épisode, présentement en rémission complète
oMultiples épisodes, présentement épisode aigu
oMultiples épisodes, présentement en rémission partielle
oMultiples épisodes, présentement en rémission complète
oContinue
oNon-spécifié

Spécifier la sévérité actuelle
oÉvaluation quantitative des principaux symptômes (délire, hallucination, discours désorganisé, comportement psychomoteur anormal, symptômes négatifs).
oChacun de ces symptômes peut être évalué pour sa gravité courante (la + sévère dans les 7 derniers jours).
oÉchelle de 5 points allant de 0 (absent) à 4 (présente et sévère)

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9
Q

Trouble délirant - Critères DSM-V

A

Présence de délires bien systématisés accompagnés d’un affect approprié au délire survenant en présence d’une personnalité relativement bien préservée.
**Absence de comportement manifestement étrange ou bizarre.

A.Présence d’une (ou de plusieurs) idées délirantes pendant une durée de 1 mois ou plus.

B.Le critère A de la schizophrénie n’a jamais été rempli (les hallucinations, si présentes, ne sont pas proéminentes et sont reliées au thème délirant)

C.En dehors de l’impact de l’idée délirante ou de ses ramifications, il n’y a pas d’altération marquée du fonctionnement, ni de singularités ou de bizarreries manifestes du comportement.

D.Si des épisodes maniaques ou dépressifs caractérisés sont survenus concomitamment, ils ont été de durée brève comparativement à la durée globale de la période délirante.

E.La perturbation n’est pas due aux effets physiologiques directs d’une substance ou d’une affection médicale générale et n’est pas mieux expliqué par un autre trouble mental.

Spécification du type :
oÉrotomaniaque : Croire qu’une personne (souvent d’un niveau supérieur) est amoureuse de lui.
oGrandiose (mégalomaniaque) : Idée exagérée de sa propre valeur, de son pouvoir, de ses connaissances, de son identité, ou d’une relation exceptionnelle avec une divinité ou une personne célèbre.
oJalousie : Conviction non fondée d’infidélité du partenaire.
oPersécution : Croyance d’être la cible d’un complot, d’une escroquerie, d’espionnage, d’une filature, d’un empoisonnement, de harcèlement.
oSomatique : Fonctions ou sensations corporelles.
oMixte : Plusieurs thèmes précédents, mais aucun ne domine.
oNon spécifié : La croyance n’est pas clairement identifiée ou pas décrite dans un des sous-types spécifiques
Spécifier si :
oAvec contenu bizarre (clairement invraisemblable, incohérent avec la culture de la personne et pas dérivé des expériences de la vie normale (ex : une personne a enlevé tous ces organes et les a remplacés par ceux de quelqu’un d’autre, sans laisser de cicatrice externe).

Spécification nombre et récurrence des épisodes (seulement après une durée d’au moins 1 an du trouble)
o1e épisode, présentement épisode aigu
o1e épisode, présentement en rémission partielle
o1e épisode, présentement en rémission complète
oMultiples épisodes, présentement épisode aigu
oMultiples épisodes, présentement en rémission partielle
oMultiples épisodes, présentement en rémission complète
oContinu : Symptômes du trouble sont présents la majorité du temps de la maladie

Spécification de la sévérité actuelle
oÉvaluation quantitative des principaux symptômes (délire, hallucination, discours désorganisé, comportement psychomoteur anormal, symptômes négatifs).
oChacun de ces symptômes peut être évalué pour sa gravité courante (la + sévère dans les 7 derniers jours).
oÉchelle de 5 points allant de 0 (absent) à 4 (présente et sévère)

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10
Q

Trouble psychotique induit par une substance ou un médicament - Critères DSM-V

A

A.Présence d’au moins 1 des SX suivants

  1. Idées délirantes
  2. Hallucinations

B.Il y a évidence, par l’histoire, l’examen physique et les tests de laboratoires que (1 ET 2) :

  1. SX en A sont apparus pendant ou peu de temps après une prise médicamenteuse, une intox ou un sevrage
  2. La substance impliquée est capable de produire les SX en A.

