Homonothérapie en ménopause Flashcards
Vrai ou Faux. Les taux de GnRH, LH et FSH augmentent à la ménopause.
Vrai
Quels sont les 3 symptômes les plus fréquents en ménopause ?
a. Symptômes vasomoteurs et sueurs nocturnes, sécheresse vaginale et gain pondéral.
b. Symptômes vasomoteurs et sueurs nocturnes, sécheresse vaginale et insomnie
c. Symptômes vasomoteurs et sueurs nocturnes, insomnie et gain pondéral.
d. Symptômes vasomoteurs et sueurs nocturnes, sécheresse vaginale et menstruations irrégulières pendant la transition ménopausique
d. Symptômes vasomoteurs et sueurs nocturnes, sécheresse vaginale et menstruations irrégulières pendant la transition ménopausique
Vrai ou Faux. Le gain pondéral associé à la ménopause est difficilement contrôlable. L’exercice et les bonnes habitudes alimentaires aident très peu à réduire cette prise de poids.
Faux. Souvent les bonnes habitudes de vie permettent un bon contrôle du gain de poids en ménopause
Parmi les éléments suivants, lequel n’est pas un signe génito-urinaire découlant d’une baisse d’EE ?
- Dyspareunie
- Rétention urinaire
- Sécheresse vaginale
- Atrophie génito-urinaire
- Infections urinaires récurrentes
- Rétention urinaire (incontinence urinaire serait plus approprié)
Nomme 3 MNP à mentionner au patient lors d’un conseil ménopause par rapport aux bouffées de chaleur.
- Contrôler la température (air climatisé, ventilateur)
- Porter plusieurs couches de vêtements au lieu d’une seule couche de vêtements chauds
- Éviter les aliments épicés, l’alcool et le café
Nomme 3 MNP à mentionner au patient lors d’un conseil ménopause par rapport à la sécheresse vaginale.
- Utiliser un hydratant vaginal (Replens)
- Favoriser les sous-vêtements en coton
- Éviter les savons irritants et les douches vaginales
Vrai ou Faux. La seule utilité des progestatifs en hormonothérapie pour la ménopause est leur effet protecteur sur l’endomètre. Autrement dit, ils ne permettent pas une réduction des symptômes vasomoteurs.
Faux. Les progestatifs permettent de réduire les symptômes vasomoteurs, mais leur seule indication est la protection de l’endomètre.
Question 1. Mme. Curodeau, âgée de 54 ans, se présente à votre pharmacie avec une nouvelle prescription d’Estrace 0,5 mg DIE + Prometrium 100 mg DIE. Au dossier, elle prend :
- Crestor 10 mg DIE
- Advil 400mg PRN si migraine (sans aura)
- Naratriptan PRN si migraine (sans aura)
- Aspirine 80 mg DIE
- Périndopril 4 mg DIE
- Vitamine D 10 000 UI q1semaine
- Calcium 500 mg DIE
- Synthroïd 100 mcg DIE
Nommez 2 suivis possibles que le pharmacien pourrait effectuer lors des prochains renouvellements de l’hormonothérapie pour s’assurer de la bonne compatibilité du traitement avec la médication actuelle.
Question 2. La patiente vous mentionne avoir fait par le passé un infarctus du myocarde, expliquant la présence de l’aspirine/ramipril/crestor au dossier. Quelle serait votre conduite maintenant que vous savez cette information ?
Question 1
1. Considérant que le patiente présente des migraines sans aura, il faudrait s’assurer que la patiente ne développe pas de migraines avec aura ou symptômes neurologiques et que les migraines ne soient pas pires qu’elles l’étaient avant le début de l’hormonothérapie.
- Faire un suivi du bilan lipidique de la patiente, considérant que l’hormonothérapie peut entraîner une augmentation des taux de triglycérides (et une diminution LDL et une hausse HDL).
Question 2
Il ne serait pas possible de servir l’hormonothérapie systémique ou transdermique à la patiente. Un traitement non-hormonal ou un traitement local seraient appropriés.
Vrai ou Faux. Il faut prioriser l’HT systémique plutôt que l’alendronate chez une patiente ayant un risque de fractures important et présentant des symptômes vasomoteurs.
Vrai
Parmi les énoncés suivants, lequel n’est pas un avantage de la prise d’HT systémique ?
- Permet d’améliorer la lubrification vaginale
- Permet de soulager les bouffées de chaleur et autres symptômes nocturnes
- Permet d’améliorer l’humeur de la patiente
- Permet un contrôle adéquat de la condition neurologique chez les patients atteints de démences.
- Permet un contrôle adéquat de la condition neurologique chez les patients atteints de démences.
On ne donne pas l’HT chez ces patients, car c’est quand même controversé.
Parmi les énoncés suivants, lequel est vrai ?
- L’étude WHI n’a pas démontré de bénéfices à l’HT sur le risque de fractures.
- L’étude WHI a démontré de façon significative les effets négatifs de l’HT sur le risque de TEV.
- L’étude WHI a été effectué avec de la Prémarine et de la progestérone micronisée.
- L’étude WHI a seulement été effectuée chez les femmes n’ayant pas eu d’hystérectomie.
- L’étude WHI a démontré de façon significative les effets négatifs de l’HT sur le risque de TEV.
1 : Elle a démontrée les bénéfices
3 : Prémarine et Medroxyprogestérone
4 : Femmes avec et sans hystérectomie
Quel énoncé représente le mieux les nouvelles recommandations à la suite de la ré-analyse de l’étude WHI en 2017 ?
a. Si l’HT est initiée tôt chez la femme ménopausée, les risques cardiovasculaires sont augmentées.
b. Il n’y aucune avantage a débuté l’HT après 60 ans.
c. L’HT est contre-indiquée chez les patients obèses ou hospitalisées à long terme en raison du risque important de TEV.
d. Si l’HT est initiée tard chez la femme ménopausée, les risques de cancer sont augmentées
c. L’HT est contre-indiquée chez les patients obèses ou hospitalisées à long terme en raison du risque important de TEV
a : Diminuent les risques de maladies coronariennes et de mortalité
b : Il y a un avantage a le donner quand même en raison de l’effet sur les symptômes vasomoteurs, les fractures, … Cela diminue les risques de cancer du sein.
d : Les risques de cancer ne sont pas augmentées ! Au contraire, avec l’effet Gap time, plus le temps entre la ménopause et le début de l’HT est grand, plus le risque de cancer est faible.
CLP : Au moment de prescrire une hormonothérapie à des femmes postménopausées âgées de plus de 60 ans, les fournisseurs de soins de santé
devraient vérifier les _________________________.
Facteurs de risques cardiovasculaires
Vrai ou Faux. Le type de progestatif utilisé en hormonothérapie n’a aucun impact sur les risques de cancer du sein.
Vrai
Vrai ou Faux. ll est clairement démontré qu’une diminution de la dose d’hormones bio-identiques à la plus faible dose efficace et assurer une utilisation sur une courte période de temps permet de prévenir le cancer du sein.
Faux. Cela est fait en pratique, mais aucune donnée ne supporte cette approche.