Histoire de la psychologie humaniste et cognitive Flashcards

1
Q

Psychologie existentielle

A

courant de pensée selon laquelle l’existence n’a pas, en elle-même de sens.

L’être humain n’a pas de but prédéterminé à l’existence, pas de place particulière dans l’univers. Faut exister d’abord, ensuite y donner un sens

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Q

Les existentialistes

A

Jean paul Sartre
Albert Camus
Martin Heidegger
Ludwig Binswager
George Kelly
Rollo May

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3
Q

Jean Paul Sartre

A

l’existence précède l’essence

il faut d’abord naître, arriver au monde et ensuite on doit découvrir l’essence, le sens de notre vie.
L’essence n’est pas prédéterminé à la base. Fait penser à Niestche : besoin de découvrir le sens propre à soi. Le développement de l’être humain nécessite de découvrir un sens à notre vie.

Importance de l’individualité : on ne réfléchit pas à savoir quell sens les êtres humain en general doivent trouver à leur vie. C’est plutôt chaque individu ont chacun leur propre sens à eux.

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4
Q

Albert Camus

A

Absurdité dans la vie par le mythe de Sisyphe : pas de verité caché dans la science, la religion, la philosophie, Faut trouver un sens mise à part des valeurs de la société.

La vie est absurde : une chance sur bcp pour arriver ici, sisyphe est condamné à pousser une pierre sur une montagne qui va finir par retomber, nihilism/suicide pas à une réponse à notre souffrance, la réponse est d’accepter sa condition et d’être heureux pour continuer à vivre malgré l’absence de sens du monde.

L’absurdité de la vie est d’éventuellement mourirr et de vivre bcp de souffrance, mais il faut que l’être humain voit dans la souffrance de la vie, un sens et de trouver une forme de plaisir à surmonter des obstacles de la vie et en faire du sens.

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5
Q

Les grands problèmes de l’existence

A

La liberté : angoisse à l’idée de faire des choix

La solitude : angoissant d’être seul dans notre corps

La mort : une réalité à laquelle on est confronté tôt ou tard, la vie n’a pas de but prédéterminé faut en chercher tout en sachant qu’on meurt un jour

L’absence de sens : de devoir créer son propre sens, de l’assumer et de devoir en prendre responsabilité

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6
Q

Martin Heidegger

A

Existentialiste

Être-là (Dasein) –> existentiaux (ensemble des structures de l’existance humaine):

-être au monde
-être jeté
-être avec
-être en faute
-être vers la mort

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7
Q

être là

A

implique que le monde et la personne sont inséparables. On est dépendant du monde. Faut apprendre à se distinguer du monde tout en étant dépendant de lui.

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8
Q

être-au-monde

A

relation nécessaire, monde est un contenant où on est dépendant dans lequel on se trouve, sans le monde les humains n’existerai pas et sans les humains, le monde ne serait pas le même

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9
Q

être-jeté

A

toutes les circonstances qui vont caractéristé l’existence des personnes, limites imposes par le monde, on ne choisit pas plusieurs circonstances dans la vie, soit nos parents, les pays où on nait, notre époque, on doit compose avec ces limites là

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10
Q

être-avec

A

le fait qu’on est inévitablement en relation avec les autres, on vit les consequences et on est influence par les autres. Condition fondamentale à l’existence.

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11
Q

être-en-faute

A

on finit par prendre des decisions dans les circonstances de notre existence (être-jeté), le manque, les choses auxquelles on a choisi de pas avoir, faut apprendre à être en paix avec l’absence de ce qui aurait pu être

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12
Q

être-vers-la-mort

A

faut accepter qu’on va finir par mourir, prendre conscience de la mort. Plus on est conscient de cette mort, plus on va prendre conscience de la vie, et plus on va prendre responsabilité du sens de notre vie. Amène une toute puissance d’être conscient de la mort, apporte bcp de liberté mais bcp d’angoisse.

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13
Q

avis des existentialistes face au être-vers-la-mort

A

Les existentialists ne croient pas à la vie après la mort, c’est pour ca que faut apporter bcp de sens à la vie. Le pire qui va arriver c’est que je vais mourir, ca apporte un sentiment d’excitation face à la vie, apporter un sentiment d’urgence à s’autoactualiser. Ca nous rend responsible de tous nos choix, pas de Dieu qui impose des choix, amène donc bcp d’angoisse. Les gens qui sont en déni de la mort = Heideger pense que la personne va finir par abandoner sa liberté, ca va laisser les autres (religion) choisir le sens de sa propre vie.

