Gastro-hépatologie Flashcards

1
Q

Quels sont les signes d’alarme devant un RGO

A

Perte de poids
Dysphagie
Hématémèse
Anémie
Patient > 50 ans

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2
Q

Quel examen complémentaire demander devant un RGO

A

Forme typique chez un jeune : aucun

Signe d’alarme : EOGD puis pHmétrie si normale

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3
Q

Facteurs de risque d’adénocarcinome oesophagien

A

RGO ayant évolué vers un endobrachyoesophage

Surpoids

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4
Q

Facteurs de risque de cancer épidermoïde oesophagien

A

Tabac et alcool
Brûlures
Pathologies œsophagiennes : Plummer Vinson, achalasie

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5
Q

Localisation préférentielle d’un adénocarcinome oesophagien

A

1/3 inférieur

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6
Q

Examens complémentaires dans le bilan d’extension d’un cancer oesophagien

A

Scanner CTPA
Fibro bronchique
Echo-endoscopie

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7
Q

Traitement d’un adénocarcinome oesophagien non métastatique

A

Si très localisé : endoscopie avec mucosectomie

En général : radiochimiothérapie et oesophagectomie subtotale + gastrectomie polaire supérieure (Lewis Santy)

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8
Q

Clinique d’une pancréatite chronique

A

Accès de pancréatite aiguë

Douleur abdo post-prandiale avec amaigrissement par appréhension

Puis insuffisance exocrine avec stéatorrhée

Puis insuffisance endocrine avec diabète

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9
Q

3 signes à l’imagerie d’une pancréatite chronique

A

Calcifications
Parenchyme atrophique
Dilatation du Wirsung et des voies biliaires

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10
Q

A propos du foie, quelles propositions sont exactes?

a. C’est un organe thoraco-abdominal situé dans l’hypochondre gauche
b. Il est presque entièrement recouvert par l’auvent costal en conditions physiologiques
c. Il est séparé en foie droit et foie gauche par le ligament falciforme
d. Le ligament falciforme rattache le foie à l’ombilic
e. Le foie a une texture malléable qui prend l’empreinte des organes de voisinage

A

BE

A : abdominal uniquement

C : il est séparé en LOBES gauche et droit par le ligament falciforme
C’est la vascularisation qui détermine les foies gauche et droit

D : le ligament falciforme attache le foie à la coupole diaphragmatique +++ (le ligament rond le fixe à l’ombilic)

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11
Q

A propos de la segmentation hépatique, quelles propositions sont exactes?

a. Le segment II appartient au foie gauche
b. Le segment IV appartient au lobe gauche
c. Le segment V appartient au lobe droit et au foie droit.
d. Le segment I est rétro-portal et pré-cave.
e. Le lobe gauche est composé des segments I, II et III.

A

ACD

Le foie gauche comprend les segments 2 à 4 et le foie droit les segments 5 à 8.
Le lobe gauche ne comprend que les segments 2 et 3, les segments 4 à 8 étant du lobe droit.
Le secteur 1 est le lobe caudé, sous la vascularisation de branches de la veine porte.

B : segment 4 = foie gauche mais lobe droit

E : lobe gauche = 2 et 3

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12
Q

Parmi les propositions suivantes concernant la douleur de la pancréatite aiguë, quelle est ou quelles sont les réponses exactes ?

a. il s’agit d’une douleur qui a débuté rapidement
b. il s’agit d’une douleur qui est soulagée par la respiration profonde
c. il s’agit d’une douleur qui est soulagée par une position antalgique en décubitus ventral
d. il s’agit d’une douleur qui s’accompagne de nausées et vomissements
e. il s’agit d’une douleur qui est peu intense dans 50% des cas

A

AD

Douleur épigastrique, transfixiante, irradiant vers le dos et très intense.
Position antalgique en chien de fusil.
Aggravation à la respiration profonde.
Accompagné de nausées, vomissements et iléus réflexe.

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13
Q

Les différents signes cliniques suivant des signes d’hypertension portale :

a. l’ascite
b. les angiomes stellaires
c. l’érythrose palmaire
d. la splénomégalie
e. l’astérixis

A

AD

Les autres sont des signes d’insuffisance hépatocellulaire.

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14
Q

Quelles propositions sont exactes concernant l’iléus biliaire?

a. il s’agit d’une cause rare d’occlusion du grêle
b. il s’agit d’une complication biliaire après sphinctérotomie endoscopique
c. l’iléus biliaire est la conséquence d’une cholécystite chronique
d. il s’agit d’une occlusion par obstruction
e. il correspond à une fistule entre la vésicule biliaire et la voie biliaire principale

A

ACD

L’iléus biliaire résulte de la migration d’un calcul vésiculaire dans le duodénum par une fistule. Le calcul se bloque dans le duodénum et cause l’iléus.

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15
Q

La localisation la plus fréquente des cancers coliques est :

a. le caecum
b. l’angle colique droit
c. le côlon transverse
d. l’angle colique gauche
e. le côlon sigmoïde

A

E

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16
Q

Quels sont les facteurs de risque de cancer colorectal parmi ces propositions ?

a. polypes adénomateux
b. diverticulose sigmoïdienne
c. rectocolite hémorragique
d. colite infectieuse
e. maladie de Hirschprung

A

AC

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17
Q

Quels sont les cancers associés au syndrome de Lynch (Hereditary NonPolyposis Colorectal Cancer HNPCC) ?

a. col utérin
b. voies urinaires
c. thyroïde
d. estomac
e. voies biliaires

A

BDE

Tous les organes abdominaux sauf le col de l’utérus

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18
Q

Votre patiente a été opéré d’une appendicectomie sous coelioscopie. Elle consulte aux urgences 5 jours après sa sortie pour des douleurs pelviennes fébriles associées à des diarrhées. Elle présente quelques nausées. La NFS montre une hyperleucocytose à 22000 GB/ml (Nles : 4-8000 GB/ml) et une CRP à 253 (Nle<5). Quel(s) diagnostic(s) évoquez-vous?

a. récidive d’appendicite
b. pneumopathie de la base droite
c. abcès postopératoire en fosse iliaque droite
d. salpingite postopératoire
e. cholécystite aiguë
f. abcès du cul de sac de Douglas

A

CF

A : elle a plus d’appendice

B : pneumopathie avec douleurs pelviennes ?

