I. Contrôle moteur Flashcards
Nommer les structures de la motricité autonomique (8)
- pupilles
- cœur (striés cardiaques)
- respiration
- digestion
- système urinaire
- reproduction
- vasomotricité
- sécrétions
Quels types de mvts font parties de la motricité squelettique
- réflexes
- mvts volontaires
- mvts visant à assurer la survie (se déplacer, fuir, combattre, se nourrir, etc.)
Nommer les différents types de mvts réflexes (3)
- spinaux monosegmentaires
- spinaux polysegmentaires
- réflexes supra-spinaux descendants du tronc cérébral
Quelles structures gèrent les mvts volontaires et leurs rôles? (5)
- cortex préfrontal: motivation
- cortex prémoteur: planification du mvt
- cortex moteur primaire: exécution
- noyaux gris centraux: début et fin du mvt
- cervelet: correction durant l’action et apprentissage n vue de répétition
Vrai ou Faux: le contrôle moteur à un fonctionnement hiérarchique, les étapes supérieures inhibent les étages inférieures
Vrai
Vrai ou Faux: les mvts réflexes sont impossible en absence de mvts volontaires
Faux
Impact d’une lésion à: la ME (4)
- perte au niveau lésionnel et libération des réflexes sous la lésion (perte de l’inhibition supra spinale)
- niveaux lésionnel: paralysie flasque et aréflexie
- niveaux sous-lésionnels: paralysie et hyperréflexie
- marche automatique (mammifères)
Impact d’une lésion à: la protubérance
Perte des réflexes supra-spinaux liés à l’équilibre (réticulo- et vestibulo-spinaux)
Impact d’une lésion: Mésencéphale
Décérébration = libération des réflexes pontiques (réticulo- et vestibulo-spinaux)
Impact d’une lésion: Cortex préfrontal
absence de motivation
Impact d’une lésion: Cortex prémoteur
apraxie (perte d’organisation du mvt)
Ex: ne pas savoir l’ordre des mvts à enchainer pour prendre un objet
Impact d’une lésion: Cortex moteur primaire
- perte du mvt volontaire (syndrome pyramidal)
- libération des réflexes du tronc cérébral et spinaux
Impact d’une lésion: noyaux gris centraux
Difficultés à initier le mvt (parkinsonnisme) ou à l’inhiber (chorée, tremblements)
Impact d’une lésion: cervelet
difficulté à coordonner et corriger le mvt
Décrire les 5 étapes de la contraction musculaire
- PA et libération d’ACh par le MN alpha
- Plaque motrice de la cellule musculaire (fibre): récepteurs ACh
- dépolarisation post-synaptique
- Libération de Ca2+ par le réticulum sarcoplasmique
- Mobilisation des myofilaments: glissement de la myosine sur l’actine
Décrire la structure de l’actine
- deux chaines d’actine + 1 filament de tropomyosine enroulés en triple-hélice forment un filament fin
- molécules de troponine couvre les sites de liaison
Décrire la structure de la myosine
- plusieurs molécules de myosine forment un filament épais
- la tête des molécules de myosine sont regroupés à l’extrémité du filament
Définir myofibrille
Filaments d’actine et de myosine disposés en parallèle
De quoi est composé une fibre musculaire
- Plusieurs myofibrilles
- Réticulum sarcoplasmique (Ca2+) autour des myofibrilles
- Mitochondries à proximité (énergie)
Décrire la contraction musculaire au niveau des myofilaments
- au repos: tête de myosine fixée sur l’une des molécules du filament d’actine
- PA: réticulum sarcoplasmique libère du Ca2+ dans le sarcoplasme
- Tête de myosine se détache de l’Actine et se lie au Ca2+ et à l’ATP (bascule de la tête)
- Tête de myosine hydrolyse de l’ATP en ADP + Pi et se redresse
- Détachement du Ca2+ et nouveau pont établi plus loin sur le filament d’actine
- Retour au repos avec flexion de la tête de myosine = traction de l’actine
- Traction de l’actine par la myosine= Contraction musculaire
Quelles sont les zones d’un myofibrille qui se raccourcissent lors de la contraction musculaire
Bande I: espace entre les filaments de myosine
Zone H: espace entre les filaments d’actine
Décrire les fibres musculaires rouges
- diamètre
- vitesse de contraction
- force
- énergie
- type d’activité
- diamètre: petit (+)
- vitesse de contraction: lente (+)
- force: faible (+)
- énergie: long terme/endurance (+++)
- type d’activité: endurance, effort soutenu
Décrire les fibres musculaires pâles
- diamètre
- vitesse de contraction
- force
- énergie
- type d’activité
- diamètre: grand (+++)
- vitesse de contraction: rapide (+++)
- force: grande (+++)
- énergie: faible/court terme (+)
- type d’activité: Puissance, effort intense à court terme
Vrai ou Faux: les types de fibres musculaires ont une répartition pareille chez tous
Faux: répartition inter-individuelle des types de fibres musculaires via des prédisposition génétiques (+++++) et des acquisitions par l’entrainement (+)
Décrire le MN inférieur (MNI):
- corps cellulaire?
