Gastro-hépatologie Flashcards
Quels sont les signes d’alarme devant un RGO
Perte de poids
Dysphagie
Hématémèse
Anémie
Patient > 50 ans
Quel examen complémentaire demander devant un RGO
Forme typique chez un jeune : aucun
Signe d’alarme : EOGD puis pHmétrie si normale
Facteurs de risque d’adénocarcinome oesophagien
RGO ayant évolué vers un endobrachyoesophage
Surpoids
Facteurs de risque de cancer épidermoïde oesophagien
Tabac et alcool
Brûlures
Pathologies œsophagiennes : Plummer Vinson, achalasie
Localisation préférentielle d’un adénocarcinome oesophagien
1/3 inférieur
Examens complémentaires dans le bilan d’extension d’un cancer oesophagien
Scanner CTPA
Fibro bronchique
Echo-endoscopie
Traitement d’un adénocarcinome oesophagien non métastatique
Si très localisé : endoscopie avec mucosectomie
En général : radiochimiothérapie et oesophagectomie subtotale + gastrectomie polaire supérieure (Lewis Santy)
Clinique d’une pancréatite chronique
Accès de pancréatite aiguë
Douleur abdo post-prandiale avec amaigrissement par appréhension
Puis insuffisance exocrine avec stéatorrhée
Puis insuffisance endocrine avec diabète
3 signes à l’imagerie d’une pancréatite chronique
Calcifications
Parenchyme atrophique
Dilatation du Wirsung et des voies biliaires
A propos du foie, quelles propositions sont exactes?
a. C’est un organe thoraco-abdominal situé dans l’hypochondre gauche
b. Il est presque entièrement recouvert par l’auvent costal en conditions physiologiques
c. Il est séparé en foie droit et foie gauche par le ligament falciforme
d. Le ligament falciforme rattache le foie à l’ombilic
e. Le foie a une texture malléable qui prend l’empreinte des organes de voisinage
BE
A : abdominal uniquement
C : il est séparé en LOBES gauche et droit par le ligament falciforme
C’est la vascularisation qui détermine les foies gauche et droit
D : le ligament falciforme attache le foie à la coupole diaphragmatique +++ (le ligament rond le fixe à l’ombilic)
A propos de la segmentation hépatique, quelles propositions sont exactes?
a. Le segment II appartient au foie gauche
b. Le segment IV appartient au lobe gauche
c. Le segment V appartient au lobe droit et au foie droit.
d. Le segment I est rétro-portal et pré-cave.
e. Le lobe gauche est composé des segments I, II et III.
ACD
Le foie gauche comprend les segments 2 à 4 et le foie droit les segments 5 à 8.
Le lobe gauche ne comprend que les segments 2 et 3, les segments 4 à 8 étant du lobe droit.
Le secteur 1 est le lobe caudé, sous la vascularisation de branches de la veine porte.
B : segment 4 = foie gauche mais lobe droit
E : lobe gauche = 2 et 3
Parmi les propositions suivantes concernant la douleur de la pancréatite aiguë, quelle est ou quelles sont les réponses exactes ?
a. il s’agit d’une douleur qui a débuté rapidement
b. il s’agit d’une douleur qui est soulagée par la respiration profonde
c. il s’agit d’une douleur qui est soulagée par une position antalgique en décubitus ventral
d. il s’agit d’une douleur qui s’accompagne de nausées et vomissements
e. il s’agit d’une douleur qui est peu intense dans 50% des cas
AD
Douleur épigastrique, transfixiante, irradiant vers le dos et très intense.
Position antalgique en chien de fusil.
Aggravation à la respiration profonde.
Accompagné de nausées, vomissements et iléus réflexe.
Les différents signes cliniques suivant des signes d’hypertension portale :
a. l’ascite
b. les angiomes stellaires
c. l’érythrose palmaire
d. la splénomégalie
e. l’astérixis
AD
Les autres sont des signes d’insuffisance hépatocellulaire.