D : pas vraiment de lien entre la salpingite et la coelio pour appendicectomie

E : idem

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19
Q

Vous avez posé le diagnostic d’occlusion du grêle sur bride postopératoire. Quelles sont vos principales mesures thérapeutiques en urgence?

a. mise en place d’une sonde nasogastrique en aspiration
b. coloscopie pour exsufflation colique
c. réhydratation par voie intraveineuse
d. antibiothérapie à large spectre
e. antalgiques par voie intraveineuse
f. retour à domicile avec des conseils de régime alimentaire
g. surveillance hémodynamique et de la diurèse

A

ACEG

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20
Q

Quelle est la prise en charge d’un ulcère gastroduodénal perforé ?

A - IPP IV
B - AINS
C - sonde gastrique en aspiration
D - antibiotiques IV
E - correction des troubles hydroélectriques

A

ACDE

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21
Q

Quelle est la durée de l’antibiothérapie dans une péritonite ?

A

Localisée : 48h
Généralisée : 5 jours

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22
Q

Quel est le protocole de traitement pour l’éradication d’H. pylori ?

A

IPP + amox + clarithromycine + métronidazole 14jours

OU

Oméprazole + sels de bismuth + tétracycline + métronidazole

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23
Q

Un homme de 48 ans est admis aux urgences pour douleurs épigastriques apparues brutalement à 2 h du matin. Echelle de douleur à 8 sur 10.
Pouls 85/min, TA 120/70 mmHg, SaO2 97 %, température 38,5. °C, leucocytes 13000.
A l’examen clinique on retrouve une défense de l’épigastre et de l’hypocondre droit, une fièvre à 39°C.
Quels diagnostics évoquez-vous ?

a. Cholécystite aiguë
b. Angiocholite
c. Pancréatite aiguë
d. Ulcère gastrique
e. Ulcère duodénal perforé

A

ABE

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24
Q

Prise en charge d’une angiocholite :

a. Rééquilibration hydroélectrolytique
b. Antibiothérapie adaptée aux germes,
c. Traitement de l’obstacle biliaire par une sphinctérotomie endoscopique en urgence
d. Chirurgie avec cholécystectomie en urgence
e. Chirurgie avec cholédocotomie en urgence

A

ABC

D : la cholécystectomie est indiquée mais à froid +++ donc à programmer dans les semaines qui suivent

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25
Q

Dans la pancréatite aiguë, quelles sont les complications des coulées de nécrose ?
a. Pseudo-kyste (ou faux-kyste pancréatique)

b. Hémorragies
c. Perforations digestives
d. Fistules
e. Aucune réponse vraie

A

ABCD

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26
Q

Vous recevez un homme de 61 ans pour douleurs hypogastriques avec nausées et vomissements. Il est fébrile à 38,5°C. A l’examen, vous notez une défense en fosse iliaque gauche.
Dans ses antécédents :
- dorsalgies le réveillant la nuit
- FA sous AVK
- HTA
- cancer du rectum chez sa mère à 79 ans

Quels sont les hypothèses diagnostiques ?
Quels examens biologiques ou d’imagerie demander ?

A

Pour l’épisode aigu : diverticulite, pyélonéphrite, cancer du côlon abcédé

  • Diverticulite : fièvre + douleur FIG
  • Pyélonéphrite : fièvre + âge + douleur hypogastre et FIG
  • Cancer abcédé : fièvre + âge + dorsalgies inflammatoires + ATCD familiaux

Biologique : NFS + CRP + iono + créat + TP + TCA + INR + ECBU
Imagerie : scanner abdopelvien injecté

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27
Q

Quelle est la conduite à tenir devant un épisode de diverticulite aiguë ?

A

Antalgiques

Crtières d’hospitalisation : complications, terrain fragile

  • si hospitalisation : C3G + Métronidazole ou Augmentin + prise en charge des complications
  • si ambulatoire : pas d’antibiothérapie + consignes de surveillance (fièvre et douleur doivent diminuées en quelques jours) + consultation à 1 mois pour surveiller l’évolution +
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28
Q

Quelle est la conduite à tenir devant un abcès sur diverticulite ?

A

Hospitalisation
Mise à jeun
Antalgiques + correction des troubles hydro-électriques
Antibiothérapie C3G + métronidazole IV
Drainage radiologique ou chirurgical -> pas en urgence en l’absence de signes de gravité

Discussion sur une colectomie prophylactique

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29
Q

Que faites-vous devant une coloscopie qui retrouve un adénocarcinome de l’angle colique gauche ?

A

Bilan d’extension : scan TAP injecté + ACE
Oncogénétique
Bilan pré-opératoire

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30
Q

Quel est la prise en charge d’un adénocarcinome localisé de l’angle colique gauche ?

A

Chirurgie avec colectomie gauche avec marges de 5cm + curage d’au moins 12 ganglions
Rétablissement de la continuité en un temps sans stomie de protection (car au-dessus du Douglas donc risque moindre de fistule)

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31
Q

Que suspectez chez un patient présentant une fièvre + arrêt des gaz et des matières + douleur au TR dans le cul-de-sac à J5 d’une colectomie gauche avec rétablissement de la continuité dans le cancer d’un cancer colique ?

A

Iléus post-op sur abcès du cul-de-sac de Douglas

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32
Q

Que signifie un résultat anapth : adénocarcinome lieberkuhnien pT3N1Mx R0 MSS ?

A
p = pièce opératoire
T3 = infiltration de la sous-séreuse
N1 = 1 à 3 ganglions envahis
Mx = pas d'information sur des métastases à distance

R0 = marges saines

MSS = microsatellites stables

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33
Q

Quelle est la prise en charge d’un adénocarcinome lieberkuhnien pT3N1M0 ?

