Cours 7 - Les théories de l'apprentissage Flashcards

1
Q

Les théories de l’apprentissage s’inscrivent dans la lignée de

A

-l’empirisme et du sensualisme (comp et observation directe)
-l’évolutionnisme (cmt environnement forme l’individu)
-le nominalisme (mots sont utilisé pour décrire ce qui est observable)

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2
Q

Les bases des théories de l’apprentissage

A

postulent le déterminisme de l’environnement sur l’individu
s’appuient sur l’observation du comportement et le contrôle de l’environnement

conditionnement classique vs opérant

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3
Q

conditionnement classique vs opérant

A

conditionnement classique : ce qui précède le comportement, si on modifie la cause, quel est le changement au niveau du comp

conditionnnement opérant : ce qui suit le comportement

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4
Q

Setchenov

A

causes initiales du comp = stimuli environnementaux

développement progressif de la capacité d’inhibtion des réflexes = ce qui mène au contrôle volontaire

importance des méthodes physiologiques/induction (a étudié le cerveau d’une grenouille pour observer le comp réflexe et induction : basé sur observation)

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5
Q

Pavlov

A

Conditionnement classique/répondant

Physiologiste, gagné le prix nobel 1904 et titre de la Révolution

découverte des réflexes conditonnels : il étudiait les sécrétions gastriques suite à la présentation de stimuli et remarqua que d’autres stimuli entrainaient les mêmes réaction

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6
Q

conditonnement classique ou répondant

A

Stimulus inconditionnel (SI) –> Réponse inconditionnelle (RI)

Stimulus neutre (SN) + SI à plusieurs reprises =
Stimulus conditionnel (SC) –> Réponse conditionnelle (RC

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7
Q

réponse inconditionnelle

A

innée, non développée

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8
Q

deux lois dans le conditionnement classique

A

loi de la fréquence : plus la simultanéité des expériences se répète, plus leur association est forte.

loi de la contiguité : pour que pairage se crée, il faut que les éléments se produisent en même temps

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9
Q

combien de stimuli conditionnel dans un conditionnement classique

A

Pas juste un stimulus conditionnel qui va se faire mais plusieurs, ce qui peut rendre une situation complexe (moment de la journée, voix de l’expérimentateur).

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10
Q

Phénomène associés au conditionnement classique

A

Inhibition vs excitation

extinction

récupération spontanée

désinhibtion

névrose expérimentale

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11
Q

Inhibtion vs excitation

A

les RI et RC sont des signes d’excitation, leur absence = des signes d’inhibtion

Croyait que les pairages faits viennent du système nerveux central/cerveau qui oscille entre excitation et inhibtion. Même base de pensée que Stetchenov, pense qu’on a des comps reflexes et que l’inhibtion peut faire en sorte qu’on ne fait pas des réponses conditionnnelles.

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12
Q

Extinction

A

Pairage interrompu entre SI et SC

on présente le SC à plusieurs reprises et que finalement on le paire pas avec le SI, en arrêtant le pairage, la réponse conditonnelle finit par s’éteindre.

MAIS Lien ne se détruit pas, si la réponse n’a plus lieu c’est que l’inhibition devient plus grande que les capacités d’excitation.

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13
Q

Récupération (recouvrement) spontanée

A

réactivation du lien entre SI et SC

montre que le lien n’est pas éliminée, capacité d’excitation reprenne le dessus, et capacité d’inhibition diminue à ce moment.

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14
Q

Désinhibition

A

Un stimulus intense provoque un retour de la réponse conditionnée

c’est un stimulus qui est pas lié du tout mais qui ramène une réponse très forte qui rapporte un retour de la RC, un retour du lien qui à la base était éteint.

comme lorsqu’on a une phobie des abeilles qui s’est éteint mais lorsqu’on a vu des chiens = réaction trop intense= nous rappelle phobie des abeilles

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15
Q

Névrose expérimentale

A

Si nos capacités excitatrices rentrent trop en conflit avec les capacités inhibitoires, on peut developer des problems de depression, dysfonctionnement de l’organisme = névrose expérimentale.

