immunologie Flashcards

1
Q

Quel est l’objectif initial de l’immunologie?

A

Trouver des moyens d’augmenter la résistance des individus contre les infections → vaccination.

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2
Q

Comment définit-on l’immunologie ?

A

Science qui étudie les mécanismes physiologiques permettant la protection contre les agents infectieux.

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3
Q

Pourquoi parle-t-on de réponse immunitaire ?

A

Le système immunitaire réagit à toute substance étrangère, même si elle est inoffensive (ex. protéines, polysaccharides).

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4
Q

Qu’est-ce que l’auto-immunité ?

A

Lorsque le système immunitaire attaque les propres constituants du corps (globules rouges, cellules cancéreuses, organes greffés, etc.).

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5
Q

Qu’est-ce qu’un antigène ?

A

Toute substance étrangère déclenchant une réponse du système immunitaire.

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6
Q

Qu’est-ce que le système immunitaire ?

A

L’ensemble des cellules et organes impliqués dans la réponse immunitaire.

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7
Q

Qu’est-ce que la réponse immunitaire ?

A

Acquisition de propriétés nouvelles par un organisme après un contact avec un antigène.

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8
Q

Qu’est-ce que l’immunisation ?

A

Mise en contact du système immunitaire avec un antigène pour déclencher une réponse.

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9
Q

Quels sont les deux types de réponses immunitaires spécifiques ?

A
  • Réponse humorale → Anticorps produits par les lymphocytes B.
  • Réponse cellulaire → Lymphocytes T, qui agissent directement contre les pathogènes intracellulaires.
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10
Q

Pourquoi parle-t-on de réponse “adaptative” lorsqu’on parle de réponse immunitaire spécifique ?

A

Parce qu’elle se développe après l’exposition à un antigène et crée une mémoire immunitaire.

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11
Q

Quel est le rôle des anticorps dans la réponse humorale ?

A

Ils reconnaissent et neutralisent spécifiquement les antigènes extracellulaires.

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12
Q

Comment les lymphocytes T agissent-ils dans la réponse cellulaire ?

A

Par cytotoxicité (destruction des cellules infectées) ou par libération de cytokines.

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13
Q

Quel est le point commun entre les réponses humorale et cellulaire ?

A

Elles impliquent l’acquisition de propriétés immunitaires nouvelles et spécifiques.

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14
Q

Quelle est la différence entre l’immunité humorale et l’immunité cellulaire ?

A
  • Immunité humorale : les lymphocytes B produisent des anticorps.
  • Immunité cellulaire : les lymphocytes T détruisent les cellules infectées ou activent des macrophages.
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15
Q

Pourquoi la réponse immunitaire est-elle spécifique ?

A

Parce qu’elle cible uniquement le bacille de la tuberculose, démontrant l’apparition de propriétés immunitaires nouvelles.

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16
Q

Quel est le rôle des anticorps dans la réponse immunitaire ?

A

Ils reconnaissent et neutralisent spécifiquement les antigènes extracellulaires.

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17
Q

Comment les lymphocytes T participent-ils à la réponse immunitaire ?

A

Ils détruisent directement les cellules infectées ou activent d’autres cellules du système immunitaire via la libération de cytokines.

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18
Q

Quelles sont les différences entre l’immunité innée et l’immunité adaptative ?

A

L’immunité innée est non spécifique et immédiate, tandis que l’immunité adaptative est spécifique et plus lente, mais elle génère une mémoire immunitaire.

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19
Q

Quels sont les principaux acteurs de l’immunité innée ?

A

Les phagocytes (macrophages, neutrophiles), les cellules NK et le système du complément.

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20
Q

Quels sont les principaux acteurs de l’immunité adaptative ?

A

Les lymphocytes B et T.

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21
Q

Quelles sont les étapes de la réponse immunitaire adaptative ?

A

Reconnaissance de l’antigène, activation des lymphocytes, réponse effectrice et mémoire immunitaire.

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22
Q

Qu’est-ce que la réponse immunitaire adaptative ?

A

C’est la seconde ligne de défense du système immunitaire, qui repose sur l’acquisition de propriétés nouvelles spécifiques, soit humorales, soit cellulaires.