Les gens refusent de penser à la mort, voudront pas se comprendre et comprendre leur responsabilités selon Heidegger.

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14
Q

Ludwig Binswanger

A

A voulu appliquer l’analyse du “Dasein” à la psychiatrie.
Insiste sur l’importance de l’ici et maintenant.
Chaque personne habite son monde privé, subjectif et non généralisable.
Invite les gens à parler de leurs représentations du monde
L’individu aspire à transcender la contingence du monde
importance du sens à la vie

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15
Q

Ludwig invite les gens à parler de leurs représentations du monde

A

Monde autour : relation avec le monde physique
Monde avec : relation avec les autres
Monde propre : relation avec leurs propres mondes intimes
Pour en apprendre sur leur representation du monde et leurs différents aspects.

Il y a certains qui auront des representations plus rigide, d’autres plus pessimists, etc. Faut essayer de voir comment les différents aspects de la representation du monde se définissent. Cette representation va influencer les comportements de l’individu.

Les representations du monde sont inefficaces lorsqu’elles entrainent une trop grande angoisse, le travail du thérapeute est d’aide le client à voir qu’il existe d’autres façon de se representer les autres et soi même.

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16
Q

L’individu aspire à transcender la contingence du monde

A

L’individu aspire à transcender l’être-jeté (les circonstances dans lesquelles la personne est placé qui l’oblige à faire des choix), individu veut reprendre un certain contrôle malgré ces limites imposes, ca aide l’individu à se sentir plus sain, plus libre.

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17
Q

George Kelly

A

Alternativisme constructif : les individus sont libres de choisir les construits qu’ils utilisent quand ils interagissent avec le monde ( système de construits, étiquettes)

On peut toujours choisir d’autres interprétations quand on aborde le monde. Ces construits là sont donc modifiables

Thérapie du rôle déterminé

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18
Q

Thérapie du rôle déterminé

A

Autocaractérisation
Jouer un rôle qui diffère nettement de l’autocartérisation
Objectif : aider le client à découvrir d’autres façon de voir la vie.
Menaçant : “Il doit trouver le moyen de surmonter le moment de peur paralysante puisque c’est à ce moment-là qu’il se demande ce qu’il est réellement - s’il est ce qu’il était l’instant d’avant ou ce qu’il s’apprête à devenir.”

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19
Q

aspect paradoxal dans la thérapie du rôle déterminé Kelly

A

Kelly va même jusqu’à dire que les gens peuvent aller mieux s’ils se forcent à être qlqn d’autre (contre un peu l’existentialisme), mais ca rejoint car si tu te force à être qlqn d’autre, ca mène à la liberté d’être une autre personne, peut-être que ca va nous faire conscience qu’il y a d’autres aspects de la vie.

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20
Q

Rollo May

A

Dilemme humain : être à la fois sujet et objet

Angoisse normale vs névrotique (repli sur soi)

Importances des mythes

Amour

Finalité et intentionnalité

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21
Q

Dilemme humain

A

On est à la fois des sujets, et des objets. On est objet car on existe physiquement, les choses qui nous arrivent sont hors de notre contrôle, on subit l’impact des choses qui nous entourent, et aussi notre corps est appelé à vieillir, connaitre la maladie et mourir. On est aussi sujet, ce qui nous distingue des autres choses, on donne un sens à notre experience, on fait pas juste subir passivement les experiences de la vie, on interpréte ces experiences là. Ca vient éventuellement a une angoisse.

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22
Q

Angoisse normale

A

on est sujet donc on est libre, responsible de nos choix et incertitudes. La personne saine exerce son libre arbiter mais ca signifie de dépasser les attentes des autres, d’agir à contre les vagues qui nous poussent qui est épeurant et anxiogène. Entraîne une croissance personnelle. C’est une angoisse normale, mais faut ca implique d’accepter la mort, d’assumer notre liberté, de faire des choix qui sont associé à une angoisse, à notre responsabilité.

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23
Q

Angoisse névrotique

A

qlqn qui accepte pas la mort, fait que la personne va agir pas selon ses désirs personnels , la persone va agir dans le conformisme de la société, de la religion, la personne vivra bcp de culpabilité, les choix faits vont dépendre d’autre chose qu’elle même, pas de pleine liberté, pas de croissance personnelle. Résulte de la peur de la mort et la peur d’être libre, car implique qu’on est responsible de notre vie. La personne est coupée de son propre sens, de son vrai moi.