C.La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble psychotique pas lié à une substance.
Les manifestations suivantes peuvent permettre de mettre en évidence que les SX sont attribuables à un trouble psychotique non induit par une substance :
-SX précèdent le début de la prise de substance (ou de la prise de médicament).
-SX persistent pendant une période de temps conséquente (c.-à-d. environ un mois) après la fin d’un sevrage aigu ou d’une intox sévère, ou dépassent largement ce à quoi on aurait pu s’attendre considérant le type de substance
-La quantité prise ou la durée d’utilisation
-Autres éléments probants suggèrent l’existence indépendante d’un trouble psychotique non induit par une substance (p. ex., des antécédents d’épisodes récurrents non liés à une substance).

D.La perturbation ne survient pas seulement au cours d’un délirium

E.Cause une détresse et une altération du fonctionnement

N.B. : Faire ce DX et (ø intoxication ou sevrage à une substance) quand les SX excèdent ceux qui sont généralement associés et quand ils sont suffisamment sévères pour justifier à eux seuls un examen clinique.

Spécifier si
oSevrage
oIntoxication

Spécifier la sévérité

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11
Q

Trouble psychotique lié à une autre condition médicale - Critères DSM-V

A

A.Hallucinations ou idées délirantes au premier plan.

B.Mise en évidence d’après l’histoire de la maladie, l’examen physique ou les examens complémentaires, d’une affection médicale générale dont la perturbation est la conséquence physiologique directe.

C.La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental.

D.La perturbation ne survient pas de façon exclusive au cours de l’évolution d’un délirium.

E.Cause détresse et une altération du fonctionnement

Spécifier si

  • Avec idées délirantes
  • Avec hallucinations

Inclure le nom de la maladie

Spécifier la sévérité

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12
Q

Contenu examen mental

A
  • Description générale :
    o Très variable (agité, discours désorganisé ou complètement immobile et silencieux, posture étrange/mutisme, négativisme, obéissance automatique)
    o Habillement inhabituel possible, habillement hors-saison.
  • Contact :
    o Difficulté d’établir un rapport émotionnel avec le patient
    o Peu ou pas de contact visuel
  • Comportement psychomoteur :
    o Agité, agressif, socialement inapproprié, sexuel, compulsions, catatonie, stupeur, rigidité, catalepsie (rigidité durant 15 sec.), maniérisme
  • Humeur, sentiments et affect :
    o Dépression secondaire de la schizophrénie, anhédonie, émotions inappropriées et excessives, affect émoussé, toute-puissance, extase religieuse, anxiété paralysante
-	Perturbations perceptuelles : 
o	Hallucinations
o	Illusions
-	Forme de la pensée : 
o	Déraillement (relâchement des associations entre les phrases), incohérence (salade de mots), tangentialité, écholalie, mutisme, circonstancialité, fuite des idées, blocage, distractibilité
  • Contenu de la pensée :
    o Idées, croyances ou interprétations des stimuli
    Ex : Idées de persécution, idées de grandeur, idées de référence délires mystiques ou somatiques, contrôler ou être contrôlé
    o Idéations suicidaires ou hétéro-agressives
  • Sensorium et cognition :
    o Assez bien orientés dans le temps, dans l’espace et p/r aux autres personnes, mémoire habituellement intacte
  • Jugement et insight :
    o Faible conscience de la nature et de la sévérité de leur maladie, s’accompagne souvent de faible observance du TX
  • Fiabilité :
    o La nature du trouble nécessite que l’on vérifie les informations importantes auprès d’autres sources.
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13
Q

Tx Rx - Schizophrénie

A

TX AIGU
o 1er choix :
Antipsychotique de 1ère génération : Haloperidol (Haldol)
Antipsychotique de 2ème génération : Risperidone (Risperdal) et Olanzapine (Zyprexa) (Mieux toléré, car moins E2)
o 2e choix :
Antipsychotique de 2ème génération : Clozapine (Clozaril) (2ème choix, car dans de rares cas elle peut causer l’agranulocytose). Associé à diminution du risque de suicide.

TX MAINTIEN
o Antipsychotiques durant 1 à 2 ans après l’épisode psychotique initial
Risque élevé de rechute et possibilité de détérioration sociale après plusieurs rechutes

o Antipsychotiques durant > 5 ans après plusieurs épisodes
Risque élevé de rechute

o Au-delà de ça, risque d’être médicamenté pour toute la vie

Il est possible d’avoir des injections d’antipsychotiques qui ont un effet prolongé ; patients avec insight pauvre et qui sont non-compliants avec leur médication.

