IMMUNO - Chapitre 4 Flashcards
Structure de l’immunoglobine sécrétée (IgG)
Structure de l’immunoglobine membranaire (IgM)
D’écrire la structure d’une molécule d’anticorps
- composée de quatre chaînes polypeptidiques, qui se répartissent en deux chaînes lourdes (H) identiques et en deux chaînes légères (L) identiques, chaque chaîne contenant une région variable et une région constante.
- Les quatre chaînes sont assemblées pour former une molécule en forme de Y.
- Chaque chaîne légère est liée à une chaîne lourde, et les deux chaînes lourdes sont liées entre elles, toutes ces liaisons étant assurées par des ponts disulfures.
- Une chaîne légère est constituée d’un domaine V et d’un domaine C, tandis qu’une chaîne lourde comprend un domaine V et trois ou quatre domaines C.
- Chaque domaine se replie pour adopter une conforma-tion tridimensionnelle caractéristique, portant le nom de domaine immunoglobuline (Ig).
- Un domaine Ig consiste en deux feuillets β plissés superposés, tenus ensemble par un pont disulfure.
- Les brins adjacents de chaque feuillet sont connectés par de courtes boucles, et ce sont ces boucles dans les molécules d’Ig qui constituent les sites de reconnaissance de l’antigène.
- Chaque région variable de la chaîne lourde (appelée VH) ou de la chaîne légère (appelée VL) contient trois régions hypervariables, ou CDR.
- Parmi ces trois régions, celle qui présente la variabilité la plus importante est CDR3, qui est située à la jonction des régions variables et constantes.
- Le fragment d’anticorps qui contient la totalité de la chaîne légère (avec ses domaines V et C uniques) fixée au domaine V et au premier domaine C d’une chaîne lourde renferme la partie de l’anticorps nécessaire à la reconnaissance de l’antigène, et porte par conséquent le nom de fragment Fab (fragment anti- gen binding).
- Les autres domaines C de la chaîne lourde constituent la région Fc, le sigle Fc signifiant fragment cristallin, ce fragment ayant tendance à cristalliser en solution.
- Entre les régions Fab et Fc de la plupart des molécules d’anticorps se trouve une partie flexible portant le nom de région charnière.
Décrire : IgM
(Chaines lourde, chaine légère, forme sécrétée, sérum g/L, T 1/2 jour, fonctions)
- Chaine lourde (H) : μ
- Chaine légère (L) : Κ ou λ
- Forme sécrétée : Pentamère
- [sérum] (g/L) : 1,5
- T 1/2 (j) : 5
- Fonction :
- sIg des B naïfs
- Réponse humorale précoce
- Activation du C`
Décrire : IgD
(Chaines lourde, chaine légère, forme sécrétée, sérum g/L, T 1/2 jour, fonctions)
- Chaine lourde (H) : δ
- Chaine légère (L) : Κ ou λ
- Forme sécrétée : Aucune
- [sérum] (g/L) : trace
- T 1/2 (j) : 3
- Fonction : sIg des B naïfs
Décrire : IgG
(Chaines lourde, chaine légère, forme sécrétée, sérum g/L, T 1/2 jour, fonctions)
- Chaine lourde (H) : γ
- Chaine légère (L) : Κ ou λ
- Forme sécrétée : Monomère
- [sérum] (g/L) : 13,5
- T 1/2 (j) : 23
- Fonction :
- Les plus importants
- Opsonisation
- Activation du C`
- ADCC
- Neutralisation
- Passent la barrière placentaire
Décrire : IgE
(Chaines lourde, chaine légère, forme sécrétée, sérum g/L, T 1/2 jour, fonctions)
- Chaine lourde (H) : ε
- Chaine légère (L) : Κ ou λ
- Forme sécrétée : Monomère*
- [sérum] (g/L) : 0,05*
- T 1/2 (j) : 2
- Fonction :
- Activation des mastocytes
- Défense contre helminthes
* Les IgE se retrouvent principalement dans les muqueuses et les tissus conjonctifs où ils sont fixés à la surface des mastocytes (et des basophiles dans le sang), ils ne se retrouvent que transitoirement dans le sérum alors que leur survie à la surface cellulaire est beaucoup plus longue.