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23
Q

Quelles cellules sont responsables des réponses immunitaires adaptatives ?

A

Les cellules du système lymphoïde.

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24
Q

Quelle est la fonction principale des lymphocytes B ?

A

Ils sont les précurseurs des plasmocytes, qui produisent des anticorps capables de reconnaître spécifiquement les antigènes.

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25
Comment les anticorps neutralisent-ils les agents infectieux ?
Ils peuvent empêcher l’agent infectieux de pénétrer dans une cellule ou neutraliser ses récepteurs.
26
Quelle est la fonction principale des lymphocytes T ?
Ils reconnaissent spécifiquement l’antigène et peuvent soit le détruire directement (cytotoxicité), soit libérer des cytokines pour activer d’autres cellules immunitaires.
27
Quel est le rôle des cytokines dans la réponse cellulaire ?
Elles agissent comme des messagers chimiques pour stimuler l’inflammation, le recrutement des macrophages et l’amplification de la réponse immunitaire.
28
Qu’est-ce que l’ontogenèse du système immunitaire ?
C'est le développement du système immunitaire depuis la fécondation jusqu'à l'âge adulte.
29
Quel est le premier site d’apparition des cellules souches hématopoïétiques ?
Le sac vitellin, lors des premières semaines de la vie fœtale.
30
Quels sont les organes où migrent les cellules souches hématopoïétiques après le sac vitellin ?
Elles migrent vers la rate, le foie et finalement la moelle osseuse.
31
Quel est le rôle de la moelle osseuse dans l’ontogenèse du système immunitaire ?
Elle est le site principal de production et de différenciation des cellules immunitaires tout au long de la vie.
32
Quels types cellulaires sont issus des cellules souches hématopoïétiques ?
- Globules rouges (érythrocytes) - granulocytes (neutrophiles, éosinophiles, basophiles) - monocytes (précurseurs des macrophages) - lymphocytes et plaquettes.
33
Comment les cellules souches donnent-elles naissance aux cellules immunitaires matures ?
Par différenciation et prolifération, à partir de cellules peu différenciées: cellules blastiques (ex : érythroblaste, lymphoblaste)
34
Quels types de cellules immunitaires sont produits par la moelle osseuse ?
Les lymphocytes, qui se développent par différenciation et prolifération.
35
Quels sont les organes lymphoïdes impliqués dans l’ontogenèse du système immunitaire chez l’oiseau ?
Le thymus et la bourse de Fabricius.
36
Quel est le rôle du thymus dans l’ontogenèse du système immunitaire ?
Il permet la prolifération et la différenciation des lymphocytes T (Thymo-dépendants).
37
Quel est le rôle de la bourse de Fabricius chez l’oiseau ?
Elle permet la prolifération et la différenciation des lymphocytes B (Burso-dépendants).
38
Quels organes sont appelés "organes lymphoïdes centraux" ?
La moelle osseuse, le thymus et la bourse de Fabricius (chez l’oiseau).
39
Pourquoi la bourse de Fabricius n’existe-t-elle pas chez les mammifères ?
Car la différenciation des lymphocytes B s’effectue directement dans la moelle osseuse.
40
Où se déroule la différenciation des lymphocytes B et T ?
Dans les organes lymphoïdes centraux (moelle osseuse pour les lymphocytes B, thymus pour les lymphocytes T).
41
La différenciation des lymphocytes est-elle dépendante des antigènes ?
Non, elle se fait en l'absence d'antigène, donc de manière indépendante.
42
Que deviennent les lymphocytes après leur maturation dans les organes lymphoïdes centraux ?
Ils migrent vers les organes lymphoïdes périphériques (ganglions lymphatiques, rate, tissus lymphoïdes muqueux).
43
Quels récepteurs acquièrent les lymphocytes B et T durant leur maturation ?
Les lymphocytes B acquièrent le récepteur BCR et les lymphocytes T acquièrent le récepteur TCR.
44
Pourquoi y a-t-il autant de types de lymphocytes ?
Parce que chaque lymphocyte est programmé pour reconnaître une seule structure antigénique spécifique.
45