- innerve quoi?
- un muscle est innervé par plusieurs MNI
- corps cellulaires des MNI dans la corne antérieure de la ME ou dans les noyaux moteurs du tronc cérébral
- 1 seul MNI innerve plusieurs fibres du muscle = concept d’unité motrice
Qu’est-ce qu’une unité motrice
1 MN et plusieurs fibres musculaires
- L’activation d’un MNI fait contracter tt les fibres musculaires qu’il innerve
- Fibres d’une unité motrice sont réparties aléatoirement dans le muscle
- l’activation d’un MNI répartit la contraction dans le muscle
- le dommage d’un MNI répartit son impact dans tout le muscle
Quels sont les différents types d’unité motrices
- UM S (slow)
- UM FF (fast and fatigable)
- UM FR (fast and fatigue resistant)
Décrire les UM Slow
- MNI transmettent des PA à basse fréquence (8 Hz)
- petites UM
- qlq fibres rouges à seuil bas
- contraction lente et soutenue
- activité tonique (orthostation)
- décharges asynchrones de plusieurs UM slow permettant la contraction constante du muscle
Décrire les UM FR
- intermédiaires en terme de volume d’unité motrice, seuil d’activation, puissance et durée de contraction
Décrire les UM FF
- grosse UM
- plusieurs fibres pâles à seuil élevé
- contraction puissante mais brève
Quels sont les déterminants de la force musculaire
- Nombre de UM qui contractent: Principe de taille (petites UM en premier, grandes UM en dernier)
- Fréquence de contraction des UM: mvts habituels (8 Hz, asynchronisme entre les unités assure une force constante) VS contraction musculaire tétanique (25 Hz)
Quels muscles ont des UM spécialisées
Muscles extra-oculaires
- mvts rapides et précis
- faible force musculaire
- petites UM (3 fibres par MN)
Décrire le trajet du MNI au muscle
- Corps cellulaire du MNI: projette son axone dans une racine ventrale
- Chaque racine ventrale (motrice): rejoint une racine dorsale afférente (sensitive) pour former un nerf spinal
- Chaque nerf spinal: se faufile entre 2 vertèbres pour sortir du canal spinal
*chaque nerf spinal définit un segment médullaire
Combien avons nous de nerfs spinaux?
31 paires
- 8 cervicales
- 12 thoraciques
- 5 lombaires
- 5 sacrées
- 1 coccygien = cône terminal
Comment prennent naissance les nerfs périphériques
Plusieurs nerf spinaux se réorganisent en plexus et donnent les nerfs périphériques pour innerver les muscles
Définir réflexe
Activité motrice involontaire et stéréotypée en réponse un stimulus. Implique un arc réflexe et une fonction.