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24
Q

importances des mythes/récits de vie selon Rollo May

A

Fonctions:
-procurent un sens de l’identité
-procurent un sens de la communauté
-soutiennent nos valeurs morales
Thérapie narrative

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25
Q

Thérapie narrative

A

c’est l’Analyse des récits de vie, s’appuie sur le fait qu’une vie efficace depend de l’efficacité et la capacité de faire du sens face à nos récits de vie. Permet aux individus de comprendre à quell point leurs récits expliquent leurs identité, met en lien avec la communauté et soutiennent leurs valeurs morales.

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26
Q

L’amour selon Rollo May

A

Amour apporte un enrichissement personnel, permet de s’affirmer.

Éros : désir, amour d’une union, tendre, passioné avec l’autre.
Philia : amour fraternal, amour de l’amitié
Agapê : aimer des gens, le monde ou les humains qu’on ne connait pas nécessairement, qui ne font pas parti de notre entourage, amour envers le gens en souffrance malgré qu’on ne les cnnait pas

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27
Q

Finalité et intentionnalité selon Rollo May

A

Finalité : pour bien comprendre qlqn c’est important de comprendre la finalité de chacun, ce que la personne vise à devenir, la direction qu’elle voudrait prendre dans sa vie,

Intentionnalité : chaque personne vont faire des choix et vont vivre certaines experiences choisie de vivre

qlqn avec une bonne santé psychologique va se determiner des objectifs qui va lui permettre d’arriver à la finalité qu’il s’est donné.Qlqn avec une moins bonne santé psychologique ne va pas avoir une intentionnalité aligné avec sa finalité.

Si on vit des experiences qui s’éloignent de la finalité, on risqué de les évaluer plus négativement que ceux qui nous rapprochent de la finalité. Qlqn ayant une finalité d’avoir une famille, si elle fait des choix qui l’éloignent de dévleopper une famille, va les voir de façon negative = affecte sa santé mentale.

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28
Q

L’existentialisme en thérapie

A

Nietzsche: “Ce qui ne me fait pas mourir me rend plus fort”, aider l’individu à voir ce qui le fait grandir même dans les expériences négatives

Le libre arbitre : importance de la liberté, de faire des choix qui ne viennent pas d’une pression externe

“La souffrance cesse de faire mal au moment où elle prend une signification.” : Trouver un sens au récit qui fait mal pour être plus resilient.

Anxiété inévitable dans une vie authentique = certaine anxiété qui est saine, important de prendre conscience des choix qu’on peut faire et de notre liberté.

29
Q

Humanisme

A

s’est développée en réaction aux approches hiérarchisées qui perpétuent le rapport thérapeute (sujet)/patient (objet), différence avec béhaviorisme et psychanalyse

Approche selon laquelle la motivation de l’être humain est la croissance personnelle, le développement du plein potentiel.

on critique les positions d’autorité, courant de libération

30
Q

Les humanistes

A

Abraham Maslow
Carl Rogers

31
Q

Pyramide de Maslow

A

Besoins E ( besoin d’estime et besoins d’auto-actualisation) vs Besoins D ( besoins physio, besoins de sécurité, besoins d’amour et d’appartenance)

32
Q

Maslow interprétation de la pyramide

A

Quand individu a comble ses besoins élémentaires/physiologiques, Il peut passer au suivant : besoin de sécurité. Autrement, il ne pourra pas les combler. Impossible de répondre de façon parfait aux besoins, juste suffisamment répondu, de façon raisonnable pour passer au suivant

Lorsque Besoins D pas répondu : on parle d’un manque. Si Besoins E pas répondu : individu n’est pas en croissance. Si on s’y trouve, l’individu est en croissance.

Pas parce qu’on est rendu au besoin E qu’on ne va pas redescendre, au contraire ca va prendre toute la place.

33
Q

Quels besoins sont plus perturbables ? E ou D?

A

Les besoins d’être (E) sont plus facilement perturbables, individu va plus facilement redescendre, plus dure de les travailler car moins naturel chez nous. Maslow dit qu’’on a une pulsion inné d’autoactualisation. C’est quand même dans notre biologie moins solide que les autres donc plus recent dans l’évolution. Très rare que les gens vont arriver à pouvoir s’autoactualiser, c’est trop angoissant, ca exige de se connaitre sincéremment et profondémment.

