INS Flashcards
Dans son commandement, le Général est assisté :
D’un Général adjoint, d’un adjoint territorial et d’un état-major, aux ordres d’un chef d’état-major.
L’état-major assiste le Général, commandant la Brigade dans l’exécution des missions de prévention, de protection et de lutte contre les incendies sur le secteur de compétence de la Brigade.
Il existe au niveau commandement principal et état-major :
- des bureaux non endivisionnés
- le bureau communication (sous la coupe du Général)
- le bureau pilotage audit et contrôle (sous la coupe du Général adjoint)
- le bureau secondaire de sécurité défense (sous la coupe de l’adjoint territorial)
- le bureau études prospectives (sous la coupe du chef d’état-major).
- cinq divisions, chacune aux ordres d’un chef de division, du grade de colonel :
- la division Emploi
- la division Logistique
- la division Organisation Ressources Humaines
- la division Administration Finances
- la division Santé aux ordres d’un médecin du service de santé des armées, qui porte le titre de médecin-chef de la Brigade.
La mémoire des militaires du corps disparus est entretenue par l’une des deux listes suivantes :
‒ les morts au feu ;
‒ les morts en service commandé.
Est considéré comme « mort au feu » à la Brigade, tout sapeur-pompier de paris qui, participant à une mission Brigade, décède dans les conditions suivantes :
‒ décès survenu entre le moment où le véhicule se présente sur les lieux de l’intervention et celui où il quitte les lieux, et ce, quelle que soit la circonstance de la mort ;
‒ décès des suites directes des blessures contractées dans les mêmes conditions de délai et de situation ;
‒ décès consécutif à une action de secours portée par un militaire isolé hors service sur le secteur de la Brigade.
La décision d’inscription relève du général commandant la Brigade après l’avis émis par une « commission des sages ». Présidée par le général ou son adjoint cette commission se réunit avant toute inscription sur la liste des « morts au feu », elle est composée par :
Président : le général ou son adjoint. Membres :
‒ le chef d’état-major ;
‒ le commandant de groupement concerné ;
‒ l’officier de tradition ;
‒ le président de catégorie Brigade relatif à l’appartenance du militaire décédé ; ‒ le commandant d’unité concerné
Est considéré comme « mort en service commandé » à la Brigade, tout sapeur-pompier de paris qui décède consécutivement :
‒ aux réquisitions administratives ou judiciaires hors service ;
‒ aux secours portés par un militaire de la Brigade hors service et hors du secteur Brigade ;
‒ à un accident de trajet en se rendant sur intervention ou au retour d’intervention et, a fortiori, des suites des blessures consécutives à l’accident de trajet ;
‒ à des blessures sans lien direct avec le fait générateur qui se serait produit sur le lieu de l’intervention.
Le déroulement des morts au feu est le suivant :
1) rassemblement (tenue adaptée aux circonstances) ;
2) présentation du personnel au chef de détachement ;
3) cérémonie des couleurs avec accompagnement de la sonnerie réglementaire « au drapeau » ; 4) chant de la marseillaise ;
5) appel des morts au feu ;
6) remise à disposition.
Les modalités de l’appel des morts au feu lors de la cérémonie du 18 septembre comportent :
‒ une remise au premier plan des « morts pour la France », qu’ils l’aient été au champ d’honneur ou dans
d’autres circonstances (exemple des gradés et sapeurs du fourgon de Fontenay, morts en déportation après avoir été capturés au Perreux par l’ennemi lors des combats de la libération de paris et de la région parisienne) ;
‒ l’évocation globale de tous les morts au feu de l’histoire des sapeurs-pompiers de paris, avant la création de la Brigade, par une formule synthétique ;
‒ l’énumération nominative de tous les morts au feu débutant à la création de la BSPP en 1967. Les modalités d’appel de la cérémonie du 18 septembre sont définies ci-dessous.
Différents protocoles sont requis pour arborer un drapeau, ainsi il n’est pas approprié de laisser un drapeau :
‒ flotter la nuit (à moins qu’il ne soit équipé d’un éclairage adapté) ;
‒ lorsque les conditions météorologiques ne s’y prêtent pas (à moins qu’il ne soit conçu à cet effet).Enfin, il est universellement condamné, par la loi ou du moins par la morale et la fierté d’appartenance ou de représentation à une nation ou une organisation, de laisser flotter un drapeau dégradé, décoloré, sale ou qui s’est enroulé autour de son mât.
Par volonté de respect pour celui-ci, le drapeau ne doit jamais toucher le sol. Il est d’usage de saluer le drapeau lorsqu’on le hisse sur son mât. Cette règle est de mise lors des levées des couleurs mais également lors de remplacement du drapeau (respect de l’alinéa précédent).
On ne peut pas superposer des drapeaux sur un même mât car l’organisation ou l’état représenté par un drapeau ne peut pas prendre le dessus sur un autre. Il existe cependant des exceptions à cette règle pour ce qui concerne par exemple, le drapeau d’un pays, pouvant flotter au-dessus de celui d’une de ses provinces ou d’un de ses états (cas d’un état fédéral).
Un drapeau flottant à l’envers peut signifier que la base ou les bâtiments où il flotte sont passés aux mains de l’ennemi. C’est également un signe de détresse international et universel.
Il existe également pour les usages officiels, un protocole sur la façon de plier un drapeau.
La flamme
Pièce d’étoffe reliée à une corde par des œillets ou des crochets de manière à pouvoir se déployer et flotter au vent, et portant les couleurs et les emblèmes d’une nation, d’une province, d’une organisation, d’une unité militaire, etc.
Le drapeau
constitution de la république française (1958) article 2 : la langue de la république est le français.
L’emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge. L’hymne national est la marseillaise. La devise de la république est liberté, égalité, fraternité. Son principe est « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple
L’oriflamme
Étendard de soie rouge orangé, à la partie flottante découpée en pointes, qui fut primitivement celui de l’abbaye de Saint-Denis et que les rois de France adoptèrent comme bannière royale du XIIe au XVe siècle
pavoisement
‒ Anniversaire de l’appel du 18 juin 1940 ;
‒ Commémoration du souvenir des déportés (dernier dimanche d’avril) ; ‒ fête de jeanne d’arc (deuxième dimanche de mai).
mise en berne
La mise en berne des drapeaux nationaux est une procédure bien établie que les pays utilisent pour conférer un honneur et exprimer un sentiment collectif de tristesse. Étant donné que les drapeaux sont reconnus comme des symboles suprêmes nationaux, le geste de mise en berne constitue une puissante démonstration visuelle d’un sentiment de deuil partagé par tous les citoyens.
Elle consiste à une descente du drapeau à mi- mât ou à un repli du drapeau sur sa hampe par une cravate de couleur noire