Décrire les réflexes spinaux
engagent un seul ou plusieurs segments médullaires
Décrire le réflexe myotatique/ostéotendineux/d’étirement
(stimulus, afférence, synapse, réponse)
Boucle réflexe:
- stimulus = étirement du muscle (actif ou passif)
- afférence proprioceptive va dans la ME
- monosynapse dans la ME sur le MNI de type α (vers plaque motrice)
- réponse: contraction du muscle pour garder l’articulation mobile
-deuxième synapse dans la ME sur un interneurone inhibiteur: inhibe le MNI α du muscle antagoniste - évite le réflexe myotatique de l’antagoniste
Rôle du fuseau neuromusculaire
Détecte l’étirement du muscle
Décrire l’organisation des fibres intrafusale spécialisées
Une partie contractile à chaque pôle et une non-contractile au centre
Décrire ce qui arrive lorsque le muscle est soudainement étiré (réflexe myotatique)
- les fibres intrafusales sont étirées
- afférences Ia: depuis la partie centrale non-contractile de toutes les fibres intrafusales, les terminaisons annulo-spiralées détectent l’étirement soudain (changement de longueur)
- Efférences des MNI α: contraction des agonistes et relaxation des antagonistes
- Réponse phasique: le temps de corriger l’étirement du muscle
Décrire l’action du fuseau NM lorsque le muscle est raccourci (réflexe myotatique)
- tension réduite sur la partie centrale des fibres intrafusales
- détection sous-optimale d’un éventuel étirement
- pour optimiser la fonction du fuseau NM, la contraction des parties polaires maintiennent la tension sur la partie non-contractile des fibres intrafusales
- Récepteurs (terminaisons en bouquet de fleurs) envoient des signaux (afférences II) pour informer la ME sur l’état du muscle et ajuster son tonus (réponse tonique MNI γ)
Quelles circonstances font varier la réactivité du réflexe myotatique
- Intensification de la réactivité du réflexe lorsqu’un mvt est difficile ou imprévisible
- Atténuation de la réactvité du réflexe pour reposer ou étirer les structures musculosquelettiques
Conséquence d’un gain de réactivité du réflexe myotatique
augmentation de la fréquence des décharges ou du nombre de MNI α recrutés
Décrire le réflexe myotatique inversé et sa fonction
- sert à inhiber/relâcher les muscles pour éviter les ruptures tendineuses si un étirement est trop intense
- organe tendineux de Golgi (OTG) situé dans le tendon musculaire et formé de collagène ondulé
- afférence: terminaisons sensitives enchevêtrées dans le collagène qui contiennent des canaux cationiques mécano-sensibles
- une fibre sensitive (Ib) par organe
Décrire l’implication d’un étirement passif du muscle dans le réflexe myotatique inversé
- tension absorbée par les fibres musculaires relâchées
- aucune réponse de l’OTG = silence dans la fibre Ib
Décrire l’implication d’un étirement actif/contraction active du muscle dans le réflexe myotatique inversé
- tension absorbée par le tendon = relâchement de l’agoniste et activation de l’antagoniste
- tension moindre = activation de l’antagoniste stabilise l’articulation dans l’effort
Quelles sont les sources de modulation des interneurones inhibiteurs Ib (4)
- neurones moteurs supra-segmentaires
- récepteurs cutanés
- fuseaux NM (afférences Ia)
- récepteurs articulaires
Décrire le réflexe de flexion et d’extension croisée
- afférence: stimulus nociceptif sur un membre
- Plusieurs interneurones spinaux inhibiteurs ou activateurs dans la moelle
- Effecteurs: MNI α
- Résultat: flexion du membre douloureux et extension du membre collatéral
- Rôle: protection du membre menacé
Nommer les réflexes spinaux monosegmentaires (3)
- réflexe myotatique
- réflexe myotatique inversé
- réflexe de flexion et d’extension croisée
Fonction des réflexes spinaux multisegmentaires
Générateurs de rythme
- nécessaires pour les activités complexes nécessitant l’activation séquentielle de groupes musculaires (marche, vol, nage, etc.)