34
Q

Comment la pyramide de Maslow se traduit en thérapie?

A

Faut se demander si les besoins fondamentaux sont suffisament comblés pour qu’on puisse aller dans les besoins d’être. Faut avoir un environnement stable et sain pour aller travailler les enjeux plus haut. On ne peut pas faire de thérapie si les besoins de sécurité ne sont pas comblés.

35
Q

Portrait sommaire des individus en voie de se réaliser

A

Perception de la réalité juste et globale
Acceptation de soi et d’autrui
Spontanéité, attitude naturelle
Besoin d’intimité
Indépendance par rapport à l’environnement et à la culture
Appréciation nouvelle des choses
Expériences mystiques ou paroxystiques
Préoccupations de tous et non seulement des proches
Petit nombre d’amis
Grand sens moral (sans qu’il s’agisse d’une morale dite conventionnelle)
Sens de l’humour développé
Créativité

36
Q

Les gens en haut de la pyramide sont-ils parfaits?

A

Les gens en haut de la pyramide peuvent avoit des défauts (ennuyeux, tetu), ils sont pas parfait mais les défauts ne vont pas dominés. Ils peuvent être froid lorsque c’est necessaire à l’auto-actualization. Suite à la mort des proches par exemple.

37
Q

Carl Rogers

A

thérapeute n’est pas celui qui détient tout le savoir. Le thérapeute est plutôt un facilitateur et non un expert.

Approche fondée sur la connaissance qu’a le client de sa propre condition (« thérapie centrée sur la personne »). Client sait ce qui est souffrant pour lui.

L’individu aurait une tendance à l’actualisation, c’est-à-dire à développer son potentiel inné de manière optimale.

Grâce à « l’évaluation organismique », chacun peut évaluer si une expérience est actualisante ou non.

Bcp des gens se coupent de ces signaux et ca va amener une incongruence entre les choix et les actions des gens vs leur évaluation organismique.

Si individu se connecte à son propre ressenti, va avoir l’info pour évoluer vers la croissance personnelle.

38
Q

La théorie de la personnalité de Rogers

A

problèmes liés à l’évaluation organismique :
- besoin de considération positive
–> ce qui mènent au conditions de valorisation.

chque individu a besoin d’être perçu de façon positive, c’est un problème qui remonte à l’enfance, on avait besoin de ressentir de l’amour, les parents auront un regard positif sur eux sous certaines conditions, enfant apprend que pour recevoir de l’amour faut répondre aux attentes des autres, ca peut venir biaiser et remplacer le processus d’évaluation organismique, = condition de valorisation.

39
Q

Comment éliminer les conditions de valorisation

A

Une façon d’éliminer les conditions de valorisation, il faut offrir une consideration positive inconditionnelle, accepter la personne et l’aimer peu importe comment elle agit, la personne se sent libre de vivre différentes experiences, sans crainte de décevoir la valorisation de l’autre. Cette consideration positive inconditionnelle est necessaire pour devenir pleinement fonctionnelle et devenir congruent avec soi-même

40
Q

Individu congruent vs incongruent (Rogers)

A

lorsque nos choix sont congruents avec notre évaluation organismique, s’il y a incongruence, la personne ne sera plus authentique envers ses propres sentiments, ont surment vécu bcp de consideration positive conditionnelle.

Cette incongruence va amener des troubles au niveau de la santé mentale.

41
Q

Quelles sont selon Carl Rogers les conditions relationnelles pour favoriser la croissance humaine?

A

considération positive inconditionnelle
compréhension (écoute) empathique

Les deux ce sont les plus grandes forces de changements en thérapie.

42
Q

Postulats généraux de la psychologie humaniste

A

Chaque individu est unique.
Le développement est compris comme un incessant processus de transformations.
L’accent est mis sur le versant sain (ce qui élargit l’expérience) plutôt que le versant pathologique de l’être humain.
La conscience subjective est comprise comme étant le principal guide de l’être humain.
L’étude des animaux ne permet pas d’apprendre beaucoup de choses utiles sur les êtres humains.
L’étude des individus est plus instructive que celle de leurs points communs.

43
Q

Impacts de la psychologie humaniste

A

La psychologie humaniste a révolutionné le rapport entre le thérapeute et le patient.

L’influence de l’humanisme a contribué à rendre plus accessible la psychologie (écrits plus facile à comprendre, plus accepté par la pop Générale compare à la psychanalyse)

La santé mentale est plus que l’absence de maladie mentale.

