FINAL - Les attentes liées aux rôles sexuels, les stéréotypes et les médias Flashcards
De quoi sont constitués les stéréotypes? Donnez un exemple.
Constitués des attentes, des attitudes et des croyances exagérées et rigides concernant les rôles sexuels
Ex: croyance que «tous» les hommes ou «toutes» les femmes possèdent les mêmes caractéristiques physiques, traits de personnalité, comportements et emplois, etc.
Qu’est-ce que le constructivisme social?
Le fait que nous sommes un produit de notre environnement (vs déterminisme biologique). On regarde plutôt comment on est influencé par notre environnement médiatique comme agent de socialisation (surtout que notre éducation sexuelle est surtout faite par les médias, désirabilité, comment faire l’amour, etc.)
VRAI OU FAUX? On reçoit beaucoup de messages (et de scripts) hétérocentriques et genrés des médias.
VRAI.
Que sont les stéréotypes sexuels?
Ce sont les discours dominants sur la sexualité masculine et féminine.
Quels sont les stéréotypes/messages qui circulent dans les médias qui nous frustrent à propos de la sexualité des hommes? (5)
- Tous les hommes pensent au sexe
- Tous les hommes doivent garder leurs émotions pour eux-mêmes/de côté
- Tous les hommes doivent être performants sexuellement
- Tous les hommes doivent acheter des condoms
- Les hommes sont toujours ceux qui initient l’acte sexuel
- etc.
Nommez 3 stéréotypes au sujet de la sexualité masculine qui ne sont pas réalistes tel que mentionnés par Gary Brooks.
- La sexualité masculine est caractérisée par un désir sexuel féroce et omniprésent (incontrôlable et intense), donc les hommes cherchent toujours le sexe et toutes leurs décisions sont influencées par cela
- Les hommes s’engagent dans une sexualité non-relationnelle
- Les hommes deviennent déconnectés de leurs émotions et de leurs sentiments. Ils devraient toujours avoir envie, peu importe leur état d’esprit (ils ne peuvent pas dire non).
Dites en quoi le stéréotype suivant à propos de la sexualité masculine est problématique.
« La sexualité masculine est caractérisée par un désir sexuel féroce et omniprésent (incontrôlable et intense), donc les hommes cherchent toujours le sexe et toutes leurs décisions sont influencées par cela. »
Cela implique que, si le désir de l’homme est intense et incontrôlable, c’est donc plus fort que lui, et il n’est donc pas responsable de son propre désir. Il s’agit donc d’une sexualité masculine PRÉDATRICE, et l’homme en est toujours l’initiateur. C’est donc à la société, aux femmes, d’imposer des limites à la prédation des hommes.
Dites en quoi le stéréotype suivant à propos de la sexualité masculine est problématique.
« Les hommes s’engagent dans une sexualité non-relationnelle» (3).
Les hommes/garçons sont socialisés avec la compétition (qui peut perdre sa virginité le plus rapidement possible, par exemple, ou qui aura le plus d’expériences sexuelles, etc.)
Les femmes devient des objets de la compétition, il n’y a donc aucune dimension relationnelle (semblables au modèle de la pornographie où les relations ne sont pas développées, où il n’y a pas de discussions, etc.)
Par ailleurs, le fait de considérer la femme comme objet permet et banalise la violence fait à leur endroit.
Dites en quoi le stéréotype suivant à propos de la sexualité masculine est problématique.
« Les hommes deviennent déconnectés de leurs émotions et de leurs sentiments. Ils devraient toujours avoir envie, peu importe leur état d’esprit (ils ne peuvent pas dire non) » (3).
S’ils disent non, c’est comme s’ils envoyaient le message que la femme n’est pas sexy, qu’il est gay ou qu’il a un problème : il n’y a pas d’autres raisons possibles.
Cela met l’accent sur les besoins sexuels de l’homme, mais aucunement sur ses besoins émotionnels.
Le fait de dire non rend donc l’homme vulnérable, ce qui n’est par conséquent pas une « option possible ».
Puisqu’il en est toujours initiateur, l’homme fait souvent face au rejet sexuel. Il peut en être fâché, surpris, aller chercher ailleurs pour compenser, rejeter l’autre, aller vers le viol, etc.
Quels sont les stéréotypes/messages qui circulent dans les médias qui nous frustrent à propos de la sexualité des femmes? (6)
- Les femmes doivent toujours être sexy (comme une Barbie, mince aux gros seins/fesses, maquillée, parfaite au sens bio, etc.) pour être attirante sexuellement
- Doit toujours s’épiler
- Elles vont répondre aux besoins sexuels de l’autre (plaire)
- Les femmes ont une sexualité plus passive, elles répondent, mais ne l’initient pas
- Les femmes cherchent toujours des relations romantiques
- Elles doivent surveiller le nombre de ses partenaires sexuels (sinon, c’est une « pute »)
Nommez 3 stéréotypes au sujet de la sexualité féminine qui ne sont pas réalistes, tel que mentionnés par Deborah Tolman.
- Les femmes sont des objets de désir et non des sujets désirants
- Les femmes ont une sexualité déconnectée de leur corps
- Les femmes vont être confrontées à une double contrainte
Qu’est-ce que la double contrainte de la femme?
Si la femme ne fait pas l’amour, elle est considérée comme frigide, tease, pas désirable, mais si la femme a des contacts sexuels, c’est une pute, une femme facile, jugée comme n’ayant pas de respect pour elle-même.
Expliquez en quoi le stéréotype sur la sexualité féminine suivant est problématique.
« Les femmes sont des objets de désir et non des sujets désirants. »
- Elles sont sexuelles pour qqn d’autre, elles subissent/font le sexe pour l’autre ;
- La sexualité féminine n’exprime pas son désir à elle (ne prend pas source dans son propre érotisme).
- Toujours centré sur sa capacité de répondre comme objet au désir de l’autre
Expliquez en quoi le stéréotype sur la sexualité féminine suivant est problématique.
« Les femmes ont une sexualité déconnectée de leur corps. »
L’érotisme de la femme est souvent représenté par rapport à l’amour, romantisme, et non par rapport à son corps (juste dans sa tête).
Expliquez en quoi le stéréotype sur la sexualité féminine suivant est problématique.
« Les femmes vont être confrontées à une double contrainte. »
Une «femme qui se respecte» ne peut pas dire oui tout de suite (car, sinon, elle serait considérée comme une fille facile). Comment en sortir? Il faut « résister pour la forme », i.e. donner un peu de résistance au début juste pour ne pas paraître facile.