Fiche 2 Flashcards
RECONNAISSANCE D’ATTAQUE
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement
sont pénibles, laborieuses ou menaçantes, de par la proximité immédiate du sinistre, de ses effets directs
ou de conditions de progression particulièrement
éprouvantes, il s’agit d’une « reconnaissance d’attaque ».
RECONNAISSANCE PÉRIPHÉRIQUE
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de
reconnaissance où les conditions d’engagement
supportables n’entament que modérément ses
capacités de résistance et d’endurance physique, il s’agit d’une « reconnaissance périphérique ».
RECONNAISSANCE À VUE
Lorsqu’un binôme, porteur de l’ARI, remplit une
mission de reconnaissance dans un périmètre éloigné
du sinistre afin de concourir au tour du feu effectué par
le chef de garde, dans des conditions d’engagement
n’entamant pas ses capacités de résistance et
d’endurance physique il s’agit d’une « reconnaissance
à vue ».
Signal d’alerte :
• ❶ émission sur le ou les canaux tactiques utilisés du message « Alerte Repli, Alerte Repli, Alerte Repli »
• ❷ mise en œuvre de l’ensemble des moyens sonores disponibles
sur le site de l’intervention pendant la durée de 1 min
Seule la notion de victime ou de sauvetage à
réaliser, constaté par le COS, justifie qu’un binôme
de reconnaissance s’engage d’emblée, sur ordre,
avant même la mise en place
tableau de gestion des
reconnaissances (TGR), ce qui induit une prise de
risque.
ENGAGEMENT D’UNE ÉQUIPE EN « RECONNAISSANCE D’ATTAQUE » (RA)
- limitée à 25 minutes maximum
- utilisation de l’ARI (masque coiffé)
- utilisation de la ligne de vie
- engagement initiale 280 b
- engagement ultérieur 200 b
- tgr
- lance 500
- si + de 25 min : engagement binome de sécu
- repos 35
MESURES GÉNÉRALES À LA
« RECONNAISSANCE PÉRIPHÉRIQUE
- ari coiffé
- 280bas engagement initial
- engagement ultérieur 200b
- liaison personnel
- tgr
- 30 min
MESURES GÉNÉRALES À LA
« RECONNAISSANCE À VUE »
- la reconnaissance à vue n’est pas limitée dans le temps • port de l'ARI • tout binôme engagé en « reconnaissance à vue » doit être inscrit sur un TGR • le chef d’équipe n’est pas amarré à son servant toutefois, le binôme ne doit jamais se séparer
OBJET DES « RECONNAISSANCE
À VUE »
► localiser, évacuer ou confiner les personnes menacées par le sinistre ► mener des investigations dans un périmètre proche ou éloigné du sinistre ► rechercher d’autres accès au sinistre ► contrôler les courettes intérieures ► vérifier la vacuité des ascenseurs et des monte-charges ► vérifier la mise en œuvre effective et le bon fonctionnement des moyens de secours ► vérifier l’absence ou la présence de fumées ou de points chauds dans les bâtiments contigus au sinistre ► inspecter les faces arrières du bâtiment sinistré ► conduire toutes les actions définies comme telles par le COS
► Signaler les locaux visités en inscrivant à la craie ou
par tout autre moyen, les mentions
- « Vu »
- « fonction »
- « engin d’appartenance »
- « X CONF »
Au
retentissement du
« signal d’alerte »,
l’ensemble du personnel
se désengage et se rassemble dans une zone hors de danger, aux ordres des chefs d'agrès, eux-mêmes aux ordres des chefs de secteur.
Conduite à tenir pour un sapeur-pompier lors de
la défaillance de son binôme.
► prendre contact avec le SP défaillant
► vérifier la pression d’air restante. Si absence : le
raccorder à sa prise auxiliaire
► passer un compte-rendu radio
► déclencher les ICS
► remonter ou attendre l’équipe de sécurité
Le contrôle croisé des EPI porte sur les points suivants
► Casque et cagoule ► Masque de l’ARI ► ARI ► Gants ► Tenue textile ► Contrôles divers
L’objectif du PRA est double :
►►extraire et regrouper les victimes pour effectuer un
triage médical permettant la réalisation des seuls
gestes nécessaires à la survie du patient
►►débuter le plus rapidement possible les évacuations
par un vecteur approprié vers un hôpital adapté
Le PRA est déclenché par l’EMO :
►►à la prise d’appel en fonction des éléments recueillis
►►à la demande de tout chef d’agrès, médecin du
SAMU, chef de bord de véhicule police