A

Chimiothérapie adjuvante par Folfox 6 mois

Suivi :

  • clinique + scanner tous les 3 mois pendant 3 ans puis 6 mois pendant 2 ans
  • coloscopie à 1 an (plus précocément si elle était incomplète au début)
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34
Q

Quel(s) est(sont) le(s) argument(s) en faveur d’une diarrhée chronique

A - 1 selle liquide quotidienne depuis 2 mois

B - 4 selles liquides quotidiennes depuis 2 semaines

C - 3 selles liquides quotidiennes depuis 1 mois

D - alternance de selles dures et liquides avec poids moyen de selles de 100 g/jour depuis 4 mois

E - 3 selles très molles quotidiennes depuis 1 mois

A

CE

Une diarrhée chronique est définie par 3 selles quotidiennes molles ou liquides ou un poids de selles > 300 mg/j pendant plus d’un mois.

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35
Q

Parmi les symptômes suivants, lequel (lesquels) suggère(nt) que la cause d’une diarrhée est organique ?

A - amaigrissement

B - plus de 3 selles liquides par jour

C - selles nocturnes

D - douleurs abdominales à type de colique

E - douleurs abdominales

A

AC

On distingue les diarrhées organique et les diarrhées fonctionnelles (classiquement le syndrome du côlon irritable).
Les signes devant orienter vers une diarrhée organique sont :
- amaigrissement
- selles nocturnes
- sang ou glaire dans les selles
- signes extra-digestifs

/!\ l’intensité de la diarrhée, un ballonnement ou des douleurs ne sont pas des signes d’alerte

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36
Q

Parmi les éléments suivants, lequel (lesquels) suggère(en)t que la cause d’une diarrhée pourrait être une colite microscopique ?

A - traitement par lansoprazole

B - selles glaireuses

C - début brutal de la diarrhée

D - dénutrition

E - selles à prédominance post-prandiale

A

ACD

Les colites microscopiques ont un début brutal (à type de gastro mais plus rarement le début peut être progressif). Les selles sont volontiers liquides sans glaire ni sang et s’accompagnent d’un amaigrissement et d’une dénutrition.

/!\ Elles peuvent être dues à des médicaments : AINS, lansoprazole, veiniotoniques et ticlopidine

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37
Q

Vous recevez un patient de 30 ans pour diarrhée chronique faite de 4 à 6 selles par jour très molles à liquides, réparties sur la journée, sans débris alimentaire, parfois nocturnes, précédées de douleurs abdominales à type de crampes soulagées par l’émission de selles. Il a perdu 4 kg en 2 mois. Quel(s) mécanisme(s) de la diarrhée évoquez-vous chez ce patient ?

A - diarrhée motrice

B - diarrhée sécrétoire

C - diarrhée osmotique

D - malabsorption

E - diarrhée exsudative

A

BDE

La diarrhée motrice est post-prandiale avec débris alimentaires et n’entraîne pas d’AEG.
La diarrhée osmotique n’entraîne pas d’AEG et est lié à une prise d’agents osmotiques, non mentionnés ici.

La diarrhée sécrétoire est une diarrhée très importante et liquide.
La diarrhée exsudative est une diarrhée possiblement glairosanglantes et associée à des douleurs.
La diarrhée malabsorptive est volumineuse, répaties sur le nychtémère, cédant avec le jeune et parfois accompagnée d’une stéatorrhée.
Toutes s’accompagnent d’un AEG.

-> pas d’élément pour formellement orienter vers l’un des 3 mécanismes mais tous sont possibles

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38
Q

Parmi les éléments clinico-biologiques suivants, lequel(lesquels), s’il(s) étai(en)t présent(s), pourrai(en)t suggérer une maladie coeliaque ?

A - dermatite herpétiforme

B - élévation modérée des ALAT

C - début des symptômes il y a 2 mois

D - tabagisme

E - maladie coeliaque chez sa mère

A

ABCE

La maladie coeliaque survient sur un terrain prédisposant (HLA DQ2 et 8) -> importance des antécédents familiaux

Elle peut donner :

  • diarrhée chronique avec malabsorption
  • dermatite herpétiforme
  • légère cytolyse
  • aphtose buccale
  • arthralgies
  • troubles neurologiques
  • aménorrhée
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39
Q

Devant une fissure anale, quel.s élément.s orientent vers une maladie de Crohn ?

A - fissure indolore

B - fissure latérale

C - association à un abcès

D - association à un écoulement purulent

E - saignement au contact

A

ABCD

Dans la maladie de Crohn, la fissure est indolore et ne saigne pas. Elle est typiquement latérale.

L’association à un abcès ou une fistule est évocateur.

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40
Q

Devant une suspicion de maladie de Crohn, que demandez-vous ?

A - vidéo-capsule

B - IRM pelvienne

C - iléocoloscopie

D - scanner AP

E - EOGD

A

CE

Le diagnostic de maladie de Crohn se pose sur l’histologique +++. Les lésions peuvent être réparties sur l’ensemble du tube digestif.

-> la coloscopie et l’EOGD permettent de confirmer le diagnostic par biopsie et de faire la cartographie des atteintes

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41
Q

Quelles sont les propositions vraies concernant les hépatites aiguës?

a. Une hépatite aiguë est définie par une élévation des transaminases datant de plus de 3 mois
b. Une hépatite aiguë est définie par une élévation des transaminases datant de moins de 6 mois
c. Une hépatite aiguë sévère est définie par un TP inférieur à 50%
d. L’apparition de troubles neurologiques en cas d’hépatite aiguë sévère correspond à une hépatite fulminante
e. L’évolution vers une hépatite fulminante est fréquente, de l’ordre de 20% des cas

A

BCD

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42
Q

Concernant la prise en charge thérapeutique d’une hépatite fulminante, quelles sont les propositions exactes?

a. Une inscription sur liste de transplantation hépatique doit être faite en super urgence
b. La transplantation hépatique est contre-indiquée devant la consommation occasionnelle d’alcool
c. Une corticothérapie IV forte dose est indiquée en urgence de façon systématique
d. Il peut exiter une indication à une intubation oro-trachéale pour protection des voies aériennes supérieures
e. Aucune des réponses ci-dessus

A

AD

L’indication de corticothérapie dépend de l’étiologie ++++

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43
Q

Quelles sont les propositions vraies concernant le VHB?

a. 30% des hépatites aiguës B sont asymptomatiques
b. 5 à 10% des hépatites aiguës B évoluent vers une infection chronique
c. L’infection chronique par le VHB est définie par le persistance de l’antigène HBe au-delà de 6 mois
d. Le VHB n’est jamais responsable de forme extra-hépatique
e. L’hépatite B est dite résolutive lors de la perte de l’Ag HBS et l’apparition d’Ac anti-HBs

A

BE

70% des contaminations sont asymptomatiques

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44
Q

Quelle proportion des infections au VHB guérissent spontanément ?