Dans la schizophrénie, il y a un surplus de DA dans les régions limbiques, ainsi qu’un déficit dans les régions corticales. Les hallucinations sont surtout causées par le surplus dans les régions limbiques, c’est pourquoi il faut donner des antipsychotiques qui bloquent les récepteurs D2. Ceux-ci ont un effet très important sur la voie mésolimbique, mais peu sur la voie mésocorticale (donc n’accentue pas énormément le déficit).

TX ADJACENT :
oSi anxiété : Anxiolytiques (benzodiazépines)
oSi impulsivité, agressivité, hyperactivité et changements d’humeur : Lithium, Valproate et Carbamazépine
oSi dépression : Antidépresseurs
oSi dépression et SX catatoniques : ECT (occasionnel)

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14
Q

Interventions thérapeutiques - Psychose

A

INTERVENTIONS PSYCHOSOCIALES
-On favorise les programmes de traitement de jour.
-Programmes de traitement par l’insertion dans la communauté
-Suivi en communauté :
oOn apprend au patient les compétences de base de la vie.
oOn aide le patient pour qu’il travaille avec des agences communautaires.
oOn aide le patient à ce qu’il se développe un réseau de soutien social.
oPlacement d’emploi volontaire

AUTRES APPROCHES
- Thérapie familiale :
oDonner de l’info sur la maladie (SX, cause, évolution, pronostic et TX disponibles) à la famille
oApprendre à la famille comment améliorer la communication
oApprendre à la famille comment procurer un support constructif au patient
- Réhabilitation cognitive :
oRemédier aux pensées anormales
oFavoriser le « processing » de l’info : Attention, vigilance, mémoire.
oLes patients apprennent à bien s’adapter (« coping ») : Écouter de la musique, masquer les hallucinations auditives, tester les croyances réelles de celles délusionnelles.
- Réhabilitation psychosociale :
oRéintégrer le patient dans sa communauté (vs l’isoler, comme à l’époque)
oTrouver et garder un emploi rémunéré
oEmploi : augmente l’estime personnelle, plus d’opportunités et permet d’interagir
- Apprentissage de compétences sociales (SST) :
oDéveloppement d’un comportement social approprié
oRenforcement social
oOpportunités
oMaintenir un contact visuel dans une conversation
oApprendre des compétences de communication
- Logement abordable et approprié :
oRefuge, foyer de groupe supervisé, famille d’accueil, appartement supervisé

PSYCHOÉDUCATION

  • Démystification de la maladie
  • Information à propos des habitudes de vie
  • Observance aux traitements
  • Techniques de gestion du stress
  • Manifestations cliniques pouvant annoncer une rechute
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15
Q

Caractéristiques associées avec un bon ou un mauvais pronostic schizophrénie

A
BON
Début : Aigue
Durée prodrome : Court
Âge début : Fin 20aine à la 30aine
Sx humeur : Présents
Sx psychotiques ou négatifs : Légers à modérés
Obsessions/compulsions : Absents
Sexe : Femme
Fonctionnement prémorbide : Bon
Statut marital : Marié
Fonction psychosexuelle : N
Fonction neurologique : N
Anormalités cérébrales : Aucune
Intelligence : Élevée
ATCD fam schizophrénie : Négatif
MAUVAIS
Début : Insidieux
Durée prodrome : Depuis l'enfance
Âge début : Début adolescence
Sx humeur : Absents
Sx psychotiques ou négatifs : Sévères
Obsessions/compulsions : Présent
Sexe : Homme
Fonctionnement prémorbide : Mauvais
Statut marital : Jamais marié
Fonction psychosexuelle : Faible
Fonction neurologique : Signes légers + (déficits stéréognosie, graphestésie, équilibre, proprioception)
Anormalités cérébrales : Présente
Intelligence : Faible
ATCD fam schizophrénie : Positif
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16
Q

Congé suite à intoxication antidépresseurs tricycliques quand …?