44
Q

critiques de la psychologie humaniste

A

Peu de théorisation par rapport au développement de la personnalité et peu d’appui scientifique.

Emprunts théoriques nombreux qui contribuent à un certain flou concernant ce que signifie « être humaniste ». (S’appuie plus sur la psychanalyse pour les troubles mentaux profonds. )

Les humanistes ont souvent été critiqués pour leur vision trop optimiste de l’être humain. (Vision très optimiste de l’être humain, amène à négliger des aspects plus sombres de l’être humain ?)

45
Q

Cognitivisme

A

Courant qui porte sur les processus mentaux (ex: mémoire, formation de schémas cognitifs, attention, raisonnement, résolution de problème, langage, etc.)
Les processus mentaux peuvent être conscients et volontaires ou, encore, inconscients et automatisés.

Jean Piaget
Lev Vygotsky
Noam Chomsky
Albert Bandura

46
Q

Divers influences pour le cognitivisme

A

Théories du traitement de l’information

Intelligence artificielle : cherche à déterminer si les capacités mentales sont saisissables et reproductibles par des machines.
Test de Turing
La chambre chinoise de Searle
AI forte vs faible
Connexionnisme

47
Q

Théories du traitement de l’information vs cognitivisme

A

Théories du traitement de l’information qui avait comme objectif de comprendre l’humain de façon mécanique.On veut comparer l’humain à une machine. Les processus mentaux qui déterminent comment l’info va circuler, comment elle est reçu et traité jusqu’au comp produit.

48
Q

Turing vs Searle

A

Turing : Pas de difference entre humain qui pense et machine qui a les mêmes processus pour arriver aux mêmes résultats. Machine de Turing : base sur la capacité d’une machine à imiter une conversation humaine. Ordinateur est programmé pour répondre comme un humain, si on arrive plus à distinguer entre humain et ordi, ordi a réussi test de turing et celui-ci est capable de penser comme un humain.

Searle : théorie de la chambre chinoise, il refute la théorie de Turing, on peut imaginer l’image d’une chambre sombre, Searle dit d’imaginer une personne qui n’a pas de connaissance du chinois, on lui donne un catalogue qui permet de répondre à des qst en chinois. Lorsque je recois ce mot, je peux associer ca, mais ne sait pas ce que ca signifie, fait juste suivre un programme. La façon d’appliquer les régles, se base sur la syntaxe. Si on met une personne à l’extérieur de la chambre, elle va penser que la personne semble parler chinois. Pareil à l’ordi, pas parce qu’il applique des règles qu’il comprend comme un humain.

49
Q

AI forte vs Faible

A

On peut catégoriser les cognitivistes selon s’il adhere l’intelligence forte vs faible.

AI Forte : pense que la pensée constitue une manipulation des symbols d’après des règles comme des programmes informatiques. Pour eux, la façon qu’un programme informatique fonctionne, c’est la même façon que la pensée humaine fonctionne. Turing croyait à l’intelligence artificielle forte.

AI faible : machine sont capable de reproduire/simuler la cognition humaine mais pas la même chose. Pour eux les machines ne peuvent pas réfléchir mais peuvent les simuler.

50
Q

connexionnisme vs cognitivisme

A

Les phénomènes mentaux peuvent être écrits à l’aide de reseau, d’unites tous interconnectés, la forme des connexions peuvent varier selon le phénomène mental étudié. Possible de créer des modèles de connexions entre des unites simples selon le processus mental.

Bonne façon de la representer : système neuronale. On peut dire que les unites du reseau sont les neurons, les connexions entre ells c’est les synapses. Le langage aussi : chaque unite = mot, chaque connexion = mots similaires au niveau sémantique.

51
Q

Jean Piaget

A

L’individu est actif, il n’est pas seulement façonné par son environnement.
Le développement cognitif se fait par étapes qui découlent les unes des autres.
Le développement tend vers un but.

schemes, adaptation, assimilation, accomodation, équilibration

52
Q

schèmes (piaget)

A

structures cognitives pouvant être appliquées à une variété de situations

53
Q

adaptation (piaget)

A

Processus par lequel les enfants construisent de nouvelles structures cognitives (“schèmes”) en interagissant avec leur environnement

54
Q

Assimilation (piaget)

A

Application d’une habileté existante à des situations diverses, sans modification

55
Q

Accomodation (piaget)

A

Modification d’une habileté existante pour relever un nouveau défi de l’environnement

56
Q

Équilibration (piaget)

A

permet au développement cognitif de progresser, lorsque les Nouvelles informations ne correspondent pas au scheme actuel, on passe d’assimilation à accommodation, après avoir modifié les schemes on revient à l’assimilation. Lorsqu’on est en accommodation on est en désquilibre mais assimilation = équilibre.

