FICHE 8 Flashcards
le risque explo est généré par la présence de :
- gaz combustible ou vapeurs inflammables
- poussières en suspension dans l’air
- récipient ou conduite sous pression
- produit explo par nature
- gaz en récipient
L’explosion peut être déclenchée par :
►une source externe ►un échauffement trop important ►un refroidissement trop rapide ►un choc mécanique ►un apport brusque de comburant
RECONNAISSANCE DU RISQUE SERT A :
►COLLECTER les informations
►DÉCELER tout ce qui peut être à l’origine d’un feu
►VOIR tout ce qui peut être fait et complété pour s’opposer à de tels sinistres
L’intervention vise à :
►empêcher le risque de se transformer en explosion
►préparer la mise en œuvre des moyens susceptibles de limiter les dégâts
On distingue globalement le :
►risque d’explosion hors d’un feu ou d’un incendie
►risque d’explosion en présence d’un feu
La mission des secours est exclusivement une
MISSION DE SAUVEGARDE
la mission de sauvegarde comprend
►mesures préalables
►mesures d’intervention proprement dites
MESURES PRÉALABLES
Estimer Localiser, Délimiter
Figer le risque
►ARRÊTER la fuite
►ÉVITER de faire subir à la situation des modifications brusques
Réduire et supprimer le risque :
►SUPPRIMER la cause
►PROCÉDER à l’absorption du produit
►VENTILER jusqu’à disparition complète du danger
il peut être nécessaire de procéder à l’extinction alors même que la fuite n’est pas encore arrêtée.
Pour ce faire, la conjonction des 4 facteurs suivants est nécessaire
►urgence absolue
►impossibilité d’effectuer le barrage
►possibilité d’effectuer la neutralisation directement au niveau de la fuite
►absence de matière en ignition aux abords
Des bouteilles qui ont été soumises au rayonnement d’un incendie sont susceptibles d’exploser au-delà d’une certaine température. Ce risque est présent sur nos interventions sous différentes formes :
►habitat individuel alimenté au butane ►habitat individuel et collectif alimentés au propane ►installations grande cuisine ►installations avec chaufferie ►installations mobil-home et caravane ►installations mobiles ►installations précaires ►chantiers en toitures
Avant tout déplacement de la bouteille, le chef de détachement doit
►mesurer la température externe au moyen d’un thermomètre infrarouge
►refroidir en jet diffusé d’attaque(CO2 et GPL : 100° C – oxygène : 350° C)
►dans le cas d’une bouteille d’acétylène prise dans un incendie, le COS demande l’intervention du LCPP
apportés à des réservoirs GPL de 150 l, les 3 effets du BLEVE sont :
►la projection d’éclats avec effet de missile pouvant aller jusqu’à 100 m
►la création d’un flux thermique avec création d’une boule de feu dont le diamètre peut atteindre 30 m pendant 3 s
►la création d’une surpression dont les effets peuvent être ressentis jusqu’à 120 m
CAT bouteille suspectée d’avoir été exposée à la chaleur ou prise dans un incendie
►ne pas déplacer la bouteille
►établir un périmètre de sécurité jusqu’à 200 m à l’air libre
CAT bouteille suspectée d’avoir été exposée à la chaleur ou prise dans un incendie
phase 1
REFROIDIR la bouteille à l’eau
►1 heure minimum
►débit 250 l/min minimum
Prise de T° avec CTHE
Si t° stable : phase 2
Si T° en hausse : recommencer phase 1
CAT bouteille suspectée d’avoir été exposée à la chaleur ou prise dans un incendie
Phase 2
SURVEILLANCE
►1 heure mini – Prise de T°/15min
►ne pas déplacer la bouteille
►conserver le périmètre de sécurité et les moyens hydrauliques
Si t° stable : fin de surveillance ( levée PS et moyens hydro)
Si T° en hausse : recommencer phase 1
En présence d’engins suspect
►demander l’intervention de la police
►ne pas toucher, ne pas déplacer, ni provoquer de vibrations
►prêter son concours à la police pour la réalisation d’un périmètre de sécurité initial de 100 m
►au minimum en zones dégagées, en l’absence de la police, prendre les premières mesures nécessaires à la mise en place de ce périmètre
►demander les moyens supplémentaires
cas de demande d’intervention d’urgence de RTE
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- feu sous une ligne électrique RTE ;
- feu ou explosion dans un poste de transformation RTE ;
- feu dans une galerie comprenant une installation RTE; - fuite d’huile d’un transformateur RTE;
- füite d’huile d’une liaison souterraine RTE;
- fuite de matière dangereuse à proximité des ouvrages RTE;
- chute d’un câble électrique RTE;
- chute d’un pylône électrique RTE;
- mise à découvert ou endommagement d’un câble sous-terrain RTE;
- inondation d’un poste ou d’une galerie RTE ;
- ascension d’un pylône RTE ;
- secours à victime situé à moins de 5 mètres d’un conducteur ou dans un ouvrage RTE.
l’engagement du moyen de transport bariatrique est lié à
- morphologie de la victime
- poids superieur à 185 kg
- dispo du vecteur
vtba armé par
gss et omnibus avec le vrcp : lso lvv
EPAN D et E
charge max : 150 kg
EPAN F
charge max 200 kg
BEAA
charge max 250 kg
Demande d’architecte
L’architecte est demandé simultanément :
‒ par la police si elle est sur les lieux ;
‒ et par le COS (message en phonie) selon les modalités suivantes :
Je demande architecte de permanence d’urgence , telle adresse , tel motif
La police administrative sur les bâtiments menaçant ruine est fondée sur les articles L.511 et suivants du code de la construction et de l’habitation. Elle est du ressort :
‒ à Paris, du préfet de police ;
‒ en banlieue, du maire de la commune.
