Intégration européenne Flashcards
L’élargissement de l’UE
1957, 6 premiers pays : France, Allemagne, Italie, Belgique, Luxembourg, Pays Bas
1973, 1er élargissement (9 pays) : Royaume-Uni, Irlande, Danemark
1981, 2ème élargissement (10 pays) : Grèce
1986 : 3ème élargissement (12 pays) : Espagne, Portugal
1995 : 4ème élargissement (15 pays) : Autriche, Suède, Finlande
2004 : 5ème élargissement (25 pays) : Hongrie, Tchéquie, Slovaquie, Pologne, Slovénie, Lituanie, Lettonie, Estonie, Chypre, Malte
2007 : 6ème élargissement (27 pays) : Roumanie, Bulgarie
2013 : 7ème élargissement (28 pays) : Croatie
L’élargissement de la zone euro
1999, 11 pays : France, Allemagne, Italie, Belgique, Luxembourg, Pays Bas, Irlande, Espagne, Portugal, Autriche, Finlande 2002, 12 pays : Grèce 2007, 13 pays : Slovénie 2008, 15 pays : Chypre, Malte 2009, 16 pays : Slovaquie 2011, 17 pays : Estonie 2014, 18 pays : Lettonie
Convergence réelle
Rapprochement des niveaux de développement.
Convergence nominale
Rapprochement des taux d’inflation et de variation des salaires (indispensable pour stabiliser les taux de change ou/et instaurer une monnaie unique)
Les 7 institutions de l’UE
Le pouvoir législatif : 1. Conseil de l'UE 2. Parlement Européen Le pouvoir exécutif 3. Conseil Européen 4. Commission Européenne Le pouvoir judiciaire 5. Cour de justice de Haye Institutions économiques 6. Cour des comptes 7. BCE
Pays membres de l’espace Schengen
- Tous les pays UE, sauf 4 qui doivent adhérer quand ils seront prêts (Bulgarie, Chypre, Croatie, Roumanie) et 2 qui ont refusé dès l’origine (Royaume-Uni, Irlande).
- 4 pays non UE : Islande, Lichtenstein, Norvège, Suisse.
- 3 micro-Etats : Monaco, Vatican, San Marin.
Les deux types d’unions internationales
− L’union entre Etats souverains : seules les décisions auxquels il adhère s’imposent à un Etat membre. En cas d’op¬position, soit l’action est abandonnée, soit elle ne concerne que les volontaires.
Règle souverainiste de base : le vote à l’unanimité qui accorde à chaque Etat un véritable droit de veto.
Problème : à 28, le souverainisme induit la paralysie, l’unanimité est illusoire, on repousse donc les décisions majeures.
− L’union fédérale : chaque Etat membre est souverain dans ses propres domaines de compétence, la fé¬dé¬ration dé¬ci¬de dans les domaines communs.
Règle fédéraliste de base : le vote à la majorité qui permet, dans les domaines de compétence fédérale, d’imposer une dé¬ci¬sion à un Etat, ou plusieurs Etats, même s’il(s) n’est ou ne sont pas volontaires.
Les deux principes du traité de Maastricht
− Le principe de subsidiarité : se limiter aux actions que les États ne pourraient con¬duire par eux-mêmes
− Le principe de proportionnalité dégressive : privilégier les moyens les moins contraignants
Les quatre situation d’interdépendance
- Interdépendance structurelle du fait de l’intensité extrême des relations commerciales mutuelles.
- Interdépendance conjoncturelle du fait des effets de débordement (spill-over effects) que peut exercer l’ac¬tion d’un Etat sur la situation des autres (positif : la vertu anti-inflationniste profite à tous en réduisant le taux d’intérêt de la BCE) ou négatif (l’irresponsabilité financière publique de la Grèce ou privée de l’Espagne pénalise les autres)
- Interdépendance face aux perturbations exogènes lorsqu’il s’agit de réagir collectivement à un choc : en 2008, il fallait décider tous ensemble de mesures de relance, et de sauvetage du système financier ;
- Interdépendance des stratégies de politique économique qui doivent tenir compte des interactions.
Equilibre de Nash ou de Cournot, le dilemme du prisonnier
La théorie des jeux (Von Neumann, Morgenstern, Theory of games, 1944) établit que certains équilibres (c.à.d. une situation dont personne n’a avantage à sortir) peuvent être contre-productifs au ni¬veau collectif alors qu’ils sont rationnels au niveau individuel (effets pervers de Raymond Boudon).
Aléa moral
La couverture assurantielle peut induire des comportements indésirables de la part des assurés : se sachant protégés, ils peuvent prendre plus de risques, ou sur-utiliser les services auxquels l’assurance leur donne accès (consommer plus de soins quand on a une couverture-santé totale), cela induit des coûts qui seront subis par l’ensemble des assu¬rés et non par eux-mê¬mes individuel¬le¬ment.
“Rules rather than discretion” de Kydland et Prescott (1977)
Selon cette thèse, basée sur le postulat des anticipations rationnelles, l’intervention de l’Etat, notamment monétaire, doit se limiter à fixer des règles pour encadrer les comportements des acteurs et leur servir de point fixe, à l’exclusion de toute intervention discrétionnaire qui est toujours nocive car elle interdit les équilibres spontanés de marché. En effet, les anticipations des agents sur la politique des autorités peu¬vent créer un problème dit de « cohérence temporelle » qui va induire l’effet contraire à celui recherché.
Méthode ouverte de coordination
Les performances des Etats membres sont comparées à l’aide d’une batterie de critères dans le but de révéler des écarts afin d’inciter les « mauvais » à s’inspirer des méthodes pratiquées par les « meilleurs ». Elle est utilisée dans les domaines qui relèvent des Etats membres : emploi, protection sociale, éducation, jeunesse et formation.
Benchmarking
Technique de marketing (mercatique) ou de gestion de la qualité qui consiste à étudier et analyser les techniques de gestion afin de s’en inspirer et d’en tirer le meilleur. C’est un processus d’analyse comparative, d’adaptation et d’implantation des meilleures pratiques pour améliorer la performance des processus dans une organisation.
Benchmark
Indicateur chiffré de performance dans un domaine donné (qualité, productivité, rapidité et délais, etc.) tiré de l’observation des résultats de ceux qui ont réussi dans un domaine, il sert à définir les objectifs de ceux qui veulent s’améliorer.