A

FC < 100 depuis au moins 10 min
ECG N
Niveau de conscience N, sans convulsion depuis 6h de l’overdose

17
Q

Prise en charge intoxication cocaïne

A

Benzodiazépine (diminue excitation, TA et FC)
Beta-bloquants CONTRE-INDIQUÉS car cocaïne joue et sur récepteur alpha (vasocons) et sur recepteur beta (vasodil) donc si bloque b –> ++ vasoconstriction

18
Q

Mécanisme d’action intoxication cocaïne

A

3 mécanismes :

  1. Blocage de la recapture d’amines biogéniques (dopamine, noradrénaline, adrénaline, sérotonine)
    - Stimulation récepteurs alpha et beta adrénergiques par NA et un peu A, avec préférence alpha sur vasculature cardiaque et périphérique → vasoconstriction
    - Propriétés euphorisantes par inhibition recapture sérotonine
    - Dépendance par inhibition recapture dopamine
  2. Blocage des canaux sodiques → ralentit ou bloque conduction nerveuse et altère récupération des canaux Na+ neuronaux (d’où sont effet anesthésique local)
    - Peut ralentir influx Na dans les myocytes cardiaques par même effet sur canaux Na cardiaques
    - Surdosage sévère → prolongation complexe QRS à ECG et inotropie négative cliniquement (diminution contractilité cardiaque)
  3. Stimulation d’amino acides excitatoires → augmente concentration glutamate et aspartate dans le cerveau
19
Q

Mécanisme d’action intoxication amphétamines

A
  1. Stimulation récepteurs adrénergiques alpha et beta
    - Donne effet aigu : hypervigilance, HTA, tachycardie, mydriase, diaphorèse
  2. Libération de neurotransmetteurs comme dopamine, sérotonine et NA et peuvent aussi empêcher leur recapture. Certains sont également des agonistes des récepteurs de sérotonine
    - Sx psychotiques lors de surdose dû à excès de dopamine et sérotonine
20
Q

Rx anticholinergique

A
Anti-histaminiques
Tricycliques
Anticholinergiques purs (benzotropine)
Carbamazépine
antipsychotique
antiparkinsonien
cyclobenzaprine
Antispasmodique
21
Q

Rx sympathomimétique

A
amphétamines
cocaine
methyphénidate
remedes contre le rhume
Caféine
LSD
Hormones thyroidiennes
22
Q

Schizoaffectif

A

Trouble schizoaffectif :
Épisode thymique caractérisé + critère A de schizophrénie dans période de maladie ininterrompue ET idées délirantes ou hallucinations pendant > 2 semaines sans épisode thymique caractérisé → Sx épisode thymique pendant majeure partie de durée totale des périodes actives et résiduelles de maladie

23
Q

Rx pouvant causer psychose

A

Hallucinogène, amphétamines, cocaïne, alcool, cortico, anticholinergiques, rx antiparkinsonien, anxiolytiques, opioïdes, psychostimulant

24
Q

Affection médicale pouvant causer psychose

A
Déficience B12
Epilepsie temporale
Tumeur cérébrale ou masse cérébrale
Infection (neurosyphylis)
désordre métabolique ou endocriniens
Démence
25
Q

Délirium vs. psychose

A

Délirium = aigu et passager dès que enlève la cause (ex: pneumonie) → feature #1 = attention

  • Installation soudaine
  • Comorbidité médicale, polymédication (++ si effet anticholinergique), hospitalisation, Personnes âgées, Sevrage d’alcool
  • ++ Fluctuations, inversion cycle éveil-sommeil
  • État de conscience toujours perturbé
  • Hallucinations + autres modalités que auditive
  • Délires moins systématisés

Psychose = installation moins aigue que délirium

  • Pire matin, insomnie
  • ÉC fréquemment intact ou moins altéré que délirium
  • Hallucinations surtout auditive
  • Délires + organisés et stables
26
Q

FDR suicide chez personnes atteintes de schizophrénie

A

Risque suicidaire :
SAD PERSONS
+ chomage, hallucinations mandatoires, hospitalisation récente, accéssibilité arme à feu/pas de supervision à la maison

27
Q

FDR homicide

A

Risque homicidaire :