Quelles propositions sont exactes concernant l’iléus biliaire?
a. il s’agit d’une cause rare d’occlusion du grêle
b. il s’agit d’une complication biliaire après sphinctérotomie endoscopique
c. l’iléus biliaire est la conséquence d’une cholécystite chronique
d. il s’agit d’une occlusion par obstruction
e. il correspond à une fistule entre la vésicule biliaire et la voie biliaire principale
ACD
L’iléus biliaire résulte de la migration d’un calcul vésiculaire dans le duodénum par une fistule. Le calcul se bloque dans le duodénum et cause l’iléus.
La localisation la plus fréquente des cancers coliques est :
a. le caecum
b. l’angle colique droit
c. le côlon transverse
d. l’angle colique gauche
e. le côlon sigmoïde
E
Quels sont les facteurs de risque de cancer colorectal parmi ces propositions ?
a. polypes adénomateux
b. diverticulose sigmoïdienne
c. rectocolite hémorragique
d. colite infectieuse
e. maladie de Hirschprung
AC
Quels sont les cancers associés au syndrome de Lynch (Hereditary NonPolyposis Colorectal Cancer HNPCC) ?
a. col utérin
b. voies urinaires
c. thyroïde
d. estomac
e. voies biliaires
BDE
Tous les organes abdominaux sauf le col de l’utérus
Votre patiente a été opéré d’une appendicectomie sous coelioscopie. Elle consulte aux urgences 5 jours après sa sortie pour des douleurs pelviennes fébriles associées à des diarrhées. Elle présente quelques nausées. La NFS montre une hyperleucocytose à 22000 GB/ml (Nles : 4-8000 GB/ml) et une CRP à 253 (Nle<5). Quel(s) diagnostic(s) évoquez-vous?
a. récidive d’appendicite
b. pneumopathie de la base droite
c. abcès postopératoire en fosse iliaque droite
d. salpingite postopératoire
e. cholécystite aiguë
f. abcès du cul de sac de Douglas
CF
A : elle a plus d’appendice
B : pneumopathie avec douleurs pelviennes ?
D : pas vraiment de lien entre la salpingite et la coelio pour appendicectomie
E : idem
Vous avez posé le diagnostic d’occlusion du grêle sur bride postopératoire. Quelles sont vos principales mesures thérapeutiques en urgence?
a. mise en place d’une sonde nasogastrique en aspiration
b. coloscopie pour exsufflation colique
c. réhydratation par voie intraveineuse
d. antibiothérapie à large spectre
e. antalgiques par voie intraveineuse
f. retour à domicile avec des conseils de régime alimentaire
g. surveillance hémodynamique et de la diurèse
ACEG
Quelle est la prise en charge d’un ulcère gastroduodénal perforé ?
A - IPP IV
B - AINS
C - sonde gastrique en aspiration
D - antibiotiques IV
E - correction des troubles hydroélectriques
ACDE
Quelle est la durée de l’antibiothérapie dans une péritonite ?
Localisée : 48h
Généralisée : 5 jours
Quel est le protocole de traitement pour l’éradication d’H. pylori ?
IPP + amox + clarithromycine + métronidazole 14jours
OU
Oméprazole + sels de bismuth + tétracycline + métronidazole
Un homme de 48 ans est admis aux urgences pour douleurs épigastriques apparues brutalement à 2 h du matin. Echelle de douleur à 8 sur 10.
Pouls 85/min, TA 120/70 mmHg, SaO2 97 %, température 38,5. °C, leucocytes 13000.
A l’examen clinique on retrouve une défense de l’épigastre et de l’hypocondre droit, une fièvre à 39°C.
Quels diagnostics évoquez-vous ?
a. Cholécystite aiguë
b. Angiocholite
c. Pancréatite aiguë
d. Ulcère gastrique
e. Ulcère duodénal perforé
ABE
Prise en charge d’une angiocholite :
a. Rééquilibration hydroélectrolytique
b. Antibiothérapie adaptée aux germes,
c. Traitement de l’obstacle biliaire par une sphinctérotomie endoscopique en urgence
d. Chirurgie avec cholécystectomie en urgence
e. Chirurgie avec cholédocotomie en urgence
ABC
D : la cholécystectomie est indiquée mais à froid +++ donc à programmer dans les semaines qui suivent
Dans la pancréatite aiguë, quelles sont les complications des coulées de nécrose ?
a. Pseudo-kyste (ou faux-kyste pancréatique)
b. Hémorragies
c. Perforations digestives
d. Fistules
e. Aucune réponse vraie
ABCD
Vous recevez un homme de 61 ans pour douleurs hypogastriques avec nausées et vomissements. Il est fébrile à 38,5°C. A l’examen, vous notez une défense en fosse iliaque gauche.