A

90%

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45
Q

Quelles sont les propositions vraies concernant l’hépatite alcoolique aiguë?

a. Biologiquement, le diagnostic est évoqué devant l’apparition aiguë de perturbations du bilan hépatique, notamment lorsque les transaminases sont supérieures à 10N
b. Cliniquement, le diagnostic est évoqué devant l’apparition ou l’aggravation récente d’un ictère (moins de 3 mois) dans un contexte de consommation chronique d’alcool
c. Le diagnostic de certitude repose sur le score de Maddrey
d. La première étape de la prise en charge thérapeutique repose sur l’arrêt complet et définitif de la consommation d’alcool
e. L’hépatite alcoolique aiguë fait partie des causes d’hépatite aiguë à rechercher de façon systématique

A

BC

Elle survient quasi-systématiquement sur un foie cirrhotique dans un contexte de consommation alcoolique chronique (pas à rechercher devant toute hépatite aiguë !). Biologiquement, les transaminases sont modérément élevées, de l’ordre de 2-3N avec prédominance sur les ASAT.

La prise en charge dépend du score de Maddrey :

  • > 32 : HAA sévère nécessitant une confirmation histologique avec traitement par corticothérapie
  • < 32 : HAA non sévère nécessitant simplement un traitement symptomatique
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46
Q

Quelles propositions sont vraies concernant les hépatites auto-immunes (HAI)?

a. Elles sont la cause la plus fréquente d’hépatite fulminante
b. Le traitement repose sur une corticothérapie orale et l’azathioprine
c. La négativité du bilan auto-immun associée à une absence d’hypergammaglobulinémie permet d’éliminer le diagnostic d’HAI
d. Elles n’évoluent jamais vers la cirrhose
e. Elles peuvent être associées à des manifestations auto-immunes extra-hépatiques

A

BE

Le diagnostic est posé sur un faisceau d’argument +++ :

  • sexe féminin dans un contexte de MAI
  • élévation des transaminases
  • hypergammaglobulinémie
  • présence d’Ac anti-muscles lisses
  • histologie : nécrose parcellaire, infiltration lymphoplasmocytaire, rosettes
  • pas d’autres causes d’hépatopathie
  • bonne réponse au traitement

Traitement par corticoïdes + aziathioprine en première intention

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47
Q

Parmi les propositions suivantes, la(es)quelle(s) est/sont une(des) causes de cirrhose?

a. Virus de l’hépatite A
b. Virus de l’hépatite B
c. Intoxication au Paracétamol
d. Syndrome dysmétabolique
e. Hépatites auto-immunes

A

BDE

48
Q

Quel(s) examen(s) systématiques sont recommandés dans le suivi d’un patient cirrhotique non compliquée quel qu’en soit la cause?

a. EOGD annuelle
b. Examen clinique tous les 6 mois
c. Echo-doppler hépatique tous les 6 mois
d. L’Alfa-foeto-protéine peut être dosée tous les 6 mois en complément de l’échographie
e. IRM hépatique tous les 6 mois

A

BCD

L’EOGD est demandé au début de la prise en charge puis le rythme de surveillance dépend de la présence de varices.

Tous les 6 mois : examen, NFS + BHC + TP + FV + albu + créat + aFP, écho hépatique

49
Q

Concernant la prévention de rupture de varices œsophagiennes, quelle(s) sont la/les proposition(s) exacte(s)?

a. Un traitement par béta-bloquants en prévention primaire de la rupture de VO doit être instauré dès l’apparition de VO de petite taille (grade I)
b. Un traitement par béta-bloquants en prévention primaire de la rupture de VO doit être instauré en cas de varices de grande taille (grade II ou III)
c. Une prophylaxie primaire par ligature doit être mis en place en cas d’intolérance ou de contre-indication aux béta-bloquants
d. La prophylaxie secondaire de la rupture de VO repose sur une bithérapie par ligatures itératives toutes les 2-3 semaines et béta-bloquants
e. La mise en place d’un TIPS est indiquée en cas de rupture de varices œsophagiennes malgré une prévention secondaire bien conduite

A

BCDE

Pas de traitement préventif en cas de VO de grade 1.

En cas de VO de grade 2 ou 3, prévention par b- bloquants voire par ligature.

Après saignements, mise en place de b-bloquants et de ligatures élastiques itératives toutes les 3 semaines jusqu’à éradication.

Indications d’un TIPS :

  • échec du traitement endoscopique devant un saignement digestif
  • haut risque de récidive hémorragique
  • échec de prophylaxie secondaire bine conduite
50
Q

Un patient de 56 ans, atteint d’une cirrhose éthylique est pris en charge par le SAMU pour un épisode d’hématémèse avec hypotension et marbrures. L’hémoccue est à 5g/dL. Concernant la prise en charge précoce de ce patient, quelles sont la/les proposition(s) exacte(s)?

a. Stabilisation hémodynamique avec remplissage vasculaire avant tout autre geste thérapeutique
b. Transfusion sanguine avec un objectif d’hémoglobine entre 11-12g/dL
c. Introduction d’un traitement vasoactif par Somatostatine ou analogue
d. Antibiothérapie par Erythromycine en prévention de l’infection du liquide d’ascite (durée totale de 7 jours)
e. EOGD dans les 12h pour geste endoscopique spécifique après stabilisation hémodynamique