Décrire le fonctionnement du patron de locomotion chez les quadrupèdes
- pour chaque patte: alternance dans la contraction des extenseurs et des fléchisseurs assurée directement dans la ME par un générateur de rythme
- Interneurones excitateurs (Glu) générant le rythme par une dépolarisation périodique
- Interneurones inhibiteurs (GABA, Gly)
- motoneurone α
- modulation par les afférences proprioceptives et par les centres supérieurs (fonction dans l’équilibre)
décrire la somatotopie des interneurones (corps cellulaires, interneurones latéraux et médians)
- corps cellulaires dans la zone intermédiaire de la ME
- les interneurones situés plus en latéral projettent unilatéralement, à courte distance (1-4 segments) sur les MNI latéraux dans la corne ventrale vers les muscles distaux (mvts fins distaux volontaires)
- les interneurones situés plus en médial projettent près et loin et souvent bilatéralement sur les MNI médians dans la corne ventrale vers les muscles axiaux (posture, équilibre et locomotion)
Fonction des réflexes supraspinaux (descendants du tronc cérébral)
Posture, équilibre et locomotion
Nommer les centres de contrôle des réflexes supraspinaux et où ils se situent
Dans le mésencéphale:
- tectum du mésencéphale
- noyau rouge (voie rubro-spinale)
Dans la protubérance:
- noyau vestibulaire
- formation réticulaire
Par quoi passe les projections axonales descendantes des réflexes supraspinaux
cordons antérieurs
(les réflexes ont une innervation bilatérale multiétagée sur les muscles axiaux et proximaux des membres)
Quelles sont les voies/réflexes par les noyaux vestibulaires
(3)
- réflexe vestibulo-oculaire
- voie vestibulospinale médiane
- voie vestibulospinale latérale
Décrire le réflexe vestibulo-oculaire
- stimulus: rotation rapide de la tête
- efférence: canaux semi-circulaires vers la formation réticulaire pontine paramédiane
- résultat: coordination du NC VI et III pour stabiliser la fixation durant les mvts de la tête
Décrire la voie vestibulospinale médiane
- stimulus: rotation rapide de la tête vers le bas (ex: chute)
- afférence: canaux semi-circulaires-antérieurs vers le noyau vestibulaire médian
- efférence: cordon antérieur vers la moelle cervicale (corne antérieure)
- résultat: extension du cou et des bras pour se protéger en cas de perte d’équilibre
Décrire la voie vestibulospinale latérale
stimulus: déviation d’un équilibre verticale stable (bascule d’un côté)
afférence: otolithes dans l’oreille détectent la perte d’équilibre et projettent l’info vers le noyau vestibulaire latéral
efférence: cordon antérieur vers la moelle cervicale et lombaire (corne antérieure ipsilatérale)
résultat: extension des muscles antigravitaires (du côté qu’on tombe)
Effet d’une lésion mésencéphalique qui libère le réflexe vestibulospinale latérale
Posture de décérébration, les 4 membres sont en extension car le réflexe est activité par un stimulus douloureux et il n’est plus inhiber par les centres supérieurs
Différence entre le réflexe vestibulospinal et réticulo-spinal
vestibulospinal: répond à la chute
réticulo-spinal: prévient lachute
Rôle du réflexe réticulo-spinal
prévenir la chute en augmentant le tonus musculaire du côté qui bascule
Mais aussi rôles dans:
- cycle veille-sommeil
- oculomotricité
- réflexes locaux orofaciaux: hoquet, déglutition, baillement
- contrôle végétatif respiratoire et cardiovasculaire
Le réflexe réticulo-spinal est complémentaire à quel autre réflexe
vestibulospinal, qui répond à la chute
Afférences et efférences du réflexe réticulo-spinal
afférence:
- centres moteurs corticaux
- hypothalamus
- autres structures du tronc cérébral
efférences:
- cordon antérieur vers la corne antérieure médiane de la moelle cervicale (généralement bilatéralement)
- vers les muscles axiaux appendiculaires proximaux
Quel est l’effet de la lésion de la voie tectospinale au mésencéphale
Si lésion: posture en décortication (bras fléchis et jambes étendu) en réponse à un stimulus douloureux qui désihibe la voie vestibulo-réticulo-spinale
Fonction de la voie du colliculus supérieur dans le mésencéphale
contrôle de la musculature cervicale et des yeux dédiée à l’orientation de la tête et des yeux (coordonne yeux + cou involontairement)