Quels sont les organes lymphoïdes périphériques ?
- Ganglions lymphatiques - rate - amygdales - plaques de Peyer - appendice caecal
46
Où a lieu la rencontre entre un antigène et un lymphocyte ?
Dans les organes lymphoïdes périphériques.
47
Que se passe-t-il lorsqu'un lymphocyte T naïf rencontre un antigène ?
Il prolifère et se différencie en lymphocytes T effecteurs (cellules effectrices) et en lymphocytes T mémoires.
48
Quel est le rôle des lymphocytes T mémoires ?
Ils confèrent une immunité à long terme.
49
Que se passe-t-il lorsqu'un lymphocyte B naïf rencontre un antigène ?
Il prolifère et se différencie en plasmocytes.
50
Quel est le rôle des plasmocytes ?
Ils synthétisent des anticorps spécifiques à l’antigène.
51
Que deviennent certains lymphocytes B après leur activation ?
Ils se différencient en lymphocytes B mémoires, responsables de l'immunité à long terme.
52
Quelles cellules dérivent des lymphocytes B après différenciation ?
Plasmocytes Lymphocytes B mémoires
53
Quelles cellules dérivent des lymphocytes T après différenciation ?
Les lymphocytes T effecteurs et les lymphocytes T mémoires.
54
Qu'est-ce qu'un clone dans la théorie de la sélection clonale ?
Un ensemble de cellules dérivées d’une même cellule initiale et possédant la même constitution génétique.
55
Quelle est l'idée principale de la théorie de la sélection clonale ?
Chaque antigène correspond à une famille (ou clone) de lymphocytes B ou T porteurs de récepteurs spécifiques.
56
Où se développent les clones de lymphocytes avant la rencontre avec l’antigène ?
Dans les organes lymphoïdes centraux.
57
Que deviennent les clones de lymphocytes qui réagissent contre les antigènes du soi ?
Ils sont éliminés et appelés « clones interdits ».
58
Quel est le rôle de l'antigène dans la sélection clonale ?
Il sélectionne les clones capables de le reconnaître.
59
Où a lieu la sélection clonale ?
Dans les organes lymphoïdes périphériques.
60
Que se passe-t-il après la sélection clonale ?
Les clones sélectionnés prolifèrent et se différencient, ce qui conduit à une réponse immunitaire spécifique
61
Quelles sont les trois grandes étapes de la vie des lymphocytes ?
Reconnaissance de l'antigène Prolifération Différenciation
62
Qu'est-ce que la sélection clonale ?
C'est le processus par lequel un antigène active un clone spécifique de lymphocytes, entraînant leur prolifération et leur différenciation en cellules effectrices.
63
Où se forment les clones de lymphocytes avec des récepteurs diversifiés ?
Dans les organes lymphoïdes centraux (moelle osseuse et thymus).
64
Quels sont les événements clés de la sélection clonale ?
1. Des clones de lymphocytes avec des récepteurs diversifiés se forment dans les organes lymphoïdes centraux. 2. Des clones de lymphocytes matures, spécifiques à divers antigènes, migrent vers les organes lymphoïdes périphériques. 3. Lorsqu'un antigène est rencontré, il active un clone spécifique de lymphocytes. 4. Les clones activés prolifèrent et induisent une réponse immunitaire spécifique.
65
Comment un antigène active-t-il un lymphocyte spécifique ?
L’antigène interagit avec un lymphocyte possédant un récepteur correspondant, ce qui déclenche sa prolifération et sa différenciation en cellules effectrices.
66
Quelles cellules effectrices résultent de l’activation des lymphocytes B ?
Les plasmocytes, qui sécrètent des anticorps spécifiques.
67
Quels sont les organes lymphoïdes centraux et leur rôle ?
Moelle osseuse : Maturation des lymphocytes B. Thymus : Maturation des lymphocytes T.
68
Que se passe-t-il dans les organes lymphoïdes périphériques lors d’une réponse immunitaire ?
- Les lymphocytes B et T rencontrent les antigènes. - Sélection des clones réactifs. - Différenciation et expansion clonale des lymphocytes activés.
69
Comment la mère transmet-elle une protection immunitaire à son enfant ?
Par le transfert de gammaglobulines via le placenta et le lait maternel.
70
Que se passe-t-il lors de la maturation des lymphocytes B ?