Dans ses antécédents :
- dorsalgies le réveillant la nuit
- FA sous AVK
- HTA
- cancer du rectum chez sa mère à 79 ans
Quels sont les hypothèses diagnostiques ?
Quels examens biologiques ou d’imagerie demander ?
Pour l’épisode aigu : diverticulite, pyélonéphrite, cancer du côlon abcédé
- Diverticulite : fièvre + douleur FIG
- Pyélonéphrite : fièvre + âge + douleur hypogastre et FIG
- Cancer abcédé : fièvre + âge + dorsalgies inflammatoires + ATCD familiaux
Biologique : NFS + CRP + iono + créat + TP + TCA + INR + ECBU
Imagerie : scanner abdopelvien injecté
Quelle est la conduite à tenir devant un épisode de diverticulite aiguë ?
Antalgiques
Crtières d’hospitalisation : complications, terrain fragile
- si hospitalisation : C3G + Métronidazole ou Augmentin + prise en charge des complications
- si ambulatoire : pas d’antibiothérapie + consignes de surveillance (fièvre et douleur doivent diminuées en quelques jours) + consultation à 1 mois pour surveiller l’évolution +
Quelle est la conduite à tenir devant un abcès sur diverticulite ?
Hospitalisation
Mise à jeun
Antalgiques + correction des troubles hydro-électriques
Antibiothérapie C3G + métronidazole IV
Drainage radiologique ou chirurgical -> pas en urgence en l’absence de signes de gravité
Discussion sur une colectomie prophylactique
Que faites-vous devant une coloscopie qui retrouve un adénocarcinome de l’angle colique gauche ?
Bilan d’extension : scan TAP injecté + ACE
Oncogénétique
Bilan pré-opératoire
Quel est la prise en charge d’un adénocarcinome localisé de l’angle colique gauche ?
Chirurgie avec colectomie gauche avec marges de 5cm + curage d’au moins 12 ganglions
Rétablissement de la continuité en un temps sans stomie de protection (car au-dessus du Douglas donc risque moindre de fistule)
Que suspectez chez un patient présentant une fièvre + arrêt des gaz et des matières + douleur au TR dans le cul-de-sac à J5 d’une colectomie gauche avec rétablissement de la continuité dans le cancer d’un cancer colique ?
Iléus post-op sur abcès du cul-de-sac de Douglas
Que signifie un résultat anapth : adénocarcinome lieberkuhnien pT3N1Mx R0 MSS ?
p = pièce opératoire T3 = infiltration de la sous-séreuse N1 = 1 à 3 ganglions envahis Mx = pas d'information sur des métastases à distance
R0 = marges saines
MSS = microsatellites stables
Quelle est la prise en charge d’un adénocarcinome lieberkuhnien pT3N1M0 ?
Chimiothérapie adjuvante par Folfox 6 mois
Suivi :
- clinique + scanner tous les 3 mois pendant 3 ans puis 6 mois pendant 2 ans
- coloscopie à 1 an (plus précocément si elle était incomplète au début)
Quel(s) est(sont) le(s) argument(s) en faveur d’une diarrhée chronique
A - 1 selle liquide quotidienne depuis 2 mois
B - 4 selles liquides quotidiennes depuis 2 semaines
C - 3 selles liquides quotidiennes depuis 1 mois
D - alternance de selles dures et liquides avec poids moyen de selles de 100 g/jour depuis 4 mois
E - 3 selles très molles quotidiennes depuis 1 mois
CE
Une diarrhée chronique est définie par 3 selles quotidiennes molles ou liquides ou un poids de selles > 300 mg/j pendant plus d’un mois.