Exemple : cercle pairé avec la nourriture et oval non pairé avec la nourriture, Pavlov a fait en sorte que le cercle ressemble de plus en plus à un oval, ce qui a mené le chien vers la névrose, ne savait plus s’il fallait exciter ou inhiber le comportement. On voit une perte de contrôle, on fait plus de lien avec ce qui arrive et ce qui pourrait arriver.

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16
Q

Thornidke

A

conditionnement instrumental

boîte à problème = puzzle box

veut voir l’apprentissage par essai erreur des animaux : Au début c’est très long avant que l’animal sorte de la boite. Renforcement qui se fait après que le chat sort de la boite.

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17
Q

Trois conclusions issues des études avec la boîte à problème

A

L’apprentissage est incrémentiel
L’apprentissage est automatique
Les humains comme les animaux sont soumis aux mêmes principes d’apprentissage

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18
Q

L’apprentissage est incrémentiel

A

se fait de façon gradual. On devient de plus en plus Meilleur en refaisant le problème, on va pas juste apprendre toute de suite la bonne chose.

Thorndike ne croit pas à l’insight (on a soudainement réponse au problème)

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19
Q

apprentissage est automatique

A

ca ne part pas d’une volonté, pas une conscience intermédiaire à l’apprentissage

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20
Q

Lois de Thorndike

A

connexionnisme
Loi de l’exercice
Loi de l’effet
Révision de sa théorie
Transfert des apprentissages

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21
Q

Connexionnisme

A

les liens neuronaux qui sont la base des apprentissages qu’on fait, plus le lien est fort, plus qu’on a bien appris l’apprentissage. Si on présente un stimulus conditionné, la probabilité qu’on crée la réponse conditionné depend du lien créé entre les deux.

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22
Q

Loi de l’exercice

A

Loi de l’utilisation : loi de la fréquence, plus on pratique un apprentissage, plus on va faire la réponse approprié = apprentissage renforcée

Loi de la désuétude : moins on pratique, moins que notre connexion est forte, moins de probabilité de créer le comportement appris. A remis cette loi en question, car s’est dit que la connexion ne diminue pas vraiment.

23
Q

Loi de l’effet

A

croit à l’associationisme (si suivi de qlqch d’agréable, se produit plus fréquémment), mais a ensuite révisé la loi de l’effet car pas parce qu’un comp est suivi de qlqch de désagréable, que le comportement se produit moins.

24
Q

Transfert des apprentissages

A

probabilité de ce transfert depend de à quell point les deux contexts se ressemble. Ca sert a rien d’apprendre aux étudiants plein de matière sans que ce soit mis dans un context reel/concret, ils ne transfereront pas leur apprentissage. Au maths appris, si incapable de le mettre dans un context reel, les associations sont diminuées.

faut l’appliquer en pédagogie

25
Q

Watson

A

Fondateur du behaviorisme
Applique le conditionnement classique au comp humain ( des pubs)
pensait pouvoir modeler les enfants, peu importe leur talent et leur hérédité

enfance difficile, des parents et une gardienne traumatique

tenait à savoir si on développe ou on né avec une peur

26
Q

objectif de la psychologie selon Watson

A

contrôler et prédire le comportement

met complètement de côté la conscience, de même que les instincts

stimulus = provient de l’environnement ou d’une condition interne (physio, bio)

27
Q

éducation des enfants selon Watson

A

Rejet du sentimentalisme, traiter les enfants comme des adultes.
Préconise une éducation sexuelle directe et franche.

amour maternel = problème de dérégulations

28
Q

types de comportements selon Watson

A

Comportement acquis explicite ( parler, jouer à un jeu)
Comportement acquis implicite (rythme cardiaque augmente lorsque phobie de chien)

Comportement inné explicite (cligner des yeux)
Comportement inné implicite (fait de saliver quand on sent de la nourriture)

29
Q

2 études importantes Watson

A

Le petit Albert (avec Rosalie Rayner)
Peter et le lapin (avec Mary Cover Jones)

30
Q

Le petit albert

A

enfant de 10 mois à l’hospital, ils ont pratiqué le cnd Classique de la peur, petit albert avait un temperament très facile, n’avait pas peur des animaux.