Les lymphocytes B acquièrent des récepteurs de surface capables de reconnaître spécifiquement un antigène donné.
71
Quelle est la nature des récepteurs de surface des lymphocytes B ?
Ce sont des molécules protéiques attachées par leur fragment Fc à la membrane plasmique.
72
Comment se déplacent les récepteurs de surface des lymphocytes B ?
Ils sont mobiles à la surface de la membrane, leur mouvement peut être comparé à celui d’un bouchon de liège flottant sur l’eau.
73
Quelles sont les principales phases de la réponse immunitaire humorale ?
1. Reconnaissance de l’antigène par un lymphocyte B naïf. 2. Activation des lymphocytes B sous l’influence des lymphocytes T auxiliaires et d’autres stimuli. 3. Expansion clonale : prolifération des lymphocytes B activés. 4. Différenciation des lymphocytes B en plasmocytes sécréteurs d’anticorps. 5. Changement de classe des immunoglobulines (isotype switching). 6. Maturation de l’affinité des anticorps. 7. Formation de lymphocytes B mémoires à longue durée de vie.
74
À quel moment les anticorps deviennent-ils détectables en circulation ?
Seulement après plusieurs jours, car la réponse immunitaire humorale se développe progressivement.
75
Qu’est-ce qui détermine la spécificité d’un anticorps pour un antigène ?
La complémentarité entre l’antigène et l’anticorps, comparable à une clé (antigène) et une serrure (anticorps).
76
Qu’est-ce qui conditionne cette complémentarité entre anticorps et antigène ?
La séquence des acides aminés qui constitue la molécule d’anticorps.
77
Quels sont les éléments communs des récepteurs de surface qui reconnaissent les antigènes ?
Les récepteurs de surface possèdent des structures communes permettant la reconnaissance des antigènes.
78
Pourquoi l’étude des anticorps est-elle relativement facile ?
Les anticorps se retrouvent en circulation en grandes quantités.
79
Qu’est-ce qu’une immunoglobuline ?
C’est le nom donné à l’ensemble des protéines appartenant à la famille des anticorps.
80
Quelles sont les caractéristiques générales des immunoglobulines ?
Elles possèdent des caractéristiques structurales communes.
81
Quels sont les principaux éléments de la structure des immunoglobulines ?
- Deux chaînes lourdes et deux chaînes légères. - Régions variables impliquées dans la reconnaissance des antigènes. - Régions constantes participant aux fonctions effectrices. - Un fragment Fc impliqué dans la liaison aux récepteurs cellulaires. - Un site de charnière permettant la flexibilité de la molécule.
82
Quelles sont les régions terminales des immunoglobulines et leur fonction ?
Extrémité N-terminale : Impliquée dans la reconnaissance de l’antigène. Extrémité C-terminale : Impliquée dans les fonctions effectrices.
83
Quelles sont les deux principales fonctions des immunoglobulines ?
- Fonction de reconnaissance : assurée par la région variable, permettant de distinguer un nombre illimité de structures antigéniques. - Fonction effectrice : portée exclusivement par le fragment Fc de la chaîne lourde, impliqué dans diverses réponses immunitaires.
84
Quels sont les rôles possibles de la fonction effectrice des immunoglobulines ?
- Passage trans-placentaire - Fixation tissulaire - Opsonisation - Fixation du complément
85
Qu’est-ce qui définit un isotype d’immunoglobuline ?
La structure primaire de sa chaîne lourde.
86
Quelle est la caractéristique commune à tous les isotypes d’Ig ?
Ils assurent la reconnaissance de l’antigène.
87
Pourquoi les propriétés effectrices des immunoglobulines varient-elles d’un isotype à l’autre ?
Elles dépendent de la structure de la chaîne lourde, qui diffère selon les isotypes.
88
Quels sont les critères de classification des isotypes d'immunoglobulines ?
Les isotypes sont classifiés en fonction de la structure de leurs chaînes lourdes (H) et légères (L).
89
Quel isotype est majoritaire dans le sérum ?
L'IgG, avec une concentration sérique moyenne de 12 mg/mL.
90
Quel isotype joue un rôle clé dans la réponse allergique ?