Si individu est souvent en accommodation = déséquilibre = plus inconfortable. Chez l’enfant, bcp d’accommodation.

57
Q

Organisation (piaget)

A

façon d’inter-relier, d’associer ses schèmes
schèmes forment un réseau

Individu va se créer un large reseau de connexion. Quand il va créer un nouveau scheme, il va y avoir une reorganization du reseau.

58
Q

Quatres périodes de développement

A

Sensorimotrice (0 à 2 ans)
Préopératoire (2 à 7 ans)
Opération concrète (7 à 12 ans)
Opération formelle (12 ans et plus)

59
Q

Sensorimotrice (Piaget)

A

connaissance du monde vient entirement de ce que l’enfant recueille par ses sens, ses comportements moteurs, tout vient du gouter, ouie, odorat.

60
Q

Préopératoire (Piaget)

A

développement de la function symbolique, capacité de l’enfant à se representer mentalement des choses pas visible.

61
Q

opération concrète (piaget)

A

aptitude à résoudre des problems mais juste avec ce qui est present, juste ce qui est tangible.

62
Q

opération formelle (piaget)

A

aptitude à résoudre des problems plus abstraits

63
Q

Lev Vygostksy

A

Zone proximale de développement (ZPD)
Pour un apprentissage optimal, il faut stimuler la ZPD
L’aide de l’entourage est nécessaire
Tous les milieux ne stimuleront pas autant la ZPD

ZPD : enfant n’est pas capable de faire une seule tâche mais pourrait y parvenir avec un peu d’aide de qlqn d’autre

Zone déjà acquis : ne permet pas de faire un nouvel apprentissage
zone hors portée : même avec l’aide de qlqn il n’y arriverait pas = pas d’apprentissage

64
Q

Noam Chomsky

A

Linguiste d’approche cognitiviste et nativiste (innéiste)

« dispositif d’acquisition du langage » : langage était trop complexe pour que ce soit expliqué par des principes béhavioristes opérants

Contribua au déclin du béhaviorisme radical (il y a une partie innée, faut avoir un contact avec l’Environnement pour stimuler notre dispositive inné mais de façon assez minimum. On peut pas juste apprendre le langage par un principe de renforcement, conditionnement)

65
Q

Albert Bandura

A

Apprentissage social
Repose sur 3 procédures d’acquisition :
Apprentissage vicariant (par observation)
Facilitation sociale (on apprend plus facilement en étant en présence d’autrui)
Anticipation cognitive (on peut apprendre avant même d’y confronté)

apprentissage ne nécessite pas de renforcement

vidéo de la poupée

66
Q

postulats généraux du cognitivisme

A

Le comportement de l’individu dépend en bonne partie des processus cognitifs qui interviennent entre l’environnement et le comportement.

L’individu est téléologique : sa motivation première consiste à anticiper les changements dans son environnement, et ce, afin de pouvoir s’y adapter (= réinstauration d’un état d’équilibre).

67
Q

impacts du cognitivisme sur la psychothérapie

A

Évolution en trois « vagues »
Première vague : centrée sur les comportements (plus rapprochée du behaviorisme)
Deuxième vague : centrée sur la cognition (centrée sur la restructuration cognitive)
Troisième vague : centrée sur l’acceptation plutôt que l’évitement des pensées pénibles. (vise a améliorer la flexibilité des cognitions)

68
Q

différence entre cognitivisme et humanisme

A

Différent de l’humanisme qui vise à se centrer sur nos émotions. Ici, faut être capable de les mettre de côté pour que nos comportements soient en accord avec nos objectifs de vie.

69
Q

critiques du cognitivisme

A

Approche standardisée, valorisation des plans de traitement éprouvés par la vérification scientifique. (perte de l’individualité qu’on ne retrouve plus chez l’humaniste)

Selon certains, les thérapies cognitivives sont davantage un ensemble de techniques qu’une théorie de la personnalité. (n’aident pas à comprendre les problèmes de santé mental)