Architecte
Cas urgent
Il concerne les interventions pour lesquelles le conseil technique de l’architecte est nécessaire et ne peut être différé.
‒ En présence d’un désordre structurel susceptible de constituer une situation de péril
‒ en cas de danger bâtimentaire grave et immédiat pour les personnes pouvant affecter leurs conditions « globales » de vie
architecte
CAS NON URGENT
Ce cas concerne les opérations pour lesquelles l’architecte de garde n’est pas indispensable à la poursuite de l’opération. Cependant, il apparait souhaitable au COS que certains faits soient portés à la connaissance de l’architecte de sécurité en vue d’une visite ultérieure.
Les différentes phases d’un chantier
La phase 1 ‘préparation’ La phase 2 « Génie civil » La phase 3 ‘percement’ ou ‘forage’ La phase 4 ‘Systèmes’ La phase 5 ‘Aménagements’
Missions principales des engins dans le cadre d’une intervention en chantier souterrain
1 er EP
- Prendre contact avec le CIL
- Récupérer la radio et plans du site
- Vérifier la disponibilité des moyens de levage
- Prendre renseignements
- Confirmer l’emplacement de la ZDI
- Effectuer les reconnaissances en surface
- Effectuer et s’assurer de l’évacuation du personnel
- S’alimenter sur BIPI
- Ne jamais s’engager seul en présence de fumées
Missions principales des engins dans le cadre d’une intervention en chantier souterrain
MEA
- Ouvrir les accès du chantier
- Baliser l’accès à la salle de crise
- Faire évacuer les engins de chantier encore présents
Missions principales des engins dans le cadre d’une intervention en chantier souterrain
2e ENGIN-POMPE
(CGI)
- Prendre contact avec le CIL et récupérer la radio
- Vérifier la coupure de la ventilation sanitaire et le maintien de l’alimentation électrique en tunnel
- Contrôler et compléter le dispositif initial
- Définir PMP
- Vérifie la présence de ressources hydrauliques en sous-sol
- Assurer la fonction de liftier en sous-sol
- Après prise de COS de l’OGC, activer un PCA au plus près du sinistre
Missions principales des engins dans le cadre d’une intervention en chantier souterrain
3e ENGIN-POMPE
- Récupérer la radio
- Compléter les reconnaissances en surface
- Sur ordre, rejoindre le PCA et se mettre à disposition du chef de garde
emprise géographique identifiée
egi
- correspond à une surface de terrain intégrant un ou des ouvrages
elle appartient à la classe des familles suivantes :
- zones
- bâtiment
établissements signale
ets
Egi pour laquelle le risque n’est pas suffisamment important pour justifier son classement en ETARE
établissement à concept tactique spécifique
ETARE pour lequel est prévu un paramétrage associé à un concept d’engagement particulier
ETARE
egi qui présente un ou plusieurs risques et pour laquelle les secours sont susceptibles de rencontrer des difficultés lors d’intervention pour feu ou explo
ETARE 1
EGI pour laquelle une mesure opé est temporairement nécessaire
ETARE 2
egi pour laquelle il existe un risque permanent
erp jour 2à 5 ème cat avec locaux à sommeil erp ga erp m ou t igh labo bio icpe
ETARE 3
egi pour laquelle existent un ou plusieurs risques permanents , connus des SP TC
erp jour 1ère cat
station gpe
tunnel routier 300m
A18
cs agressé
a18 déclenché :
- attaque d’un cs ou emprise bspp par invidus armé *s
- actes d’incivilités graves dans l’enceinte lors de manifestations ( 14/07 .. )
- vu interdisant la vacuité des accès des remises
actions a18
- mise indispo du cs
- envoie des secours au cs agressé
modules a 18
- acte terro : 1 ep
2 vsav
1 ar
1 ogc - acte de déliquance : 2 EP 1 ogc
message cs agresse
” urgent urgent urgent , ici centre de secours xxx, faites partir les secours pour cs indisponible suite à …., telle adresse , le danger est tours / n’est plus présent sur site .”
Temps de vulnérabilité.
Le temps de vulnérabilité est la période durant laquelle les intervenants réalisent sur ordre des missions de la MGO sans qu’un moyen hydraulique ne soit en manoeuvre sur le sinistre. Il débute dès la présentation des intervenants sur intervention.
Durant le temps de vulnérabilité, seules les opérations
de sauvetage réalisées sur ordre autorisent l’engagement du ou des binômes dans la zone d’exclusion sans moyen hydraulique
Pour réaliser un sauvetage en zone d’exclusion pendant le temps de vulnérabilité :
o le chef d’agrès doit simultanément :
faire établir un moyen hydraulique lui permettant le plus rapidement possible de manœuvrer sur le volume sinistré.
rappeler aux intervenants engagés qu’il ne faut pas manœuvrer des ouvrants extérieurs
et refermer les portes après leur franchissement afin de ne pas modifier l’équilibre aéraulique.
Pour réaliser un sauvetage en zone d’exclusion pendant le temps de vulnérabilité :
les intervenants engagés doivent :
limiter les perturbations de l’équilibre aéraulique
garder à l’esprit que cette perturbation peut être créée indépendamment de leur volonté
Plan neutre et équilibre d’un feu.
Dans un incendie, la fumée s’accumule au plafond et forme une couche de fumée en surpression. Cette surpression en hauteur entraîne une baisse de pression au niveau du sol (dépression). Lorsque cette situation atteint un équilibre, on obtient deux zones qui se distinguent au niveau d’un plan que l’on peut nommer « plan neutre8 ». Conceptuellement, celui-ci se situe à l’étage du foyer.