L'IgE, impliqué dans l'activation des mastocytes et la libération d'histamine.
91
Quelles sont les phases de la réponse immunitaire primaire ?
1. Phase de latence : quelques jours avant l'apparition des anticorps dans le sérum. 2. Phase de croissance : augmentation progressive des anticorps, surtout des IgM, suivis des IgG. 3. Phase de décroissance : disparition des IgM après quelques mois, alors que les IgG persistent à long terme.
92
Quelles sont les différences entre la réponse primaire et la réponse mémoire (secondaire) ?
- La réponse primaire est lente (phase de latence de 5 à 10 jours) et produit d'abord des IgM, puis des IgG. - La réponse secondaire est rapide (phase de latence de 1 à 3 jours), produit principalement des IgG, avec une plus forte affinité pour l’antigène.
93
Quels anticorps sont produits en majorité lors de la réponse secondaire ?
Les IgG, avec une forte augmentation de leur concentration.
94
Qu'est-ce que la mémoire immunologique ?
C'est la capacité d’un organisme à réagir plus rapidement et plus efficacement à un antigène déjà rencontré lors d'une première exposition.
95
Quels sont les acteurs cellulaires de la mémoire immunologique ?
- Lymphocytes B mémoires : conservent la mémoire de l’antigène et réagissent rapidement lors d’une nouvelle exposition. - Plasmocytes à longue durée de vie : produisent des anticorps même en l’absence de stimulation antigénique.
96
Qu’est-ce que la commutation isotypique (isotype switching) ?
C’est le processus permettant à un lymphocyte B activé de changer la classe d'immunoglobuline qu’il produit, passant de IgM à IgG, IgA ou IgE.
97
Quels types d’antigènes peuvent induire une commutation isotypique ?
Les antigènes T-dépendants (protéiques), mais pas les antigènes T-indépendants (polysaccharides)
98
Quels signaux déclenchent la commutation isotypique ?
- CD40L (ligand du CD40) sur les lymphocytes T auxiliaires. - Cytokines produites par les lymphocytes T (ex. : IFN-γ, IL-4, TGF-β, BAFF)
99
Quelle est l'influence des cytokines sur la commutation isotypique ?
- IFN-γ favorise la production d’IgG. - IL-4 favorise la production d’IgE. - TGF-β et BAFF favorisent la production d’IgA dans les muqueuses.
100
Quelles sont les principales fonctions effectrices des isotypes produits après commutation ?
- IgG : activation du complément, opsonisation, passage transplacentaire. - IgA : protection des muqueuses par transport à travers l’épithélium. - IgE : réponse aux parasites, activation des mastocytes
101
Quelle est la différence entre un antigène T-dépendant et un antigène T-indépendant ?
- Antigènes T-dépendants : protéines nécessitant l’aide des lymphocytes T auxiliaires pour induire une réponse immunitaire complète. - Antigènes T-indépendants : polymères, principalement des polysaccharides, capables d’activer directement les lymphocytes B sans l’intervention des lymphocytes T.
102
Quels sont les effets des lymphocytes T auxiliaires sur la réponse aux antigènes T-dépendants ?
Les antigènes T-dépendants nécessitent l’aide des lymphocytes T auxiliaires pour induire une réponse immunitaire complète. Leur présence permet : - La commutation isotypique des anticorps (IgM → IgG, IgA, IgE). - La maturation de l’affinité des anticorps. - La formation de lymphocytes B mémoires, assurant une réponse immunitaire plus rapide et efficace lors d’une nouvelle exposition.
103
Quels sont les effets de l'absence de lymphocytes T auxiliaires sur la réponse aux antigènes T-indépendants ?
Les antigènes T-indépendants, principalement des polysaccharides, activent directement les lymphocytes B sans intervention des lymphocytes T auxiliaires. Leur absence entraîne : - Peu ou pas de commutation isotypique (réponse majoritairement IgM). - Aucune maturation de l’affinité des anticorps. Une réponse secondaire limitée, sauf pour certains antigènes spécifiques.
104
Pourquoi la vaccination commence-t-elle à 2 mois chez le nourrisson ?