A

ACE

1 - Stabiliser le patient

2 - Traitement spécifique : IPP + analogues de la somatostatine + érythromycine (vidange gastrique)

3 - EOGD

Ne pas oublier la prévention de l’infection du liquide d’ascite par C3G ou FQ 7 jours

51
Q

Concernant l’infection spontanée du liquide d’ascite, quelles sont les propositions exactes?

a. Elle est toujours symptomatique, la ponction d’ascite est donc guidée par les signes cliniques d’infection qui sont spécifiques de l’ISLA
b. Le diagnostic positif repose sur un taux de PNN dans l’ascite > 500/ mm3
c. L’examen bactériologique est positif dans 90% des cas, d’où la nécessité d’attendre la culture du liquide d’ascite afin d’adapter au mieux l’antibiothérapie
d. Les entérobactéries sont les bactéries les plus fréquemment retrouvées à la culture du liquide d’ascite
e. En cas de ponction hémorragique, il est nécessaire de réaliser un dosage de l’hématocrite sur l’ascite afin d’éliminer un hémopéritoine

A

DE

Clinique peu spécifique avec diarrhée, douleurs abdos, fièvres, AEG, encéphalopathie…

Peu de microbiologie disponible sur la ponction donc diagnostic posé sur le taux de PNN > 250/mm3.

52
Q

Prise en charge d’une infection du liquide d’ascite

A

Antibiothérapie probabiliste

Perfusion d’albumine

Ponction de contrôle à 48h : les PNN doivent avoir baissé de 50%

Indication à une prévention au long cours par Norfloxacine

53
Q

Quels sont les 3 traitements curatifs d’un CHC ?

A

Résection

Ablation thermique

Transplantation

54
Q

Concernant le syndrome hépatorénal, quelles sont les propositions vraies?

a. Il s’agit d’une insuffisance rénale aiguë d’origine organique liée à l’hypertension portale
b. L’examen du sédiment urinaire ne retrouve ni protéinurie ni hématurie
c. Le diagnostic repose sur la biopsie rénale, donc l’histologie est pathognomonique
d. Le traitement repose sur l’association de perfusion d’albumine et d’un traitement vasoconstricteur splanchnique (Terlipressine)
e. Il s’agit d’un tournant évolutif dans la maladie hépatique dont le seul traitement durablement efficace est la transplantation hépatique

A

BDE

Insuffisance rénale fonctionnelle dans un contexte de cirrhose décompensée ne répondant pas au remplissage par albumine

Très mauvais pronostic

55
Q

Parmi les propositions suivantes, quelles sont celles pouvant entrainer une hyperferritinémie?

a. Consommation excessive d’alcool
b. Syndrome métabolique
c. Corticoïdes
d. Syndrome d’activation macrophagique
e. Hémolyse

A

ABDE

56
Q

Devant une dysphagie :

a. une endoscopie oesogastroduodenale doit être faite systématiquement
b. une manométrie œsophagienne peut être utile en cas de dysphagie organique
c. une forme fonctionnelle doit faire évoquer une œsophagite à éosinophile
d. une forme organique doit faire évoquer ne sténose peptique
e. une forme organique doit faire évoquer une achalasie

A

AD

57
Q

Un ulcère gastroduodénal :

a. peut se cancériser lorsqu’il est de localisation duodénale
b. est une cause fréquente d’occlusion intestinale haute
c. est une cause possible de melena
d. doit être toujours contrôlé après traitement pour vérifier sa cicatrisation
e. est souvent lié au stress

A

C

Seuls les ulcères gastriques peuvent se cicatriser, ce qui motive un contrôlé de la cicatrisation avec de nouvelles biopsies.

58
Q

Devant une hémorragie digestive d’origine haute :

a. le plus urgent est de débuter l’enquête étiologique
b. une hospitalisation est rarement nécessaire
c. le plus urgent est d’évaluer le retentissement hémodynamique
d. l’examen de première intention est l’endoscopie oesogastroduodénale
e. l’examen de première intention est le scanner abdomino-pelvien

A

CD

59
Q

Parmi les causes de diarrhée aigüe liée à une prise alimentaire :

Veuillez choisir au moins une réponse :

a. l’ingestion de poulet insuffisamment cru peut être responsable d’une infection à Salmonelle
b. l’ingestion de poulet insuffisamment cru peut être responsable d’une infection à Campylobacter
c. l’ingestion de viande de bœuf haché crue peut être responsable d’une infection à Escherichia coli entéro-hémorragique
d. l’ingestion de viande de bœuf haché crue peut être responsable d’une infection à Clostridium perfringens
e. l’ingestion de pâtisserie peut être responsable d’une intoxication à Clostridium perfringens

A

ABCE

Poulet ou produits laitiers : Salmonelle (dans les 2 jours) ou Campylobacter (dans la semaine)

Viande de boeuf : E/ coli entérohémorragique

60
Q

Dans la rectocolite hémorragique, on peut voir:

a. Une inflammation colique
b. Une inflammation de l’intestin grêle
c. Un abcès anal
d. Un érythème noueux
e. Une uvéite

A

ADE

61
Q

Concernant la maladie de Crohn, quelles sont les affirmations correctes?

a. Les résultats de l’endoscopie sont un élément clé du diagnostic
b. Une atteinte de l’iléon terminale est présente dans 30% des cas
c. Le tabac a un effet protecteur
d. La présence de pANCA est associée à la maladie
e. La présence d’ASCA est associée à la maladie

A

AE

Présentation clinique : diarrhée, lésions procto, douleurs abdos, AEG, arthrite, pyoderma gangrenosum, uvéité

Diagnostic sur histologie : perte de substance, distorsions glandulaires, infiltration lymphoplasmocytaire du chorion, granulomes épithélioïdes et gigantocellulaire

62
Q

Une cholécystite aigue :

a. est souvent fébrile
b. s’accompagne d’un ictère
c. est diagnostiqué par une échographie qui montre une dilatation des voies biliaires
d. est diagnostiqué par une échographie qui montre un épaississement de la paroi vésiculaire
e. peut s’accompagner d’un état de choc