- connexion directes sur la moelle (voie colliculo- ou tecto-spinale)
- connexion indirecte via la réticulée
Quelles structures participants au contrôle volontaire du mvt ont un relais obligé au thalamus
Noyaux gris centraux
Cervelet
où se situe le cortex prémoteur
- devant le cortex moteur primaire
- face latérale et face médiane interhémisphérique
Quelles sont les principales afférences du cortex prémoteur
- motivation et intention via le cortex préfrontal
- afférences multisensorielles (lobules pariétaux supérieur et inférieur)
Quelles sont les efférences du cortex prémoteur
- sur le cortex moteur primaire
- sur les centres de contrôle dans le tronc cérébral et la moelle (constituant 30% des axones cheminant avec la voie cortico-spinale)
- peu de connexions directes sur le MNI α
Décrire l’organisation fonctionnelle du cortex prémoteur
Cartes motrices de neurones produisant des mvts volontaires spécifiques principalement dictés par la cible, la proprioception et le contexte
Décrire la réponse neuronale conditionnelle du cortex prémoteur à sa face latérale
- élicité par des stimuli dans l’espace extra-corporel/personnel (ex: indices visuels, voir une cible précise)
- décharges débutes AVANT l’exécution du geste
- fréquence de décharge augmente avec l’intensité de l’association indice-mvt et à mesure que s’approche le geste à venir
Expliquer ce que sont des neurones miroirs et leur fonction
- neurones prémoteurs qui déchargent sur observation du geste exécuté par un autre individu (comme s’ils exécutaient eux-mêmes le geste)
- rôle présumé dans l’apprentissage de gestes par imitation
- d’autres neurones miroirs ont une activité diminuée pendant l’observation du geste = suppriment l’imitation/le geste volontaire
Quels sont des neurones prémoteurs dédiés à des fonctions spécifiques
- son et langage: aires 44 et 45 (Broca), prépare l’action de parler
- saccades volontaires: FEF (frontal eye field) dans les champs oculomoteurs frontaux = dirige les yeux vers une cible précise
Décrire la face médiane du cortex prémoteur (les deux aires associées)
- Aire motrice supplémentaire (AMS)
- mvts intentionnels sélectionnés et organisés en réponse à des indices internes /stimuli auto-déclenchés
- lésion de l’AMS bilatérale = mutisme akinétique - Aire motrice cingulaire
- expression du comportement émotionnel
Décrire les motoneurones du cortex moteur primaire et leurs connexions
Motoneurones supérieurs (MNS) = cellules à bas seuils dans la couche V du cortex moteur
- connexion directe sur le MNI de la ME (2 voies corticospinales) et du tronc cérébral (voie cortico-nucléaire)
Quelles sont les 2 sortes de MNS
- cellules de Betz
- neurones pyramidaux
Décrire les cellules de Betz
- 5% des MNS
- grosses cellules
- voie cortico-spinale latérale
- contrôle des mvts volontaires précis de l’extrémité des membres
Décrire les neurones pyramidaux
- 95% des MNS
- aussi retrouvés dans le cortex prémoteur
- autres mvts volontaires
Décrire la voie cortico-spinale latérale
- 90% des MNS = principale voie sortante du cotex moteur primaire
- axones décussent au bulbe inférieur vers le cordon latéral
- une minorité synapse sur les MNI α dans la partie latérale de la corne ventrale
- la majorité synapse sur les interneurones latéraux de la zone intermédiaire
- tous destinés aux muscles distaux des membres controlat. au cortex
Pourquoi la récupération post-AVC de la motricité distale est difficile
Car les muscles sont innervés par une seule voie: la voie cortico-spinale latérale
Décrire la voie cortico-spinale ventrale
- représente 10% des MNS
- axones ne décussent pas et restent dans le cordon antérieur ipsilatéral = projections bilatérales médianes
- sur les MNI α (partie médiane de la corne ventrale)
- sur les interneurones (partie médiane de la zone intermédiaire)
- destinés aux muscles axiaux et appendiculaires proximaux
- bilatéralité = meilleure récupération post-AVC
Quelles fonctions essentielles de la voie cortico-nucléaire sont préservées par une innervation bilatérale
(Nommer les nerfs crâniens associés)
- clignement palpébral (VII portion sup.)