Pour permettre au système immunitaire du bébé de mûrir et aux anticorps maternels de disparaître progressivement.
105
Pourquoi donne-t-on des doses de rappel de vaccin?
Pour stimuler la mémoire immunologique et maintenir une concentration élevée d’anticorps protecteurs.
106
Quel est l'objectif du diagnostic sérologique in vitro ?
Détecter et quantifier les anticorps présents en circulation.
107
À quoi sert le diagnostic sérologique ?
Il peut être utilisé à des fins diagnostiques, par exemple pour vérifier l’immunité contre un pathogène ou diagnostiquer une infection en cours
108
Quelles sont les caractéristiques de l’apparition des anticorps après une infection ?
Après une infection, les anticorps apparaissent après une phase de latence. - Phase primaire : apparition des IgM, suivie des IgG. - Phase secondaire (réexposition) : réponse plus rapide et intense, dominée par les IgG.
109
Quels sont les rôles des anticorps IgM dans la réponse immunitaire ?
- Ce sont les premiers anticorps à apparaître après une infection. - Ils peuvent être détectés précocement. - Ils disparaissent après quelques mois. - La présence d’IgM spécifiques permet de diagnostiquer une infection active ou récente. - Utilisés pour le diagnostic de l’hépatite A et B, rougeole, rubéole, toxoplasmose.
110
Quels sont les rôles des anticorps IgG dans la réponse immunitaire ?
- Apparaissent plus tardivement que les IgM. - Leur concentration est plus élevée et ils persistent toute la vie. - Assurent une protection contre une réinfection par le même microorganisme. - Recherchés en sérologie de dépistage (ex. : immunité contre la rubéole chez la femme enceinte)
111
Quel est le principe de l’électrophorèse des protéines ?
Séparer les protéines selon leur migration dans un champ électrique.
112
Pourquoi les protéines migrent-elles dans un champ électrique ?
Elles sont amphotères, possédant des charges positives (NH₃⁺) et négatives (COO⁻).
113
Quels sont les pôles vers lesquels les protéines migrent ?
- Anode (+) pour les protéines chargées négativement. - Cathode (-) pour les protéines chargées positivement.
114
Comment l’électrophorèse classe-t-elle les protéines plasmatiques ?
1. Albumine 2. Alpha-globulines 3. Bêta-globulines 4. Gamma-globulines
115
Où se retrouvent les anticorps dans l’électrophorèse des protéines ?
Dans la fraction gamma-globulines.
116
Comment les gammaglobulines sont-elles obtenues ?
Par des méthodes physico-chimiques de purification.
117
Pourquoi les gammaglobulines de donneurs sanguins sont-elles utiles ?
Elles contiennent des anticorps contre divers agents microbiens, reflétant l’immunité collective.
118
Comment les gammaglobulines sont-elles utilisées en médecine ?
- Elles peuvent être administrées pour prévenir certaines infections, soit avant soit après l’exposition à un agent pathogène. - Elles sont utilisées pour conférer une immunité passive.
119
Quand débute la synthèse des IgG chez l’humain ?
Après la naissance.
120
Pourquoi l’enfant à la naissance n’est-il pas vulnérable malgré l’absence de production d’IgG ?
Il reçoit des IgG maternels via le placenta pendant la grossesse.
121
Quelle est la concentration d’IgG dans le sérum du bébé à la naissance ?
Elle est égale à celle du sérum maternel.
122
Qu’est-ce que la protection passive de la mère à l’enfant ?
Un transfert d’anticorps maternels IgG conférant une immunité temporaire.
123
Si la mère est immunisée contre une maladie, l’enfant est-il protégé ?
Oui, si la mère possède des IgG spécifiques, l’enfant sera protégé contre la même maladie (ex. rougeole)
124
Pourquoi la protection passive est-elle temporaire ?
Les IgG maternels ont une demi-vie de 3 semaines, leur concentration diminue progressivement
125
Le fœtus peut-il produire ses propres IgM avant la naissance ?
Oui, en cas d’infection in utero.
126
Que signifie la présence d’IgM chez un nouveau-né ?
Cela indique une infection congénitale, car ces IgM ont été produits par le bébé.
127
Quels sont les rôles cliniques de la réponse immunitaire cellulaire ?
