Hypoglycémies Flashcards
Hypoglycémies > définition biochimique
Physiopath des hypoglycémies
Il y a différents mécanismes qui s’installent lors de la survenue d’une hypoglycémie
- on injecte en IV d’insuline –> La glycémie chute assez rapidement.
- Parallèlement à cette hypoglycémie nous avons l’activation d’une série des voies contre régulatrices.
- Sécrétion rapide de :
- Glucagon
- Catécholamines : ADR et NADR.
- Sécrétion plus lente de :
- Cortisol et GH
- Les catécholamines jouent des rôles divers :(i) stimulation de la sécrétion de glucagon au niveau du pancréas tout en inhibant la sécrétion d’insuline (ii) Augmente la glycogénolyse hépatique. (iii) favorise la néoglucogenèse.
- Le cortisol et GH vont augmenter la glycémie surtout par les leurs actions au niveau musculaire : que ce soit inhibition de la captation du glucose ou catabolisme protéique.
Glucides
L’amidon est une structure linéaire formée d’un grand nombre de molécules de glucose attachées les unes aux autres par des liaisons α-1,4.
Le glycogène est une structure fortement ramifiée, formée d’un grand nombre de molécules de glucose attachées les unes aux autres par des liaisons α-1,6 (embranchements) et α-1,4 (extrémités).
Cette structure ramifiée permet d’avoir une glycogénolyse rapide au besoin. Car les enzymes pourront agir sur des différents niveaux (cf. flèches). Donc cela permet une mobilisation/génération de glucose très rapide.
Symptômes des hypoglycémies
Dès que la glycémie chute aux alentours de ~65mg/dl il y a une sécrétion des hormones contre régulatrices rapides dont les catécholamines du SNA avec l’apparition des symptômes classiques tels que la palpitation, tremblement et transpiration.
Par la suite, plus la glycémie chute, plus les symptômes neuroglucopéniques (donc glycopénie au niveau cérébral) viennent à l’avant plan. Les derniers symptômes sont le coma voire le décès.
Faut savoir que chez l’adulte le cerveau tolère assez bien l’hypoglycémie, mais ceci est moins le cas chez le nouveau-né (dégâts plus importants chez les bébés).
Classifications des hypoglycémies
On distingue plusieurs types d’hypoglycémie selon le facteur causal.
1) HYPOGLYCÉMIES IATROGÈNES ou FACTICES
Ce sont les hypoglycémies les plus courantes c’est un effet secondaire du traitement d’un patient diabétique.
- Insuline et Sulfonylurées
- Autres (très rares) : quinine, certains antibiotiques (Pour anecdote c’était à partir de ces médocs que les SU ont été développés des AB ayant des propriétés hypoglycémiantes)
2) HYPOGLYCÉMIES SPONTANÉES
- Organiques
a. Insulinomes, Neisidioblastose* (* surtout chez l’enfant : hyperplasie des cellules β)
b. Tumeurs extra pancréatiques
c. Insuffisance hépatique sévère
d. Insuffisance hypophysaire ou surrénalienne
e. Anticorps anti-insuline ou anti-récepteur insuline - Fonctionnelles
a. Hypoglycémies réactionnelles idiopathiques
b. Gastrectomie, Bypass gastrique Roux-en-Y
c. Éthylisme et dénutrition
d. Nouveau-né de mère diabétique - Chez les enfants et les nouveaux nés
a. Déficits enzymatiques congénitaux : Glycogénose, Intolérance au fructose, …
b. Mutations de gènes impliqués dans la sécrétion d’insuline*
Les circonstances vont déjà nous aider à faire le DD concernant les deux étiologies.
Classiquement pour l’hypoglycémie : L’entourage dira –> (i) Repas manqué ou (ii) pas adapté à un exercice physique. Suite à cela, le coma s’installe rapidement.
Pour l’hyperglycémie c’est lié souvent à un arrêt d’insuline ou maladie intercurrente. Mais l’installation est beaucoup plus progressive p/r à l’hypoglycémie.
Il est important de noter que si on est face un patient diabétique qui est dans le coma et qu’il n’y a aucun moyen de vérifier sa glycémie et qu’il n’y a personne de son entourage –> on injecte toujours du glucose en empirique en premier lieu. Si coma hypoglycémique l’effet sera immédiat.
L’effet du glucagon est un peu plus tardif p/r au glucose IV.
Diagnostic différentiel entre coma hyper/hypo-glycémique
Causes des hypoglycémies iatrogènes
Hypoglycémie comme facteur limitant du traitement du diabète
Par exemple un patient bien contrôlé ayant une glycémie a 100mg/dl, s’il exagère même un petit peu le dosage le risque d’avoir une chute minime de la glycémie peut induire une hypoglycémie. Ceci n’est pas la même chose pour un patient ayant un diabète mal contrôlé, disons aux alentours de 250mg/dl. Dans ce cas pour qu’une overdose induise une glycémie elle doit réellement être importante.
La deuxième raison pour expliquer la fréquence élevée d’hypoglycémie chez des patients DT bien contrôlés est lié à la diminution de (i) la perception des symptômes et (ii) la contre-régulation.
Lors des traitements intensifs : le cerveau va donc s’habituer à des taux glycémiques bas. Le corollaire est que le seuil d’installation des symptômes neuroglucopéniques va être plus bas. Et ceci vaut aussi pour le déclenchement des hormones de la contre régulation.
Etudes ttmnts conventiels et intensifs chez DT1 –> résultat?
Le cerveau s’adapte à l’environnement glucidique … ?
Prise en charge hypoglycémie chez un patient diabétique
Prise en charge hypoglycémie chez un patient diabétique –> qqs recettes
Donc en conclusion : la correction d’une hypoglycémie doit être (i) rapide et (ii) avec une quantité de sucre adéquate.
Ce dernier critère est difficile car le cerveau lors d’une hypoglycémie ne donne qu’un message. « Je veux du sucre maintenant ».
Hypoglycémies spontanées (rare) –> insulinome
Hypoglycémies primaires > insulinome > critères diagnostic
Localisation et traitement de l’insulinome
Autres hypoglycémies primaires