Watson a fini par pairé un bruit fort (SI) qui amène de la peur avec un animal (SN) pour que animal devienennt SC et amène RC (peur). A fini par avoir peur des animaux, des poils de fourrure et du père noël. Albert est resté avec cette peur car on a pas réussi à l’inverser.

31
Q

Peter et le lapin

A

Ils ont trouvé Peter qui lui avait peur des lapins et des animaux en general. Se sont demandé si on peut utilizer le cnd Classique pour enlever une peur conditionnée. Ils ont décidé de mettre Peter loin d’enfants qui jouent avec des animaux ou bien voir les animaux mangaient de la nourriture que Peter aime. graduellement, ils ont rapproché la cage d’animaux vers Peter et il n’avait plus peur.

32
Q

Guthrie

A

unique loi de l’apprentissage est la loi de la contiguité
il rejette donc la loi de la fréquence (pas obligé que ca arrive plusieurs fois pour qu’il y ait pairage)

importance de l’attention sélectice dans l’apprentissage (car nous sommes bombardé de stimuli intern+ extern)

intensité qui est associé au SN joue aussi un rôle

33
Q

Hull

A

diminution de la pulsion = renforcement

potentiel d’excitation = probabilité d’une réponse apprise qui dépend de l’intensité de la pulsion et la force de l’habitude

34
Q

force de l’habitude

A

force de l’habitude = nombre d’appariement renforcés entre une situation environnemental et une réponse

plus grande force d’habitude = plus d’apprentissage

35
Q

potentiel d’excitation = force de l’habitude X pulsion

A

si pulsion très forte au niveau interne et force de l’habitude est faible = potentiel d’excitation est faible mais peut quand même se produire

36
Q

Skinner

A

conditionnement opérant

Défend l’idéal technologique (inspiré de Francis Bacon).
L’analyse fonctionnelle du comportement: la relation entre les contingences de renforcement et la fréquence/probabilité d’une réponse.

Importance d’opérationnaliser les concepts avec lesquels
on travaille.
S’intéresse à l’individu actif (qui agit de manière à obtenir des renforcements) plutôt que passif.

S’intéresse au renforcement et à la punition qui peut moduler un comportment. Individu est actif pour obtenir qqch suite à un comp particulier.

37
Q

idéal technologique

A

la science devrait faire advancer les choses de façon positive.

Le but est d’améliorer le fonctionnement humain.

38
Q

Conception de Skinner

A

anti-mentaliste ( croit qu’on a une conscience mais pas qu’on devrait l’étudier )

formulation des hypothèses = recourir de manière rigoureuse au rasoir d’Occam

Selon Skinner, on fait pas certains comportements à cause d’une base interne ou bien de notre personnalité, c’est juste à cause d’un renforcement ou d’une punition. La personnalité renvoie donc aux comps de l’individu et aux expérience que celui-ci a accumulés

39
Q

partie visible et partie invisible selon Skinner

A

L’influence environnementale comporte une partie visible et une partie invisible.
Il en est de même pour le comportement : une partie est visible, tandis qu’une autre ne l’est pas.

Les parties invisibles de l’influence environnementale et du comportement ne sont pas qualitativement différentes des parties visibles.

les lois qui régissent l’apprentissage n’ont pas besoin d’être explorer car on ne peut pas les observer

40
Q

La boite de Skinner

A

Cage qui donne des chocs électriques. Veut voir à quel point il peut augmenter la fréquence d’un comportement.

renforcement = fréquence du comp augmente en ajoutant une condition agréable ou en enlevant une condition désagréable

punition = fréquence du comp diminue en ajoutant une condition désagréable ou en retirant une condition agréable

41
Q

Skinner vs Thorndike

A

Thorndike : s’intéresse au délai du conditionnement, combien de temps ca prend pour que le comportement s’effectue.
Skinner s’intéresse plutôt à la fréquence du comportement, est ce que ca augmente ou diminue.