Rejet de greffe. Défense anti-tumorale. Défense contre les infections. Dermatite de contact.
128
Quelle est la structure du TCR ?
- Deux chaînes polypeptidiques attachées à la membrane cellulaire. - Les chaînes sont reliées par un pont disulfure (-S-S-). Une partie de la chaîne est constante, l’autre est variable.
129
Comment les lymphocytes T reconnaissent-ils un antigène ?
L’antigène doit être présenté par une cellule présentatrice d’antigène (APC) via le complexe majeur d’histocompatibilité (MHC)
130
Quelles cellules peuvent jouer le rôle d’APC ?
Les cellules dendritiques et les macrophages.
131
Pourquoi la compatibilité entre les APC et les lymphocytes T est-elle essentielle ?
Les deux doivent posséder les mêmes complexes majeurs d’histocompatibilité (MHC) pour que la reconnaissance ait lieu.
132
Quelle est la principale différence entre les anticorps et les récepteurs TCR ?
- Les anticorps peuvent être sécrétés ou être des récepteurs membranaires. - Les TCR sont uniquement membranaires.
133
Quelle est la fonction principale des récepteurs des cellules T (TCR) ?
Reconnaître des peptides présentés par les molécules du CMH sur les cellules présentatrices d’antigène (APC).
134
Quels types d’antigènes les anticorps reconnaissent-ils ?
Des macromolécules comme les protéines, polysaccharides et lipides.
135
Quels types d’antigènes les TCR reconnaissent-ils ?
Des peptides présentés par les molécules du CMH sur les APC.
136
Comment les anticorps reconnaissent-ils les antigènes ?
Grâce aux régions variables (V) des chaînes lourdes et légères.
137
Par quels mécanismes sont médiées les fonctions effectrices des anticorps ?
Par la région constante (Fc) des immunoglobulines.
138
Les TCR ont-ils des fonctions effectrices ?
Non, ils ne font que reconnaître l’antigène et transmettre un signal d’activation.
139
Quelle est la première étape de l’activation des lymphocytes T ?
La reconnaissance de l’antigène présenté par une APC via le CMH.
140
Quelle molécule est produite pour stimuler la prolifération des lymphocytes T ?
L’IL-2 (interleukine-2)
141
Que se passe-t-il après la reconnaissance de l’antigène ?
Le lymphocyte s’active et commence la clonale expansion.
142
Quelles sont les deux grandes catégories de lymphocytes T activés ?
Les CD4+ (auxiliaires) et CD8+ (cytotoxiques).
143
Quel est le rôle des lymphocytes T CD4+ effecteurs ?
Activer les macrophages, les cellules B et d’autres cellules immunitaires.
144
Quel est le rôle des lymphocytes T CD8+ (CTL) ?
Tuer les cellules infectées et activer les macrophages.
145
Quelles cytokines favorisent la différenciation des cellules T CD4+ en Th2 ?
IL-4.
146
Quelle cytokine est principalement produite par les cellules Th1 ?
IFN-γ.
147
Quelle est la fonction principale du IFN-γ produit par les Th1 ?
Activer les phagocytes pour tuer les microbes ingérés.
148
Comment les cellules Th1 aident-elles les cellules B ?
Elles stimulent la production d’anticorps qui favorisent la phagocytose.
149
Quels types de microbes sont principalement ciblés par les cellules Th1 ?
Les microbes intracellulaires (comme les bactéries et certains virus)
150
Quel type de cellules produit l’IL-12 pour induire la différenciation en Th1 ?
Les cellules dendritiques et les macrophages activés par des microbes.
151
Comment les cellules Th1 améliorent-elles la phagocytose ?
En stimulant la production d’anticorps opsonisants qui facilitent la reconnaissance des microbes.
152
Quel est le rôle des IgE produites sous l’influence des Th2 ?
Activer les mastocytes et enrober les helminthes pour faciliter leur élimination.
153
Quel type de pathogènes est ciblé par la réponse Th2 ?
Les parasites extracellulaires, notamment les helminthes.
154
Comment les Th2 influencent-ils les macrophages ?
Ils favorisent une activation alternative des macrophages impliquée dans la réparation tissulaire et la fibrose.
155
Quel est le rôle de l’IL-17 produite par les Th17 ?