Décrire : IgA
(Chaines lourde, chaine légère, forme sécrétée, sérum g/L, T 1/2 jour, fonctions)
- Chaine lourde (H) : α
- Chaine légère (L) : Κ ou λ
- Forme sécrétée : Monomère (sérum) et dimère (muqueuses)
- [sérum] (g/L) : 3,5
- T 1/2 (j) : 6
- Fonction :
- Immunité des muqueuses notamment de l’intestin
- Sécrétés dans le lait maternel
Décrire : Récepteur des lymphocytes T (TCR)
- Chaînes α et β avec chacune une région constante et variable
- Les régions variables reconnaissent un fragment du peptide et la molécule de CMH
- La signalisation intracellulaire du TCR se fait par l’intermédiaire du complexe CD3 qui est adjacent.
Les T helpers (CD4) reconnaissent le CMH de classe…?
classe II (présent uniquement sur les APC)
Les T cytotoxiques (CD8) reconnaissent le CMH classe?
classe I (présent sur toutes les cellules nucléées)
Expliquez la maturation lymphocytaire
- Un nombre très élevé et excédentaire de précurseurs lymphoïdes sont produits dans la moelle à partir des cellules souches hématopoïétiques et sous l’influence de facteurs de croissance. C’est la PROLIFÉRATION DES CELLULES IMMATURES.
- Certains vont exprimer un pré-récepteur B ou T. En l’absence de ce récepteur ou s’il ne fonctionne pas, la cellule meurt.
- Les pré-B demeurent dans la moelle alors que les pré-T migrent vers le thymus.
- Il y aura recombinaison des gènes codant pour le récepteur afin de créer un nombre exponentiel de récepteurs différents, donc DÉVELOPPEMENT D’UN RÉPERTOIRE DIVERSIFIÉ de récepteurs antigéniques.
- Finalement, les lymphocytes sont soumis au processus de SÉLECTION POSITIVE puis NÉGATIVE qui élimine les cellules inefficaces ou auto-réactives.
- Il en résultera un pool diversifié de lymphocytes matures naïfs prêts à répondre à une stimulation antigénique.
Expliquez la provenance de la diversités des récepteurs antigéniques
- Dans le locus de chaque chaîne (H, Lκ, Lλ, α ou β) il y a plusieurs segments différents qui peuvent coder pour une même partie de la chaîne.
- Dans le développement lymphocytaire, des enzymes vont séparer ces segments et les recombiner (RECOMBINAISON SOMATIQUE) de façon aléatoire jusqu’à formation d’une chaîne fonctionnelle qui va coder pour le récepteur du lymphocyte concerné.
- La formation d’une chaîne fonctionnelle arrête le processus et le lymphocyte devient alors commis à n’exprimer que ce seul récepteur antigénique (EXCLUSION ALLÉLIQUE).
- Les multiples combinaisons possibles (DIVERSITÉ COMBINATOIRE) ainsi que les nucléotides aléatoires ayant servi à joindre les différents segments (DIVERSITÉ JONCTIONNELLE) résultent en un nombre impressionnant (10^11 à 10^16) de récepteurs possibles.
- C’est cette diversité de répertoire qui permet de se défendre pratiquement contre n’importe quel antigène.
Définir : Diversité combinatoire
La diversité des récepteurs d’antigènes est obtenue par l’utilisation de différentes combinaisons de segments géniques V, D et J dans différents clones de lymphocytes
Définir : Diversité jonctionelle
Une diversité encore plus importante est obtenue par des changements de séquences nucléotidiques au niveau des jonctions des segments V, (D) et J