  • Personnes psychotiques
  • Histoire passée de comportement violent (meilleur prédicteur)
  • Abus de substance
  • Agression durant l’enfance
  • Peu de 5-HIAA dans LCR (métabolite sérotonine)
  • Voix (hallucinations mandatoires)
28
Q

Mécanisme action cocaïne

A
  1. Blocage de la recapture d’amines biogéniques (dopamine, noradrénaline, adrénaline, sérotonine)
    - Stimulation récepteurs alpha et beta adrénergiques par NA et un peu A, avec préférence alpha sur vasculature cardiaque et périphérique → vasoconstriction
    - Propriétés euphorisantes par inhibition recapture sérotonine
    - Dépendance par inhibition recapture dopamine
  2. Blocage des canaux sodiques → ralentit ou bloque conduction nerveuse et altère récupération des canaux Na+ neuronaux (d’où sont effet anesthésique local)
    - Peut ralentir influx Na dans les myocytes cardiaques par même effet sur canaux Na cardiaques
    - Surdosage sévère → prolongation complexe QRS à ECG et inotropie négative cliniquement (diminution contractilité cardiaque)
  3. Stimulation d’amino acides excitatoires → augmente concentration glutamate et aspartate dans le cerveau, ++ noyau accumbens
29
Q

Pharmaco intox involontaire lithium

A

Fenêtre thérapeutique étroite

Demi-vie = 18-24h chez jeunes adultes

  • x2 chez personnes âgées (clairance rénale diminuée)
  • jusqu’à 60h si tx continu depuis > 1 an
  • augmentée si insuf rénale ou modification excrétion rénale due à conditions comme déshydratation, hyponatrémie, etc.

Lors de prise :
Absorption rapide dans TGI → sérum → distribution retardée dans tissus → [ ] atteint état stable en +/- 6h après dernière dose
- Si surdose → corps étranger solide formé dans intestin → prolonge délai d’absorption maximale > 6h
- PAS de métabolisme → excrété tel quel dans urine

30
Q

Équation trou osmolaire/anionique

A

Trou osmolaire = osmolarité sérique mesurée - osmolarité sérique calculée

  • Osmolarité calculée = ( 2 x [Na] ) + [glucose] + [urée]
  • N = 1 à 10 mOsm/Kg H2O → > 10-15 = commence à s’inquiéter
  • Augmenté si diminution volume plasmatique (hypovolémie) ou présence substances très osmotiques
  • Max = 30-60 min post-ingestion
  • > 50 → ++ intox méthanol ou éthylène glycol

Trou anionique = [Na] - ( [Cl] + [HCO3] )
- N = 11 +/- 2 mmol/L → > 15 mEq/L = anormal

31
Q

Tests initiaux en situation d’intox

A
  • glycémie
  • prise de sang métabolique de base:
    • électrolytes
    • fonction rénale
  • BHCG
  • Gaz sanguin si (dépression respiratoire ou EC altéré)
  • ECG
  • bilan drogue sanguin ou urinaire
32
Q

Tests initiaux en situation d’intox

A
  • glycémie
  • prise de sang métabolique:
    • électrolytes
    • fonction rénale
  • BHCG
  • ECG
  • bilan drogue sanguin ou urinaire
33
Q

indication d’hémodialyse en cas d’intox au méthanol ou éthylène glycol

A
  • Acidose métabolique sévère : TA en haut de 30 ou pH en bas de 7,25
  • désordre électrolytique qui ne répond pas au tx
  • signe vitaux qui se détériorent
  • Symptômes visuels
  • IR
  • > 50mg\dl
34
Q

indication hémodialyse intox lithium

A
  • insuffisance rénale
  • intox aigu : > 4 mmol/L intox chronique : > 2mmol/L
  • symptômes sévères
  • ne tolère pas fluide
35
Q

Effets secondaires antipsychotiques

A

Clozapine = ++ efficace, mais risque agranulocytose mortel

1e génération = ++ sx extra-pyramidaux (akathisie = , dystonie = contraction musculaire involontaire, dyskinésie = mouvements involontaires, trouble équilibre, parkinsonien = tremblements, rigidité, mvmts lents) , dyskinésie tardive

2e génération = ++ gain de poids, intolérance au glucose, dyslipidémie