Parmi les symptômes suivants, lequel (lesquels) suggère(nt) que la cause d’une diarrhée est organique ?
A - amaigrissement
B - plus de 3 selles liquides par jour
C - selles nocturnes
D - douleurs abdominales à type de colique
E - douleurs abdominales
AC
On distingue les diarrhées organique et les diarrhées fonctionnelles (classiquement le syndrome du côlon irritable).
Les signes devant orienter vers une diarrhée organique sont :
- amaigrissement
- selles nocturnes
- sang ou glaire dans les selles
- signes extra-digestifs
/!\ l’intensité de la diarrhée, un ballonnement ou des douleurs ne sont pas des signes d’alerte
Parmi les éléments suivants, lequel (lesquels) suggère(en)t que la cause d’une diarrhée pourrait être une colite microscopique ?
A - traitement par lansoprazole
B - selles glaireuses
C - début brutal de la diarrhée
D - dénutrition
E - selles à prédominance post-prandiale
ACD
Les colites microscopiques ont un début brutal (à type de gastro mais plus rarement le début peut être progressif). Les selles sont volontiers liquides sans glaire ni sang et s’accompagnent d’un amaigrissement et d’une dénutrition.
/!\ Elles peuvent être dues à des médicaments : AINS, lansoprazole, veiniotoniques et ticlopidine
Vous recevez un patient de 30 ans pour diarrhée chronique faite de 4 à 6 selles par jour très molles à liquides, réparties sur la journée, sans débris alimentaire, parfois nocturnes, précédées de douleurs abdominales à type de crampes soulagées par l’émission de selles. Il a perdu 4 kg en 2 mois. Quel(s) mécanisme(s) de la diarrhée évoquez-vous chez ce patient ?
A - diarrhée motrice
B - diarrhée sécrétoire
C - diarrhée osmotique
D - malabsorption
E - diarrhée exsudative
BDE
La diarrhée motrice est post-prandiale avec débris alimentaires et n’entraîne pas d’AEG.
La diarrhée osmotique n’entraîne pas d’AEG et est lié à une prise d’agents osmotiques, non mentionnés ici.
La diarrhée sécrétoire est une diarrhée très importante et liquide.
La diarrhée exsudative est une diarrhée possiblement glairosanglantes et associée à des douleurs.
La diarrhée malabsorptive est volumineuse, répaties sur le nychtémère, cédant avec le jeune et parfois accompagnée d’une stéatorrhée.
Toutes s’accompagnent d’un AEG.
-> pas d’élément pour formellement orienter vers l’un des 3 mécanismes mais tous sont possibles
Parmi les éléments clinico-biologiques suivants, lequel(lesquels), s’il(s) étai(en)t présent(s), pourrai(en)t suggérer une maladie coeliaque ?
A - dermatite herpétiforme
B - élévation modérée des ALAT
C - début des symptômes il y a 2 mois
D - tabagisme
E - maladie coeliaque chez sa mère
ABCE
La maladie coeliaque survient sur un terrain prédisposant (HLA DQ2 et 8) -> importance des antécédents familiaux
Elle peut donner :
- diarrhée chronique avec malabsorption
- dermatite herpétiforme
- légère cytolyse
- aphtose buccale
- arthralgies
- troubles neurologiques
- aménorrhée
Devant une fissure anale, quel.s élément.s orientent vers une maladie de Crohn ?
A - fissure indolore
B - fissure latérale
C - association à un abcès
D - association à un écoulement purulent
E - saignement au contact
ABCD
Dans la maladie de Crohn, la fissure est indolore et ne saigne pas. Elle est typiquement latérale.
L’association à un abcès ou une fistule est évocateur.
Devant une suspicion de maladie de Crohn, que demandez-vous ?
A - vidéo-capsule
B - IRM pelvienne
C - iléocoloscopie
D - scanner AP
E - EOGD
CE
Le diagnostic de maladie de Crohn se pose sur l’histologique +++. Les lésions peuvent être réparties sur l’ensemble du tube digestif.