42
Q

désavantages du recours à la punition

A

1- punition peut engendrer, pour la personne qui subit la punition, un lien entre la frustration et la personne qui administre la punition
2- punition n’indique pas quel comp serait souhaitable
3- punition ne brise pas le lien entre le comp inadéquat et le renforcement associé

Skinner pense que la punition n’est pas aussi efficace que d’ignorer un comportement (ne pas créer de renforcement)

Dit aussi que quand on fait la punition, sur le coup, on voit le comp qui s’arrête, donc renforcement chez la personne qui donne la punition. La punition se produit bcp plus à cause de ca.

43
Q

programmes de renforcement

A

renforcement continu
renforcement à proportion constante
renforcement à proportion variable
renforcement à intervalle fixe
renforcement à intervalle variable

44
Q

renforcement continu

A

Le comportement est renforcé à chaque fois.

45
Q

renforcement à proportion constante

A

Le renforcement survient après un nombre prédéterminé de réponses non renforcées

carte pour bubble tea, un bbt gratuit après 5 bbt.

46
Q

renforcement à proportion variable

A

Le renforcement survient après un nombre variable de réponses non renforcées.

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47
Q

renforcement à intervalle fixe

A

Le renforcement survient après la première réponse faite après une période de temps fixe, mesurée à partir du premier renforcement.

la paie par exemple

48
Q

renforcement à intervalle variable

A

on aura un renforcement peu importe le moment

49
Q

Façonnement par Skinner

A

On renforce le comportement à chaque étape jusqu’au comportement complet : par exemple Skinner qui renforce les souris qui jouent au basket. Touche la balle = renforcement, tient la balle= renforcement.

50
Q

extinction par Skinner

A

Diminution de la probabilité d’apparition d’un comportement par la suppression des conséquences associées à ce comportement.

on détruit le pairage

51
Q

application des principes skinnériens

A

Animaux de cirque
Pigeons qui guident des missiles
Éducation (“enseignement programmé”)
Thérapie
Système d’économie de jetons

52
Q

postulats généraux des théories de l’apprentissage

A

Les différences entre les individus reposent sur des conditions environnementales.
La « conscience » est un phénomène neurophysiologique non déterminant sur le comportement.
Les animaux obéissent aux mêmes lois générales d’apprentissage.
La théorisation doit être minimale; les notions abstraites sont proscrites.
Chaque terme théorique doit comporter une définition opérationnelle.

53
Q

Impact des théories de l’apprentissage

A

Courant dominant en Amérique du Nord au cours du 20e siècle, le béhaviorisme a contribué à redéfinir l’objet de la psychologie.
Grande influence en santé mentale, ainsi que dans le monde de l’éducation.
Les techniques développées sont souvent empruntées par des cliniciens de diverses approches.
Anxiété auprès des enfants
Phobies spécifiques
Coaching parental

54
Q

Critique des théories de l’apprentissage

A

La personnalité et le développement sont compris comme le résultat d’une somme d’apprentissages.

Un reproche fréquemment adressé aux théories de l’apprentissage est qu’elles seraient déshumanisantes (enlève la partie humaine de l’exp).

Bien que les théoriciens de l’apprentissage soient parvenus à mettre au point des techniques thérapeutiques parfois efficaces, leurs explications de la psychopathologie sévère et des phénomènes complexes ont eu une faible portée.

les théories de l’apprentissage fonctionne avec les cas très simples. Il manque de la comprehension Clinique car enlève tout ce qui est conscience, attachement, tout ce qui est interne.