A

ADE

63
Q

Une angiocholite :

a. est toujours d’origine biliaire
b. n’entraine pas d’ictère
c. nécessite souvent une cholecystectomie
d. se traite le plus souvent par sphincterotomie endoscopique
e. peut être précédée de douleur de cholique hépatique

A

CDE

64
Q

La diarrhée typique du Syndrome de l’Intestin Irritable avec diarrhée prédominante (SII-D) est caractérisée par :

a. l’impériosité des selles
b. le caractère diurne et nocturne des selles
c. la présence fréquente de résidus alimentaires dans les selles
d. une possible selle “réveil-matin” avant le petit déjeuner
e. l’indépendance des selles par rapport aux repas

A

ACD

Le SII est une diarrhée motrice +++

65
Q

Les arguments cliniques suivants sont compatibles avec un SII dans sa forme avec diarrhée prédominante (SII-D) :

a. caractère très ancien des symptômes
b. Début des symptômes au décours d’une gastro-entérite
c. Symptômes atténués pendant les vacances
d. existence d’un syndrome inflammatoire sanguin
e. influence majeure du stress sur les symptômes

A

ABCE

66
Q

Les arguments cliniques suivants sont compatibles avec une diarrhée chronique par malabsorption :

a. des selles hydriques
b. le caractère volumineux des selles
c. l’horaire des selles réparti dans la journée
d. la présence d’une altération de l’état général
e. l’influence majeure du stress

A

BCD

67
Q

Lorsqu’une épreuve de jeûne de 48 h est pratiquée dans le cadre de l’exploration d’une diarrhée chronique, la diarrhée cesse en cas de :

a. diarrhée sécrétoire
b. diarrhée motrice
c. diarrhée de malabsorption
d. diarrhée lésionnelle
e. diarrhée osmotique

A

BCE

68
Q

Quel est l’examen a demander en première intention en cas de suspicion de maladie coeliaque ?

A

IgA anti-transglutaminase avec dosage des IgA totales (⅓ des patients avec maladie coeliaque ont un déficit)

69
Q

Les anomalies histologiques suivantes sont observées dans une forme typique de maladie coeliaque :

a. atrophie villositaire
b. présence de polynucléaires éosinophiles dans la lamina propria
c. infiltration de l’épithélium par des polynucléaires neutrophiles
d. hypertrophie cryptique
e. augmentation du nombre des lympho-plasmocytes dans la lamina propria

A

ABDE

70
Q

Une maladie coeliaque non traitée peut être associée à :

a. une cytolyse
b. une ostéoporose
c. un adénocarcinome du grêle
d. un adénocarcinome du côlon
e. un lymphome du grêle

A

ABCE

71
Q

Au cours de la maladie de Crohn :

a. des lésions buccales sont possibles
b. des fissures anales multiples sont possibles
c. les lésions muqueuses peuvent être très étendues
d. les anciens fumeurs sont sur-représentés par rapport à la population générale
e. le tabagisme actif a un rôle protecteur

A

ABC

Le tabagisme actif a un effet aggravant dans le Crohn (donc les fumeurs actifs sont sur-représentés) mais protecteur dans la RCH.

72
Q

Une diarrhée aiguë doit être explorée dans les situations suivantes :

a. Syndrome dysentérique
b. Patient de plus de 75 ans avec comorbidités multiples
c. Infection par le VIH contrôle avec charge virale indétectable
d. Evolution de la diarrhée au-delà de 3 jours malgré le traitement symptomatique
e. fièvre > 39°C

A

ABDE

73
Q

Une TIAC est définie par :

a. au moins 3 cas de diarrhée aiguë chez des personnes vivant sous le même toit
b. au moins 2 cas de diarrhée aiguë de même source alimentaire présumée
c. au moins 3 cas de diarrhée aiguë de même source alimentaire présumée
d. au moins 2 cas de diarrhée aiguë chez des personnes vivant sous le même toit
e. au moins 3 cas de diarrhée aiguë dans la même entreprise

A

TIAC = diarrhée chez au moins 2 personnes ayant partagé une même source alimentaire

74
Q

Quel traitement proposez vous chez un patient cirrhotique avec varices oesophagiennes grade 2 sans signe rouge ?

A

B-bloquants avec pour objectif une réduction de la fréquence cardiaque d’au moins 25%

75
Q

Quel.s traitement.s pouvez-vous proposer devant une hémorragie digestive haute chez un patient cirrhotique ?

A

Mesure de réanimation adaptée

IPP + somatostatine

Erythromycine pour vidange gastrique et EOGD pour traitement spécifique

Antibiothérapie pour prévention de l’infection du liquide d’ascite

76
Q

Vous prenez en charge une patiente de 18 ans pour hémorragie digestive massive à type d’émission de sang rouge par l’anus ayant nécessité une tranfusion. Elle présente de plus des douleurs péri-ombilicales et des selles glairosanglantes depuis 2 mois. Elle a perdu 8kg.

L’EOGD réalisée en urgence est normale. La coloscopie est faite une fois la patiente stabilisée et retrouve : inflammation recto-colique continue débutant à la jonction ano-rectale et s’interrompant de façon brusque, saignant au contact, avec un caillot frais au niveau colique gauche. Quelle.s est (sont) votre (vos) hypothèse.s diagnotique.s ?

A

MICI +++

Présentation typique d’une RCH avec les selles glairosanglantes et l’inflammation colique débutant à la jonction anorectale, continue avec arrêt brusque.

Le Crohn peut se déclarer cliniquement de la même façon. Sa présentation à la coloscopie est plutôt une atteinte avec intervalles sains mais il peut donner des formes identiques à une RCH.

NB : aux endoscopies, on peut trancher RCH/Crohn en cas d’atteinte diffuse du tube digestif, en patch et avec intervalles sains mais on ne peut pas trancher en cas d’atteinte colique continue isolée +++

77
Q

l s’agit d’une poussée sévère de rectocolite hémorragique avec atteinte pancolique. Quelle(s) anomalie(s) pouvez-vous trouver en association à une RCH ?

