INTERFER Flashcards
Tout COS doit donc s’appuyer sur les dispositions existantes, à savoir :
=> la Permanence Générale (PG) RATP, le Permanent des Réseaux Ferrés et l’officier de liaison BSPP ;
=> un Chef d’Incident Local ou Principal
=> le Centre Opérationnel de Gestion de la Circulation (COGC) pour le réseau SNCF ;
=> le PCC TRANSDEV pour le réseau ferré de l’aéroport Charles de Gaulle (CDGVAL) ;
=> un Poste Central de Sécurité Incendie (PCSI), ou centre de surveillance, ou Local de Gestion d’Intervention (LGI) ou bureau de vente (billetterie) qui,
=> des colonnes sèches avec prises d’incendie tous les 100 mètres en tunnel (sur certaines lignes et
prolongement récents) ;
=> des guides opérateurs de lignes RATP destinés à mettre en oeuvre, en relation avec le Permanent des
Réseaux Ferrés (PRF), le désenfumage de la station ou de l’inter-station ;
=> des téléphones de bout de quai qui permettent de contacter les régulateurs de lignes (coupure des énergies), le CSO, le CO et la coordination médicale ;
=> des rupteurs d’alarme ;
=> des prises pour généphones ;
=>éventuellement des dispositifs spécifiques d’accès des secours (accès-pompiers)
=> un éclairage de sécurité et de jalonnement ;
=>des cheminements d’évacuation des passagers en tunnel (lignes récentes ou réaménagées) et sur les
portions aériennes.
Les sinistres sur le réseau ferré ont généralement pour origine :
=> un problème technique avec émission de fumées voire de flammes (échauffement des freins avec
inflammation éventuelle des pneus, court-circuit sur un groupe motopropulseur, problème électrique sur
le réseau de traction, échauffement de câbles) ;
=> le déraillement d’une voiture ;
=> un arrêt brutal ou collision entre trains ou contre les butoirs ;
=> un attentat.
Les retours d’expérience des feux de matériels roulants en tunnels ferroviaires montrent que :
=> le risque de panique doit être pris en compte dès le début de l’intervention ;
=> le développement des fumées (feu de pneumatiques) peut être rapide, rendant difficile toute approche du sinistre par les secours. Le désenfumage est une opération technique normalement initiée par le PRF (sur le réseau RATP) et menée en relation étroite avec le COS, sur la base des Guides Opérateurs de Ligne
Dans ce type d’infrastructures, la longueur des cheminements constitue un obstacle majeur à l’intervention des sapeurs-pompiers. Celle-ci a des conséquences directes sur :
=> le balisage qui doit s’effectuer sans obstacle physique à l’évacuation ;
=> les liaisons physiques et les communications ;
=> l’établissement de moyens hydrauliques ;
=> le rayon d’action du personnel.
Les principe fondamentaux d’une intervention en tunnel ?
=> mise en sécurité du réseau
=> évacuation du public ou extraction des victimes ;
=> maîtrise du désenfumage
=> attaque précoce du sinistre le cas échéant ;
=> reconnaissances simultanées de part et d’autre du lieu de l’intervention
=> coordination des moyens dans la ou les stations ou gares concernées ;
=> maîtrise en permanence des liaisons internes et externes.
Pour y parvenir, il est nécessaire d’appliquer une doctrine d’intervention spécifique qui permet de :
=> systématiser l’encadrement du lieu de l’intervention au moyen d’éléments de reconnaissance ;
=> dédoubler si besoin et si possible les organes de commandement en :
-Poste de commandement avancé (PCA), au plus près du sinistre et des moyens de communication propres au réseau, activé dans un premier temps par le chef de garde. Si l’OSG prend le COS, l’OGC prend le commandement du PCA.
Poste de commandement principal (PCP) situé dans tout local disposant des moyens de communication
Principe d’engagement - L’intervention en tunnel repose sur :
=> l’envoi d’un détachement préconstitué permettant d’effectuer les premières étapes de la marche générale des opérations ;
=> des principes d’engagement pour chacun des premiers engins ;
=> une structure de commandement comprenant le PCA et le PCP.
Quel est le volume de depart INTERFER ?
=>Gare ou station principale :
1 groupe ETARE + 1 groupe de commandement (PCTAC)
L’OGC n’est pas obligatoirement le COS
=>Gare ou station ou accès-pompiers encadrant :
1 groupe ETARE
Si réseau RATP :
1 OGC à la PG RATP.
Si réseau SNCF :
1 OGC à l’adresse principale
Le CO rend compte à ….
Le CO rend compte à la coordination médicale et l’officier prévention
Envoi de moyen pour interfer - Il faut distinguer quatre cas
1) L’intervention se situe en station/gare
Dans ce cas, le premier groupe ETARE est envoyé à l’adresse, le second en station, gare ou accès-pompiers aval le plus proche sur informations de la PGRATP.
2) L’intervention se situe entre deux stations/gares
Le premier groupe est envoyé à l’adresse, le second en station, gare ou accès-pompiers aval le plus proche.
3) L’intervention se situe sur une ligne à l’air libre entre deux stations/gares
Le premier groupe est envoyé à l’adresse donnée par le requérant. Le second groupe est envoyé à la station, gare ou accès-pompiers encadrant le plus proche.
4) L’intervention se situe entre deux gares dont l’une est hors secteur Brigade
Le premier groupe est envoyé à l’adresse, le CO demande l’intervention en gare ou accès-pompiers encadrant au CODIS concerné.
Engagement : Les deux premiers engins-pompe
=> alimentent les colonnes sèches, le cas échéant ;
=> se rendent obligatoirement au PCSI ou bureau de vente ou LGI afin de prendre les renseignements liés à l’intervention ;
=> prennent les premières mesures de mise en sécurité du réseau et appliquent la MGO : effectuent les premières reconnaissances, portent secours aux victimes, effectuent les premières extractions, recherchent les manifestations d’un acte malveillant, demandent les renforts nécessaires le cas échéant ;
=> réalisent le balisage non entravant (bombe de peinture..), mission primordiale qui doit être effectuée par une équipe désignée. Cette équipe remonte au PCSI, reste en contact avec le chef d’agrès du premier engin et guide les engins à venir (balisage employé, nature de l’intervention et actions prioritaires).
Engagement : Le troisième engin-pompe :
=> passe au PCSI et, guidé par l’équipe de balisage, rejoint les premiers engins avec le matériel approprié.
Engagement - Le chef de garde du CSTC, quel que soit son ordre d’arrivée
=> réalise les premières mesures imposées de la MGO ;
=> demande des moyens de renforcement si nécessaire ;
=>renseigne le commandement le plus rapidement possible ;
=> constitue l’embryon du PCA, et prend en compte les moyens de transmission (téléphone de bout quai, moyens de transmission propres à l’établissement, réseau ANTARES, généphone…) ;
=>fait un point de situation à l’OGC situé au PCSI ou PCP (si les transmissions sont indisponibles, il rejoint le PCP).
engagement du VSAV
=> se rend au PCSI ou LGI et se met à disposition du COS ;
=> prend en charge les premières victimes ;
=> propose une zone de PRV/PMA
engagement du MEA
se met à disposition du COS. Le balisage ou toute autre mission peut lui être confié.