Général Flashcards
Quels sont les inconvénients à l’hospitalisation ?
- Syndrome d’immobilisation
- Infections nosocomiales
- Diminution du confort et de la gestion de la douleur
- Complications liés au système urinaire, tégumentaire et intestinal
- Aspect psychologique
- Délirium (personnes âgées)
Quels sont les aspects à évaluer en pré-op le jour de l’opération ?
- Confirmer identité du pt et valider consentement
- Faire éval ciblée des systèmes en lien avec la chirurgie et les atcd (consommation alcool/drogue/tabac, allergie, rx en vente libre) (examens abdo, respi)
- Recueillir données sur paramètres physiologiques (poids, tailles, SV, ECG pt plus de 40 ans ou problème cardiaque connu)
- Données de base labo sanguine (FSC, créat, urée, code 50, BHCG) et examen paracliniques fait en pré-op
- Bilan des médicaments pris sur une base régulière (arrêt des anticoagulant)
- Réseaux de soutient, insécurité financière, convalescence
- Enlever bijoux
- Évaluer état psychologique (anxiété)
- Vider vessie
- Éval atcd (si MPOC, plus de chance de complication atélectasie, hypoxémie)
Qu’est ce que la TVP (thrombose veineuse profonde) ?
Thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire post op est un risque pour toute les chirurgies.
Formation d’un caillot sanguin dans les veines profondes des membres inférieurs. Peut être causé par un dommage au veine profonde durant une chirurgie, à l’immobilité causé une stagnation de sang ou chez une personne ayant un trouble de coagulation.
Client à risque : atcd thrombose, trouble coagulation, cancer, varicosités, obésité, tabagisme, défaillance cardiaque, MPOC. LE fait d’être immobile et le positionnement de la chirurgie sont aussi des facteurs de risque. Dispositif de compression séquentielle nécessaire.
Symptômes : mollet gonfle, peut devenir chaud, douloureux, sensible.
Prévention : jambes surrélevés, flexion extension chevilles 10x toutes les 30 min, marcher plus vite possible, s’étirer, héparine, bas de compression pneumatique intermittente
Quels sont les évaluations à faire immédiatement au retour du pt de sa chirurgie?
A (airways): permabilité de la voie orale ou nasale
pt parle normalement, écoute des bruits
B (breating): Fréquence et amplitude, bruits respiratoires, saturométrie
Bonne entrée d’air, éval rapide, venti-masque ? mesure de saturo en regardant thorax en comptant respi, évaluation plage pulmonaire en auscultant rapidement, signes d’hypoxie (tirage, cyanose, couleur de peau)
C (circulation): Remplissage capillaire, coloration de la peau, température, pouls péri, TA
sang distribution partout et en périphérie, peau rosée tiède sèche
D : État conscience, orientation, état sensoriel et moteur, réaction pupillaire
état neuro, pt est réveillé ou endormi avec échelle (AVPU pas à apprendre), alerte, réponses aux stimulus, orientation sphères, PERLA.
Quels sont les évaluations ciblées post-op à faire ?
État urinaire et gastro intestinal:
- bilan ingesta/excreta
- N/V, TNG, hydratation IV ou PO
- Sonde, miction libre, bladder scan
- Selles, présence de péristaltisme, gaz intestinaux
Site chirurgical:
- Pansement, écoulement, saignement, drains
Douleur:
- Au site chirurgical, autre site, évolution douleur, nouvelle douleur
Présence cathéter IV
Expliquer les N/V en phase post op
réaction aux anesthésiques ou opioïdes
Peut être causé par le ralentissement du péristaltisme ou la reprise de l’alimentation trop rapide en post-op
Motilité de l’intestin revient normalement -24h post op sinon peut mener à iléus paralytique (arrêt provisoire du péristaltisme)
Mâcher de la gomme peut faciler le retour de la motilité puis rétablissement alimentation progressive.
Distension abdo : mobilisation précoce et fréquente pour stimuler motilité intestinale
Expliquer les complications urinaires post op
Faible débit dû à la sécrétion accrue d’aldostérone et d’ADH causée par le stress, à la restriction liquidienne pré op, perte de liquide durant chirurgie
Peut causer rétention urinaire aiguë causé par l’anesthésie qui provoque l’inhibition du système nerveux de y compris l’arc réflexe de miction et muscle lisse détrusor. Les anticholinergiques et les opioïdes peuvent aussi nuire à la capacité d’amorcer la miction ou de vider complétement la vessie. La position couchée réduit la capacité de relâcher les muscles du périnée et le sphincter externe.
Quels sont les principes du programme ERAS ?
- counseling préopératoire (réduction de l’anxiété)
- réduction du stress physiologique (jeûne minimal, boisson riches en glucides, préparation intestinale sélective)
- Recours à des techniques non invasives (laparoscopie, réduction du recours aux tubes/sondes)
- Maintien de la normothermie et de la normovolémie
- promotion du confort (analgésie épidurale ACP, coanalgésie)
- reprise rapide de l’alimentation et de la mobilisation (stimulation du transit intestinal, retrait rapide des tubes, cathé et solutés)
Quelles sont les étapes de la nociception et quels sont les médicaments qui peuvent les influencer ?
Transduction: tylénol et anesthésiants locaux
Transmission: anesthésiants locaux et opiacés
Perception: opiacés
Modulation: massage par exemple
Effets secondaires courant des opiacés
Prurit Hypotension rétention urinaire N/V Changement état mental/délirium Dépression système nerveux (respi)
Quelles sont les surveillances à faire après avoir administré un opiacé ?
- Vérifier intensité de la douleur (effet thérapeutique)
- Évaluer SNC: échelle de Pasero pour vérifier état de conscience
- Éval état repiratoire: fréquence qui peut diminuer suite à la prise d’opioïdes, rythme doit rester le mm, amplitude peut la faire diminuer et la rendre plus superficielle
- Pas de ronflement
- SpO2: signe tardif en cas de dépression respi
Qu’est ce que la coanalgésie?
utiliser pour douleur somatique aigue, comme en post-op. C’est l’administration de 2 ou plusieurs médicaments analgésiques ayant des mécanismes d’action différent dans le but d’assurer un meilleur niveau de soulagement et plus long en évitant les opioïdes le plus longtemps possible. Moins d’effets secondaires que les opiacés.