  1. uvéite
  2. ulcérations génitales
  3. érythème noueux
  4. cholangite sclérosante primitive
  5. thyroidite
A

ACD

B : les ulcération pelviennes peuvent se voir dans le Crohn

E : la thyroïdite est associée à la maladie coeliaque

Manifestations extra-digestives de la RCH :

  • uvéite, épisclérite, kératite
  • érythème noueux
  • aphtose buccale
  • arthrite (association aux spondylarthrites)
  • cholangite sclérosante +++ (toujours rechercher une RCH associée en cas de diagnostic)
  • pyoderma gangrenosum
78
Q

Quel(s) micronutriment(s) peu(ven)t être déficient(s) dans le syndrome de renutrition inappropriée ?

  1. magnésium
  2. potassium
  3. calcium
  4. phosphore
  5. sodium
A

ABD

L’hypophosphorémie est le plus souvent retrouvé et dois alerter +++

79
Q

Rappeler les stratégies de dépistage du cancer colorectal selon le niveau de risque du patient.

A

Recom HAS de 2017

80
Q

Bilan d’extension du cancer rectal

A

Coloscopie totale

Régionale : IRM pelvienne + écho-endoscopie

A distance : Scanner TAP

81
Q

Bilan d’extension d’un cancer colique

A

Coloscopie totale

Scanner TAP

82
Q

Parmis les virus des hépatites, lesquels sont à ARN ?

A

Tous sauf le VHB !

83
Q

En France, quelles sont les deux causes les plus fréquentes d’hémorragie digestive haute ?

A

Ulcère gastroduodénal

Rupture de varice oesophagienne

84
Q

Devant un patient présentant une hémorragie digestive haute, quels sont les signes de gravité que vous recherchez ?

a. Tachycardie
b. Pression artérielle différentielle augmentée
c. Polypnée
d. Marbrure
e. Confusion

A

ACDE

La pression artérielle différentielle est pincée !

85
Q

Le score de Child est utilisé pour évaluer la gravité de la cirrhose, quels sont les différents items qui le composent ?

a. Présence ou absence d’une ascite
b. Le degré d’encéphalopathie
c. L’albuminémie
d. La créatininémie
e. Le temps de prothrombine (TP)

A

ABCE

3 critères biologiques : TP, albu, bili

2 critères cliniques : encéphalopathie et ascite

86
Q

Parmi ces affirmations, la(es)quelle(s) est (sont) vraie(s) ?

a. Une infection du liquide d’ascite est définie par un nombre de Polynucléaires neutrophiles > 250 / mm3
b. Une absence de germe à l’examen direct éliminera l’infection du liquide d’ascite
c. Le risque d’infection du liquide d’ascite est augmenté si le taux de protéines dans le liquide est très bas
d. La présence de plusieurs germes au direct serait évocatrice d’une péritonite par perforation
e. Une infection de liquide d’ascite est un facteur de risque d’insuffisance rénale aiguë chez le cirrhotique

A

ACDE

87
Q

Que peut-on retrouver à la manométrie en cas d’achalasie ?

A

Absence de péristaltisme

Absence de relaxation du sphincter inférieur de l’oesophage

88
Q

Une patiente de 32 ans vient vous consulter pour la découverte d’un nodule du foie gauche en échographie. Vous faites réaliser une IRM. Que suspectez-vous ?

A

HYperplasie nodulaire focale

Aspect de wash in artériel + wash out portal avec cicatrice centrale (témoin d’une artère au centre de la tumeur)

89
Q

Quelles sont les indications d’examens complémentaires devant une suspicion de RGO ?

A

Symptômes atypiques (notamment signes extradigestifs ou absence de pyrosis)

Drapeaux rouges : > 50 ans, AEG, dysphagie, anémie

Echec d’un traitement par IPP

90
Q

Prise en charge d’un RGO non compliqué

A

Règles hygiénodiététiques

Traitement médicamenteux : IPP demi-dose 4 semaines

Si rechute : IPP à la demande

91
Q

Prise en charge d’un RGO compliqué d’une oesophagite

A

Règles hygiénodiététiques

Si peu sévère : IPP demi dose 4 semaines puis maintien au long cours en cas de rechutes

Si sévère : IPP pleine dose 8 semaines puis maintien au long cours systématique

92
Q

Définition de l’endobrachyoesophage

A

Métaplasie intestinale de l’oesophage distal

93
Q

Caractéristiques du syndrome de Zollinger-Ellison

A

Ulcères multiples et récidivants liés à un taux trop élevé de gastrine sécrétée par un gastrinome (tumeur neuroendocrine du pancréas)

94
Q

Clinique du syndrome ulcéreux typique

A

Douleur épigastrique cyclique à type de crampes, de brûlures ou de faim douloureuse

Soulagement par la prise alimentaire

95
Q

Quelles sont les 4 grandes complications des ulcères gastroduodénaux ?

A

Hémorragie digestive

Perforation

Sténose

Uniquement pour les ulcères gastriques : cancérisation

96
Q

Type histologique prédomiant des cancers de l’estomac

A

Adénocarcinome (95%) dont il en existe 2 types :

  • tumeurs bourgeonnantes = intestinal glandulaire
  • tumeurs diffuses = linites caractérisées par des cellules en bague à chaton
97
Q

Survie à 5 ans du cancer de l’estomac

A

Entre 10 et 15%

98
Q

Rappelez les items T de la classification TNM du cancer de l’estomac

A

Tis : in situ = intra-épithélial

T1 : envahissement jusqu’à la sous-muqueuse

T2 : envahissement jusqu’à la musculeuse

T3 : envahissement jusqu’à la sous-séreuse

T4 : envahissement de la séreuse ou des organes de voisinage

99
Q

Quels sont les facteurs de risque de cancer gastrique ?