-> la coloscopie et l’EOGD permettent de confirmer le diagnostic par biopsie et de faire la cartographie des atteintes
Quelles sont les propositions vraies concernant les hépatites aiguës?
a. Une hépatite aiguë est définie par une élévation des transaminases datant de plus de 3 mois
b. Une hépatite aiguë est définie par une élévation des transaminases datant de moins de 6 mois
c. Une hépatite aiguë sévère est définie par un TP inférieur à 50%
d. L’apparition de troubles neurologiques en cas d’hépatite aiguë sévère correspond à une hépatite fulminante
e. L’évolution vers une hépatite fulminante est fréquente, de l’ordre de 20% des cas
BCD
Concernant la prise en charge thérapeutique d’une hépatite fulminante, quelles sont les propositions exactes?
a. Une inscription sur liste de transplantation hépatique doit être faite en super urgence
b. La transplantation hépatique est contre-indiquée devant la consommation occasionnelle d’alcool
c. Une corticothérapie IV forte dose est indiquée en urgence de façon systématique
d. Il peut exiter une indication à une intubation oro-trachéale pour protection des voies aériennes supérieures
e. Aucune des réponses ci-dessus
AD
L’indication de corticothérapie dépend de l’étiologie ++++
Quelles sont les propositions vraies concernant le VHB?
a. 30% des hépatites aiguës B sont asymptomatiques
b. 5 à 10% des hépatites aiguës B évoluent vers une infection chronique
c. L’infection chronique par le VHB est définie par le persistance de l’antigène HBe au-delà de 6 mois
d. Le VHB n’est jamais responsable de forme extra-hépatique
e. L’hépatite B est dite résolutive lors de la perte de l’Ag HBS et l’apparition d’Ac anti-HBs
BE
70% des contaminations sont asymptomatiques
Quelle proportion des infections au VHB guérissent spontanément ?
90%
Quelles sont les propositions vraies concernant l’hépatite alcoolique aiguë?
a. Biologiquement, le diagnostic est évoqué devant l’apparition aiguë de perturbations du bilan hépatique, notamment lorsque les transaminases sont supérieures à 10N
b. Cliniquement, le diagnostic est évoqué devant l’apparition ou l’aggravation récente d’un ictère (moins de 3 mois) dans un contexte de consommation chronique d’alcool
c. Le diagnostic de certitude repose sur le score de Maddrey
d. La première étape de la prise en charge thérapeutique repose sur l’arrêt complet et définitif de la consommation d’alcool
e. L’hépatite alcoolique aiguë fait partie des causes d’hépatite aiguë à rechercher de façon systématique
BC
Elle survient quasi-systématiquement sur un foie cirrhotique dans un contexte de consommation alcoolique chronique (pas à rechercher devant toute hépatite aiguë !). Biologiquement, les transaminases sont modérément élevées, de l’ordre de 2-3N avec prédominance sur les ASAT.
La prise en charge dépend du score de Maddrey :
- > 32 : HAA sévère nécessitant une confirmation histologique avec traitement par corticothérapie
- < 32 : HAA non sévère nécessitant simplement un traitement symptomatique
Quelles propositions sont vraies concernant les hépatites auto-immunes (HAI)?
a. Elles sont la cause la plus fréquente d’hépatite fulminante
b. Le traitement repose sur une corticothérapie orale et l’azathioprine
c. La négativité du bilan auto-immun associée à une absence d’hypergammaglobulinémie permet d’éliminer le diagnostic d’HAI
d. Elles n’évoluent jamais vers la cirrhose
e. Elles peuvent être associées à des manifestations auto-immunes extra-hépatiques
BE
Le diagnostic est posé sur un faisceau d’argument +++ :
- sexe féminin dans un contexte de MAI
- élévation des transaminases
- hypergammaglobulinémie
- présence d’Ac anti-muscles lisses
- histologie : nécrose parcellaire, infiltration lymphoplasmocytaire, rosettes
- pas d’autres causes d’hépatopathie
- bonne réponse au traitement
Traitement par corticoïdes + aziathioprine en première intention