- déglutition et vocabulisation (IX, X)
- Langue (XII)
Fonctions motrices de la voie cortico-nucléaire
Mvts oculaires
Mastication
Expression faciale
Langue
Etc.
(visage, cou , épaule)
Vrai ou Faux: la moitié supérieure du visage innervée par le NC VII à une innervation unilatérale
Faux: bilatérale
Vrai ou Faux: la moitié inférieure du visage innervée par le NC VII à une innervation unilatérale
Vrai
Qu’arrive t-il lors d’une atteinte du nerf périphérique VII
- fermeture palpébrale impossible
- sourire impossible
Qu’arrive t-il lors d’une atteinte centrale de la voie cortico-nucléaire
- fermeture palpébrale possible (car innervation bilatérale)
- sourire impossible (car innervation unilat.)
Vrai ou Faux: si nous avons une lésion frontale, nous sommes incapable de sourire et de rire
Faux: incapable de sourire mais capable de rire car le cortex insulaire innerve le noyau du NC VII
Vrai ou Faux: si nous avons une lésion insulaire, nous sommes incapable de sourire et de rire
Faux: incapable de rire des 2 côtés, seul un pourra rire, et capable de rire car c’est le cortex moteur primaire qui s’occupe du sourire
Fonction du cortex moteur primaire
exécute les mvts volontaires de façon coordonnée principalement par les afférences du cortex prémoteur, NGC et cervelet
Décrire l’organisation fonctionnelle du cortex moteur primaire
- stimulation du cortex moteur entraine la contraction des muscles suivant une distribution somatotopique (homonculus)
- représentation disproportionnée reflétant l’importance fonctionnelle
Un AVC dans la région interhémisphérique affecte quelle région du corps selon l’organisation somatotopique de l’homonculus
les membres inférieurs
Comment pouvons nous conclure quelle partie du cortex est atteinte en premier d’une crise épileptique?
Si une tumeur épileptique déclenche des décharges, celles-ci se propage.
Les mvts épileptiques commenceront où se trouve la tumeur et propageront vers le reste du corps selon la représentation donnée par l’homonculus
Quel est le principe du champ musculaire du neurone moteur cortical
- chaque MNS du cortex moteur active plusieurs MNI α dans la moelle qui contrôlent un groupe spécifique de muscles, souvent appelés muscles effecteurs, qui sont impliqués dans un mouvement particulier
- plusieurs neurones stimulés individuellement et de façon soutenue produisent le même mvt volontaire
- cartes de mvts suivent la représentation de l’homonculus (où différentes régions du cortex moteur sont responsables de différents groupes musculaires)
Comment se fait la décharge des MNS pour exécuter un mvt précis
- les MNS déchargent avant et durant le mvt
- plusieurs neurones corticaux déchargent, chacun étant associé à une direction (orientation des traits) et une fréquence donnée (longueur des traits)
- la somme des activités neuronales détermine un vecteur global qui guide le mvt et la force à déployer
- la fréquence de décharge peut diminuer rapidement (avant même d’initier le mvt) lorsque la force requise est faible
Qu’arrive t-il lors de dommage aux MNS (6)
- parésie flasque en aigu
- Spasticité: rigidité musculaire excessive et une résistance à l’étirement des muscles
- mvts volontaires inactivés
- atteinte distale (main) +++ que atteinte axiale
- libération des réflexes sous-lésionnels (hyperréflexie myotatique (clonus), réflexe de Babinski (multisegmentaire spinal), posture de décortication ou décérébration)
- amyotrophie par non-usage
Qu’arrive t-il lors de dommage aux MNI (7)
- parésie flasque (boucle réflexe coupée = aucune hyperréflexie)
- atonie musculaire (perte tonus)
- hyporéflexie myotatique (ostéotendineuse)
- hyporéflexie des réflexes superficiels
- fibrillations: hyperexcitabilité et contraction spontanée d’UNE fibre musculaire
- fasciculations: hyperexcitabilité d’un MNI et contraction spontanée de TOUTES les fibres d’une UM
- amyotrophie par déafférentation (aucun facteurs de croissance)