A

H. pylori

Génétique (CDH1, Lynch, PAF…)

Tabac

Régime riche en sel et en nitrites

Lésions prédisposantes : Biermer, gastrectomie, polypes

100
Q

Examens complémentaires devant un cancer gastrique

A

Gastroscopie pour biopsie

TAP-TDM

Si absence de métastase ou si linite gastrique : écho-endoscopie

101
Q

Epidémiologie du cancer colorectal : rang en incidence et en mortalité, nombre de nouveaux cas par an

A

43 000 nouveaux cas par an

4ème cancer en terme d’incidence, 3è chez l’homme et 2è chez la femme

2ème cancer en terme de mortalité, 2è chez l’homme et 3è chez la femme

102
Q

Prise en charge d’un cancer du bas ou du moyen rectum

A

T1 ou T2 : chirurgie d’exérèse d’emblée

>T3 : radiochimio néoadjuvante puis chirurgie

N+ : chimiothérapie adjuvante

103
Q

Surveillance d’un cancer colorectal

A

Examen clinique + ACE + TDM-TAP : tous les 3 mois pendant 3 ans puis tous les 6 mois pendant 2 ans

Coloscopie à 6 mois si incomplète initialement, à 2-3 ans autrement

104
Q

Type histologique principal des cancers de l’anus

A

Carcinome épidermoïde

105
Q

Principaux facteurs de risque du cancer de l’anus

A

Infection par un HPV oncogène

Immunodépression et VIH

Tabagisme

106
Q

Examens complémentaires en cas de cancers de l’anus

A

IRM pelvienne ou écho-endoscopie anorectale

TEP-TDM

Sérologie VIH

Frottis cervico-utérin

107
Q

Principes du traitement d’un cancer de l’anus

A

T1-T2 : Radiothérapie

T3-T4 : Radiochimiothérapie

108
Q

Quelles sont les 3 tumeurs hépatiques bénignes les plus fréquentes ?

A

Hémangiome

Hyperplasie nodulaire focale

Adénome (risque de transformation maligne)

109
Q

Quelles sont les étiologies possibles d’une pancréatite aiguë ?

a. hypocalcémie
b. hypertriglycéridémie
c. hypothyroïdie
d. auto-immune
e. tumeur du pancréas

A

BDE

80% des pancréatites aiguës : alcool et calcul biliaire

Plus rarement : tumeurs pancréatiques, post-geste, iatrogène, hypertriglycéridémie > 10 mmol/L, hypercalcémie, infection, auto-immune, génétique et idiopathique

110
Q

Vous voyez une patiente de 61 ans pour découverte d’une tumeur pancréatique sur un bilan pour asthénie + amaigrissement + ictère. Sur le scanner TAP, la lésion apparaît limitée au pancréas sans lésion à distance ni contact avec les vaisseaux veineux ou artériels. Cette lésion est caractéristique d’un adénocarcinome du pancréas.

Parmi les examens suivants, le(s)quel(s) est(sont) nécessaire(s) pour compléter le bilan diagnostique et d’extension ?

a. Echoendoscopie avec cytoponction
b. IRM hépatique
c. IRM pancréatique
d. TEP scanner
e. Scanner cérébral

A

B

La lésion est résécable avec présentation typique (radio + clinique).

Dans ce cas, pas d’indication à une preuve histologique avant d’aller à la chirurgie. Seulement faire une IRM hépatique, meilleure que le scanner pour visualiser les métastases.

111
Q

Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) une(des) cause(s) d’hyperférritinémie isolée (coefficient de saturation de la transferrine normale) ?

a. syndrome inflammatoire
b. cytolyse hépatique
c. syndrome métabolique
d. hémochromatose génétique
e. intoxication éthylique chronique

A

ABCE

112
Q

Concernant l’hépatite C (VHC), quelles sont les propositions vraies ?

a. le VHC est un virus à ADN
b. l’infection VHC est une cause très fréquente d’hépatite aiguë symptomatique
c. la guérison d’une hépatite C est affirmée par la disparition des anticorps anti-VHC
d. une hépatite chronique C peut évoluer vers la cirrhose
e. une hépatite aigue C peut guérir spontanément

A

DE

Virus à ARN

Rarement manifestation aiguë

Guérison sur négativation de la PCR

113
Q

Concernant l’ascite, quelles sont les propositions vraies ?

a. une concentration de protides > 25 g/ L d’ascite permet d’exclure l’hypertension portale comme cause de cette ascite
b. la présence de cellules tumorales dans l’ascite est inconstante en cas de carcinose péritonéale
c. la ponction d’ascite est habituellement faite à la jonction du 1/3 externe et du 1/3 moyen de la ligne joignant l’épine antéro-supérieure droite et l’ombilic
d. l’ascite due à une tuberculose péritonéale est riche en lymphocytes (> 70%)
e. une ascite chyleuse est riche en lymphocytes

A

BDE

l existe des ascites riches en protides en rapport avec une hypertension portale (par exemple au cours du syndrome de Budd-Chiari (obstruction des veines hépatiques) non parvenu au stade de cirrhose. Comme dans toute ascite en rapport avec une hypertension portale, le gradient d’albumine entre le sang et l’ascite est toutefois ≥11g/L.

114
Q

Concernant le téniasis, quelles sont les propositions exactes ?

a. la contamination se fait par ingestion de viande insuffisamment cuite
b. l’infection est toujours symptomatique
c. il peut être responsable de nausées et douleurs abdominales
d. la sérologie permet le diagnostic
e. il doit être traité par métronidazole en 1ère intention

A

AC

L’infection est souvent asymptomatique.

Le diagnostic se fait sur la mise en évidence des anneaux dans les selles.

Le traitement repose sur le Praziquantel.

115
Q

Principes de traitement d’un cancer du moyen ou bas rectum

A

(Métastatique : chimio)

N+ ou > T3 : radiochimio néoadjuvante

T1 ou T2 : chirurgie d’emblée

N+ : chimio adjuvante

116
Q

Examen.s complémentaire.s devant une suspicion de diverticulite

A

Scanner AP injecté +++

  • diagnostic positif : paroi > 4 mm, infiltration de la graisse, visualisation de diverticules
  • diagnostic de sévérité : sténose, abcès, fistule, péritonite

Coloscopie à distance, notamment si complications

117
Q

Indications de la biopsie dans le cancer pancréatique

A

Doute à l’imagerie

Nécessité de traitement néoadjuvant : tumeur avancée ou métastatique, CI à la chirurgie