Recruter des neutrophiles et des monocytes sur le site de l’inflammation.
156
Comment les Th17 renforcent-ils l’immunité épithéliale ?
En stimulant la production de peptides antimicrobiens et en augmentant la fonction de barrière.
157
Quels types de microbes sont ciblés par la réponse Th17 ?
Les bactéries et champignons extracellulaires.
158
Comment les cytokines sont-elles produites ?
De façon transitoire en réponse à un antigène.
159
Quel est le mode d’action principal des cytokines ?
Elles agissent sur la cellule qui les produit (autocrine) ou sur des cellules proches (paracrine).
160
Que signifie la pléiotropie des cytokines ?
Une même cytokine peut avoir plusieurs actions biologiques.
161
Que signifie la redondance des cytokines ?
Plusieurs cytokines peuvent avoir des fonctions similaires.
162
Quelle est la fonction principale de l’IL-2 ?
Survie, prolifération et différenciation des cellules T effectrices et régulatrices.
163
Quelle est la fonction principale de l’IL-4 ?
Commutation isotypique des cellules B vers la production d’IgE.
164
Comment les cellules CD8+ reconnaissent-elles un antigène ?
En se liant aux peptides du CMH de classe I sur une APC.
165
Quel est le rôle des cellules CD4+ dans l’activation des CD8+ ?
Elles produisent des cytokines qui stimulent l’expansion et la différenciation des CD8+.
166
Pourquoi les cellules dendritiques sont importantes dans l’activation des CD8+ ?
Elles peuvent phagocyter des cellules infectées et présenter l’antigène aux CD8+.
167
Comment les cellules T effectrices atteignent-elles le site d’infection ?
Elles migrent via les vaisseaux sanguins et se lient aux cellules endothéliales activées par des cytokines.
168
Quel est l’effet de l’IFN-γ sécrété par les cellules Th1 sur les macrophages ?
Il active les macrophages pour tuer les microbes ingérés.
169
Pourquoi l’équilibre Th1/Th2 est-il important dans les infections intracellulaires ?
Un déséquilibre peut favoriser soit l’élimination des microbes (Th1) soit leur dissémination (Th2).
170
Quel type de molécule les CD8+ CTL reconnaissent-ils pour cibler une cellule infectée ?
Les peptides antigéniques associés aux molécules du CMH de classe I.
171
Quels mécanismes les CD8+ CTL utilisent-ils pour tuer les cellules infectées ?
L’exocytose de granules contenant des perforines et des granzymes.
172
Quel est le rôle des perforines dans la cytotoxicité des CD8+ ?
Elles forment des pores dans la membrane de la cellule cible, facilitant l’entrée des granzymes.
173
Que font les granzymes une fois entrés dans la cellule cible ?
Ils activent les voies apoptotiques menant à la mort cellulaire.
174
Pourquoi administre-t-on des immunosuppresseurs après une greffe ?
Pour prévenir le rejet, mais cela augmente le risque d’infections.
175
Qu’est-ce qui cause le rejet hyperaigu ?
Des anticorps préformés qui activent le complément, entraînant une thrombose rapide.
176
Quel type de cellules est impliqué dans le rejet aigu ?
Les lymphocytes T CD8+ qui attaquent les cellules greffées.
177
Quelles sont les conséquences du rejet chronique ?
Une prolifération des cellules endothéliales et musculaires lisses, menant à l’occlusion des vaisseaux sanguins.
178
Quels types d’antigènes expriment les cellules tumorales ?
Des néoantigènes spécifiques.
179
Quel type de cellules immunitaires est impliqué dans l’élimination des cellules tumorales ?
Les lymphocytes T cytotoxiques CD8+.
180
Qu'est-ce que la dermatite de contact ?
Une réaction eczémateuse due à une exposition à certaines substances (antigènes).
181
Quel type de réponse immunitaire est impliqué dans la dermatite de contact ?
Une réponse à médiation cellulaire impliquant les lymphocytes T.
182
Quelle est la cause principale de l’inflammation dans la dermatite de contact ?
La libération de cytokines par les lymphocytes T sensibilisés.
183
Pourquoi certaines personnes développent-elles une dermatite de contact et d’autres non ?
La prédisposition génétique influence la sensibilité aux antigènes.